Category: Société

  • Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF

    Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF

    Réunie à Accra, la commission d’organisation de la CAN 2019 a étudié les rapports des missions d’inspection effectuées au Cameroun. Et les conclusions ne lui sont pas favorables, alors que le comité exécutif de la CAF doit définitivement décider le 30 novembre si le Cameroun accueillera la compétition.

    La CAN 2019 (15 juin-13 juillet) se tiendra-t-elle au Cameroun ? Selon nos informations, les conclusions de la commission d’organisation du tournoi, après avoir étudié les rapports des dernières missions d’inspection effectuées dans le pays (avancées des travaux, sécurité, etc) ne lui sont pas favorables. Une source interne a confirmé cette tendance à Jeune Afrique. « Les conclusions de cette commission montrent que le Cameroun ne peut pas être prêt pour organiser la CAN 2019. La décision finale sera prise le vendredi 30 novembre par le comité exécutif de la Confédération africaine de football [CAF] », a ajouté cette source, qui a exigé l’anonymat.


    >>> À LIRE – CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF


    Décision finale de la CAF

    Le comité exécutif, qui a commencé à se réunir ce vendredi à Accra à partir de 9h (10h à Paris), doit décider si le Cameroun organisera ou non l’année prochaine (du 15 juin au 13 juillet) la première CAN à 24 de l’histoire. Le comité devrait normalement suivre l’avis de la commission d’organisation. Il s’agira du dernier point de l’ordre du jour à être abordé.

    Au cas où la CAF décide de retirer l’organisation de la CAN au Cameroun, un appel à candidatures sera lancé très rapidement

    Au cas où la CAF décide de retirer l’organisation de la CAN au Cameroun, un appel à candidatures serait lancé très rapidement. Des pays comme le Maroc, présenté depuis longtemps comme le principal recours en cas d’impossibilité du Cameroun d’accueillir le tournoi, mais aussi l’Afrique du Sud ou l’Égypte, pourraient être candidats. Pour rappel, le Maroc avait remplacé le Kenya pour l’organisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, le pays d’Afrique de l’Est accusant trop de retard au niveau des différents chantiers pour organiser l’épreuve.

    L’origine de l’article >>

  • CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF

    CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF

    Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), qui se réunit le vendredi 30 novembre, prendra une décision importante : il décidera si le Cameroun organisera ou non la première CAN à 24 de l’histoire, l’année prochaine (15 juin-13 juillet).

    Les membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) sont arrivés jeudi 29 novembre en ordre dispersé à Accra, la capitale du Ghana, et pas seulement pour assister à la fin de la Coupe d’Afrique des nations féminine, dont la finale, entre le Nigeria et l’Afrique du Sud, est prévue dimanche 2 décembre. Car le 30 novembre, toute l’Afrique en général et le Cameroun en particulier devraient être suspendus à la décision de l’instance, pour un sujet devenu hautement sensible : celui de la CAN 2019.

    Depuis plusieurs mois, et même un peu plus, une des occupations essentielles de tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux affaires du football africain consiste à spéculer sur un éventuel retrait de la compétition au Cameroun, et de la voir confiée à un autre pays, le Maroc par exemple.

    Le 30 novembre, la CAF devrait prendre une décision définitive, mais pourrait ne pas la communiquer dans la foulée. Soit la CAN aura bien lieu au Cameroun, et le débat sera clôt. Soit elle lui retirera l’organisation, avant de lancer un appel à candidatures auquel répondront les pays volontaires. Et parmi eux, on mettrait bien une pièce sur le Maroc…


    >>> À LIRE – Cameroun : « La CAF n’a pas de plan B » pour la CAN 2019, assure Ahmad Ahmad


    L’UNAF met la pression, le Maroc tout en retenue

    Du côté de Rabat, la mesure est de mise. Même si certains marocains rêvent plus ou moins ouvertement de récupérer l’événement le plus couru du sport africain, personne, et surtout pas en haut lieu, n’a eu le mauvais goût d’y faire officiellement allusion. Pas plus tard que le 26 novembre, lors d’une conférence de presse, Fouzi Lekjâa, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et Hervé Renard, le sélectionneur français des Lions de l’Atlas déjà qualifiés pour la phase finale, ont assuré le Cameroun de tout leur soutien, tout en confirmant que gagner la CAN serait l’objectif du Maroc.

