Tag: egypte

  • L’ancien président  Egyptien Hosni Moubarak est mort

    L’ancien président Egyptien Hosni Moubarak est mort

    -Hosni Moubarak est mort à l’âge de 91 ans à l’hôpital militaire Galaa au Caire, ce 25 février 2020. C’est son beau-frère, le général Mounir Thabet, qui a fait part de son décès. Retour sur le parcours de celui qui a dirigé l’Égypte d’une main de fer pendant 30 ans, jusqu’à sa chute en 2011.

    Jeune homme d’origine modeste, Hosni Moubarak était né le 4 mai 1928 dans le delta du Nil et avait pourtant accompli un parcours sans faute sous l’uniforme. Pour lui, l’armée égyptienne avait servi de promoteur social. Dès sa sortie du lycée, il intègre l’Académie militaire égyptienne, puis en 1950, l’Académie de l’armée de l’air dont il sort major de sa promotion.

    Il va ensuite grimper avec une facilité déconcertante tous les échelons de la carrière pour, en 1964, prendre la tête de la délégation de l’armée égyptienne en URSS et s’illustrer lors de la guerre du Kippour en 1973. Une montée en puissance qui lui vaudra au passage de devenir le numéro deux du Parti national démocratique, vice-président de la République, mais surtout d’endosser le statut intangible de héros national.

    Le président égyptien Anouar al-Sadate et son vice-président Hosni Moubarak, dans l'hélicoptère présidentiel, le 1er janvier 1977.
    Le président égyptien Anouar al-Sadate et son vice-président Hosni Moubarak, dans l’hélicoptère présidentiel, le 1er janvier 1977. David Hume Kennerly/Getty

    Hosni Moubarak devient le bras droit du président Anouar al-Sadate. En 1981, Sadate est assassiné par des islamistes ; l’état-major choisit alors Moubarak pour lui succéder à la tête du pays. L’État d’urgence est alors décrété et il ne sera levé qu’en 2012. Le nouveau raïs n’aura alors de cesse d’instaurer une mainmise sans faille sur tous les rouages de l’État.

    Pour ce faire, au cours de près de trois décennies de pouvoir absolu à la tête du pays le plus peuplé du monde arabe, Hosni Moubarak aura bénéficié du soutien des États-Unis, en espèces sonnantes et trébuchantes, une « récompense » indirecte des accords de Camp David, signés en septembre 1978 aux États-Unis, entre Israël et l’Égypte. Ainsi, depuis 1980, l’« ami américain » aura investi quelque 36 milliards de dollars dans les forces armées égyptiennes, comme le rappelle, en 2008, Margaret Scobey ambassadrice américaine en poste au Caire dans une note adressée au général David Petraeus alors commandant en chef des armées américaines au Moyen-Orient.

    Six fois on a tenté de tuer Moubarak

    Cette généreuse contribution a permis à l’armée égyptienne non seulement de maintenir un niveau d’équipement correct, mais surtout d’en faire un investisseur de premier plan de l’industrie civile. Moubarak et l’armée ont donc formé, en trois décennies, un tandem parfaitement en phase. Ce pas de deux ne s’est désaccordé qu’à partir de la révolte de 18 jours qui a fait tomber Moubarak en 2011. L’armée a alors manœuvré de façon à ce que le peuple en colère puisse croire qu’elle était de son côté. Or, la suite des événements a montré qu’elle misait plutôt sur la continuité du régime, mais sans Moubarak.

    Depuis son accession à la tête du pays, ses adversaires auront tenté six fois d’assassiner le raïs. Entre émeutes ou manifestations durement réprimées, et la multiplication d’attentats revendiqués ou attribués aux groupes islamistes, le régime Moubarak manie plus facilement la trique que l’ouverture politique. Pourtant, en 2003, sous l’influence de son fils Gamal qu’il aurait aimé voir lui succéder, il annonce des mesures de démocratisation politique. Les législatives de 2005 favoriseront ainsi une percée historique des Frères musulmans, formation interdite, mais tolérée, qui compte désormais 88 députés sur 454.

    L’ouverture sera de courte durée : les Frères musulmans n’obtiendront aucun siège lors du premier tour des législatives de 2010. Dénonçant des fraudes de la part du pouvoir, ils boycottent le second tour. Le Parti national démocratique rafle 85 % des sièges. Mais c’est le triomphe de trop. La mécanique égyptienne hoquète, le vieux président est malade, des rumeurs sur sa mort font frémir régulièrement le pays et la Bourse s’en inquiète plus que son peuple.

