Category: Economie

  • Tunisie : la blockchain, un levier de croissance ?

    Tunisie : la blockchain, un levier de croissance ?

    Bien au-delà des crypto-monnaies, cette technologie pourrait être à l’origine d’importants bouleversements dans le secteur bancaire. La Tunisie, pionnière dans la région, a lancé plusieurs projets.

    Réduire le temps de transaction de plusieurs jours à quelques secondes ; supprimer le recours aux devises étrangères ; proposer une alternative au « tout-cash », source de contrebande ; ou encore séduire les investisseurs internationaux avec des solutions fintech.

    Voilà un aperçu des avantages que pourraient tirer les pays d’Afrique du Nord en adoptant la technologie « blockchain » (littéralement « chaîne de blocs »).

    Et Tunis est décidé à prendre les devants.

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  • Architecture : les bâtisseurs du futur

    Architecture : les bâtisseurs du futur

    À la tête de leurs propres cabinets, ils ont su imposer leurs plans et leurs styles. Zoom sur dix talents qui transfigurent les villes du continent.

    • Côte d’Ivoire : Guillaume Koffi & Issa Diabaté

    JOANA CHOUMALI

    L’histoire de ce duo commence dans les années 1990 : Issa Diabaté, lauréat de Yale, devient stagiaire au sein du cabinet de Guillaume Koffi, diplômé de l’École spéciale d’architecture de Paris. Dès 1999, les deux hommes s’associent. Et deviennent, au fil des ans, les ténors de l’architecture en Côte d’Ivoire. On leur doit notamment l’aménagement de la ville côtière d’Assinie-Mafia, qu’ils considèrent comme un laboratoire d’expérimentations. « Nous voulons qu’elle devienne la Silicon Valley de la Côte d’Ivoire », souligne Guillaume Koffi.


    >>> À LIRE – Côte d’Ivoire : Guillaume Koffi et Issa Diabaté, l’architecture et l’art de la passivité


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  • Cameroun : Bolloré disqualifié pour la concession du port de Douala après quinze ans d’exploitation

    Cameroun : Bolloré disqualifié pour la concession du port de Douala après quinze ans d’exploitation

    Le groupe français Bolloré va perdre fin 2019 la concession du terminal à conteneurs du port de Douala (Cameroun), le plus grand port d’Afrique centrale, après quinze ans d’exploitation, selon un communiqué de ce port obtenu le 9 janvier par l’AFP.

    Dans un texte signé le 9 janvier, le directeur général du port de Douala, Cyrus Ngo’o, a rendu publique la liste de cinq entreprises présélectionnées pour reprendre la concession du terminal à conteneurs de ce port.

    Le nom de la Douala International Terminal (DIT), filiale du groupe Bolloré qui exploite depuis 2005 le terminal à conteneurs, n’y figure pas. Le nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala sera choisi parmi les cinq présélectionnés, a confirmé le 8 janvier à l’AFP un responsable du port de Douala.

    La concession s’achève à la fin 2019

    La concession attribuée au groupe français au port de Douala s’achève fin 2019. Le port de Douala est le plus grand port d’Afrique centrale, où il est l’une des principales portes d’entrée de marchandises pour le Tchad et la Centrafrique, deux pays enclavés voisins du Cameroun.

    Très présent en Afrique en y gérant pas moins de 17 ports, le groupe Bolloré a récemment décroché la concession du nouveau port de Kribi, ville balnéaire du sud du Cameroun.

    Acteur-clé dans un secteur maritime qui transporte chaque année près de 95 % de tous les échanges commerciaux liés à l’Afrique, Bolloré Africa Logistics (BAL) traite, sur ses terminaux, entre 30 et 50 % des volumes de produits aussi stratégiques que le cacao, le bois et le coton.

