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  • Basket-ball: Kenya-RD Congo en finale du premier AfroCAN

    Basket-ball: Kenya-RD Congo en finale du premier AfroCAN

    -Kenya-RD Congo sera l’affiche de la finale du premier AfroCan, le championnat d’Afrique des nations masculin de basket-ball réservé aux joueurs évoluant sur le continent, ce 27 juillet à Bamako. Congolais et Kényans se sont qualifiés en dominant respectivement Angolais (84-78) et Marocains (96-66).

    Les « Léopards » de RDC adorent décidément les championnats d’Afrique réservés aux sportifs locaux. Après avoir brillé à maintes reprises au CHAN [1], en football, les voilà en finale de l’AfroCAN, l’équivalent en basket-ball.

    Les Congolais se sont qualifiés ce 25 juillet à Bamako en battant les favoris de la compétition, les Angolais, 84-78. Malgré une mauvaise entame de match, les protégés de Charly Buzangu se sont refait une santé grâce à une belle adresse aux tirs (51%). L’intérieur Evariste Shonganya (17 points, 8 rebonds, 9 passes décisives) a notamment réalisé une belle performance.

    Il fallait bien ça pour calmer les ardeurs adverses du meneur de jeu Hermenegildo Santos (13 points, 10 rebonds, 9 passes) et de l’intérieur Fidel Cabita (19 points, 6 rebonds). « Mes joueurs ont été extraordinaires, s’est enthousiasmé Charly Buzangu, au micro de notre correspondant Mahamadou Kaloga. C’était contre le favori. Donc, nous n’avions rien à perdre. On a essayé de faire un boulot correct, en se battant sur tout ».

    Le Kenya, la grosse surprise

    Ce 27 juillet, les Congolais vont affronter les Kényans pour le titre. La présence du Kenya à ce stade de la compétition est une immense surprise. La nation est-africaine est très réputée en athlétisme et brille aussi en volley-ball (féminin). Elle s’est en revanche peu illustrée en basket-ball, jusqu’à présent.

    Toutefois, les « Harambee Stars » n’ont pas volé leur place. En demi-finale, ils ont balayé le Maroc 96-66. En quarts de finale, la sélection kényane avait déjà écarté son homologue de Tunisie (82-76). Et en huitièmes de finale, ils avaient cravaché face aux Ivoiriens (85-83).

    Les Congolais ont gagné en phase de groupes

    En phase de groupes, les « Léopards » avaient battu les Kényans 82-65, le 20 juillet. Ils seront donc favoris pour décrocher le titre, samedi. Ils devront toutefois se méfier de l’ailier Tylor Ongwae, qui fait figure de meilleur joueur de cet AfroCan 2019, avec ses moyennes par match : 21,8 points, 7,4 rebonds et 5,4 passes décisives.

    Pour rappel, l’AfroCan se déroule tous les quatre ans, deux ans après l’Afrobasket, le Championnat d’Afrique des nations. Comme le rappelle la confédération africaine de basket-ball (FIBA Afrique), « il s’agissait donc pour FIBA Afrique de chercher à combler le vide qu’allaient subir les équipes nationales durant les quatre années séparant la dernière et la prochaine édition » de l’Afrobasket.

    RFI

  • Au Sénégal, la NBA veut mettre la main sur les pépites africaines

    Au Sénégal, la NBA veut mettre la main sur les pépites africaines

    La première « NBA Academy Africa » a été officiellement lancée lundi 26 novembre à Saly, au sud de Dakar. Amadou Gallo Fall, vice-président de la ligue américaine, explique à Jeune Afrique pourquoi le choix du Sénégal était « logique », et détaille les objectifs de ce centre de formation.

    Deux terrains de baskets flambant neufs, de nouveaux dortoirs et dix-huit immenses gaillards originaires de huit pays d’Afrique avec, en ligne de mire, l’élite du basket mondial. La NBA a inauguré lundi 26 novembre sa première Académie africaine à Saly. Celle-ci pourra accueillir jusqu’à 24 jeunes par promotion âgés de 14 à 20 ans, qui seront formés par d’anciens professionnels issus de la ligue américaine afin, un jour peut-être, d’enfiler le maillot d’une équipe universitaire aux États-Unis, voire de rejoindre l’un des clubs mythiques de la NBA.

    Un premier coup d’envoi avait été donné à cette NBA Academy en 2017, à travers un partenariat avec l’ONG Seed-project. Un camp d’entraînement avait été installé à Thiès, avec pour objectif de donner aux jeunes Sénégalais l’accès à une éducation de qualité via un programme sport-étude basket. Aujourd’hui, la NBA concrétise donc son projet dans les murs de l’institut Diambars, le centre de formation de football fondé par Jimmy Adjovi-Boco, Bernard Lama et Patrick Vieira.

    Le centre de formation rejoint la liste des établissements créés depuis 2016 dans des zones « à fort potentiel » – en Chine, en Inde, au Mexique ou encore en Australie – avec pour objectif déclaré de contribuer à faire émerger les talents du continent et structurer le basket-ball africain.