    Le 25 janvier 2011 sera décrété « jour de colère » par les opposants du régime. Pendant 18 jours, les manifestations se multiplient dans le pays alors que l’opposition montre sa capacité de mobilisation place Tahrir, au Caire. Chaque jour, les Égyptiens sont plus nombreux à exiger le départ de Hosni Moubarak qui finit par renoncer à ses fonctions et s’enfuit avec sa famille à Charm el-Cheikh. Huit-cent-cinquante personnes ont été tuées et des milliers ont été blessées au cours de la révolte égyptienne.

    Un parcours judiciaire mouvementé

    À vouloir s’accrocher à tout prix, envers et contre tous, Hosni Moubarak avait tout perdu : son influence politique dans la région, son puissant allié américain, l’appui vital de l’armée, pour finir réfugié dans une station de vacances avant d’être transféré au Caire pour y être jugé et condamné à la prison à vie le 2 juin 2012. Saisie, la Cour de cassation avait annulé la sentence pour d’obscurs motifs de procédures et ordonné un nouveau procès dont il était ressorti blanchi fin novembre 2014.

    Quelques mois auparavant, en août 2013, il avait été condamné à trois ans de détention pour détournement de fonds publics, là aussi il a été acquitté. Il avait alors été placé en liberté conditionnelle en attendant d’autres jugements. D’autres faits de corruption jugés antérieurement lui avaient valu un nouveau procès en 2015, procès à l’issue duquel il avait été condamné à trois ans de prison, tout comme ses deux fils, pour avoir détourné 10 millions d’euros de fonds publics. Puis, le 2 mars 2017, il avait définitivement été acquitté pour les accusations de meurtre de 239 manifestants survenus lors des soulèvements de janvier 2011, une clémence d’ailleurs appliquée à la plupart des responsables de l’ancien régime.

    L’Égypte toujours confrontée à la crise

    Depuis la chute du raïs, l’Égypte n’a pas retrouvé la paix. Une crise succède à l’autre, les Frères musulmans remportent les législatives de 2012 et leur chef Mohamed Morsi, devient en juin le premier président démocratiquement élu du pays. La trêve est de courte durée, en juillet 2013 Morsi est renversé par l’armée, les émeutes reprennent de plus belle. L’Égypte est de nouveau à feu et à sang. Le nouvel homme fort, le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, reprend les choses là où Moubarak les avait laissées.

    La répression plus forte que jamais frappe les Frères musulmans, les jeunes libéraux, les démocrates… L’ex-président Morsi est condamné à mort en mai et en juin 2015, sentence annulée en novembre 2016, mais il est toujours détenu sous le coup d’une condamnation à la prison à vie. Le tout au nom de la lutte contre le terrorisme. L’armée a repris fermement les rênes, les juges leurs condamnations à mort en série : les héritiers de Moubarak retrouvent leur lustre d’antan.

  • Égypte : un policier tué en tentant de désamorcer une bombe devant une église copte

    Égypte : un policier tué en tentant de désamorcer une bombe devant une église copte

    Un policier spécialisé dans les explosifs a été tué samedi soir au Caire en tentant de désamorcer une bombe repérée par les forces de sécurité devant une église copte au Caire, une communauté régulièrement prise pour cible par les extrémistes.

    Deux autres policiers ont également été blessés dans l’explosion survenue devant l’église al-Azraa Wa Abou Sifin (la Vierge et Mercure de Césarée), à Nasr City en périphérie du Caire, selon les mêmes sources.

    Peu avant minuit, un important dispositif de sécurité empêchait tout accès aux abords de l’église, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Cet incident intervient à deux jours du Noël chrétien copte orthodoxe, célébré le 7 janvier en Égypte.

    Renforcement du dispositif de sécurité

    Ces dernières semaines, les forces de sécurité avaient annoncé un renforcement du dispositif de sécurité au Caire à l’occasion des fêtes de fin d’années et des célébrations de Noël.

    L’Égypte affronte des mouvements extrémistes, dont le groupe jihadiste État islamique (EI), en particulier depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

    Pour sa part, la communauté copte, estimée à 10% de la population égyptienne d’environ 100 millions d’habitants, est régulièrement la cible d’attaques.

    L’engin, qui a détoné dans la soirée de samedi, était placé à l’intérieur d’un sac que les policiers ont inspecté, ont ajouté les sources de sécurité. Le policier tué, Moustafa Abid, était un commandant spécialisé dans le déminage.

