Proces Kemerhe and consort: Qu’en font-ils ? Ils les mettent au service de la ruse, du mensonge et de la mort. Ils brandissent leurs diplômes pour couvrir leur prédation et leur capacité de nuisance institutionnelle et se créer des applaudisseurs et des thuriféraires. Ils vident le pays et ses habitants de toute leur substance. Ils fabriquent la peur et terrorisent certains responsables institutionnels « hérétiques », accrochés à « la justice juste », au beau, au vrai et au bien. La mort pèse constamment sur leur tête comme une épée de Damoclès. Ces récalcitrants finissent par être tout simplement trucidés.
Il y a, à travers cette façon de faire, un souhait porté par ce réseau mafieux : s’imposer comme référence indépassable dans un pays de plus de 70 millions d’âmes voué à disparaître au travers de leur mode kleptocratie gangstérisée.
Économiquement et financièrement, ces proxies, ces marionnettes et ces clients mammonites amassent de bonnes sommes d’argent. Où les prennent-ils ? Ils fabriquent des marchés n’obéissant à aucune règle édictée par les institutions qu’ils évident. Le financement de ces marchés par leurs clients interposés alimentent leurs comptes en banque au pays, à l’étranger ou tout simplement dans les paradis fiscaux. Ils se servent dans les caisses de l’ »Etat-manqué-raté ». Ils prennent donc l’argent du contribuable congolais qu’ils se redistribuent. Il arrive qu’ils sollicitent des emprunts bilatéraux en feignant de construire des « éléphants blancs » avant d’empocher cet argent une fois arrivé au pays.
JP Mbelu