Author: Don Kayembe

  • Comprendre le changement du CFA à l’ECO

    Comprendre le changement du CFA à l’ECO

    Economiste et analyste politique, Gilles Olakounlé Yabi émet aussi des réserves.

    A ses yeux, si l’ambition de quelques chefs d’État se réduit à rebaptiser le franc CFA en ECO, monnaie commune partagée par les huit pays de l’UEMOA, donc sans la puissance démographique et économique dominante, le Nigeria, et sans la deuxième économie ouest-africaine, le Ghana, autant faire des économies et arrêter de distraire les populations par des annonces contradictoires.

    “La menace la plus importante à la réussite du projet de monnaie unique est aujourd’hui l’absence de personnalités politiques fortes, chefs d’État et dirigeants d’organisations régionales, qui essaient de “vendre”, la monnaie unique ouest-africaine aux populations avec conviction et passion. Oui à un projet crédible de monnaie unique pour toute l’Afrique de l’Ouest. Non à une énième démonstration éclatante de la légèreté avec laquelle des décisions cruciales pour l’avenir d’une région et de ses populations sont prises”, conclut-il.

    L’économiste togolais Kako Nouboukpo salue la création de la nouvelle monnaie mais appelle à la vigilance.

    Le Sénégalais Demba Moussa Dembélé pense que “Ouattara est un cheval de Troie pour la France dans la CEDEAO”.

    A ses yeux, l’accord va peut-être changer le nom du franc CFA mais la servitude monétaire va continuer.

    “En gardant un taux de change fixe avec l’Euro les banques centrales africaines vont mener les mêmes politiques monétaires en ayant comme objectif prioritaire la lutte contre l’inflation, comme la BCE. Donc, que les réserves de change quittent Paris pour aller ailleurs ne change rien pour les pays africains. En fait, l’accord signé entre Ouattara et Macron va perpétuer le même système sous une forme « rénovée ». C’est un très mauvais coup porté contre le processus d’intégration en Afrique de l’Ouest. La lutte continue contre la servitude monétaire et la tutelle de la France”, explique-t-il.

    Co auteur du livre L’arme invisible de la Françafrique: Une histoire du franc CFA avec Ndongo Samba Sylla, Fanny Pingeaud pense que l’annonce de Macron et Ouattara “tue le projet de monnaie unique de la Cédéao”.

    Avec BBC

  • Kinshasa sous la menace d’une coupure d’eau pendant les fêtes

    Kinshasa sous la menace d’une coupure d’eau pendant les fêtes

    Pas d’eau au robinet

    -La capitale de la RDC risque d’être privée d’eau potable à partir de ce mardi 24 décembre et pendant les fêtes de fin d’année. C’est l’alerte lancée par l’intersyndicale des travailleurs de la Régideso, la société de distribution des eaux qui réclame à l’État congolais le paiement d’une partie de ses factures de consommation d’eau. Dans un communiqué publié ce dimanche 22 décembre, le ministère des Finances rassure : la dette sera payée.

    « Nous n’avons plus d’intrants de traitement d’eau, nos machines tombent en panne du jour au lendemain » et les salariés de la Regideso accusent « trois mois de retard de paiement des salaires », a expliqué l’intersyndicale des travailleurs de la Régideso. Elle se fait le porte-parole de cette entreprise qui accuse le ministre des Finances de ne pas payer les factures cumulées de consommation d’eau. Celles-ci atteindraient 5 millions de dollars américains, selon l’intersyndicale. Faux, rétorque Sele Yalaghuli, le ministre des Finances, qui chiffre à 2,7 millions ces factures, et 3 millions pour financer l’acquisition des intrants, le chlore et autres produits de traitement de l’eau.

    Le ministre des Finances promet et accuse

    Selon l’intersyndicale, le président de la République avait pourtant ordonné au gouvernement de payer ces sommes d’argent pour permettre à l’entreprise de continuer à travailler. Joint au téléphone, le ministre des Finances a promis de régler rapidement la situation, suivant les disponibilités de la trésorerie. L’eau, promet-il, ne sera pas coupée pendant les fêtes. Il reproche par ailleurs à la direction de la Regideso sa mauvaise gestion.

