L’avocate franco-camerounaise était condamné à 25 ans de prison pour avoir détourné 1,5 millions d’euros d’argent public.
Le décret de sa grâce présidentielle a été lu sur la radio publique.
Arrétée en 2008, elle a été condamné à 25 ans de prison en septembre 2014. Elle a déjà passé huit ans derrière les barreaux.
L’an dernier, la Cour Suprême a maintenu sa condamnation, malgré l’innoncence dont elle se réclame depuis le début de l’affaire.
“C’est un miracle. Elle sera libérée de prison durant la soirée”, a déclaré depuis Paris, son avocate Caroline Wassermann.
Maître Yen-Eyoum a été arretée lors d’une grande opération anti-corruption.
La plupart des personnes interpelés dénoncent une opération de chasse aux sorcières.
Plusieurs voix, à l’instar d’un groupe de travail des Nations Unies en charge des questions de droits de l’homme, s’étaient élevées pour réclamer la libération de Me Lydienne Eyoum.
Certains médias camerounais ont régulièrement accusé Paris de faire pression sur le président Paul Biya pour libérer l’avocate.
Amnesty International a appelé lundi la Mauritanie à révéler le lieu de détention des neuf militants anti-esclavagistes arrêtés la semaine dernière.
L’ONG demande également aux autorités mauritaniennes soit de les “inculper d’infractions” en vertu de la loi, soit de les libérer.
Des affrontements ont éclaté le 29 juin entre manifestants en colère et forces de l’ordre lors d’une opération de déguerpissement des habitations privées encadrée par la police à Ksar, à l’ouest de Nouakchott, la capitale.
Dans les jours qui ont suivi cette manifestation, huit militants de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) “ont été arrêtés à leur domicile ou lieu de travail et détenus dans un lieu tenu secret”, selon Amnesty international
L’IRA a confirmé les interpellations de deux de ses militants.
Il s’agit de Hamady Ould Lehbouss et d’Ahmed Ould Hamdi arrêtés dimanche.
Des policiers blessés
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Selon la télévision publique, plusieurs policiers ont été blessés dans les violences.
Des autorités locales ont soutenu que les affrontements avaient été provoqués par des dirigeants de l’IRA.
Le mouvement abolitionniste a rejeté ces allégations précisant que les nouvelles arrestations ont été effectuées, à l’issue d’une conférence de presse de l’IRA qui avait eu lieu au domicile de son président Biram Ould Dah Ould Abeid, en voyage à l’étranger.
Les Vengeurs du Delta du Niger, appelés “Niger Delta Avengers”, utilisaient Twitter pour revendiquer des attaques ou critiquer le gouvernement nigérian.
“Ce compte a été suspendu” est la phrase qui s’affiche lorsque l’on veut accéder au compte en question.
“Nous ne faisons pas de commentaires sur des comptes individuels pour des raisons de sécurité et de respect de la vie privée”, a déclaré un porte-parole du réseau social interrogé par l’agence Reuters sur les raisons de la suspension du compte des Vengeurs du Delta du Niger.
Selon lui, la réglementation de Twitter comprend une “règle spécifique, concernant les menaces violentes”. “Vous ne pouvez pas, avec Twitter, faire des menaces de violence ou promouvoir la violence, y compris la menace ou la promotion du terrorisme”, a rappelé son porte-parole.
Les attaques menées par les Vengeurs du Delta du Niger ont fait chuter cette année la production pétrolière du Nigeria, en l’emmenant à des niveaux très bas, jamais atteints depuis une vingtaine d’années, selon le gouvernement nigérian.
Quelque 125.000 comptes fermés
Mais le ministère du Pétrole a récemment annoncé un retour de la production à ses niveaux habituels.
La milice affirme mener des attaques sur les installations pétrolières pour emmener le gouvernement à répartir de manière équitable les revenus du pétrole, dont le Nigeria est le premier producteur.
Twitter déclare avoir fermé plus de 125.000 comptes dont les propriétaires mènent, selon lui, des actions violentes, de la mi-2015 à maintenant.
La plupart de ces comptes étaient liés au groupe Etat islamique, selon le réseau social.
De nombreuses entreprises du secteur technologique prennent des mesures de plus en plus fortes contre les contenus controversés, face aux menaces des législateurs, qui contraignent les entreprises à informer les Etats des “activités terroristes” évoquées sur leur site Internet.
La justice français a requis lundi la réclusion à perpétuité à l’encontre de deux anciens bourgmestres rwandais, jugés pour leur participation présumée au génocide de 1994 au Rwanda.
MM.Octavien Ngenzi et Tito Barahira sont accusés d’avoir orchestré le massacre de Tutsi dans leur commune de Kabarondo (est du Rwanda).
L’avocat général Philippe Courroye a qualifié le premier de “dirigeant” et le second d’”officiant de la machette”.
Les deux hommes, qui sont jugés devant les assises de Paris nient toute participation au génocide.
Ce procès est le deuxième tenu en France en vertu de la compétence universelle des juridictions françaises concernant le crime contre l’humanité.
Benjamin Netanyahu lance une tournée de 4 jours en Afrique sub-saharienne. Il se rend en Ouganda pour marquer le 40e anniversaire de la mort de son frère, tué dans une opération commando à l’aéroport d’Entebbe.
