Des milliers de personnes se sont rassemblés pour fêter le «Mali libéré», trois jours après le putsch militaire qui a conduit à la démission du président IBK.
Ils ont envahi, tout un symbole, la place de l’Indépendance à Bamako, haut lieu de la contestation sociale et politique qui agitait le pays ces derniers mois. Mais ce vendredi, les Maliens descendus par milliers dans les rues de leur capitale ne sont pas venus protester, mais célébrer le coup d’Etat perpétré mardi par une junte militaire, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), composé d’une poignée d’officiers supérieurs respectés de leurs hommes.
