Par Radio Okapi
-Des combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’étaient encore donné rendez-vous vendredi 8 juillet devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour manifester, cette fois-ci avec le cadavre d’une personne présentée par ce parti comme un militant tombé au moment du sit-in du lundi dernier devant la même Ceni. Ils ont encore été dispersés.Tirs en l’air, gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre ont usage, vendredi 8 juillet 2011, de ces moyens pour disperser, une fois encore, les manifestants de l’UDPS devant le siège de la Ceni, sur le boulevard du 30 juin.
Parmi les badauds qui suivent la scène de loin, les avis sont partagés.
Les uns donnent raison à la police, les autres parlent d’une provocation de la part des agents de l’ordre.
Ceux-ci parviendront d’ailleurs à arracher la dépouille mortelle emmenée par les combattants de l’UDPS qu’ils ont emportée à une destination inconnue au moment de la manifestation.
Ce qui a ravivé la colère des manifestants qui ont répliqué par des jets de pierres.
La circulation a dû être perturbée pendant quelque temps sur le boulevard, dans le périmètre du siège de la Ceni avant que le calme ne revienne.
Lundi dernier, l’UDPS avait organisé un sit-in au cours duquel ses dirigeants avaient remis un mémo à la Ceni dénonçant des irrégularités et des fraudes dans le processus d’enrôlement.
Des affrontements entre la police et les manifestants s’en étaient suivis, et l’UDPS a dit que l’un de ses combattants était mort à la suite de ces échauffourées.
La manifestation pacifique de la part de tout groupe de la société civile, dont l’UDPS, doit être comprise comme un moyen d’expression. Elle envoie un message au pouvoir public. Le comportement de la police néocoloniale congolaise qui, au lieu d’encadrer les manifestants, les réprime méchamment, est déplorable. Il affaiblit la société civile dans son rôle de contrepoid par rapport aux gouvernants. Alors, on comprend que les mauvaises pratiques de corruption et d’insouciance qui minent l’État congolais se poursuivent imperturbablement. Il faut absolument balayer toutes ces milices du pouvoir en faveur d’une police et d’une armée réellement républicaines. Saisissons l’occasion des élections pour le changement. Quand à l’UDPS, courage et persévérance, la victoire s’en suivra.
Mulunda travaille dans une grande opacite’, il lui est demande de publier les donnees du fichier electoral a savoir: la cartographie des 50.000 bureaux de vote (BV) avec la liste d’electeurs par bureau de vote (soit une moyenne de 620 electeurs par BV). Mulunda a bcp de BV fictifs parmi les pretendus 50.000 BV pour enfin proceder au bourrage des urnes et gonfler les voix de JK. Si on donnait encore 5 ans a JK, le Kivu sera annexe’ au Rwanda et peut-etre l’Ituri a l’Uganda.Il y a urgence! La Ceni est deja corrompu; Rappelez-vous par exemple des $300.000 que Moise leur a donne’ pour la reunion de Mars a Lubumbashi…
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