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  • Un fils du boxeur Mohamed Ali retenu en rentrant aux États-Unis

    Un fils du boxeur Mohamed Ali retenu en rentrant aux États-Unis

    -Un fils du légendaire boxeur Mohamed Ali a été retenu et interrogé deux heures durant à son retour aux Etats-Unis depuis la Jamaïque début février, en raison de son nom à consonance arabe, selon des médias américains.

    Mohamed Ali Jr, âgé de 44 ans, né à Philadelphie (Pennsylvanie) et porteur d’un passeport américain, voyageait avec sa mère Khalilah Camacho-Ali, une ex-épouse du boxeur décédé en 2016, selon son avocat et ami Chris Mancini au Courrier-Journal de Louisville.

    Tous deux ont été retenus pour interrogatoire à l’aéroport international de Fort Lauderdale le 7 février en raison de la consonance arabe de leurs noms, a précisé l’avocat.

    Mme Camacho-Ali a été relâchée après avoir montré aux douaniers une photo d’elle-même au côté de son ex-mari. Mais Ali Jr n’avait pas de photo et, selon l’avocat, il a été retenu durant près de deux heures pour se voir demander à plusieurs reprises: “D’où tirez-vous votre nom?” ou “Êtes-vous musulman?”. Il a répondu qu’il était musulman, comme son père, mais les douaniers ont poursuivi l’interrogatoire.

    “Pour la famille Ali, c’est clair que tout cela est directement lié aux efforts de M. Trump d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis”, a déclaré Chris Mancini en référence au décret pris fin janvier par le président américain pour interdire l’entrée aux Etats-Unis des citoyens de sept pays majoritairement musulmans.

    L’avocat a précisé qu’il tentait, de concert avec la famille Ali, de découvrir combien d’autres personnes avaient été retenues pour des interrogatoires similaires et qu’ils envisageaient une plainte au niveau fédéral.

    Avec AFP

  • Gabon:La Cour constitutionnelle saisie sur la candidature d’Ali Bongo à la présidentielle au Gabon

    Gabon:La Cour constitutionnelle saisie sur la candidature d’Ali Bongo à la présidentielle au Gabon

    Bongo-Ali-Au moins deux candidats d’opposition ont déposé des recours devant la Cour constitutionnelle du Gabon pour contester la candidature à la présidentielle du mois prochain du président Ali Bongo Ondimba, qu’ils accusent d’inéligibilité.

    Les avocats de l’ex-président de la Commission de l’Union africaine – et ex-beau frère du chef de l’Etat – Jean Ping, et de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama, se sont rendus lundi à la Cour constitutionnelle, ont précisé des proches à l’AFP.

    Selon l’opposition, plusieurs milliers de recours avaient été déposés la semaine dernière devant la Commission électorale nationale (Cenap) pour empêcher le président élu en 2009 à la mort de son père, de briguer un second mandat. En vain, la Cenap ayant validé au total 14 candidatures, dont celle d’Ali Bongo.

    Ses détracteurs affirment que le dirigeant gabonais est un enfant nigérian adopté par l’ex-président Omar Bongo à la fin des années 1960 et l’accusent d’avoir falsifié son état civil. Selon cette thèse, il ne peut pas être président en vertu de la Constitution, qui impose d’être né gabonais.

    La Cour constitutionnelle, ultime recours légal possible, ne pouvait être saisie “que par un candidat” à l’élection, dans les 72 heures suivant la publication de la décision de la Cenap, délai qui expirait lundi soir.

    La juridiction suprême dispose ensuite de cinq jours pour rendre sa décision.

    Les principaux adversaires du président Bongo, 57 ans, au scrutin du 27 août sont d’anciens caciques du régime passés dans l’opposition, comme Jean Ping, 73 ans, Guy Nzouba Ndama, bientôt 70 ans, ou encore l’ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale, Casimir Oye Mba, 74 ans.