    Une déclaration pleine d’empathie, intervenue juste après la divulgation d’un courrier adressé à la CAF par l’Union nord-africaine de football (UNAF) – et dont le Maroc fait partie – à l’issue de son Assemblée générale organisée à Rabat, et où cette organisation régionale réclamait le strict « respect du cahier des charges pour l’organisation de la CAN 2019. » Un courrier qui a fortement déplu au Cameroun, alors qu’un dirigeant d’une fédération africaine s’est gondolé en lisant les propos du duo Lekjâa-Renard : « Le Maroc, diplomatiquement, ne peut rien faire d’autre que soutenir le Cameroun. La lettre de l’UNAF est forcément un moyen de faire pression sur la CAF. En Afrique, où des gens s’interrogent sur la capacité du Cameroun à respecter les délais, tout le monde sait que le Maroc a tout ce qu’il faut pour accueillir la CAN. Tout est prêt au cas où ! »

    Quatre missions d’inspection

    La CAF, depuis qu’elle a validé la réforme de sa compétition en juillet 2017, a modifié le cahier des charges, exigeant notamment que six stades (Douala, Garoua, Limbé, Bafoussam et deux à Yaoundé), soient retenus, contre quatre pour une édition à 16. Et Ahmad Ahmad, le président malgache de la CAF, a plusieurs fois rappelé le Cameroun à ses obligations, évoquant des retards pris sur certains chantiers, regrettant même, en août 2017, « l’inertie du Cameroun. »

    Quatre missions ont été effectuées sur place pour faire le point sur l’avancée des travaux (stades, terrains d’entraînement, voies d’accès, hôtellerie, communication…) dont la dernière a été réalisée du 10 au 15 novembre dernier. Au mois d’octobre, une délégation conduite par le Djibrilla Hima Hamidou, colonel de l’armée nigérienne et président de la Fédération de football de son pays, avait pour thème principal la situation sécuritaire. Car le Cameroun traverse une période agitée politiquement, avec la crise anglophone et les fréquentes attaques terroristes des islamistes de Boko Haram dans le Nord.

    Ahmad joue l’apaisement

    Lors de sa rencontre avec Paul Biya à Yaoundé le 2 octobre dernier, juste avant l’élection présidentielle camerounaise qui a conduit à la réélection du chef de l’État, Ahmad Ahmad avait tenu des propos un peu plus rassurants, affirmant que « la CAF n’a pas de plan B, et n’avait pas réfléchi à un retrait de la CAN au Cameroun. » Le Malgache avait plusieurs fois répété avant son voyage en Afrique centrale que la CAF ne prendrait aucune décision avant la présidentielle camerounaise, afin de ne pas perturber la campagne électorale. Et Paul Biya avait assuré à son invité que tout serait prêt pour organiser la grande fête du football africain.

    L’origine de l’article >>

  • Génocide au Rwanda : les juges d’instruction français rejettent la réouverture de l’enquête sur le massacre de Bisesero

    Génocide au Rwanda : les juges d’instruction français rejettent la réouverture de l’enquête sur le massacre de Bisesero

    Les juges d’instruction du pôle « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » du tribunal de Paris ont rejeté les demandes des parties civiles pour poursuivre l’enquête sur la responsabilité de la France lors des massacres qui ont eu lieu à Bisesero au Rwanda entre le 27 et le 30 juin 1994, pendant le génocide des Tutsi.

    « Naufrage judiciaire », « déni de justice ». C’est dans ces termes que les associations des parties civiles qualifiaient la décision des juges d’instruction de terminer leurs investigations sur de possibles responsabilités de l’armée française lors du massacre de Bisesero sans avoir prononcé de mise en examen.

    Dans une ordonnance rendue le 22 novembre, que Jeune Afrique a pu consulter, les trois magistrats du pôle « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » du TGI de Paris ont annoncé le rejet de l’intégralité des demandes d’actes présentées fin octobre par les parties civiles pour relancer cette enquête entamée il y a 13 ans et clôt le 27 juillet dernier.

    Pour Me Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH, partie civile dans le dossier, l’instruction avait permis « de documenter suffisamment de preuve contre les militaires de l’opération Turquoise » pour justifier ces demandes. Celles-ci comprenaient notamment des demandes de confrontations, des auditions supplémentaires de militaires et de responsables politiques français ou encore le versement au dossier de nouvelles pièces, parmi lesquelles des vidéos et échanges entre militaires français au moment des faits.

    « Il reste des investigations à faire »

    Le 25 octobre dernier, le site français Mediapart avait publié une vidéo montrant la réaction visiblement passive de militaires français face à la traque des quelque 2 000 Tutsi présents dans les collines de Bisesero. « Les vidéos faisaient déjà partie du dossier, mais on pouvait toujours espérer qu’avec l’écho de la publication, les choses puissent avancer dans le bon sens », explique le président d’honneur de la FIDH.

    Il n’en a rien été. Les juges d’instruction ont finalement conclu que les demandes formulées par les parties civiles n’apparaissaient « ni utiles à la manifestation de la vérité, ni raisonnables au regard de la durée de la procédure » ajoutant qu’elles « auraient pour conséquence de conférer à la durée de l’information judiciaire une durée déraisonnable ».