    Le déminage meurtrier de samedi intervient aussi la veille de l’inauguration en grande pompe, par le président Abdel Fattah al-Sissi, de la cathédrale de la Nativité, présentée comme la plus grande du Proche-Orient et tout juste construite dans la future capitale administrative égyptienne, à 45 km à l’est du Caire.

    Policiers, soldats et touristes visés

    À la tête de l’Égypte depuis 2014, un an après le renversement du pouvoir des frères musulmans, Abdel Fattah al-Sissi se présente souvent comme un défenseur des chrétiens face aux extrémistes.

    Mais certains analystes et activistes reprochent toujours à l’État de discriminer et de ne pas suffisamment protéger les Coptes.

    Plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans des attaques contre des chrétiens depuis fin 2016.

    La dernière en date remonte à novembre 2018 lorsque des assaillants avaient ouvert le feu sur un bus transportant des fidèles chrétiens, tuant sept personnes et en blessant sept autres.

    L’attentat avait été revendiqué par l’EI, près d’un an après sa dernière attaque ciblant les Coptes.

    En février 2018, l’Égypte a lancé une vaste opération contre l’EI, dont la branche locale est basée au Sinaï (est). Environ 500 jihadistes présumés ont été tués depuis cette date, selon les chiffres officiels.

    Les Coptes ne sont pas les seules cibles des mouvements extrémistes. Des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans des attaques. Par ailleurs, des attentats visent aussi des touristes.

    La semaine dernière, trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien ont été tués dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur bus près des pyramides de Guizeh, en périphérie sud-ouest de la capitale égyptienne.

    Il s’agissait de la première attaque contre des touristes en Égypte depuis juillet 2017.

    L’origine de l’article >>

  • Égypte : un policier tué en tentant de désamorcer une bombe devant une église copte

    Égypte : un policier tué en tentant de désamorcer une bombe devant une église copte

    Un policier spécialisé dans les explosifs a été tué samedi soir au Caire en tentant de désamorcer une bombe repérée par les forces de sécurité devant une église copte au Caire, une communauté régulièrement prise pour cible par les extrémistes.

    Deux autres policiers ont également été blessés dans l’explosion survenue devant l’église al-Azraa Wa Abou Sifin (la Vierge et Mercure de Césarée), à Nasr City en périphérie du Caire, selon les mêmes sources.

    Peu avant minuit, un important dispositif de sécurité empêchait tout accès aux abords de l’église, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Cet incident intervient à deux jours du Noël chrétien copte orthodoxe, célébré le 7 janvier en Égypte.

    Renforcement du dispositif de sécurité

    Ces dernières semaines, les forces de sécurité avaient annoncé un renforcement du dispositif de sécurité au Caire à l’occasion des fêtes de fin d’années et des célébrations de Noël.

    L’Égypte affronte des mouvements extrémistes, dont le groupe jihadiste État islamique (EI), en particulier depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

    Pour sa part, la communauté copte, estimée à 10% de la population égyptienne d’environ 100 millions d’habitants, est régulièrement la cible d’attaques.

    L’engin, qui a détoné dans la soirée de samedi, était placé à l’intérieur d’un sac que les policiers ont inspecté, ont ajouté les sources de sécurité. Le policier tué, Moustafa Abid, était un commandant spécialisé dans le déminage.

    Le déminage meurtrier de samedi intervient aussi la veille de l’inauguration en grande pompe, par le président Abdel Fattah al-Sissi, de la cathédrale de la Nativité, présentée comme la plus grande du Proche-Orient et tout juste construite dans la future capitale administrative égyptienne, à 45 km à l’est du Caire.

    Policiers, soldats et touristes visés

    À la tête de l’Égypte depuis 2014, un an après le renversement du pouvoir des frères musulmans, Abdel Fattah al-Sissi se présente souvent comme un défenseur des chrétiens face aux extrémistes.

    Mais certains analystes et activistes reprochent toujours à l’État de discriminer et de ne pas suffisamment protéger les Coptes.

    Plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans des attaques contre des chrétiens depuis fin 2016.

    La dernière en date remonte à novembre 2018 lorsque des assaillants avaient ouvert le feu sur un bus transportant des fidèles chrétiens, tuant sept personnes et en blessant sept autres.

    L’attentat avait été revendiqué par l’EI, près d’un an après sa dernière attaque ciblant les Coptes.

    En février 2018, l’Égypte a lancé une vaste opération contre l’EI, dont la branche locale est basée au Sinaï (est). Environ 500 jihadistes présumés ont été tués depuis cette date, selon les chiffres officiels.