    Lundi, opposition et société civile ont réclamé la libération d’une vingtaine d’activistes “arrêtés et détenus arbitrairement” depuis 10 jours après une manifestation anti-Bongo qui avaient rassemblé quelques centaines de personnes à Libreville.

    A moins de deux mois du scrutin, pouvoir et opposition multiplient les escarmouches, laissant craindre une campagne tendue dans ce pays réputé calme de 1,8 million d’habitants.

    Avec AFP

  • Adieu Mohamed Ali- sa vie

    Adieu Mohamed Ali- sa vie

    Mohamed Ali.1-Le 25 février 1964, l’Américain Cassius Clay, qui n’était pas encore Mohamed Ali, devenait à 22 ans Champion du Monde des poids lourds en dominant Sonny Liston. Retour en vidéos sur un champion d’exception qui a marqué son sport et son époque et qui vient de disparaitre ce 4 juin 2016.

    Cassius Marcellus Clay Jr est né le 17 janvier 1942 à Louisville, aux Etats-Unis. Un policier, l’initie à la boxe et l’entraîne à ses débuts. Au lycée, il remporte 6 Kentucky Gold Glove, qui lui permettent d’obtenir son diplôme malgré des notes médiocres. Aux Jeux olympiques d’été de 1960 à Rome, il gagne la médaille d’or des poids mi-lourds. Il devient alors professionnel sous la tutelle d’Angelo Dundee et se fait rapidement connaître pour son style peu orthodoxe, ses résultats spectaculaires et son auto-promotion incessante.

    À Louisville, le 29 octobre 1960, il gagne son premier combat professionnel aux points contre Tunney Hunsaker. A 19 ans, Clay part pour la Floride avec son entraîneur où il remporte quelques victoires. Il revient dans son fief de Louisville et continue à vaincre tous ses adversaires.

    C’est en 1962 que sa notoriété commence à se répandre à travers l’Amérique. Clay boxe pour la première fois dans les villes de New York et Los Angeles. Nommé boxeur de l’année 1963, c’est presque naturellement que Clay devient l’adversaire du champion du monde Sonny Liston, un boxeur jugé invincible. Le 25 février 1964 à Miami, le public s’attend à une formalité pour le tenant du titre. À la surprise générale, Liston se retrouve dominé par un Clay énergique qui se sert de sa rapidité et de son jeu de jambes avec brio.

    Après le fabuleux match de boxe où Cassius Clay, vingt-deux ans, remporte la victoire du championnat du monde catégorie “poids lourds”, nous découvrons, grâce à ce reportage, la personnalité de ce boxeur et les arrières-plans financiers et politiques qu’il représente.

    Le combat du 30 octobre 1974, entre le rebelle Mohamed Ali et le champion du monde George Foreman, reste dans les mémoires africaines le plus grand combat du siècle. Organisé par des Noirs à Kinshasa, au Zaïre de Mobutu, cette rencontre avait une signification particulière.

    Le choix de la capitale zaïroise comme théâtre du combat ne manque pas de surprendre les observateurs. Pourtant, il revêt, particulièrement pour Mohamed Ali, une importance symbolique et politique.

    Nous sommes alors en pleine période d’affirmation du Tiers monde et des peuples noirs. Le boxeur militant est d’ailleurs extraordinairement populaire chez les Africains qui voient en lui le digne représentant et champion des Noirs.

    « Je suis ici chez moi ! », s’exclame-t-il à plusieurs reprises dans les rues de Kinshasa. Le combat fera date dans l’histoire de la boxe et forgera définitivement la victoire d’Ali, The Greatest.