    En 2005, six rescapés du massacre, l’association Survie, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH et LDH) et d’autres parties civiles ont accusé certains détachements de l’armée française déployés dans l’ouest du Rwanda d’avoir, entre le 27 juin et le 30 juin 1994, abandonné à une mort certaine plusieurs centaines de rescapés Tutsi, en vertu d’une alliance de longue date entre le pouvoir hutu de l’époque et le gouvernement français.

    Ces rescapés à bout de force étaient poursuivis par des miliciens à la recherche des derniers survivants dans ces collines de l’ouest du Rwanda. « Il reste des investigations à faire », assure Patrick Baudouin. « Nous voulions notamment que la procédure entendent des témoins rwandais. Sans parler des militaires impliqués ».

    « Loi de l’omerta »

    Au cours de l’instruction, ouverte en 2005, au moins quatre hauts-gradés français – dont le chef de l’opération « militaro-humanitaire » Turquoise lancée le 22 juin, le général Jean-Claude Lafourcade – avaient été mis en cause et entendus par les juges sous le statut de témoin assisté. Les parties civiles ont, pendant plusieurs années, réclamé l’audition d’acteurs clés de l’époque, notamment du ministre de la Défense au moment des faits, François Léotard. Toutes ont été rejetées.

    En 2017, les juges avaient également refusé d’entendre le général Raymond Germanos et son supérieur de l’époque, l’amiral Jacques Lanxade, l’ancien chef d’état-major des armées. Ce dernier a toujours contesté les accusations formulées contre l’armée. « Messieurs Rosier, de Villiers, non plus, ce n’es pas normal dans un tel dossier. Il est inconcevable que ce dossier soit clôt sans que ces hauts gradés, dont le chef d’état-major, n’aient été auditionnés », regrette Patrick Baudouin.

    « Depuis le début, c’est la loi de l’omerta qui prévaut autour des militaires et des politiques français impliqués à l’époque », estime-t-il. Les parties civiles ont déjà annoncé leur intention de faire appel.

    L’origine de l’article >>

  • ” Mauvaise qualité ” du papier toilette en Côte d’Ivoire : une fille de ministre ne devrait pas dire ça

    ” Mauvaise qualité ” du papier toilette en Côte d’Ivoire : une fille de ministre ne devrait pas dire ça

    En révélant sur une chaîne de télévision américaine que Kandia Camara n’appréciait pas le papier toilette ivoirien, sa fille Aïda l’a placée dans une posture délicate… Depuis, la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et sa fille sont la risée du web en Côte d’Ivoire. Chronique d’un bad buzz.

    C’est ce qu’on appelle l’erreur du débutant. En racontant à des millions de téléspectateurs les petits cadeaux qu’elle fait à sa mère et à sa famille lors de ses séjours à Abidjan, Aïda Camara n’avait pas assez mesuré les conséquences de ses confidences.


    >>> À LIRE – Dix choses à savoir sur Kandia Camara, ministre ivoirienne de l’Éducation nationale


    Le 26 novembre, la fille de Kandia Camara, ministre de l’Éducation nationale et secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR), participait à l’émission « The Wendy Williams Show » aux États-Unis. Le talk-show, présenté par Wendy Williams, est diffusé en live sur plusieurs chaînes américaines dont Fox, CW et MyNetworkTV aux États-Unis. Les téléspectateurs français peuvent quand même le voir sur BET France en version originale sous-titrée.

    Aïda faisait partie des quatre invitées choisies ce jour-là pour « As Wendy », une rubrique qui permet à l’animatrice de répondre, sous forme de conseils, aux questions qui lui sont posées.

    « Une valise de papier hygiénique »

    « Comment dire non à ma famille ? », voilà la question posée à Aïda Camara ce jour-là. Assistante juridique dans un cabinet d’avocats à Philadelphie aux États-Unis, Aïda Camara reçoit comme de nombreux Africains de la diaspora des commandes de cadeaux. Le problème, selon elle, c’est qu’à force de vouloir faire plaisir à tout le monde, elle manque parfois de place pour ses propres affaires et notamment ses vêtements.

