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Source: AFP
Human Rights Watch (HRW) a appelé vendredi l’Union européenne (UE) à maintenir ses sanctions contre le président zimbabwéen Robert Mugabe et ses proches, estimant que les réformes promises dans l’accord de partage du pouvoir n’avaient pas été tenues.
Depuis la formation du gouvernement d’union entre M. Mugabe et son ancien rival Morgan Tsvangirai, devenu Premier ministre en février 2009, “la répression a continué et ses auteurs restent impunis”, écrit l’organisation de défense des droits de l’Homme dans un communiqué.
L’UE “risque de renforcer les tendances à la répression et l’impunité au Zimbabwe si elle lève ses sanctions aujourd’hui”, ajoute la directrice pour l’Afrique de HRW, Georgette Gagnon.
“Certains en Europe pensent que faire des concessions permettra de pousser la Zanu-PF (le parti présidentiel) à amender son attitude, mais la Zanu-PF a montré qu’elle prendrait cela comme un signe de faiblesse et persisterait”, ajoute la responsable.
Malgré la mise en place du gouvernement d’union, la Zanu-PF “continue d’enlever et tuer” ses opposants, “les lois répressives sur les médias n’ont pas été supprimées”, “les invasions illégales des fermes” se poursuivent et l’armée continue ses exactions dans les champs diamantifères de Marenge, accuse HRW.
Les sanctions contre le Zimbabwe, adoptées en 2002 après la réélection contestée du président Mugabe, incluent un gel de l’aide économique — hormis aide humanitaire directe à la population –, l’interdiction de présence sur le sol européen de Mugabe, son épouse Grace et leur entourage, ainsi que le gel de leurs avoirs.
La Zanu-PF a déclaré cette semaine qu’elle ne ferait aucune nouvelle concession tant que les sanctions ne seraient pas levées.