Tag: BURUNDI

  • Kagamé critique la témérité de Nkurunziza

    Kagamé critique la témérité de Nkurunziza

    Le président rwandais s’adresse à son voisin burundais.kagame

    Dans une vidéo postée sur YouTube ainsi que sur le compte Twitter de la présidence rwandaise, le président Kagamé s’est écrié: “Comment pouvez-vous alors dire: ‘je reste, que l’on veuille de moi ou non’? C’est un problème très sérieux”, affirme Paul Kagamé.

    Il répondait à une question sur la situation actuelle au Burundi, lors d’un symposium organisé par l’université de Saint-Gall, en Suisse.

    “Si vos propres concitoyens vous disent: ‘nous ne voulons pas que vous fassiez ça ou que vous nous dirigiez’, peut-être sont-ils en train de dire que vous n’avez pas fait assez pour eux”, indique-t-il un peu plus loin dans la vidéo.

    Selon l’AFP, au moins 17 personnes ont été tuées dans les manifestations violentes, principalement à Bujumbura, la capitale, depuis l’annonce de la candidature du président Pierre Nukurunziza, le 25 avril, pour un troisième mandat, par son parti le FDD-CNDD.

    Des affrontements ont lieu entre manifestants et policiers qui tirent parfois à balle réelle. Depuis deux jours, il y a  chasse à l’homme à Bujumbura et à Cibitoke ; les manifestants s’attaquent aux proches du parti au pouvoir qu’ils accusent d’être des  mouchards ou membres d’une milice, Imborakure.

    Nkurunziza qui a appelé à une trêve, a officiellement fait acte de  candidature vendredi pour la présidentielle du 26 juin prochain.

    Le président Kagame a plusieurs  foismis en garde contre  les conséquences que la crise au Burundi pourrait  avoir sur le Rwanda.

    Déjà, des dizaines de milliers de  Burundais se sont réfugiés au Rwanda et en RDC. voisins.

    (VOA)

  • Burundi: ‪Nkurunziza promet de libérer les personnes arrêtées si la contestation cesse

    Burundi: ‪Nkurunziza promet de libérer les personnes arrêtées si la contestation cesse

    NKURUZINZA PIERRE-Le président Nkurunziza réaffirme toutefois qu’il se présentera à la présidentielle. Entre-temps, une figure de la contestation a été arrêtée le même mercredi.

    Dans un message qu’il a prononcé mercredi et dont l’intégralité est postée sur son site Internet officiel,  le président Pierre Nkurunziza affrime que si le peuple burundais lui faisait encore confiance, le mandat il brigue sera le dernier, tel que stipulé par l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle.

    La Cour constitutionnelle a validé mardi la candidature de Nkurunziza pour un troisième mandat estimant que le renouvellement de l’actuel mandat présidentiel au suffrage universel direct n’est pas contraire à la Constitution de la République du Burundi du 18 mars 2005.

    Dans son message, M. Nkurunziza promet de libérer les manifestants –majeurs et mineurs-  arrêtés et emprisonnés, à condition que le mouvement de contestation cesse.

    Le président burundais reconnait que l’annonce officielle de sa candidature pour la présidentielle du 26 juin par son parti, le  CNDD-FDD, est l’élément déclencheur des manifestations. Car certains pensaient que la candidature était contraire à la Constitution, précise-t-il.

    Dans le même temps, une figure de la contestation contre un troisième mandat de Nkurunziza a été arrêtée ce même mercredi.

    La scène a été surréaliste. Après plus d’une heure de face-à-face tendu, Audifax Ndabitoreye, un des meneurs de la contestation, s’est finalement livré, bras levés et théâtral, aux policiers venus l’arrêter.

    En envoyant des policiers s’emparer de lui de force, devant micros et caméras, dans le hall de l’hôtel Panomaric de Bujumbura où il rencontrait les chefs des diplomaties est-africaines venus aider le Burundi à sortir de la crise, les autorités burundaises pourraient bien avoir terni un peu plus leur image.

    Tout a commencé dans l’après-midi.

    Avec d’autres dirigeants de l’opposition et de la société civile, M. Ndabitoreye, candidat indépendant déclaré à la présidentielle du 26 juin, participait au 1er étage de l’hôtel à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’EAC (Communauté est-africaine). Dans le hall où il était momentanément descendu, des hommes en civil ont soudain tenté de s’emparer de lui, selon des témoins, journalistes et membres du personnel.

    Cris, échauffourées, début de panique. Raté: M. Ndabitoreye s’est extrait et est parvenu à remonter au premier étage. Les policiers en civil, vraisemblablement membres des services de renseignements, ont attendu à l’extérieur.

    La réunion terminée, le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Membe, qui la présidait, s’est arrêté quelques minutes sur le perron de l’hôtel, face à la presse, en quittant l’hôtel. Audifax Ndabitoreye était juste derrière lui. “Je viens avec vous”, a dit-il au ministre.

    Mais la sécurité a précipitamment emmené M. Membe vers sa voiture. M. Ndabitoreye abandonné, les policiers se sont jetés sur lui, bousculant membres des délégations et journalistes.

    L’article a bénéficié d’un complément d’information de l’AFP.(VOA)