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Source: BBC Afrique
Ils sont cinq officiers sur les huit prévenus à avoir comparu ce vendredi matin devant la cour militaire de la Gombe à Kinshasa pour répondre des accusations d’enlèvement, d’assassinat, de terrorisme, d’association de malfaiteurs, et de désertion.
Les trois autres policiers sont en fuite et ils vont être jugés par contumace.
L’audience s’est ouverte en l’absence du général John Numbi Tambo que certains désignent comme le principal suspect dans cette affaire.
Un peu avant qu’il ne soit retrouvé mort, Floribert Chebeya avait rendez-vous avec cet officier supérieur à l’inspection générale de la police à Kinshasa.
La court militaire de la Gombe qui doit connaitre de ce dossier, a déclaré quelle n’est pas compétente pour juger un officier de son rang. Ce que dénonce la Voix des Sans Voix, l’ONG créée par Chebeya.
Selon l’avocat de l’association, Me Peter Ngomo, le général John Numbi Tambo devrait être jugé au même moment que ses subalternes. Pour ce faire, le chef de l’état congolais aurait du selon lui, nommer un juge ou un magistrat.
La seule mesure conservatoire prise par le président Kabila a été la suspension du général Numbi Tambo. Dans le même temps , l’avocat de l’officier rappele qu’aucune charge n’a été retenue contre son client.
Chebeya, 47 ans, avait été retrouvé mort le 2 juin dernier à l’arrière de sa voiture, les mains liées dans le dos, sur une route en périphérie de Kinshasa la capitale de la République démocratique du Congo.
Son décès avait provoqué une levée de boucliers dans le monde. Et malgré les nombreux appels à la mise sur pied d’une enquête internationale, la justice militaire avait hérité du dossier.
Le procès qui s’est ouvert ce vendredi devrait probablement duré des mois, d’autant plus que la partie civile est déterminée à obtenir une inculpation du général John Numbi Tambo .
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