    Le champion de boxe Américain Mohamed Ali ,ex-Cassius Clay, qui vient de publier un livre autobiographique ” Le plus grand” est l’invité principal de ce numéro spécial d’Apostrophes entièrement consacré à la boxe. Il est interrogé par Bernard Pivot, Pierre Salinger, Jean Cau, Roland Passevant et Jacques Marchand sur ses mémoires récemment parues, son opinion sur le boxing-business, ses convictions politiques, religieuses, raciales, et sa personnalité profonde.

    afrik

  • La légende de la boxe, Mohamed Ali est mort

    La légende de la boxe, Mohamed Ali est mort

    Mohamed Ali-La légende de la boxe, Mohamed Ali, a perdu vendredi à 74 ans son dernier et plus long combat, celui contre la maladie de Parkinson, a annoncé sa famille dans un communiqué.

    “Après un combat de 32 ans contre la maladie de Parkinson, Mohamed Ali est décédé à l’âge de 74 ans. Le triple champion du monde des lourds est mort dans la soirée”, a indiqué son porte-parole, Bob Gunnell.

    Ses obsèques auront lieu dans sa ville natale de Louisville, dans le Kentucky, a ajouté le porte-parole du boxeur le plus célèbre de la planète, sans préciser de date.

    “La famille Ali voudrait remercier tous ceux qui l’ont accompagné par leurs pensées, prières et soutien et elle demande le respect de son intimité”, selon le texte.

    Mohamed Ali était hospitalisé depuis jeudi dans une clinique de Phoenix, ville de l’Arizona où il s’était établi avec sa quatrième épouse Lonnie, pour soigner un problème respiratoire.

    Son porte-parole avait alors annoncé qu’il “se trouvait dans un bon état de santé” et que “son séjour devrait être de courte durée”.

    Mais dans la journée de vendredi, plusieurs médias américains avaient fait état d’une nette détérioration de son état de santé qui avait incité les membres de sa famille à converger vers Phoenix pour se rassembler à son chevet.

    Une source proche de la famille avait indiqué vendredi dans la soirée à l’AFP que l’ancien boxeur “était dans un état très grave”.

    Ali souffrait depuis une trentaine d’années de la maladie de Parkinson et avait déjà été hospitalisé à deux reprises fin 2014 et début 2015 pour une pneumonie et une infection urinaire.

    Cassius Clay

    Né sous le nom de Cassius Clay, champion olympique à Rome en 1960, il avait débuté sa carrière professionnelle la même année, devenant champion du monde WBA en 1964 en battant Sonny Liston par KO au 7e round. Il avait changé son nom en Mohamed Ali après s’être converti à l’islam en 1964.

    Maître mondial incontesté de la catégorie reine des lourds, celui qu’on surnommait “The Greatest” (Le plus grand) avait choqué les Etats-Unis en 1967 en refusant de faire son service militaire et de partir faire la guerre du Vietnam, en raison de ses convictions religieuses.

    ‘Combat dans la jungle’

    Il avait été emprisonné, déchu de ses titres et interdit de boxer pendant trois ans et demi, avant de redevenir champion du monde en 1974, réunifiant les titres WBA et WBC lors de sa victoire par KO (8e round) sur George Foreman lors du “combat dans la jungle” à Kinshasa au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo).

    Il avait perdu son titre aux points face à Leon Spinks le 15 février 1978 et l’avait récupéré en prenant sa revanche le 15 septembre de la même année.

    Il avait terminé sa carrière professionnelle sur une défaite aux points face à Trevor Berbick, le 11 décembre 1981 au Queen Elizabeth Sports Centre de Nassau. Il a raccroché ses gants avec un palmarès de 56 victoires dont 37 avant la limite, et cinq défaites.

    Il était apparu, malade et affaibli, lors de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques 1996 d’Atlanta où, tremblant, il avait embrasé la vasque olympique.

    En 2005, il avait reçu le médaille présidentielle de la liberté, la plus haute décoration civile aux Etats-Unis.

    Ses apparitions en public étaient de plus en plus rare, la dernière remontait à avril dernier à Phoenix lors d’un diner de charité pour lever des fonds pour la recherche contre la maladie de Parkinson.

    Avec AFP