Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé mercredi qu’il va étendre son partenariat avec la fondation suisse Medicines for Malaria Venture (MMV) pour développer une molécule antipaludique avec le soutien financier de la Fondation Bill & Melinda Gates.
L’accord avec MMV, une fondation créée en 1999 dans le cadre d’un partenariat public-privé à but non lucratif, fixe les conditions de développement de la molécule, dite KAF156, ainsi que sa disponibilité dans l’avenir, a indiqué le groupe bâlois dans un communiqué.
Cette molécule, qui appartient à une nouvelle classe d’antipaludiques, est l’un des premiers candidats médicaments contre cette maladie à entrer en phase IIb, qui correspond à l’étape intermédiaire des essais cliniques, depuis plus de 20 ans, a précisé Novartis.
Il agit contre les deux parasites responsables de la majorité des décès imputables au paludisme, le plasmodium falciparum et le plasmodium vivax, aux stades sanguin et hépatique du cycle de vie du parasite.
Il pourrait également fournir une posologie plus pratique et traiter le problème de la multirésistance aux médicaments qui a fait son apparition dans cinq pays de la sous-région du Grand Mékong.
“Avec un enfant qui meurt du paludisme toutes les deux minutes et la menace d’une résistance aux médicaments qui augmente d’année en année, il est vraiment urgent d’intensifier nos efforts partout dans le monde”, a déclaré Joseph Jimenez, le directeur général de Novartis, cité dans le communiqué.
Le groupe suisse avait mis en place il y a plus de quinze ans un programme d’accès aux médicaments, intitulé Novartis Malaria Initiative, qui vise à favoriser la recherche et à faciliter l’accès au médicaments.
Géré par Sandoz, sa filiale spécialisée sur les médicaments génériques, ce programme a fourni 750 millions de traitements à prix coûtant, dont 300 millions de traitements pédiatriques, depuis 2001, principalement pour le secteur public dans les pays où le paludisme est endémique.