    Entre ses activités portuaires, logistiques, ferroviaires et agricoles, le groupe Bolloré réalisait – avant l’intégration récente de Vivendi – un quart de son chiffre d’affaires sur le continent, soit 2,5 milliards d’euros en 2017. Il y enregistre surtout 80 % de ses bénéfices annuels, selon une étude publiée par BNP-Paribas il y a cinq ans.

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  • Pourquoi Air France réclame 46 millions de dollars à Air Madagascar

    Pourquoi Air France réclame 46 millions de dollars à Air Madagascar

    Comme l’a révélé Jeune Afrique en décembre, la compagnie malgache a assigné devant le tribunal de commerce de Paris son homologue française suite à un désaccord quant au montant de la vente de deux avions. La survie d’Air Madagascar est en jeu dans cette affaire dont le verdict est attendu le 13 février.

    C’est un des tout premiers dossiers brûlants que le président élu à Madagascar, Andry Rajoelina, aura à gérer après son intronisation. Une affaire qui date de 2012, une époque où il était chef de l’État à titre transitoire et où son successeur (et prédécesseur), Hery Rajaonarimampianina, présidait le conseil d’administration de la compagnie nationale.

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  • Or : les compagnies minières à l’assaut de l’Afrique de l’Ouest

    Or : les compagnies minières à l’assaut de l’Afrique de l’Ouest

    Au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire… Les miniers canadiens sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’exploration du sous-sol, aussi riche en métal jaune qu’en défis à relever.

    Un nombre croissant de sociétés minières, dont plusieurs sont originaires du Canada, jettent leur dévolu sur l’or du sous-sol ouest-africain. « Cette région a plus de potentiel que n’importe quelle autre dans le monde. Sa géologie est semblable à celles du nord de l’Ontario, du Québec ou de l’Australie-Occidentale, ceintures exceptionnellement prolifiques », explique Richard Young, le PDG de Teranga Gold Corporation (TGC), fondé en 2010, l’une des juniors canadiennes actives dans la région.

    Alors qu’en Afrique de l’Ouest l’exploration ne fait que commencer, la production de la région atteint déjà 8 à 9 millions d’onces par an, « un niveau qui se rapproche de celui de l’Amérique du Nord [12 millions d’onces], ce que je n’aurais jamais cru possible il y a près de trente ans, lorsque j’ai commencé dans l’industrie », ajoute Richard Young.

    Forte augmentation de la production en or

    Aux côtés du Ghana, plus grand producteur de la région, d’autres pays émergent également : avec neuf mines actives, le Mali s’attend cette année à ce que sa production d’or augmente de 21 % à 60 tonnes (2,1 millions d’onces), alors que la production au Burkina  Faso pourrait atteindre 55 t. Même en Côte d’Ivoire, la production d’or a doublé au cours des cinq dernières années pour atteindre 25 t. Le Sénégal a extrait 7 t d’or en 2018 et a ouvert une deuxième mine en mai.

    « Nous souhaitons travailler dans des pays où les gouvernements sont favorables aux investissements étrangers, et il s’avère que l’Afrique de l’Ouest francophone veut développer son exploitation minière. » De fait, l’obtention d’un permis pour un projet peut se faire en un an, alors que cela prend au moins cinq ans en Amérique du Nord.

    De nombreux défis à relever

    Mais il reste encore de nombreux défis à relever en Afrique de l’Ouest. Malgré les problèmes de sécurité – au Mali et au Burkina Faso en particulier –, le manque d’infrastructures, de formation, et les coûts élevés de l’électricité, les sociétés canadiennes disent vouloir inscrire leur présence sur le continent dans la durée. En plus de TGC, les autres miniers canadiens comprennent B2Gold (Mali), Iamgold (Burkina Faso, Mali), Endeavour Mining (Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire) et Semafo (Côte d’Ivoire).

    « Ici, il y a une affinité avec le Canada. De nombreux politiciens, bureaucrates et chefs d’entreprise ouest-africains y ont effectué leurs études. Et le gouvernement canadien a fait de cette région une priorité », affirme M. Young.

