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-L’armée nigériane a affirmé lundi avoir chassé le groupe armé Boko Haram de l’État de Yobe (nord-est), un des États durement frappés par les insurgés islamistes, après avoir repris la ville de Goniri.
“Nous avons annoncé la reprise de Goniri aujourd’hui”, écrit le porte-parole de l’armée Chris Olukolade sur son compte twitter @GENOlukolade. “C’était le dernier bastion des terroristes dans l’État de Yobe… #YobeEstLibre”, a-t-il poursuivi.
La semaine dernière, l’armée avait déclaré que les combattants de Boko Haram étaient désormais “chassés” d’un autre État, celui d’Adamawa.
Dans un second tweet publié en fin de journée lundi, M. Olukolade annonce que l’armée a également délogé le Boko Haram de Bama, deuxième ville de l’État de Borno, à 70km de la capitale Maiduguri.
“Les troupes nigérianes ont délogé les terroristes de #Bama dans l’État de #Borno. L’opération de nettoyage est en cours”, écrit-il sur son tweet.
Les insurgés de Boko Haram avait pris Bama, une ville clé, début septembre, en même temps que plusieurs autres villes et villages de trois États au nord-est du pays, Borno, Adamawa et Yobe.
Dimanche, Boko Haram avait incendié plusieurs habitations à Bama, forçant des centaines d’habitants à fuir vers Maiduguri.
Lundi, les soldats nigérians sont entrés dans Bama à environ 16H00 heures locales (15H00 GMT) et ont combattu les insurgés qui ont fui dans les villages dans les environs, ont indiqué des habitants en fuite à l’AFP.
Dans un autre tweet, M. Olukolade avait affirmé auparant qu'”Adamawa est libre, Yobe est libre, Borno sera bientôt libéré par notre armée compétente”.
Ces trois États du nord-est du Nigeria — Adamawa, Borno et Yobe — constituaient l’épicentre de la rébellion du groupe islamiste armé et de sa répression, qui ont fait 13.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés depuis six ans.
L’état d’urgence avait été décrété dans ces trois États en mai 2013. L’armée et les milices citoyennes ont alors repoussé les insurgés islamistes des centres-villes dans des régions rurales et plus reculées. Le président nigérian Goodluck Jonathan souhaitait renouveler l’état d’urgence pour la troisième fois en novembre dernier mais le parlement a voté contre cette mesure.
Mais les violence ont continué et se sont même intensifiées quand l’armée a été incapable d’empêcher la prise d’une douzaine de villes et villages par Boko Haram dans ces trois États.
L’élection présidentielle au Nigeria a été repoussée de six semaines à cause de l’insurrection du groupe armé. Le Nigeria et ses alliés, le Tchad, le Cameroun et le Niger, ont alors lancé fin janvier une vaste opération contre Boko Haram pour sécuriser le nord-est du pays avant les élections le 28 mars.
Avec la libération de Yobe annoncée lundi, seuls quelques villes et villages de l’État de Borno sont toujours sous le contrôle de Boko Haram. La semaine dernière, le gouvernement nigérian a affirmé que 36 localités des trois États du nord-est du pays avaient été reprises depuis le début de l’offensive régionale.
Dans un entretien à Voice of America diffusé la semaine dernière, le président Goodluck Jonathan avait promis que les États d’Adamawa et de Yobe seraient libérés d’ici cette semaine, et Borno d’ici deux semaines.
(AFP)