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Tanzanie : au coeur du Vieux Boma, un passé en pierre de corail et bois de mangrove

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Avec cet ancien bâtiment, le Dar Center for Architectural Heritage, qui milite pour la préservation du patrimoine de Dar es-Salaam, a trouvé son repaire.

«Nous sommes fiers que le plus vieux bâtiment de Dar es-Salaam soit toujours debout, bien qu’il ait été menacé de démolition », se réjouit Aida Mulokozi, directrice du Dar Center for Architectural Heritage (Darch), une organisation qui milite pour la préservation du patrimoine architectural de Dar es-Salaam. C’est dans le Vieux Boma, une bâtisse d’un blanc étincelant posée sur le front de mer, que le Darch a installé ses quartiers. « C’est un lieu symbolique de ce qui était un village de pêcheurs il y a cent cinquante ans et est devenu l’une des principales villes d’Afrique de l’Est », ajoute Mulokozi.

Le Vieux Boma a été construit par le sultan Majid de Zanzibar en 1866 pour accueillir ses hôtes à cet emplacement qu’il avait baptisé « havre de paix » et qui est devenu la ville la plus peuplée de Tanzanie avec ses 4 millions d’habitants. Entre-temps, l’édifice a servi de bureau de l’administration coloniale allemande à partir de 1887, de poste de police et de prison sous la domination anglaise à partir de 1916, puis de bureaux de l’État tanzanien après l’indépendance, en 1962. « Ce seul bâtiment dit beaucoup de l’histoire de Dar es-Salaam, constate Annika Seifert, architecte allemande qui figure parmi les fondateurs du Darch. Nous n’aurions pas pu trouver meilleur lieu pour installer l’organisation. »

Démolition évitée

Le Darch s’est formé en 2014 en réunissant des personnes et des structures désireuses d’œuvrer à la préservation et à la promotion du patrimoine d’une ville en pleine métamorphose. Parmi elles, on compte l’Association des architectes tanzaniens, l’université d’architecture de Dar es-Salaam, le Goethe-Institut de Tanzanie ou encore le magazine d’architecture Anza et la maison d’édition tanzanienne Mkuki na Nyota.

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