    Nous nous attendons à ce que la demande continue d’augmenter à mesure qu’un nombre plus important d’Asiatiques intégreront la classe moyenne

    TGC vise cette année une production de 240 000 onces dans sa mine au Sénégal et espère couler son premier lingot à Wahgnion, son gisement burkinabè, d’ici à la fin de 2019. Avec ces deux mines, la production annuelle de la société atteindrait 350 000 onces. TGC espère ainsi rejoindre les rangs des producteurs d’or de niveau intermédiaire d’ici à cinq ans.

    Malgré le bas niveau du prix de l’or (1 220 dollars l’once au début de novembre), le patron de la junior se montre optimiste. « Au cours actuel de l’or […], l’industrie n’est pas durable. Il n’y a pas assez de flux de trésorerie disponibles pour pouvoir explorer et faire croître l’entreprise », affirme-t-il.


    >>> À LIRE – Mauritanie : maudite fièvre de l’or


    « Mais l’offre minière diminue, et nous nous attendons à ce que la demande continue d’augmenter à mesure qu’un nombre plus important d’Asiatiques intégreront la classe moyenne. Nous pensons qu’une augmentation de la demande associée à une baisse de l’offre aura un effet positif sur le prix de l’or à plus long terme. »

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  • Renault-Nissan : les enquêteurs veulent faire signer à Carlos Ghosn des aveux, selon son fils

    Renault-Nissan : les enquêteurs veulent faire signer à Carlos Ghosn des aveux, selon son fils

    Carlos Ghosn, en détention prolongée au Japon pour des soupçons de malversations financières, pourrait être libéré avec pour “seule condition” de signer des aveux rédigés en japonais, qu’il ne comprend pas, déclare le fils du PDG de Renault, Anthony Ghosn, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal du dimanche (JDD).

    Affirmant que son père est « prêt à se défendre de façon vigoureuse » devant un tribunal de Tokyo mardi prochain, Anthony Ghosn explique que « la seule condition de sa sortie est une confession ».

    « Le paradoxe, c’est que la confession qu’on lui demande de signer est écrite exclusivement en japonais », or « il ne parle pas cette langue », précise son fils.

    Comparution mardi

    Depuis son incarcération, il peut « dire au procureur qu’il conteste ce qu’on lui reproche, ou au contraire avouer et être libéré. Depuis sept semaines, sa décision a été assez claire », souligne-t-il.

    « Je n’ai pas de nouvelles directes de lui, j’en ai par ses avocats japonais. Il est en bonne forme. Il est prêt à se défendre de façon vigoureuse, et est très concentré sur l’objectif de répondre aux accusations lancées contre lui. Il est surtout très calme », affirme le jeune homme de 24 ans qui s’exprime pour la première fois dans la presse.

    Cette audience « va être très importante », ajoute-t-il. « Pour la première fois, il pourra s’exprimer sur les faits qu’on lui reproche, donner sa vision. Je pense que tout le monde sera assez surpris en entendant sa version de l’histoire. Jusqu’à maintenant, on a seulement entendu l’accusation. Il aura dix minutes pour s’exprimer » et « il ne lâchera rien », poursuit Anthony Ghosn.

    Pour comparaître, « il portera sa tenue de prisonnier et sera menotté », précise-t-il au JDD.

    En garde à vue depuis plus d’un mois et demi dans une prison de la capitale japonaise, Carlos Ghosn doit, à sa demande, comparaître mardi à 10h30 locale (01h30 GMT), ce qui obligera le procureur à clarifier publiquement le motif de sa détention prolongée.

    « Les interrogatoires durent une ou deux heures »

    Selon son fils, « il résiste, même s’il a perdu une dizaine de kilos en mangeant trois bols de riz par jour. Les conditions ne sont pas très saines. Mais il prend tout ça comme un challenge » (un défi) et « il lit des livres qu’on lui fait passer presque chaque jour ».

