Émission : Analyse et décryptage de l’actualité africaine, congolaise et de sa diaspora.
Thème Principal : Quid de la loi Tshiani : protection de la souveraineté Vs une loi discriminatoire
1. Elections en Decembre 2023
C’est le principal enseignement de cette première note thématique du sondage réalisé mi-janvier par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci), avec Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’université de New York. Intitulée Présidentielle 2023 : l’abstention pourrait atteindre un taux record et publiée ce jeudi 16 février, elle révèle qu’à 11 mois des élections prévues fin 2023, près de 54 % des sondés pourraient ne pas aller voter leur prochain président de la République.
1.Vers un record d’abstention ? Le premier scrutin sous Félix Tshisekedi risque d’enregistrer une forte abstention. Celle-ci pourrait également lui être favorable, note ces chercheurs. Votre point de vue.
2. Peut-on nous attendre encore une fois de plus à la pléthore de candidature ? ou il se fierons aux plateformes electorale comme c’est le cas de l’Union Sacree et cette semaine qui s’acheve chez Moise Katumbi l’on vu Martin Fayulu, Delly Sesanga, Augustin Matata, sauf Muzito sur RFI a jure que lui et son parti iront en solo aux elections de Decembre. Laquelle de deux options est plausible ?
2. Guere dans l’Est de la RDC
La force Est-Africaine, qui comprend des soldats kényans, burundais, ougandais et Sud-Soudanais, est déployée en plus de celle des Nations unies (Monusco). Son mandat a été perçu localement dans un premier temps comme « offensif », mais les pays contributeurs ont ensuite souligné qu’elle était une force « neutre » qui ne venait pas pour combattre les rebelles.
1. Cette guerre qui n’a que trop durée se produit dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, qui bordent le Rwanda et l’Ouganda, et qui est une région fertile et montagneuse longtemps pillée par des groupes rivaux. Comment peut-on accepter que l’Ouganda partie prenante soit à cette guerre devrait prendre la surveillance de la cite de Bunagana par ou le M23 est entré pour investir la RDC. De qui se moque-t-on ?
La loi Tshiani, la congolité (comparaison a l’Ivoirité par le médias de mensonges).
L’Ivoirité Originale
L’’ivoirité originelle prend son envol dans la sphère culturelle. Elle apparaissait comme un projet à construire que les politiciens étaient invités à intégrer dans leur rêve de transformation de la société. Elle s’enracinait à l’origine ainsi dans le culturel et se lançait vers le ciel de la politique, lieu de rêve et d’utopie par excellence. Le mot et l’idée naissent dans les années 70 . Pour être plus précis, nous disons que le mot ‘‘ivoirité’’ est apparu en 1974, créé par Pierre Niava parlant de l’œuvre et du projet d’un jeune intellectuel, Niangoran Porquet (Niava, 1974 : 14). C’est à tort, par ignorance et peut-être par malveillance politicienne, qu’on fait remonter la naissance de l’ivoirité au président Henri Konan Bédié. Ce mot est né en réalité sous la plume de Pierre Niava et dans la bouche de Niangoranh Porquet. Selon son premier géniteur, l’ivoirité est ce que les Ivoiriens devaient apporter comme valeurs spécifiques à la construction de l’unité africaine. Dans ces périodes d’effervescence culturelle, de marxisme et de panafricanisme ambiants, il pense que, à côté de la négritude de Senghor, de la philosophie de l’authenticité de Mobutu, du High Life ghanéen et des valeurs culturelles du Bembeya Jazz de la Guinée de Sékou Touré, il est normal que les Ivoiriens fassent exister des éléments propres à eux. Il ne conçoit pas que les Ivoiriens aillent à l’unité africaine les mains vides, dans une imitation servile des autres. Il faut avoir le temps de lire avant d’inviter inutilement ses compatriotes de s’entretuer.
1. De l’œil de juristes que vous êtes, parlez- nous, vous basant sur la constitution congolaise en cours, des tenants et des aboutissant de cette proposition de loi Tshiani dont l’interprétation va dans tous les sens au pays.
2. En quoi elle énerve la constitution actuelle ? quand on sait qu’elle vient amener quelque de nouveau pas s’y oppose ?
3. Selon le prélat métropolitain du haut de la chair officiant la messe, ce prélat dit : cette loi divise le pays, ajoute aussi qu’elle discriminatoire. Cela est votre point de vue ? Si l’on disait qu’elle est discriminatoire, n’est-il pas l’objet même de toutes lois ?
4. L’on parle de l’inopportunité de la loi, surtout de l’année électorale qui est généralement une année trouble. C’est comme ajoute de l’huile au feu. Votre analyse.