    Vêtue de rouge et tout sourire, la fille de Kandia Camara explique son problème : « Chaque fois que je retourne en Côte d’Ivoire, je rapporte à ma famille des colis comme du papier toilette, du parfum, des bijoux ». Devant l’animatrice médusée, elle poursuit : « le pire, c’est ma mère. L’année dernière, j’ai dû lui ramener une valise de papier hygiénique. »

    « Une façon indirecte d’atteindre la mère »

    L’animatrice, qui n’en revient toujours pas, lui demande alors : « Ils veulent que vous apportiez du bon papier toilette d’Amérique ? ». Réponse d’Aïda : « Oui, mais j’ai besoin de place pour mes robes ». Face à ce cas bien particulier, le conseil de Wendy Williams le sera tout autant : « Dites-leur que les bagages ont été volés à l’aéroport. »

    En Côte d’Ivoire, les réseaux sociaux se sont déjà emparés de l’affaire. Mais selon un proche de l’entourage de la ministre, joint par Jeune Afrique, « toute cette polémique est une façon indirecte d’atteindre la mère ». Depuis Abidjan, il poursuit : « Nous avons tous des parents à l’étranger. On leur demande, lors de leur séjour en Côte d’Ivoire, de nous ramener un petit souvenir. Est-ce un crime ? »,  se demande ce proche de la secrétaire général du parti d’Alassane Ouattara, le président ivoirien. Toujours selon notre interlocuteur, la fille du ministre « n’a pas voulu faire du buzz. Ce n’était vraiment pas son intention. »

    L’origine de l’article >>

  • [Analyse] Pourquoi la cause des femmes patine au Maroc

    [Analyse] Pourquoi la cause des femmes patine au Maroc

    Asma Lamrabet, démissionnaire en mars 2018 de la Rabita des oulémas pour sa position en faveur de l’égalité sur l’héritage, qui dérangeait les conservateurs, analyse pourquoi la condition féminine est malmenée aujourd’hui au Maroc.

    Le Maroc a connu, avec l’avènement du roi Mohammed VI, une grande dynamique de réformes juridiques concernant la question des droits des femmes. Grâce à l’ensemble des lois promulguées dans le cadre de la réforme du code de la famille, en 2004, conforté par les dispositions de la nouvelle Constitution, en 2011, le pays avait à sa disposition un arsenal législatif à même de concrétiser des avancées majeures sur le terrain des réalités sociales.

    Pourtant, force est de constater aujourd’hui une certaine « régression » des droits des femmes, corroborée par des études internationales – dont le dernier rapport du Forum économique mondial sur l’égalité femmes-hommes, publié en novembre 2017, qui place le Maroc au 136e rang sur 144 pays étudiés.

    Réformes dans l’impasse

    Alors qu’il y a quelques années le pays était bien parti pour améliorer la situation des droits des femmes, comment expliquer ce recul que l’on perçoit actuellement ? Pourquoi n’y a-t-il eu quasi aucune tentative pour mettre en œuvre ces réformes ?

    L’origine de l’article >>

  • Maroc : Jawja, agence tous risques numérique

    Maroc : Jawja, agence tous risques numérique

    Formats variés, séries originales, réalisations bien léchées… Jawjab, filiale digitale de la société de production du cinéaste Nabil Ayouch, s’impose comme la boîte à idées la plus créative du web marocain.

    Ils sont une douzaine de salariés à s’affairer au rez-de-chaussée d’un immeuble de Bourgogne, quartier « classe moyenne » casaoui. Âge médian : autour de 25 ans. Youssef Ziraoui, directeur général de l’agence, quadra passé par plusieurs titres de la presse nationale, est tout sourire. Et il a de quoi, quelques jours après la réussite de la soirée de lancement de First Blood, une websérie sous forme de dessin animé consacrée à la délicate question des premières règles.

    Terrain d’évolution de Jawjab : les réseaux sociaux, sur lesquels la filiale digitale d’Ali n’ Productions – du cinéaste Nabil Ayouch – se présente comme « le premier espace collaboratif consacré aux créateurs de contenu sur le web en Afrique du Nord ». Outre First Blood, on y trouve notamment Koun, une série d’entretiens avec des jeunes femmes qui racontent leur parcours. Quelques exemples parmi d’autres avec, pour dénominateur commun, un ton décalé, volontiers impertinent, et un humour à double détente.

    Jawjab compte déjà parmi ses clients des institutions et des grands groupes tels que Saham, CIH Bank, Enmer, Avito, Sprite

    Le business model de Jawjab, lui, est tout ce qu’il y a de plus carré. Dès sa première année, emmenée par le journaliste et animateur de télévision Younès Lazrak (son directeur général adjoint de la mi-2016 à la mi-2017), la société était rentable ; son chiffre d’affaires se serait hissé à quelques centaines de milliers d’euros. Jawjab compte déjà parmi ses clients des institutions et des grands groupes tels que Saham, CIH Bank, Enmer, Avito, Sprite, auxquels elle propose ses services de production multimédia pour les accompagner dans leur stratégie numérique et leur volonté de cibler les plus jeunes et les internautes.