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Le Premier ministre israélien ira sur les lieux de la prise d’otages qui a eu lieu en 1976.
Une centaine de passagers et membres d’équipage du vol Tel-Aviv/Paris, détourné par des militants palestiniens et allemands, avaient été détenus pendant une semaine dans un terminal de l’aéroport.
Le frère aîné de Benjamin Netanyahu, Jonathan, avait été abattu alors qu’il menait l’opération de libération des otages.
Quatre otages, au moins sept preneurs d’otages et 20 membres des troupes ougandaises qui gardaient l’ancien terminal avaient aussi été tués.
Presque toutes les personnes libérées étaient des Juifs israéliens et non-israéliens, qui avaient été séparés des autres passagers par les preneurs d’otages.
Les passagers non juifs avaient été libérés par les preneurs d’otages plus tôt dans la semaine.
M. Netanyahu a rappelé que cette opération avait été “une expérience nationale dramatique” avec de “graves conséquences personnelles” sur sa famille.
“Retour à l’Afrique”
M. Netanyahu sera le premier Premier ministre israélien à visiter l’Afrique sub-saharienne depuis Yitzhak Shamir en 1987.
Accompagné de 80 hommes d’affaires représentant une cinquantaine d’entreprises israéliennes, il poursuivra sa tournée au Kenya, au Rwanda et en Ethiopie.
Plus qu’un pèlerinage personnel ou la commémoration d’une opération militaire audacieuse, M. Netanyahu a indiqué que sa tournée devait marquer “le retour d’Israël en Afrique”, un continent de plus en plus visible sur la scène internationale.
Israël a lancé un programme d’aide de 13 millions de dollars pour renforcer les liens avec les pays africains, avec notamment une formation dans les domaines de la “sécurité nationale” et de la santé.
Cependant, le porte-parole du gouvernement palestinien Jamal Dajani a déclaré que la tentative d’Israël d’étendre son influence échouerait.
“Les Etats africains verraient clair à travers “la propagande” de Netanyahu, car les Africains et les Palestiniens partagent une même histoire d’”occupations et de colonialisme”, a t-il déclaré.
Des rassemblements se tiennent dans plusieurs villes du Kenya, à la suite de la découverte des corps sans vie de l’avocat et défenseur des droits de l’homme Willie Kimani, et de son client Josephat Mwenda.
Joseph Muiruri, un chauffeur qui les accompagnait, est toujours porté disparu.
La police kényane a rejeté toute responsabilité sur la mort de Willie Kimani et de Josephat Mwenda.
Mais trois officiers de police soupçonnés d’être responsables de leur disparition et de leur mort ont été arrêtés.
Le barreau du Kenya a demandé à ses membres de boycotter les audiences judiciaires pendant une semaine, en guise de protestation contre la mort de l’un de ses membres.
Le 19 mai, le vol MS804 s’est abîmé en mer, entre la Crète et la côte nord de l’Egypte, avec 66 personnes à bord.
Il y avait à bord de l’avion 40 Egyptiens et 15 Français.
Dans un communiqué publié ce dimanche, la commission d’enquête dirigée par l’Egypte a annoncé que les équipes de recherche ont récupéré de nouveaux restes humains sur le site du crash en Méditerranée.
Ces restes humains ont été transférés par le navire de recherches John Lethbridge au port d’Alexandrie et acheminés vers un laboratoire pour être analysés.
Une nouvelle inspection complète du fond de la mer pour retrouver tous les restes humains est également prévu.
Les recherches se poursuivront “jusqu’à ce qu’on soit complètement assuré de l’absence d’autres restes humains sur le site du crash”, a souligné la commission.
Les deux boîtes noires ont été recueillies à la mi-juin.
Samedi, la commission d’enquête dirigée par l’Egypte a indiqué que les cartes mémoire de l’enregistreur, qui capte les conversations et les bruits à l’intérieur du poste de pilotage, le Cockpit Voice Recorder (CVR), étaient intactes et exploitables.
Les cartes mémoire de l’autre enregistreur, le Flight Data Recorder (FDR), qui conserve diverses données de vol, sont elles aussi exploitables.
Les personnes s’adonnant à la mendicité dans la capitale sénégalaise reçoivent de leurs bienfaiteurs 5,4 milliards de francs CFA par an, selon une estimation faite par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
“Il y a au moins 30 000 enfants qui mendient dans les rues de Dakar. On leur demande de ramener chacun un montant quotidien qui tourne autour de 500 francs CFA. Quand on multiplie cette somme au nombre de mendiants, ça donne 15 000 000 de francs CFA par jour, soit 5,475 milliards de francs CFA par an”, a estimé Issa Saka.
Il est coordonnateur de projets pour l’ONUDC au bureau régional de cette agence à Dakar.
Selon le site Internet du quotidien gouvernemental Le Soleil, il a donné cette estimation lors d’un atelier du ministère sénégalais du Travail sur “la traite des personnes”.
Issa Saka a tenu à préciser que cette estimation ne concerne que la capitale.
La mendicité est pratiquée dans les autres villes du pays, mais dans une moindre ampleur.
Cette activité est surtout exercée par des enfants, qui sont souvent envoyés mendier par des maîtres censés leur apprendre le Coran.
La mendicité est encore pratiquée au Sénégal, malgré son interdiction, depuis plusieurs années, par les autorités du pays.