    Mégapole d’environ 12 millions d’habitants, Kinshasa connaît souvent des problèmes d’approvisionnement en eau. Plusieurs quartiers ne sont pas du tout reliés au réseau de distribution de la Regideso. Certains habitants doivent recourir aux bornes fontaines construites par des ONG ou à l’eau des puits.

    Selon la présidence congolaise, le chef de l’État Félix Tshisekedi doit procéder ce lundi à la pose de la première pierre pour la construction d’une nouvelle usine de production d’eau potable de la Régideso, d’une capacité de 110 000 m3 par jour, dans la commune de Ngaliema, à l’ouest de la capitale.

    Avec RFI

  • l’inquiétude des évêques sur la gratuité de l’enseignement primaire

    l’inquiétude des évêques sur la gratuité de l’enseignement primaire

    Des évêques membres de la CENCO lors de travaux du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 09/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.

    -Malgré les assurances de Félix Tshisekedi, renouvelées lors de son discours à la nation, trois mois après la rentrée des classes, plus du quart des enseignants des écoles catholiques ne sont pas pris en charge par l’État. Dans leur message rendu public hier dans la capitale, les prélats pressent le gouvernement d’agir dès janvier 2020 pour éviter qu’enseignants et élèves se retrouvent démunis.

    Les écoles catholiques, longtemps considérées comme le meilleur lieu d’enseignement au pays, sont accusées par les partisans du président de vouloir « saper » la gratuité instaurée depuis la rentrée. Pour l’Église catholique, cette mesure est un acquis, comme l’explique l’abbé Donatien N’shole, le secrétaire général de la Cenco : « Pour la Cenco, la gratuité est irréversible. Mais il faut enlever tous les écueils est-ce cela l’acharnement ? »

    Dans son discours vendredi sur l’État de la nation, Félix Tshisekedi assurait que la mesure était un succès et que l’État compensait sa mise en place. Mais selon les évêques, environ 28% d’enseignants des écoles catholiques ne sont pas payés par l’État : « 22 698, soit 9,7% des enseignants ne sont pas payés. 44 138, soit 18,9% des enseignants, sont de nouvelles unités non enregistrées, par conséquent non payées. »

    Ce qui est vrai pour les enseignants l’est aussi pour les écoles catholiques. Environ 30% ne perçoivent pas le remboursement de frais de fonctionnement.

    Le fonctionnement des écoles est d’autant plus perturbé que depuis la mesure, les élèves affluent espérant profiter du meilleur enseignement à moindre coût. Conséquence : les écoles sont bondées.

    Pour l’Église, il faut garantir aux enseignants un salaire ne pouvant conduire « à la baisse du niveau de l’enseignement qui est déjà déplorable ». Les évêques s’inquiètent aussi du sort des nouveaux enseignants. Il est surtout urgent de leur assurer qu’ils seront un jour payés, avec « effet rétroactif pour les motiver ».

    Par ailleurs, les évêques demandent aux autorités d’interdire les interventions intempestives de l’Agence nationale de renseignement (ANR), des partis politiques et autres « services spéciaux » dans les écoles.

    Durant les périodes de grève, étaye une source épiscopale, certains chefs d’établissements catholiques ont été victimes de graves menaces. Ils étaient accusés de vouloir « saper » le programme du chef de l’État.

  • l’opposant Moïse Katumbi crée son propre parti politique

    l’opposant Moïse Katumbi crée son propre parti politique

    -Moïse Katumbi franchit une nouvelle étape dans sa vie politique. Il vient de créer son propre parti politique nommé « Ensemble pour la République ». Ce parti entend militer pour l’instauration d’une véritable démocratie en RDC avec comme valeurs la liberté et la solidarité.

    Pendant deux jours, l’ancien gouverneur du Katanga a réuni à Lubumbashi ses fidèles lieutenants, membres de regroupement politique G7. Le nouveau parti politique de Moïse Katumbi est né. Est-ce la fin de la coalition politique « Ensemble pour le changement » qu’il dirigeait depuis la campagne électorale de 2018 ?

