Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
Source: La Croix
-Le Sénégalais Abdou Diouf, 75 ans, a été réélu samedi 23 octobre secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, par les chefs d’Etat et de gouvernement réunis en sommet à Montreux (Suisse). Seul candidat en lice, l’ancien président sénégalais, qui occupe ce poste depuis huit ans, a été élu à l’unanimité pour un nouveau mandat de quatre ans.
Son rôle au sein de la Francophonie, Abdou Diouf le définit lui-même comme “une magistrature d’influence”. “C’est le pouvoir de convaincre et non pas de contraindre, d’ailleurs je n’ai pas les moyens de contraindre”, commente-t-il.
En lui réaffirmant son soutien samedi à Montreux, le président français Nicolas Sarkozy a salué “son autorité sur la scène mondiale”. Ses collaborateurs à l’OIF vantent ses qualités de diplomate dans les crises en Afrique, dont il connaît les dirigeants. A l’inverse certains, comme le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, regrettent qu’il ait fait de la Francophonie une organisation “plus politique que culturelle”.
Seul candidat en lice
Trente-huit chefs d’Etat et de gouvernement sont réunis jusqu’à dimanche à Montreux pour le 13e sommet de l’OIF.
L’Organisation de la Francophonie, qui fête cette année ses 40 ans, regroupe 56 Etats et gouvernements membres et 14 pays observateurs. Elle dispose d’un budget d’environ 80 millions d’euros, dont le premier contributeur est la France (à près de 40%). Le français est parlé par 220 millions de personnes, selon le dernier rapport de l’OIF, ce qui en fait la 9e langue mondiale.
Outre son action en faveur de la promotion de la langue française et de l’éducation, l’OIF mène aussi une action plus politique de défense des droits de l’homme et de l’Etat de droit. Dans ce cadre, elle assure des médiations dans les conflits, aide à l’organisation d’élections et condamne les coups d’Etat. Elle peut prononcer la suspension de certains membres : c’est le cas de la Guinée et de Madagascar.
L’écrivain française d’origine camerounaise Calixthe Beyala avait annoncé vouloir succéder à Abdou Diouf mais sa candidature n’avait pas été retenue, puisqu’elle n’était soutenue par aucun pays.
Avec AFP
© Copyright La Croix