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  • Encore un mort: Décès de Léon Lukaku, le chef du contre-espionnage de l’ANR

    Encore un mort: Décès de Léon Lukaku, le chef du contre-espionnage de l’ANR

    -Le chef du service de contre-espionnage au sein de l’Agence nationale de renseignement est mort ce lundi, dans des circonstances qui restent encore floues.
    Plusieurs sources gouvernementales, ainsi que des sources au sein des services du renseignement congolais, ont confirmé l’information à Jeune Afrique : Léon Lukaku, chef du service de contre-espionnage de l’Agence nationale de renseignement (ANR), est décédé ce lundi à Kinshasa.
    Les causes de son décès ne sont, pour le moment, pas connues. Plusieurs cadres des services de renseignement congolais, sous couvert d’anonymat, ont cependant avancé que ce dernier « était malade ». Selon nos informations, Léon Lukaku avait été suspendu de son poste de directeur des services contre-espionnage de l’ANR au cours du mois de février.
    Ce décès intervient trois jours après celui du général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, décédé vendredi 28 février dans des circonstances encore non élucidées. L’armée et la présidence ont annoncé avoir ouvert des enquêtes sur la mort de ce haut gradé qui fut un proche de Joseph Kabila.

    AVEC JA

  • RDC : une note de l’ANR sur la réunion de Gorée fait polémique

    RDC : une note de l’ANR sur la réunion de Gorée fait polémique

    opposants_goree-L’opposition congolaise dénonce un rapport de l’Agence nationale de renseignements (ANR) qui décrit leur rencontre au Sénégal comme « une coalition de déstabilisation de la RDC ». Une note jugée « scandaleuse et mensongère » par les participants.

    C’est une note de l’Agence nationale de renseignements (ANR) qui passe mal. Un rapport de l’agence sur une réunion d’opposants politiques dans l’île de Gorée au Sénégal a été envoyé au Président du Sénat congolais… et son contenu fait grincer des dents. Retour en arrière. Du 11 au 15 décembre dernier, une quarantaine de leaders politiques et membres de mouvements citoyens de l’opposition et de la société civile, avaient choisi de se réunir à Dakar pour discuter du blocage du processus électoral et des élections de 2016. Une réunion qui n’a pas été du goût des autorités congolaises qui ont aussitôt accusé ces opposants de vouloir « déstabiliser les institutions du pays ». Kinshasa s’en était même ouvert à Dakar, « un pays frère et ami », pour protester contre l’organisation d’une telle manifestation au Sénégal. Présents sur île de Gorée, on trouvait la fine fleur de l’opposition congolaise : Félix Tshisekedi et Samy Badibanga pour l’UDPS, Vital Karmerhe pour l’UNC, Eve Bazaiba pour le MLC ou encore Martin Fayulu des FAC et Olivier Kamitatu pour le G7.

    La note des services de renseignements congolais (ANR), envoyée au Président du Sénat, a fait bondir l’opposition. Il faut dire dans le document qui a fuité, la réunion est qualifiée de « coalition de déstabilisation de la RDC à partir de Dakar sous la supervision des parrains étrangers » – voir l’intégralité de la note. L’ANR y dresse une liste des participants (avec bons nombres d’erreurs) et affirme que la rencontre de Gorée avait pour objectif de « constituer un front anti-dialogue et mettre sur pied des structures subversives ». Plus inquiétant, les services congolais affirment vouloir « pénétrer ce groupe d’opposants en vue de son implosion, prendre en charge les participants dès leur retour du Sénégal et doter la Police nationale congolaise en armes non létales et en matériels anti-émeutes pour faire face aux manifestations éventuelles ».

    « Police politique » ?

    Le rapport de l’ANR est jugé « scandaleux » par la Lucha, l’un des mouvements citoyens participant à la rencontre de Gorée. Le document prouve, selon ces activistes, que l’ANR est bien devenue « une police politique au service du régime ». La Lucha dénonce également « l’amateurisme » de l’Agence nationale de renseignements : « le rapport invente des bailleurs et des participants à la réunion ». Pour ce mouvement, les services congolais se seraient tout simplement renseignés… sur internet et sur Facebook. Eve Bazaïba, au nom de la Dynamique de l’opposition, a également dénoncé la note de l’ANR, qualifiant ces allégations de « mensongères ». Un rapport qui « met à nu la collusion avérée entre l’ANR et le régime en place contre l’opposition politique congolaise » et de rappeler que « conformément à l’article 8 de la Constitution, l’opposition politique est reconnue en RDC ». Le patron de l’ANR, le très redouté Kalev Mutondo, n’a pas réagi à la note de son agence publiée dans la presse et les autorités doutent de son authenticité.

    Christophe RIGAUD

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