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  • Congo-Brazzaville: un téléthon pour aider les écoles du Pool

    Congo-Brazzaville: un téléthon pour aider les écoles du Pool


    Par
    RFI

    Publié le 14-11-2018
    Modifié le 14-11-2018 à 15:02

    A Brazzaville, l’association Hope Congo a lancé mardi 13 novembre un téléthon qui va se dérouler jusqu’au 30 novembre prochain. L’objectif est de collecter plus de 300 millions de francs CFA (457 000 euros) destinés à la réhabilitation des écoles de la moitié des 13 districts du Pool, une région voisine de Brazzaville dévastée par une guerre civile entre 2016 et 2017.

    Grégoire Léfouoba, enseignant et chercheur à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, explique le bien-fondé de ce téléthon : « Le Pool a l’avantage d’avoir des gens qui peuvent venir à pied à Brazzaville. Il ne faut pas que l’analphabétisme commence dans le Pool, à côté de la capitale. »

    Les établissements à réhabiliter dans Pool, théâtre d’affrontements entre l’armée et les ex-combattants « ninjas », d’abord entre 1998 et 2003, puis récemment entre 2016 et 2017, sont dans un très mauvais état.

    « Il y a eu des actes de vandalisme qui se caractérisent par la démolition des toitures, et même l’aliénation du patrimoine scolaire, dénonce Auguste Bidzouta, directeur départemental de l’enseignement dans cette région. Il y a des tables-bancs qui ont été détruites et les planches ont servi de bois de chauffe. »

    Cent francs CFA par Congolais

    Le téléthon est initié par l’association Hope Congo que dirige Gildas Mayela pour qui l’amélioration des conditions de l’éducation n’est pas de la seule responsabilité du gouvernement.

    « L’initiative est simple, explique-t-il. C’est comme quand il y a des problèmes d’électricité dans un quartier et le chef du quartier demande aux habitants du quartier de se cotiser pour s’acheter un nouveau câble. On est habitués avec cette histoire au Congo. »

    Plusieurs partenaires soutiennent cette initiative, notamment la société des télécommunications MTN Congo, filiale de la multinationale sud-africaine du même nom. Pour l’aboutissement de ce téléthon, il est demandé à chaque Congolais d’apporter juste la pièce de 100 francs CFA, soit 15 centimes d’euro.

    A (ré)écouter : Grand reportage : Le Pool au Congo-Brazzaville: un cessez-le feu et maintenant ?

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  • Congo: pénurie de carburant «super» à Brazzaville

    Congo: pénurie de carburant «super» à Brazzaville


    Par
    RFI

    Publié le 04-11-2018
    Modifié le 04-11-2018 à 12:46

    Au Congo, les délestages de courant, annoncés par la Société nationale d’électricité, pénalisent les activités à Brazzaville, la capitale. Dorénavant, à ces délestages, il faut ajouter une pénurie de carburant. Les stations essence de la capitale sont à sec et certains secteurs d’activité tournent ainsi au ralenti.

    A la descente de la Montagne sainte, dans le premier arrondissement, Garcia, un jeune de 30 ans qui tient un salon de coiffure, peine à faire de la recette. Les délestages l’empêchent de travailler et il ne peut pas non plus alimenter son groupe électrogène à cause d’une pénurie de « super ».

    « Je suis coiffeur. Je travaille avec le courant mais actuellement, le courant n’est pas stable. Ce qui nous fait un peu mal, c’est que ce n’est pas facile de se procurer du carburant. On se promène partout pour essayer d’en avoir mais on n’en trouve pas et cela nous met en difficulté », explique-t-il.

    A quelques encablures du salon de Garcia, à la station-service du CEG Angola-Libre, les automobilistes et notamment les chauffeurs taxi y passent plus de temps que dans la circulation. Ils sont à la merci des pompistes et des vendeurs à la sauvette communément appelés « kadhafis ».

    « Je suis congolais. Cela me fait mal. Cela ne me fait pas plaisir de voir des choses pareilles. C’est un grand problème de kadhafis. Lorsqu’ils achètent du carburant, ils le revendent à 2 000 ou 1 500 francs CFA. Mais combien gagne un Congolais pour acheter l’essence à 1 500 francs CFA ? », s’insurge-t-il.

    « Les pompistes te demandent parfois 3 000 francs CFA pour te faire un plein de carburant à 12 000 francs CFA ! », alerte, de son côté, un autre automobiliste.

    Selon une source à la Société nationale des pétroles du Congo, cette pénurie serait due aux problèmes logistiques de transport des produits pétroliers entre Pointe-Noire et Brazzaville.

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  • Congo: une nouvelle galerie destinée aux artistes ouvre ses portes

    Congo: une nouvelle galerie destinée aux artistes ouvre ses portes


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 04:18

    Depuis de longues années, les artistes peintres congolais exposent essentiellement dans les centres culturels ou encore sur les principales artères des grandes cités. Mais ce week-end une nouvelle galerie dénommée Arts Brazza, une initiative privée, leur a ouvert ses portes et ils peuvent y exposer leurs œuvres dans son spacieux espace réservé également aux photographes et autres dessinateurs.

    La Galerie Arts Brazza est érigée en plein centre-ville de Brazzaville. Les masques, statues et tableaux multicolores qui y sont exposés sont les œuvres de l’artiste Sylvestre Mangouandza, de l’école de peinture de Poto-Poto. « Je me suis amusé à montrer la culture congolaise : c’est notre vécu d’aujourd’hui, voire de demain parce que nous peignons aussi des rêves », déclare l’artiste.

    Photographe de renom, Baudouin Mouanda est également présent à travers les photos qui font revivre les stigmates de la douloureuse guerre civile que le Congo a connue en 1997. « Pour moi cette exposition est une grande opportunité pour les artistes congolais. Déjà, ça fait des années que les Congolais, notamment les artistes, attendaient un tel espace », se félicite Baudouin.

    Emerveillé, le public apprécie la galerie et veut voir les artistes exposer davantage. « C’est pour moi un plaisir d’être là parce que le Congo va enfin entrer dans l’histoire de l’art. Il est temps qu’on accorde plus d’importance et de temps au travail de nos artistes locaux parce que nombreux d’entre eux font du très bon travail, mais restent dans l’anonymat total », témoigne une visiteuse de la galerie. L’exposition en cours est prévue pour une durée d’un mois.

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