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-Le virus Ebola qui sévit actuellement en République démocratique du Congo a une source différente de celle qui a provoqué l’épidémie faisant rage en Afrique de l’Ouest, selon une étude parue mercredi.
Même si ces deux épidémies ont des origines animales distinctes, l’étude parue dans le New England Journal of Medicine s’inquiète de la résurgence du virus de la fièvre hémorragique sur le continent africain.
Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 et réapparaît régulièrement par vagues. L’épidémie en cours est la plus meurtrière jamais observée, avec déjà près de 4.500 morts depuis le début de l’année.
Une épidémie de moindre ampleur sévit en République démocratique du Congo depuis cet été, qui a tué 49 personnes sur 69 malades apparemment touchés par le virus entre fin juillet et le 7 octobre.
Une analyse du génome de ce dernier virus montre qu’il est identique à 99,2% à un virus qui était apparu en 1995 à Kikwit, en RDC.
En revanche, il est différent de la souche du virus “Ebola Zaïre” d’Afrique de l’Ouest: les deux souches ont 96,8% de points communs.
“L’agent pathogène (en RDC) est une variante locale du virus Ebola, et cette épidémie a une origine différente de celle qui sévit en Afrique de l’Ouest depuis début 2014”, notent les chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans leur étude. Les scientifiques ont travaillé au Gabon et en RDC, avec l’Institut Pasteur en France et l’Agence de la santé publique au Canada.
Ce rapport conforte l’avis de l’OMS, qui considérait déjà que les deux épidémies n’étaient pas liées.
L’origine de l’épidémie en RDC remonte à une femme enceinte dans un village appelé Ikanamongo, qui “a cuisiné avec un animal mort que lui avait confié son mari”, a précisé l’OMS.
Elle est morte d’une fièvre non identifiée le 11 août et “les coutumes locales et les rituels associés à la mort ont fait que plusieurs personnes ont été exposées au virus et ont développé des symptômes similaires dans les semaines suivantes”.
Cette épidémie a connu son pic en août mais le nombre de cas a beaucoup diminué depuis.
De son côté, l’origine de l’épidémie beaucoup plus importante qui sévit en Afrique de l’Ouest cette année remonte à un enfant de deux ans en Guinée qui a pu entrer en contact avec une chauve-souris infectée en décembre 2013.
Cette épidémie a fait 4.447 morts pour 8.914 cas recensés, et les autorités sanitaires craignent qu’elle ne s’étende rapidement.