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Source: Le Pays
-“J’ai déterminé que la RDC n’effectuait pas les progrès nécessaires pour répondre aux critères de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act)”, a déclaré le locataire de la Maison blanche, Barack Obama, annonçant ainsi l’exclusion de ce pays de l’Afrique centrale d’un statut de partenariat commercial privilégié avec les Etats-Unis.
Pour rappel, l’AGOA, loi adoptée en 2000 par le congrès américain sous la présidence de Bill Clinton, établit jusqu’en 2015, une coopération économique et commerciale avec une quarantaine de pays africains dont la RD Congo, mais à condition que les pays concernés respectent l’économie libérale. Grâce à ce programme, la RDC a pu bénéficier sur le marché américain, des droits de douane préférentiels dans le commerce de ses produits, notamment ceux issus de l’agriculture. Et inversement, les Américains, quant à eux, ont profité d’une nouvelle source d’approvisionnement en matières premières comme le pétrole. Pourquoi alors rompre un partenariat si rentable pour tous ? A priori, cela paraît incompréhensible et même inconcevable. Et pourtant. Les Etats-Unis estiment que coopérer avec un pays qui foule au pied les droits de l’Homme, c’est être de connivence avec celui-ci. C’est pourquoi, contrairement à la France qui, très souvent, tergiverse avant de se décider, ils n’ont pas lésiné à suspendre leur partenariat commercial avec la RDC.
Véritable pétaudière, la RDC, caractérisée par des rébellions de tout genre, n’est jamais mieux connue que par des carnages et des viols itératifs de femmes si bien que l’on se demande, sans acrimonie aucune, s’il existe réellement un Etat, entendu au sens d’un pays gouverné. Cynique et impudente sera toute réponse par l’affirmative. En suspendant la RDC de l’AGOA, le président américain est en droite ligne de sa politique envers l’Afrique, telle qu’annoncée dans son discours à Accra. Cela montre que, contrairement à son prédécesseur George W. Bush, il suit de près et s’intéresse à tout ce qui se passe en Afrique.
Seulement, pour éviter les répercussions de cette décision sur les pauvres populations, et surtout sur les opérateurs économiques bénéficiant de l’AGOA, les autorités américaines auraient mieux fait de prendre des sanctions ciblées contre certaines personnalités congolaises qui, fermant obstinément les yeux sur les réalités du pays, prennent souvent plaisir à envoyer leurs épouses faire des emplettes en Occident. En fait, dans ce pays des Grands Lacs où planent toutes les incertitudes, il est difficile de dire à quel moment on est en paix et à quel autre on est en guerre, tant tous les jours se ressemblent. Espérons qu’un jour le peuple congolais, dans son innocence adamique, vaincra le signe indien.
Boundi OUOBA
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Obama is a bad brother, I’m sorry for him. Ce n’est pas ce que l’Afrique attendait de lui.
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