    >>> À LIRE – [Infographie] Dakar, premier hôte africain des JO de la jeunesse 


    Le gotha du basket sénégalais avait fait le déplacement pour couper le ruban de la « NBA Academy Africa » : le ministre sénégalais des Sports, Matar Ba, le président de la Fédération international de basket-ball Afrique (Fiba), Hamane Niang, ainsi que d’anciens joueurs de NBA, dont le pivot sénégalais Cheikh Samb et le Nigérian Olumide Oyedeji. Présent, également, Amadou Gallo Fall, vice-président de la NBA et directeur général de la NBA Afrique, revient pour Jeune Afrique sur les ambitions de cette académie, première du genre sur le continent.

    Jeune Afrique : Pourquoi la NBA a-t-elle décidé de s’installer en Afrique ? Et au Sénégal en particulier ?

    Amadou Gallo Fall : La NBA veut développer le basket à l’échelle mondiale. C’est aussi une manière de célébrer les icônes du championnat américain venues de partout dans le monde : un quart des joueurs de la NBA viennent de l’étranger. Nous avons ouvert un bureau en Afrique du Sud, en 2010, et organisé des camps de baskets et des programmes tels que « basket-ball without borders », lors desquels nous avons détecté un potentiel énorme pour développer le jeu sur le continent et attirer les fans.

    Ensuite, le Sénégal était un choix logique, car il a une très forte tradition de basket. De grands joueurs en sont originaires, comme Makhtar Ndiaye ou Mamadou NDiaye, les équipes nationales ont remporté de grands titres à l’international et il y a un réel engouement pour ce sport.

    Quel est l’objectif de cette académie africaine ?

    Le basket est le deuxième sport au monde. Et, dans la plupart des pays, il n’est plus nécessaire de le vendre. Le Sénégal fait partie de ceux-là : le talent est là, le sport est populaire, le nombre de joueurs africains qui arrivent en NBA est en hausse. Depuis 2016, la NBA se concentre donc sur la détection et la formation de talents. Il nous fallait créer une structure solide pour faire le pont entre les pays africains et la NBA.

    L’objectif est de recruter les meilleurs, à tous les niveaux. Les meilleurs talents sur le terrain, mais aussi les meilleurs entraîneurs. Et l’idée n’est pas de se concentrer uniquement sur le sport. Le premier critère de sélection repose évidemment sur les aptitudes techniques et athlétiques. Mais le bulletin de note est important aussi. L’apprentissage est une obligation.

    DR / Barry Aldworth

    Nous avons des jeunes talentueux dont certains étaient en rupture scolaire. L’idée est de les remettre à niveau

    Justement, tous les étudiants n’auront sans doute pas la chance d’accéder à la NBA ? Quel est le « plan B » pour les autres ?

    En effet, seul un petit pourcentage de ces élèves atteindra la NBA. L’objectif, plus réaliste, est de leur permettre d’intégrer de grandes universités ou d’autres ligues professionnelles, également prestigieuses. Il est important, également, de leur assurer des bases académiques suffisantes. Nous avons des jeunes talentueux dont certains étaient en rupture scolaire. L’idée est de les remettre à niveau. Pour d’autres, il s’agira de proposer des formations professionnalisantes, comme nous le faisons dans d’autres académies. Au fil des ans, il faudra également mettre l’accent sur l’entrepreneuriat.


    >>> À LIRE – Agents véreux, escrocs et traite moderne… le sordide business autour des jeunes footballeurs africains


    L’idée de départ était de créer une académie mixte. Quand les jeunes basketteuses africaines auront-elle accès à votre établissement ?

    Quand nous avons lancé l’idée en 2016, nous avons créé des camps de basket pour détecter les talents parmi les filles. Le premier a eu lieu en mai 2017 et a réuni 24 filles d’une douzaine de pays. Un nouveau vient d’avoir lieu, en octobre, en présence notamment de Jennifer Azzi, ex-star américaine de la WNBA (Women’s National Basketball Association). Mais pour le moment, les filles ne peuvent pas intégrer l’internat. Pour cela, nous devons encore peaufiner quelques détails. Mais elles font déjà partie du projet de la « NBA Academy ».

    DR / Barry Aldworth

    Aujourd’hui, des pays comme le Sénégal, le Rwanda, l’Angola ou le Congo Brazzaville se dotent de salles modernes. Et d’autre pays suivront

    Matar Ba, le ministre sénégalais des Sports a fait part de son souhait d’accueillir un NBA Game Africa à Dakar. Ces matchs d’exhibition rassemblent les plus grosses stars du championnat américain et ont lieu tous les ans en Afrique du Sud. Le Sénégal est-il en mesure d’accueillir un tel événement ?

    C’est une bonne nouvelle de voir ce niveau d’engagement et d’intérêt. Nous avons visité la Dakar Arena et elle n’a rien à envier aux salles les plus modernes du monde. Elle répond à tous les standards internationaux, donc pourquoi pas !