    L’origine de l’article >>

  • Tanzanie : au coeur du Vieux Boma, un passé en pierre de corail et bois de mangrove

    Tanzanie : au coeur du Vieux Boma, un passé en pierre de corail et bois de mangrove

    Avec cet ancien bâtiment, le Dar Center for Architectural Heritage, qui milite pour la préservation du patrimoine de Dar es-Salaam, a trouvé son repaire.

    «Nous sommes fiers que le plus vieux bâtiment de Dar es-Salaam soit toujours debout, bien qu’il ait été menacé de démolition », se réjouit Aida Mulokozi, directrice du Dar Center for Architectural Heritage (Darch), une organisation qui milite pour la préservation du patrimoine architectural de Dar es-Salaam. C’est dans le Vieux Boma, une bâtisse d’un blanc étincelant posée sur le front de mer, que le Darch a installé ses quartiers. « C’est un lieu symbolique de ce qui était un village de pêcheurs il y a cent cinquante ans et est devenu l’une des principales villes d’Afrique de l’Est », ajoute Mulokozi.

    Le Vieux Boma a été construit par le sultan Majid de Zanzibar en 1866 pour accueillir ses hôtes à cet emplacement qu’il avait baptisé « havre de paix » et qui est devenu la ville la plus peuplée de Tanzanie avec ses 4 millions d’habitants. Entre-temps, l’édifice a servi de bureau de l’administration coloniale allemande à partir de 1887, de poste de police et de prison sous la domination anglaise à partir de 1916, puis de bureaux de l’État tanzanien après l’indépendance, en 1962. « Ce seul bâtiment dit beaucoup de l’histoire de Dar es-Salaam, constate Annika Seifert, architecte allemande qui figure parmi les fondateurs du Darch. Nous n’aurions pas pu trouver meilleur lieu pour installer l’organisation. »

    Démolition évitée

    Le Darch s’est formé en 2014 en réunissant des personnes et des structures désireuses d’œuvrer à la préservation et à la promotion du patrimoine d’une ville en pleine métamorphose. Parmi elles, on compte l’Association des architectes tanzaniens, l’université d’architecture de Dar es-Salaam, le Goethe-Institut de Tanzanie ou encore le magazine d’architecture Anza et la maison d’édition tanzanienne Mkuki na Nyota.

    L’origine de l’article >>

  • Droits TV : l’ex-président de la CAF, Issa Hayatou, condamné à 24,5 millions d’euros d’amende

    Droits TV : l’ex-président de la CAF, Issa Hayatou, condamné à 24,5 millions d’euros d’amende

    Issa Hayatou a été condamné à 24,5 millions d’euros d’amende pour « abus de position dominante » dans l’octroi de droits de diffusion TV des compétitions africaines. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) dénonce une « diffamation » et a annoncé son intention de faire appel.

    Le tribunal de commerce du Caire, où est basée la CAF, a condamné Issa Hayatou – qui fut président de la CAF de 1988 à 2017 –, ainsi que l’ancien Secrétaire général Hicham El Amrani, à « des amendes d’un montant total d’un milliard de livres (49,5 millions d’euros) pour violation de la loi égyptienne sur la protection de la concurrence », a précisé mercredi 27 septembre l’Autorité égyptienne de la concurrence (ECA).

    Cette dernière évoque notamment un « abus de position dominante de la CAF dans la méthode et le système d’octroi des droits de retransmission relatifs aux championnats de football ».


    >>> À LIRE – CAF : Issa Hayatou, plus dure est la chute


    Hayatou dénonce une « diffamation »

    Dans un communiqué, Issa Hayatou dénonce pour sa part une « diffamation intolérable », et reproche au tribunal de l’avoir condamné « à titre individuel », « tout en dédouanant la CAF de toute responsabilité ». Il indique par ailleurs qu’il fera « naturellement appel de cette décision ».

    « Durant toute ma présidence à la CAF, tous les actes posés l’ont été dans le strict respect des statuts et règlements et toujours dans l’intérêt du football africain », a-t-il insisté.

    En janvier 2017, les autorités égyptiennes ont accusé la CAF d’avoir enfreint les règles de la concurrence lors de la signature d’un accord exclusif de diffusion TV des compétitions africaines, dont la Coupe d’Afrique des nations, avec Lagardère Sports. La négociation conclue en juin 2015 a prolongé l’exclusivité des droits à l’entreprise française jusqu’en 2028 en échange d’une garantie de plus d’un milliard de dollars. Selon Issa Hayatou, l’entreprise égyptienne Presentation avait soumis une offre rejetée « unanimement » par le comité exécutif de la CAF.

    L’origine de l’article >>

  • Au Sénégal, la NBA veut mettre la main sur les pépites africaines

    Au Sénégal, la NBA veut mettre la main sur les pépites africaines

    La première « NBA Academy Africa » a été officiellement lancée lundi 26 novembre à Saly, au sud de Dakar. Amadou Gallo Fall, vice-président de la ligue américaine, explique à Jeune Afrique pourquoi le choix du Sénégal était « logique », et détaille les objectifs de ce centre de formation.