    Carlos Ghosn, père de quatre enfants, arrêté le 19 novembre et détenu depuis, est contraint au silence, et ses avocats, qui ne peuvent pas assister aux interrogatoires et n’ont pas accès aux pièces du dossier, ne s’expriment pour ainsi dire pas.

    « Le procureur a le droit de l’interroger à n’importe quel moment, deux ou trois fois par jour. Il peut venir tôt le matin et tard le soir. Les interrogatoires durent une ou deux heures », explique encore Anthony Ghosn.

    Selon lui, « les ambassadeurs sont venus, bien sûr, ainsi que ses avocats. Ces derniers peuvent lui rendre visite deux heures par jour sauf le dimanche et les jours fériés ».

    Interrogé sur le fait que ses avocats n’aient « pas encore accès au dossier complet du procureur », Anthony Ghosn confirme: « la défense ne peut pas avoir une vision complète du dossier ».

    Carlos Ghosn a été inculpé le 10 décembre pour minoration illégale de ses revenus dans des rapports annuels de Nissan remis aux autorités boursières.

    Le 21 décembre, alors qu’il pouvait être théoriquement libéré sous caution, il a été remis en garde à vue pour de nouvelles charges. Il est soupçonné d’avoir fait couvrir par Nissan des pertes sur des investissements personnels pendant la crise de 2008.

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  • Le ministre chinois des Affaires étrangères en visite en Éthiopie, au Burkina Faso, en Gambie et au Sénégal

    Le ministre chinois des Affaires étrangères en visite en Éthiopie, au Burkina Faso, en Gambie et au Sénégal

    Au premier jour de sa tournée africaine, Wang Yi a défendu en Éthiopie les investissements chinois sur le continent, relativisant les risques de sur-endettement. Burkina Faso, Sénégal et Gambie constituent la suite de son programme.

    Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a relativisé les inquiétudes liées à la dette de l’Afrique à l’égard de la Chine, à son arrivée le 3 janvier en Éthiopie, première étape d’une tournée dans quatre pays africains.

    « De manière générale, la dette en Afrique est une problématique qui dure depuis longtemps et est un produit de l’histoire, a-t-il estimé. Elle n’est pas apparue aujourd’hui, et elle encore moins provoquée par la Chine. »

    « Nous savons qu’en termes de financement, certains pays africains ont rencontré des difficultés », a reconnu lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba le chef de la diplomatie chinoise, qui s’est rendu ensuite au Burkina Faso le 4 janvier, avant la Gambie et le Sénégal.

    La Chine est le principal bailleur bilatéral pour les infrastructures en Afrique, pour un total excédant les financements combinés de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Union européenne, de la Société financière internationale (IFC), de la Banque mondiale et du G8.

    Soutenir les pays africains quand ils en ont besoin

    « La Chine y attache beaucoup d’importance, en tant qu’amie et sœur de l’Afrique. Nous sommes toujours prêts à faire un geste quand les pays africains en ont besoin », a-t-il ajouté.

    Lors de sa rencontre avec le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat, Wang Yi a annoncé un soutien de 63,9 millions d’euros à la force conjointe du G5 Sahel, 70,3 millions d’euros pour le dépôt militaire de Douala au Cameroun, et 1 million d’euros pour la mission de l’Union africaine en Somalie, rapporte l’agence turque Anadolu Agency.

    L’investissement étranger chinois en Afrique subsaharienne s’est élevé à 298 milliards de dollars entre 2005 et 2018, selon le think tank américain American Enterprise Institute (AEI), considéré conservateur.

    La Chine continuera à être le partenaire stratégique de l’Éthiopie

    Wang Yi et son homologue éthiopien, Workneh Gebeyehu, se sont félicités des liens étroits unissant leurs deux pays et ont écarté toute idée d’un refroidissement de leurs relations depuis l’arrivée au pouvoir en avril 2018 du Premier ministre réformateur éthiopien, Abiy Ahmed.