    Jusqu’à maintenant, les principaux freins étaient infrastructurels et nombre de pays du continent avaient du retard sur l’Afrique du Sud ou le Maghreb. Aujourd’hui, des pays comme le Sénégal, le Rwanda, l’Angola ou le Congo Brazzaville – qui a accueilli les Jeux africains de 2015 -, se dotent de salles modernes. Et d’autre pays suivront. Cela augure bien des choses pour l’avenir du basket-ball en Afrique, où le sport doit être vu comme un véritable levier de développement socio-économique et la création d’emplois.

    N’y a-t-il pas un risque de vider les championnats locaux de leurs talents ?

    Au contraire ! L’esprit est d’aller vers le développement de l’écosystème local dans le but de créer une ligue forte, qui dispose de gros moyens, de super entraîneurs. À terme, cela permettra notamment de renforcer les équipes nationales. Nous voulons recréer en Afrique cette émulation que l’on trouve dans les salles de basket aux États-Unis.

    Les jeunes joueurs de l’Académie auront accès à d’autres ligues en fonction de leurs opportunités, mais l’objectif est aussi de créer une ligue africaine ambitieuse et capable d’attirer à son tour des joueurs du monde entier.

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  • Coup d’envoi de l’Afrobasket 2015

    Coup d’envoi de l’Afrobasket 2015

    BASKETBALL-La Tunisie, pays organisateur, va essayer de reconquérir son titre perdu en 2013 au détriment de l’Angola.

    Mais la compétition sera ouverte avec plusieurs nations qui viennent avec de fortes ambitions.

    Les Lions du Sénégal, huitième de finaliste à la Coupe du Monde en Espagne, ne doivent leur qualification qu’à une invitation de la FIBA.

    S’ils n’ont pas su se qualifier lors des éliminatoires face au Mali, cela ne doit pas faire de l’ombre à la qualité de leur effectif qui n’était pas présent lors de cette double confrontation.

    Avec une seule défaite lors de leurs matches de préparation (face à l’Espagne) et surtout une victoire face à l’Angola, tenant du titre, les Lions auront leur mot à dire dans ce tournoi.

    Une chose est sûre, la guerre pour le titre sera tenace car il n’y aura qu’un seul ticket – celui du vainqueur – directement qualificatif pour le tournoi olympique de Rio en 2016.

    Les quatre poules

    Groupe A : Tunisie, Nigéria, Centrafrique, Ouganda

    Groupe B : Angola, Sénégal, Maroc, Mozambique

    Groupe C : Egypte, Cameroun, Mali, Gabon

    Groupe D : Côte d’Ivoire, Algérie, Cap-Vert, Zimbabwe

    Cinq joueurs à suivre pendant l’Afrobasket 2015 :

    Al-Farouq Aminu – Nigeria

    Absent lors du dernier Afrobasket, l’ailier de 24 ans vient de signer un contrat de 30 millions de dollars sur 4 ans avec les Portland Trail Blazers. Même s’il n’a pas fait toute la préparation avec les D-Tigers (surnom du Nigéria), il en sera l’un des cadres dans un effectif extrêmement relevé qui vise son premier titre depuis 2003.

    Gorgui Sy Dieng – Sénégal

    Malgré ses 2,11m, Gorgui Dieng est un pivot mobile dont l’impact dépasse les rebonds et les blocks (contres) qu’il collectionne dans la raquette, surtout lorsqu’il joue en équipe nationale. Après deux saisons prometteuses en NBA avec les Minnesota Timberwolves, le pivot s’est déjà affirmé comme l’un des meilleurs basketteurs produits par le Sénégal.

    Salah Majri – Tunisie

    La NBA s’est refusée à lui en 2008 alors qu’il avait postulé à la draft. Mais 7 ans plus tard, après avoir remporté l’Euroligue avec le Real Madrid en mai dernier, le pivot de 2,16m va intégrer la Ligue américaine après avoir été recruté à 29 ans par les Dallas Mavericks. En 2011, il avait été élu MVP du tournoi remporté par les tunisiens à Madagascar.

    Carlos Morais – Angola

    Elu meilleur joueur du dernier Afrobasket, le meneur aura un rôle plus important que d’habitude en raison des absences d’Olimpio Cipriano et Milton Barros dans son secteur de jeu. Agé de 29 ans, il évolue dans l’un des clubs majeurs angolais le Recreativo do Libolo comme beaucoup de joueurs de l’équipe nationale.

    Max Kouguere – République Centrafricaine

    Natif de Brazzaville, l’ailier de 28 ans revendique l’amour du maillot centrafricain et affirme vouloir aller dans l’Afrobasket pour participer à la réconciliation de ses compatriotes. Max Kouguère a porté plusieurs maillots du championnat français et évoluera la saison prochaine dans l’un des clubs majeurs du championnat de France, l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez

    BBC