    Deux terrains de baskets flambant neufs, de nouveaux dortoirs et dix-huit immenses gaillards originaires de huit pays d’Afrique avec, en ligne de mire, l’élite du basket mondial. La NBA a inauguré lundi 26 novembre sa première Académie africaine à Saly. Celle-ci pourra accueillir jusqu’à 24 jeunes par promotion âgés de 14 à 20 ans, qui seront formés par d’anciens professionnels issus de la ligue américaine afin, un jour peut-être, d’enfiler le maillot d’une équipe universitaire aux États-Unis, voire de rejoindre l’un des clubs mythiques de la NBA.

    Un premier coup d’envoi avait été donné à cette NBA Academy en 2017, à travers un partenariat avec l’ONG Seed-project. Un camp d’entraînement avait été installé à Thiès, avec pour objectif de donner aux jeunes Sénégalais l’accès à une éducation de qualité via un programme sport-étude basket. Aujourd’hui, la NBA concrétise donc son projet dans les murs de l’institut Diambars, le centre de formation de football fondé par Jimmy Adjovi-Boco, Bernard Lama et Patrick Vieira.

    Le centre de formation rejoint la liste des établissements créés depuis 2016 dans des zones « à fort potentiel » – en Chine, en Inde, au Mexique ou encore en Australie – avec pour objectif déclaré de contribuer à faire émerger les talents du continent et structurer le basket-ball africain.


    >>> À LIRE – [Infographie] Dakar, premier hôte africain des JO de la jeunesse 


    Le gotha du basket sénégalais avait fait le déplacement pour couper le ruban de la « NBA Academy Africa » : le ministre sénégalais des Sports, Matar Ba, le président de la Fédération international de basket-ball Afrique (Fiba), Hamane Niang, ainsi que d’anciens joueurs de NBA, dont le pivot sénégalais Cheikh Samb et le Nigérian Olumide Oyedeji. Présent, également, Amadou Gallo Fall, vice-président de la NBA et directeur général de la NBA Afrique, revient pour Jeune Afrique sur les ambitions de cette académie, première du genre sur le continent.

    Jeune Afrique : Pourquoi la NBA a-t-elle décidé de s’installer en Afrique ? Et au Sénégal en particulier ?

    Amadou Gallo Fall : La NBA veut développer le basket à l’échelle mondiale. C’est aussi une manière de célébrer les icônes du championnat américain venues de partout dans le monde : un quart des joueurs de la NBA viennent de l’étranger. Nous avons ouvert un bureau en Afrique du Sud, en 2010, et organisé des camps de baskets et des programmes tels que « basket-ball without borders », lors desquels nous avons détecté un potentiel énorme pour développer le jeu sur le continent et attirer les fans.

    Ensuite, le Sénégal était un choix logique, car il a une très forte tradition de basket. De grands joueurs en sont originaires, comme Makhtar Ndiaye ou Mamadou NDiaye, les équipes nationales ont remporté de grands titres à l’international et il y a un réel engouement pour ce sport.

    Quel est l’objectif de cette académie africaine ?

    Le basket est le deuxième sport au monde. Et, dans la plupart des pays, il n’est plus nécessaire de le vendre. Le Sénégal fait partie de ceux-là : le talent est là, le sport est populaire, le nombre de joueurs africains qui arrivent en NBA est en hausse. Depuis 2016, la NBA se concentre donc sur la détection et la formation de talents. Il nous fallait créer une structure solide pour faire le pont entre les pays africains et la NBA.

    L’objectif est de recruter les meilleurs, à tous les niveaux. Les meilleurs talents sur le terrain, mais aussi les meilleurs entraîneurs. Et l’idée n’est pas de se concentrer uniquement sur le sport. Le premier critère de sélection repose évidemment sur les aptitudes techniques et athlétiques. Mais le bulletin de note est important aussi. L’apprentissage est une obligation.

    DR / Barry Aldworth

    Nous avons des jeunes talentueux dont certains étaient en rupture scolaire. L’idée est de les remettre à niveau

    Justement, tous les étudiants n’auront sans doute pas la chance d’accéder à la NBA ? Quel est le « plan B » pour les autres ?

    En effet, seul un petit pourcentage de ces élèves atteindra la NBA. L’objectif, plus réaliste, est de leur permettre d’intégrer de grandes universités ou d’autres ligues professionnelles, également prestigieuses. Il est important, également, de leur assurer des bases académiques suffisantes. Nous avons des jeunes talentueux dont certains étaient en rupture scolaire. L’idée est de les remettre à niveau. Pour d’autres, il s’agira de proposer des formations professionnalisantes, comme nous le faisons dans d’autres académies. Au fil des ans, il faudra également mettre l’accent sur l’entrepreneuriat.