    « Nous pensons que le processus de réformes en Éthiopie renforcera encore plus nos liens avec la Chine », a déclaré le ministre éthiopien des Affaires étrangères. « La Chine continuera à être le partenaire stratégique de l’Éthiopie. »

    Poursuite de la visite au Burkina Faso et au Sénégal

    Le chef de la diplomatie chinoise s’est ensuite rendu au Burkina le 4 janvier, où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, et doit s’entretenir avec le président de la République, Roch Marc Christian Kaboré.

    Le 26 mai 2018, le Burkina Faso, l’un des deux derniers pays du continent, avec le Swaziland, qui reconnaissait encore Taïwan, a cédé à l’offensive de la Chine continentale. Le pays s’était assuré au préalable que la Chine reprendrait à son compte les dix-sept projets d’envergure dans lesquels Taïwan intervenait, dans des secteurs tels que l’agriculture, l’éducation ou la santé.

    Wang Yi doit ensuite s’envoler pour le Sénégal et la Gambie. Revenu de la conférence de Pékin début septembre 2018 avec l’organisation du prochain Focac, Macky Sall avait reçu le président chinois Xi Jiping à Dakar en juillet. Un entretien est prévu avec Sidiki Kaba, le chef de la diplomatie sénégalaise.

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  • Société générale Maroc lance un plan d’investissement de 700 millions de dirhams

    Société générale Maroc lance un plan d’investissement de 700 millions de dirhams

    En ce début d’année, la filiale marocaine du groupe français Société générale vient de tracer une nouvelle feuille de route qui couvre les quatre prochains exercices. Objectif : augmenter de 60 % le bénéfice net pour atteindre 1,5 milliard de dirhams.

    Ahmed El Yagoubi, le président du directoire arrivé il y a presque une année, a travaillé sur la nouvelle feuille de route de la Société générale Maroc, baptisée « Avenir 2019-2022 ». La 4e banque du royaume espère grâce à cette nouvelle politique réaliser une progression annuelle de 7 % de ses revenus. L’ensemble de cette stratégie sera pilotée par le directoire qui est composé d’Ahmed El Yacoubi et de trois directeurs généraux : Asmae Hajjami, Mohamed Tahiri et François Marchal.

    Selon les chiffres avancés par ses dirigeants, le PNB de la banque devrait à terme atteindre 6 milliards de dirhams pour un bénéfice net d’environ 1,5 milliard de dirhams (137 millions d’euros), soit une progression de 60 % par rapport à ce qui est enregistré en ce moment. Un objectif assez audacieux de la part d’une banque en activité depuis 1913.

    Une direction dédiée aux activités en Afrique

    Cette valeur ajoutée viendra, en autres, du continent où le groupe est très présent. « Le Maroc représente aujourd’hui 30 % du total de bilan de Société générale en Afrique… Nous avons l’ambition d’accompagner nos clients partout, et notamment en Afrique, en étant la locomotive du groupe sur le continent », explique Ahmed El Yacoubi. Une direction spécialement dédiée aux activités en Afrique a été mise en place pour assurer le financement des projets au-delà des frontières marocaines.


    >>> À LIRE : Alexandre Maymat, Société générale : « Nous restons la seule banque internationale avec une ambition africaine forte »


    Pour réussir cette transformation et atteindre les objectifs, un plan d’investissement d’environ 700 millions de dirhams a été lancé, dont une partie sera dédiée à l’innovation et aux nouvelles technologies, domaines dans lesquels la Société générale Maroc a cumulé plusieurs mois de retard sur ses concurrents. À l’image de plusieurs groupes financiers marocains, la banque a mis en place une Digital Factory qui définira, selon Ahmed El Yacoubi la « Banque du futur ». Cette équipe d’informaticiens a pour mission de créer, tester et valider les nouveautés qui seront proposés aux clients.

