Tshisekedi et Kagame, ami-ennemi?
Dans sa prise de parole, Félix Tshisekedi prenant la parole n’a pas hésité de tirer à balle réelle son homologue du Rwanda. Il a accuse le Rwanda d’entretenir les différents groupes armés de la région du Grand lac.
« Il me semble impensable qu’un pays de la sous région de Grand lac peut prospérer dans la paix et dans la sécurité ; Et se stabiliser durablement tant que son voisin est en ébullition, et surtout si ce pays sert des bases arrières à des groupes armés ou encore en devient le parrain» a-t-il déclaré du haut de la tribune.
Déterminé à restaurer la paix à l’Est du pays en usant des moyens pacifiques, Félix Tshisekedi pointe désormais le doigt à Kagame. Peut-on nous poser cette question: Tshisekedi et Kagame, amis-ennemis?
7. Si l’accord signé avec Londres est analysé comme une opportunité politique et économique pour Kigali, les critiques ne manquent pas. Au Rwanda, cette annonce provoque également de vives réactions. Pour plusieurs observateurs, cet accord avec Londres représente une opportunité à la fois politique et économique pour les autorités de Kigali. Pour les officiels rwandais, il s’agit aussi d’une question d’image.
Et meme l’opposition rwandaise veut faire entendre sa voix sur ce dossier. Nous pensons que les pays riches, dont le Royaume-Uni, ne devraient pas se décharger de leurs obligations internationales », a estimé sur Twitter l’opposant Rwadais Frank Habineza, pour cause « le Rwanda a déjà une population assez dense, il n’y a déjà pas assez de terres pour tout le monde, il y aura une compétition pour les ressources naturelles, assure-t-il. Accueillir des migrants venant de Grande-Bretagne ne fera qu’accentuer encore plus ce problème de terres, va poser des défis au quotidien et risque de créer des conflits entre Rwandais et migrants ».
Même son de cloche du côté de l’opposante Victoire Ingabire, « Les autorités rwandaises devraient se concentrer sur la résolution des problèmes politiques et sociaux qui poussent les Rwandais à chercher refuge à l’étranger avant de proposer d’accueillir des réfugiés ou des migrants d’autres pays”, lit-on dans son communiqué a ce sujet