    >>> À LIRE – Agents véreux, escrocs et traite moderne… le sordide business autour des jeunes footballeurs africains


    L’idée de départ était de créer une académie mixte. Quand les jeunes basketteuses africaines auront-elle accès à votre établissement ?

    Quand nous avons lancé l’idée en 2016, nous avons créé des camps de basket pour détecter les talents parmi les filles. Le premier a eu lieu en mai 2017 et a réuni 24 filles d’une douzaine de pays. Un nouveau vient d’avoir lieu, en octobre, en présence notamment de Jennifer Azzi, ex-star américaine de la WNBA (Women’s National Basketball Association). Mais pour le moment, les filles ne peuvent pas intégrer l’internat. Pour cela, nous devons encore peaufiner quelques détails. Mais elles font déjà partie du projet de la « NBA Academy ».

    DR / Barry Aldworth

    Aujourd’hui, des pays comme le Sénégal, le Rwanda, l’Angola ou le Congo Brazzaville se dotent de salles modernes. Et d’autre pays suivront

    Matar Ba, le ministre sénégalais des Sports a fait part de son souhait d’accueillir un NBA Game Africa à Dakar. Ces matchs d’exhibition rassemblent les plus grosses stars du championnat américain et ont lieu tous les ans en Afrique du Sud. Le Sénégal est-il en mesure d’accueillir un tel événement ?

    C’est une bonne nouvelle de voir ce niveau d’engagement et d’intérêt. Nous avons visité la Dakar Arena et elle n’a rien à envier aux salles les plus modernes du monde. Elle répond à tous les standards internationaux, donc pourquoi pas !

    Jusqu’à maintenant, les principaux freins étaient infrastructurels et nombre de pays du continent avaient du retard sur l’Afrique du Sud ou le Maghreb. Aujourd’hui, des pays comme le Sénégal, le Rwanda, l’Angola ou le Congo Brazzaville – qui a accueilli les Jeux africains de 2015 -, se dotent de salles modernes. Et d’autre pays suivront. Cela augure bien des choses pour l’avenir du basket-ball en Afrique, où le sport doit être vu comme un véritable levier de développement socio-économique et la création d’emplois.

    N’y a-t-il pas un risque de vider les championnats locaux de leurs talents ?

    Au contraire ! L’esprit est d’aller vers le développement de l’écosystème local dans le but de créer une ligue forte, qui dispose de gros moyens, de super entraîneurs. À terme, cela permettra notamment de renforcer les équipes nationales. Nous voulons recréer en Afrique cette émulation que l’on trouve dans les salles de basket aux États-Unis.

    Les jeunes joueurs de l’Académie auront accès à d’autres ligues en fonction de leurs opportunités, mais l’objectif est aussi de créer une ligue africaine ambitieuse et capable d’attirer à son tour des joueurs du monde entier.

    L’origine de l’article >>

  • Assassinat des experts de l’ONU : les ” Congo files ” dévoilent les interrogations sur le rôle de Kinshasa

    Assassinat des experts de l’ONU : les ” Congo files ” dévoilent les interrogations sur le rôle de Kinshasa

    L’enquête de RFI, Le Monde, Foreign Policy, Süddeutsche Zeitung et la télévision suédoise SVT, après une fuite de documents internes de l’ONU, met en évidence les embûches placées sur le chemin des enquêteurs onusiens suite à la disparition de deux de leurs experts, l’Américain Michael Sharp et la Suédo-Chilienne Zaida Catalan.

    Michael Sharp et Zaida Catalan. Un an et demi après leur mort, les noms des deux experts de l’ONU, assassinés alors qu’ils enquêtaient sur les exactions des autorités congolaises et des miliciens Kamuina Nsapu, dans la province du Kasaï-central, continuent d’évoquer une affaire non résolue et le jeu trouble des autorités congolaises.

    L’enquête « Congo files » menée par RFI, Le Monde, Foreign Policy, Süddeutsche Zeitung et la télévision suédoise SVT, sur la base d’une fuite de documents internes de l’ONU, et publiée mardi 27 novembre, montrent que les divers enquêteurs onusiens envoyés sur place s’interrogent sur le rôle de Kinshasa dans cette affaire. Leurs doutes naissent dès les premiers jours suivant la disparition des deux experts, le 12 mars 2017, alors que les casques bleus positionnés dans la région sont partis à leur recherche.