    Les Coptes ne sont pas les seules cibles des mouvements extrémistes. Des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans des attaques. Par ailleurs, des attentats visent aussi des touristes.

    La semaine dernière, trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien ont été tués dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur bus près des pyramides de Guizeh, en périphérie sud-ouest de la capitale égyptienne.

    Il s’agissait de la première attaque contre des touristes en Égypte depuis juillet 2017.

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  • Égypte : cachez cette interview que le président Sissi ne saurait voir

    Égypte : cachez cette interview que le président Sissi ne saurait voir

    Depuis plusieurs jours, l’Égypte tente de faire déprogrammer une interview que le président Sissi a accordé à la chaîne américaine CBS, dans laquelle il évoque notamment les prisonniers politiques et la coopération avec Israël. La direction du groupe a refusé et a indiqué qu’elle maintenait sa diffusion, dimanche 6 janvier, dans son émission phare « 60 minutes ».

    « Al-Sissi s’est cru en Égypte, il a pensé qu’il pouvait appeler les chaines de télévision et censurer ce qu’il veut comme bon lui semble ! » Dans les cercles d’amis et sur les réseaux sociaux, on rigole de bon cœur de cet épisode, preuve que le sarcasme à l’égyptienne ne connait plus de sujet tabou.

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  • Égypte : Sissi, africain mais pas trop

    Égypte : Sissi, africain mais pas trop

    Désigné à la tête de l’institution panafricaine pour un an, le pays des pharaons, souvent qualifié de « trop arabe », veut profiter de cette présidence pour avancer ses pions sur le continent. Sans proposer une véritable vision pour l’Afrique.

    Dans les coulisses du dernier sommet de l’Union africaine (UA), l’absence d’Abdel Fattah al-Sissi a fait grincer des dents. « Il n’était pas à Nouakchott en juin et n’est pas à Addis aujourd’hui… Ça montre un certain mépris pour l’institution, s’agace un responsable à la Commission de l’UA. Lorsqu’il a besoin de nous, il sait où nous trouver. Mais lorsqu’il faut contribuer à notre action, on ne le voit plus. »

    « Les diplomates égyptiens sont très bons, mais leur retrait assumé et leur condescendance historique vis-à-vis des Africains, ça fait toujours beaucoup parler ! » renchérit un connaisseur. C’est peu dire que la désignation de l’Égypte, par les pays d’Afrique du Nord – à qui revenait la décision cette année –, à la présidence de l’UA, à compter de janvier 2019, et ce pour une durée d’un an, n’a pas fait que des heureux dans les couloirs de l’institution.

    L’après Kagame

    « Il y a des inquiétudes claires, car on le sait, les “grands pays” comme l’Afrique du Sud, le Nigeria et bien sûr l’Égypte ont toujours tendance à traîner les pieds, note un observateur sous le sceau de l’anonymat. La crainte, c’est de voir arriver un “gros morceau” peu investi et que le mouvement très dynamique de cette dernière année ne s’étiole. Ce n’est pas simple de prendre la présidence après Paul Kagame. » Le président du Rwanda a calqué sa gouvernance à la tête de l’institution sur celle de son pays, mêlant méthodes autoritaires et approche managériale dynamique, tout en incarnant une Afrique moderne, développée et insoumise à l’Occident.

    Si sa technique « commando » est jugée « trop informelle » et « offensive » par beaucoup de diplomates, de l’aveu de tous, le Rwanda a tout de même réussi à amorcer avec brio les réformes attendues et assuré une présidence « exceptionnelle ». « Un tel investissement, c’est du jamais-vu. Le Rwanda a investi beaucoup de temps et d’efforts dans sa présidence. Ils étaient très présents à la Commission, ils ont beaucoup travaillé… Je ne crois pas que ce soit l’intention de l’Égypte », admet un diplomate égyptien en poste à l’UA. Difficile donc pour Sissi de reprendre le flambeau d’un prédécesseur à ce point loué.

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  • Égypte : les personnalités ” Afrique ” du Caire

    Égypte : les personnalités ” Afrique ” du Caire

    Dans l’entourage d’Abdel Fattah al-Sissi, trois personnalités sont centrales lorsqu’il est question des dossiers « Afrique » : les ministres Mohamed Chaker et Sahar Nasser et Mohamed Salem, le PDG de Silicon Industries Corporation.

    Deux politiques et un patron. Au gouvernement, Mohamed Chaker  et Sahar Nasser sont chargés de dossiers continentaux cruciaux.