    L’introduction en bourse… « Pas au programme » d’Ahmed El Yacoubi

    Le directoire espère, en effet, façonner et lancer une nouvelle gamme de produits qui collent à la réalité du marché et qui pourra séduire une large clientèle. La banque veut s’ouvrir à des métiers et des spécialités qu’elle n’a jamais couverts, et vise notamment le segment des énergies renouvelables et de la finance verte. « Nous avons également lancé un produit de financement spécialement dédié aux projets d’infrastructure », a ajouté le président du directoire de la banque, annonçant l’ambition de Société générale Maroc de distribuer 20 milliards de dirhams de crédits supplémentaires d’ici 2022, partagés entre les différents segments.

    Ahmed El Yacoubi a également insisté sur la nécessité de « davantage d’agilité » dans la prise de décision pour raccourcir les délais. Une organisation décentralisée sera déployée, petit à petit, et des directions régionales seront créées dans la foulée pour permettre une meilleure couverture du territoire et une plus grande proximité avec la clientèle, a-t-il expliqué.

    Cette nouvelle politique n’inclut pas une introduction en bourse de la banque. « Cette option est habituellement utilisée quand il y a un besoin en capitaux, ce qui n’est pas notre cas. Nous n’avons aucun problème de financement pour honorer nos engagements d’investissement. Par ailleurs, nos actionnaires nous font confiance depuis le début. Il n’y a donc aucune urgence à envisager une introduction en Bourse », a déclaré le président du directoire.

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  • Maroc : Ahmed Kabbaj, fondateur de la SGTM, est décédé

    Maroc : Ahmed Kabbaj, fondateur de la SGTM, est décédé

    Le Maroc vient de perdre un de ses plus grands bâtisseurs. Ahmed Kabbaj, 76 ans, a rendu l’âme ce 4 janvier, à l’hôpital Cheikh Khalifa où il avait été admis il y a quelques semaines.

    Le capitaine d’industrie laisse derrière lui un des fleurons du secteur du BTP du royaume : la Société générale des travaux du Maroc (SGTM). L’entreprise a été fondée par cet ingénieur Ponts & Chaussés avec son frère M’hammed au début des années 1970, quasiment à la même époque où leur troisième frère, le commandant Mohammed Kabbaj est devenu un héros national en sauvant la vie de Hassan II dans le tristement célèbre attentat contre le Boeing royal d’août 1972.

    Et au long des décennies, la SGTM marque de son empreinte infrastructures, paysages et villes du royaume. Elle a par exemple construit le premier aéroport de Casablanca, ou encore Dar As-Sikkah où est frappée la monnaie nationale à Rabat, sans compter sa contribution à l’édification de nombreux barrages.

    Entreprise familiale

    Ces dernières années, la SGTM a sorti de terre, entre autres, la marina de Casablanca, une usine d’engrais à Jorf Lasfar mais aussi des viaducs de la Ligne à grande vitesse. La nouvelle gare de Casablanca dédiée à cette ligne, qui devrait d’ailleurs être livrée sous peu, figure aussi dans le carnet de commandes de la SGTM qui brasse près de 4 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et compte environ 10 000 employés.

    C’est donc cet héritage que transmet Ahmed Kabbaj à son partenaire de toujours – son frère M’hammed (73 ans) – mais aussi à ses quatre enfants, déjà pour leur plupart impliqués dans l’entreprise familiale. Au-delà de l’entrepreneur avisé qu’il a été, ses proches gardent de ce personnage, « un chef de clan jovial, un bon vivant au grand cœur ».

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  • Stratégie : pétroliers et distributeurs à l’assaut des services financiers

    Stratégie : pétroliers et distributeurs à l’assaut des services financiers

    Après les opérateurs télécoms, pétroliers et distributeurs cherchent à leur tour à diversifier leurs revenus, à fidéliser leurs clients et à rentabiliser leurs points de vente en élargissant leur offre de services digitaux.

    Payer ses factures d’eau et d’électricité, déposer et retirer des espèces sur son compte mobile money, effectuer des transferts d’argent ou encore souscrire à des produits d’assurance.

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