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Rentabiliser les premiers acquis diplomatiques de 2014


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 comesa logo–            En la personne du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, la RDC assure la présidence en exercice du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) jusqu’en février 2015 et de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) jusqu’en novembre 2014. Exactement comme en 2009 avec la Cééac et la Sadc.

            Comesa les 26 et 27 janvier, Forum mondial des femmes de la francophonie les 3 et 4 mars 2014 : Kinshasa aura connu une semaine d’intenses activités diplomatiques en réunissant et en réussissant deux grands sommets; le premier regroupant 19 pays membres, le second 77 Etats et Gouvernements tout aussi membres.

            Forte est la tentation de dire 96 Etats et Gouvernements !

            Le rendez-vous du Comesa a eu pour thème central ” Consolider le commerce inter-Comesa à travers le développement des Petites et Moyennes Entreprises“; celui du Forum mondial des femmes francophones “Femmes, actrices du développement“.

            La synergie à se dégager d’emblée est celle de la femme actrice du développement au travers de la micro, de la petite et de la moyenne entreprise (MPME).

            Les résolutions et les recommandations de ces deux rendez-vous se rejoignant dans l’éducation de la femme, il est illusoire d’espérer, par exemple, entreprendre de bonnes affaires dans les MPME apparemment faciles à gérer, pourtant très difficile à entretenir surtout quand la prédominance a une “qualité” : l’informel.

            Pour la table ronde des Premières Dames, le Comesa a eu un sous-thème qui épouse celui du 2°Forum mondial par rapport au sous-thème “Femme et Education“, à savoir ” Renforçons les échanges intra-COMESA en développant les micro, petites et moyennes entreprises”.

            En Afrique particulièrement, l’âge de 16 ans est délicat en ce qu’elle fait l’antichambre du mariage. Singulièrement le mariage précoce, une véritable cruauté.

            Tout le monde sait que lorsqu’une fille rate l’éducation à cet âge-là, elle est perdue pour le reste de la vie active en ce qu’elle court tous les risques de rater son rendez-vous avec l’autonomisation.

            Aussi, le défi, pour les Pouvoirs publics, est-il de garder la fille le plus longtemps sur le banc de l’école, ne serait-ce que  pour atteindre la 4ème année du cycle secondaire.

            A ce niveau d’études, en effet, on peut déjà supposer qu’elle est “mature” et qu’elle est capable de s’engager dans la lutte contre l’analphabétisme (pour sa future progéniture), contre toutes sortes de maladies liées à la pauvreté et contre les injustices que lui impose la société dans laquelle elle vit.

            Elle est en mesure de formaliser des revendications réfléchies.

            Elle peut commencer à assumer et à s’assumer.

            Premier chef d’Etat du Congo post-Indépendant à faire appliquer la disposition constitutionnelle relative à la gratuité de l’enseignement primaire et à l’obligation de scolarisation de la Fille, le Président Joseph Kabila a, à son actif, le plus gros essaimage que son pays ait connu en termes d’implantation d’écoles sur toute l’étendue du pays. Effectivement, jamais en 54 ans (bientôt) d’Indépendance il ya eu une telle floraison d’écoles, principalement au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et professionnels. Les efforts portent maintenant sur l’amélioration des conditions sociales du corps enseignant.

            Mais que faire cependant de ces jeunes filles ayant quitté précocement l’école et dont la majorité se livre au petit commerce pour ne pas basculer dans les vices de la prostitution ou du banditisme ?

            Dans la ville de Kinshasa, par exemple, on les voit, du matin au soir, vendre les produits de première nécessité, quand elles ne sont pas dans la micro-industrie.

            Tout esprit éveillé s’en rend compte : elles ont une capacité de prise en charge inouïe. Preuve, si besoin est, qu’avec leur esprit de débrouillardise avéré, elles sont capables de miracle.

            Aussi, le moment est-il indiqué de rentabiliser les acquis diplomatiques de 2014 au profit des populations RDCongolaises réputées “vulnérables” alors que, en réalité, elles sont un puissant levier de l’économie et du social.

            Puisqu’il vaut mieux de prêcher par l’exemple, le rendez-vous de Washington en août 2014 (pour le Comesa) et de Dakar en novembre la même année (pour la Francophonie) est l’occasion indiquée pour donner la preuve de la volonté et de la capacité de la RDC dans l’encadrement de la MPME, cela grâce à la femme actrice de développement.

            Le Président Joseph Kabila ayant montré et indiqué la voie à suivre, il revient aux acteurs concernés de prouver ce dont ils sont capables dans la rentabilisation des acquis diplomatiques de Kinshasa de la ” semaine” du 26 février au 4 mars 2014.

            Les concernés ont pris l’engagement au cours du 17° sommet du Comesa et du 2° Forum mondial des femmes francophones de le faire.

            Charité bien ordonnée comme par soi-même, dit-on.

 

Omer Nsongo die Lema

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