    >>> À LIRE – RDC : Michael Sharp et Zaida Catalán, experts de l’ONU et « héros »


    « Dans les jours qui ont suivi, il y a eu un face-à-face sur la route de l’aéroport entre les FARDC et les casques bleus uruguayens qui voulaient enquêter dans la zone de disparition », indique un enquêteur onusien cité dans l’article de RFI et du Monde.  « Les conditions d’enquête sont difficiles : pas d’Internet, peu d’eau, un seul 4×4 et des militaires congolais qui restreignent leurs déplacements et nuisent à leur travail », peut-on lire dans les notes confidentielles.

    Le mystérieux Jean-Bosco Mukanda

    Les enquêteurs identifient rapidement un témoin au rôle trouble, qui semble avoir des liens avec les miliciens Kamuina Nsapu et les autorités : Jean-Bosco Mukanda. « Âgé de 36 ans, il n’est officiellement qu’un enseignant de la petite bourgade délaissée de Bunkonde et un bon père de six enfants. Mais il semble avoir tout vu, tout su. » Ils écrivent même rapidement un document à son sujet, intitulé « témoin ou participant ? ». C’est ce même Mukanda qui permettra aux enquêteurs de retrouver les corps des deux experts, le 27 mars 2017.

    Mais l’enquête ne se termine pas là. Des agents de l’ONU vont essayer de découvrir l’identité des assassins et leurs motivations. « Deux agents du JMAC, le service de renseignement civil de la Monusco, sont dépêchés à Kananga à compter du 16 avril pour soutenir l’équipe de recherche de l’ONU. Dans leur rapport interne, ils disent d’emblée avoir rencontré le responsable local de l’Agence nationale de renseignement (ANR), soulignant sa « position extrêmement défensive et les griefs de ce dernier à l’encontre des experts » « .

    À New York, le Département des affaires politiques des Nations unies redoute déjà les conséquences politiques

    Par ailleurs, le général djiboutien Abdounasir Awale, chef de la police de l’ONU (UNPOL), « constitue une « task force » composée de six enquêteurs. Ce militaire veut faire avancer le dossier alors qu’à New York, le Département des affaires politiques des Nations unies « redoute déjà les conséquences politiques ».

    « Sans le savoir, ce haut gradé djiboutien lance, depuis Kinshasa, une enquête qui le mènera à questionner la version des autorités congolaises, lit-on encore dans l’article de RFI et du Monde. Ses policiers déployés sur le terrain retrouvent l’intriguant Jean-Bosco Mukanda. L’informateur a été arrêté par l’armée congolaise le 8 avril 2017 dans la matinée, à Bunkonde, accusé d’avoir menacé un prétendu milicien, selon ses dires. Quelques heures après, il est libéré, sans plus d’explications. Et il reprend contact avec l’ONU. »

    Le gouvernement impliqué ?

    Les hommes d’Awale se heurtent à leur tour à des difficultés dans leurs relations avec les autorités. « L’information est de moins en moins accessible. Il y a de plus en plus de secret. L’équipe a aussi constaté un engagement faible de l’auditorat militaire de Kananga dans cette enquête », écrivent-ils.

    Entre temps, une vidéo de l’exécution de Michael Sharp et Zaida Catalan a été obtenue par les enquêteurs, avant que les autorités congolaises se s’empressent de la diffuser à la presse à Kinshasa. Dans leurs notes confidentielles, les enquêteurs de l’ONU s’interrogent. « Jean-Bosco [Mukanda] n’est-il pas la même personne qui filme et parle sur la vidéo ? » Ils vont même jusqu’à poser des questions plus lourdes encore : « La vidéo a-t-elle été produite/arrangée pour faire porter la responsabilité du meurtre aux Kamuina Nsapu ? Le gouvernement est-il impliqué ? Est-ce que cette vidéo a été faite pour torpiller notre enquête et à des fins politiques ? »

    La Task Force a le sentiment que le procureur militaire cache d’autres aspects qui pourraient impliquer l’influence du gouvernement

    Dans une note confidentielle du 12 mai 2017, ils dressent un constat accablant sur l’enquête congolaise de l’auditorat militaire : « L’équipe de la Task Force a le sentiment que le procureur militaire se satisfait de la vidéo et des aveux sans autres détails de l’unique suspect, Ilunga Evariste. Et ce, afin de cacher d’autres aspects du meurtre qui pourraient impliquer l’influence cachée du gouvernement dans ce dossier. »

    Contacté par RFI, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé, a déclaré : « si les Nations unies ont des informations qui indiquent qu’un agent de l’État s’est rendu coupable d’actes délictueux ou criminels, nous serions reconnaissants aux Nations unies de remettre ces informations […] pour que des poursuites soient engagées ». Il dit par ailleurs « n’avoir aucun élément qui indique des entraves » aux diverses enquêtes de l’ONU.

    L’origine de l’article >>