Dans sa déclaration, la CENCO soutient que la majorité n’est pas synonyme de vérité ou de raison, ni garantie de cohésion sociale. « Une majorité parlementaire, si légale soit-elle, perd sa légitimité quand elle est déconnectée des intérêts et du bien-être du peuple », notent les évêques catholiques de la RDC.
Ces nouvelles réformes, proposées par les députés Aubin Minaku et Gary Sakata, apportent plusieurs initiatives. Elles renforcent le pouvoir d’injonction du ministre de la Justice, en lui permettant de sanctionner par mesures conservatoires les magistrats coupables.
Elles ont donné lieu à des protestations au sein de la magistrature et de la classe politique. Le Palais du peuple, siège du Parlement a été envahi mercredi 24 juin par des manifestants, qui voulaient empêcher l’adoption de ces textes.