    « “Ensemble pour le changement” va exister, a précisé Moïse Katumbi. C’était une plateforme électorale que nous avions créée en Afrique du Sud et vous connaissez la suite. C’est pourquoi, nous avons réfléchi avec mes frères et amis : qu’est-ce que nous devrions faire pour aller de l’avant ? »

    Sans surprise, six leaders des partis politiques du regroupement G7 ont  décidé d’adhérer au nouveau parti de Moise Katumbi. Quant au sort de leurs propres partis politiques, Christophe Lutundula, président du PDC parle d’une alliance.

    « Mon parti est allié au nouveau parti politique dans le cadre de la plateforme “Ensemble pour le Changement”. Pour le reste, ils vont fonctionner conformément à la Constitution et aux lois de la République, ils ne vont pas disparaitre », explique-t-il.

    Fusion

    Pour sa part, Christian Mwando, jusque-là président de l’UNADEF, un des vieux partis politiques en RDC, affirme qu’il s’agit d’une fusion. « L’UNADEF, c’est fini, l’UNADEF, dans les actes constitutifs d’Ensemble pour la République, sera considéré comme ayant fusionné avec les autres partis politique. Donc il reste dans la mémoire collective mais c’est “Ensemble pour la République” qui prend le devant aujourd’hui. »

    Christian Mwando soutient qu’aucun des députés de son parti ne devrait perdre son mandat. Selon la Constitution, indique-t-il, un député n’est destitué que s’il décide volontairement de quitter son parti politique et non pas si son parti est dissous.

    Avdc RFI

  • l’ONU vote pour une Monusco avec moins de militaires et plus de policiers

    l’ONU vote pour une Monusco avec moins de militaires et plus de policiers

    Conseil de Sécurité de l’ONU

    -La mission de paix en République démocratique du Congo, la Monusco, a été prolongée pour un an vendredi 19 décembre par le Conseil de sécurité de l’ONU. La résolution se base sur les récents développements en RDC, et a fait baisser le nombre de militaires dans la force, et a augmenté celui de ses policiers – pour mieux répondre aux récents besoins.

    Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten

    En votant à l’unanimité pour cette résolution reconduisant la Monusco pour un an, le Conseil de sécurité de l’ONU a redit sa confiance en la force – et ce malgré les récentes attaques dont elle a fait l’objet en république démocratique du Congo. Rédigée par la France, la résolution évoque, tout en restant large, la nécessité d’une stratégie de sortie du pays à moyen terme.

    Mais pour la prochaine étape, il s’agit surtout de s’adapter à la situation la plus récente : des poches entières de territoire ont été libérées des groupes terroristes depuis deux ans, et, selon les diplomates, des policiers feront là plus sens que la présence de militaires.

    Quelques 200 officiers individuels et 360 unités de maintien de l’ordre temporaires ont été ajoutés au plafond maximum de policiers que peut déployer la Monusco sur le terrain – alors que le plafond a été abaissé de 1 800 militaires.

    A priori, contrairement à ce que préconisait un rapport indépendant remis avant les attaques à Beni, la résolution ne recommande pas de retrait de la force onusienne avant trois ans – et encore, en fonction de l’évolution du contexte sur place. En bref, le Conseil de sécurité reste prudent.

    Avd  RFI

  • UDPS a l’heure de la redynamisation JM Kabund a Kinseso , Quartier Kabila: tes interesant , suivez!

    UDPS a l’heure de la redynamisation JM Kabund a Kinseso , Quartier Kabila: tes interesant , suivez!

    UDPS a l’heure de la redynamisation JM Kabund a Kinseso au Camp Kabila

  • UDPS Bas-Congo-  Redynamisation de la federation de Matadi par S.G Augustin Kabuya

    UDPS Bas-Congo- Redynamisation de la federation de Matadi par S.G Augustin Kabuya

    UDPS Bas-Congo- Redynamisation de la federation par S.G A.ugustin Kabuya

  • En RDC faut-il pardonner tout le monde et oublier tous au nom de la democratie?

    En RDC faut-il pardonner tout le monde et oublier tous au nom de la democratie?

    En RDC faut-il pardonner tout le monde et oublier tous au nom de la democratie?

  • Debat sur les actions du President Felix Tshisekedi de Janvier 2019 a ce jour

    Debat sur les actions du President Felix Tshisekedi de Janvier 2019 a ce jour

    Debat sur les actions du President Felix de Janvier a ce jour