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  • Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

    Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

     

    -C’est a un jour apres la comemoration de la 60eme annee depuis que la RDC a eu son independnace qu’une scene maquabre s’est produite au Kivu. Les habitants de la ville de Bukavu se sont  réveillés sous la couleur des des drapeaux noir-jaune-bleu proclamant une « République du Kivu ». Ils ont attiré l’attention des tous sans savoir qui sont les auteurs de cette proclamation non revendiquée.

    Le Kivu et deux autres provinces de a RDC le Katanga et le Bas-Congo ont toujours clame et se battent en  favorable du fédéralisme en raison du sentiment, commun à ces trois provinces dites riches du pays se disant qu’elles étaient les vaches laitieres  de Kinshasa, où les parvenus au pouvoir sjouisent de leurs frais.

    Les conflits armés qui se sont succédé à l’est du Congo ont fortement effacé ce sentiment autonomiste, parce que les habitants avaient peur d’être « avalés » par les armées des pays voisins, Rwanda et Ouganda surtout. Ils se raccrochaient donc au reste du Congo.

    La situation semble avoir changé avec la pandémie du Covid-19. Alors que Kinshasa, de loin la zone la plus touchée, était contrainte de se confiner – du moins son centre politique et économique, la Gombe – et bloquait les voyages en avion vers les provinces pour ne pas les contaminer, le sentiment au Kivu s’est accru selon lequel on pouvait fort bien se passer de la capitale, vue comme une source d’ennuis et incapable de mettre fin aux exactions des groupes armés, malgré plusieurs proclamations en ce sens.

    Certaines indiscretions croient savoir qu’il s’agirait d’une action des partisans de Vital Kamerhe, en prison, condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics et il est originaire du Sud-Kivu. Ils attiseraient l’agitation indépendantiste par mesure de rétorsion. Lors des protestations contre la condamnation de M. Kamerhe, cependant, ces partisans avaient semblé peu nombreux.

  • Bukavu: Abbas Kayonga entre les mains de la justice

    Bukavu: Abbas Kayonga entre les mains de la justice

    -Dimanche après-midi, après des coups des feux à l’arme lourde et armes légères entendus  à Muhumba et Nguba, dans le quartier résidentiel de Nyalukemba, le colonel Abbas Kayonga a été remis à la justice.

    Dimanche après midi, la Monusco a remis Abbas Kayonga aux autorités politiques et judiciaires du Sud-Kivu en présence de la société civile et les autorités militaires et policières.

    Le maire de la ville de Bukavu, Philemon Yogolelo, confirme qu’Abbas a été conduit à l’auditorat militaire pour répondre de ses agissements auprès de la justice militaire.

    Deux personnes ont été tuées dans des échanges des tirs entre les forces de sécurité et les gardes d’un fonctionnaire du service anti-fraude minière déchu la semaine dernière par les autorités.

    “Le bilan est de deux morts et huit blessés dans les échanges des tirs entre les forces de l’ordre et la garde rapprochée de Abbas Kayonga”, a déclaré sans plus de détaille à la presse le gouverneur du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo.

    Des sources militaires confirment que depuis 5 heures dimanche matin, l’armée et la police tentent de neutraliser la garde rapprochée de l’ancien coordonnateur de la cellule technique de lutte anti-fraude minière au Sud-Kivu, Abbas Kayonga, mais cette dernière résiste et riposte en utilisant des armes lourdes et automatiques.

    Une situation qui jusqu’au-delà de 10 heures, heures locales, a paralysé les activités à Bukavu. Les marchés n’ont pas ouvert jusque tard dans la matinée, la population restant attentive à l’évolution des affrontements à Muhumba, où de temps en temps des ambulances médicales et véhicules militaires plein d’éléments armées jusqu’au dent passent à grande vitesse.

    Les armes ont été saisies, au Sud-Kivu, RDC, le 5 novembre 2017. (VOA/Ernest Muhero)

    Les armes ont été saisies, au Sud-Kivu, RDC, le 5 novembre 2017. (VOA/Ernest Muhero)

    Au camp Militaire Saio, à moins de cinq kilomètres de Muhumba, certaines épouses et autres dépendants des militaires ont opté de quitter les camps avec leur effets.

    “Quand on a entendus de loin des tirs pendant des heures sans comprendre ce qui se passe, certains de nous ont proposé que comme nous sommes de civils, il serait prudent de quitter le camps pour nous mêler parmi les civils au cas où la situation peut dégénérée. C’est comme ça qu’on a pris nos effets pour nous rendre dans la cité”, confie à VOA Afrique une dame visiblement perturbée et paniquée qui a requis l’anonymat.

    Une autre rencontrée sur le chemin de retour en direction du camps saio affirme à VOA Afrique, toujours sous le sceau de l’anonymat que son mari venait de l’appeler pour lui demander de rentrer au camps car la situation se normalise peu à peu et que la sécurité des femmes des soldats n’est pas menacée.

    Dans la ville, de petits groupes se forment ca et la pour tenter de comprendre ce qui se passe et la rumeur coule à flot.

    Certains dépendants des soldats habitant le camp Saio quittent le camp pour la cité, à Bukavu, RDC. (VOA/Ernest Muhero)

    Certains dépendants des soldats habitant le camp Saio quittent le camp pour la cité, à Bukavu, RDC. (VOA/Ernest Muhero)

    Pour rappel, le 2 novembre 2017, le nouveau gouverneur du sud Kivu, Claude Nyamugabo a suspendu Abbas kayonga de ses fonctions de coordonnateur de la cellule technique chargée des opérations de terrain au sein de la commission provinciale de lutte contre la fraude minière pour manquements graves dans l’exercice de ses fonctions selon l’arrêté du gouverneur.

    Aussitôt, Mr Abbas qui traquait les fraudeurs depuis des années au Sud-Kivu a déclaré craindre pour sa sécurité si sa garde rapprochée lui était retirée.

    Plusieurs sources affirment que c’est en résistant à ce désarmement que les échanges de tir ont commencé dimanche.

    Le bilan des affrontements n’est pas encore communiqué par les FARDC mais d’emblée on signale qu’il y aurait des morts et des blessés.

    A midi, Abbas Kayonga et une dizaine de ses éléments ont été recueillis à la base de la Monusco à Muhumba à moins d’un demi kilomètre de là, après qu’il ait sollicité un couloir sécurisée jusqu’à cette base.

    Ernest Muhero, correspondant à Bukavu– VOA