    Amr Abdallah Dalsh/REUTERS

    Le premier, à la tête du ministère de l’Électricité et des Énergies renouvelables, cherche notamment à renforcer la coopération avec le Soudan pour faire de l’Égypte l’axe principal de l’interconnexion électrique entre l’Europe, les pays arabes et l’Afrique. Il fut l’un des rares ministres à conserver son portefeuille lors du remaniement de juin 2018.

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  • La police égyptienne annonce avoir tué 19 jihadistes liés à un attentat contre des coptes

    Égypte Attentat Organisation État islamique Afrique La police égyptienne annonce avoir tué 19 jihadistes liés à un attentat contre des coptes Tweeter print © Mohamed el-Shahed, AFP | La carcasse d’une voiture utilisée par les attaquants d’un bus de pèlerins coptes, le 2 novembre 2018. Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 La police égyptienne a annoncé avoir tué des membres d’une cellule de l’organisation État islamique impliqués dans l’attentat qui a fait sept morts parmi les fidèles de la communauté copte vendredi. Dix-neuf jihadistes présumés liés à l’attentat qui a fait sept morts vendredi 2 novembre à Minya, dans le centre de l’Égypte, ont été tués lors d’un échange de “tirs” avec la police, a annoncé dimanche 4 novembre le ministère de l’Intérieur.Les 19 jihadistes présumés ont été retrouvés “dans le cadre de la poursuite des éléments terroristes impliqués dans la mise en œuvre d’opérations hostiles dans le pays, dont la dernière attaque armée qui visait des citoyens lors de leur retour du monastère de Saint-Samuel”, a précisé le ministère.Vendredi, sept personnes avaient été tuées et sept blessées dans un attentat revendiqué par l’organisation État islamique (EI) contre un bus transportant des fidèles chrétiens coptes près du monastère de Saint-Samuel,en plein désert. Parmi les victimes figuraient six coptes et un chrétien évangéliste.En mai 2017, 29 pèlerins avaient déjà été tués par balles dans la même zoneMoins de 48 heures après l’attaque, des raids ont été menés dans les zones montagneuses du désert occidental de la province de Minya pour retrouver ces “éléments terroristes en fuite”, a précisé le communiqué du ministère de l’Intérieur.”Les éléments terroristes ont ouvert le feu sur les forces (de sécurité), qui ont répliqué”, a expliqué le ministère.La terreur après une accalmie de plusieurs moisLes jihadistes de l’EI s’en prennent régulièrement aux coptes, qui représentent environ 10 % de la population de près de 100 millions d’habitants. Plus d’une centaine de personnes sont mortes dans une série d’attaques contre des coptes depuis fin 2016. Pourtant, les attaques visant la communauté chrétienne avaient connu une légère accalmie, la dernière remontant à décembre 2017, lorsqu’un jihadiste de l’EI a tué neuf personnes dans une église au sud du Caire.”Lorsqu’un Égyptien (quelle que soit sa religion) tombe dans une attaque terroriste, nous souffrons et tout le peuple égyptien souffre”, a déclaré le président Abdel Fattah al-Sissi lors d’un forum sur la jeunesse à Charm el-Cheikh (est). Le chef de l’État a appelé à lutter “en pratique” contre les discriminations religieuses.Le pape François a réagi dimanche, exprimant sa “douleur après l’attentat terroriste qui a frappé voici deux jours l’Église copte-orthodoxe en Égypte”. S’exprimant depuis la fenêtre du palais apostolique sur la place Saint-Pierre de Rome, il a dit “prier pour les victimes, pèlerins tués pour le seul fait d’être chrétiens”. Avec AFP  Première publication : 04/11/2018 Tweeter print
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  • Attentat en Égypte : au moins sept coptes tués dans une attaque de bus

    Attentat en Égypte : au moins sept coptes tués dans une attaque de bus

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  • Attaque meurtrière contre un car de chrétiens coptes en Égypte

    Attaque meurtrière contre un car de chrétiens coptes en Égypte

    Afrique

    Attaque meurtrière contre un car de chrétiens coptes en Égypte

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 02/11/2018

    Sept personnes ont été tuées et 14 blessées dans une attaque contre un car qui se rendait à un monastère copte en Haute-Égypte, a annoncé vendredi l’archevêque de Minya.

    Des hommes armés ont ouvert le feu sur un bus transportant des chrétiens coptes, vendredi 2 novembre, dans la province égyptienne de Minya (centre). Sept personnes ont été tuées et quatorze blessées, a indiqué à l’AFP l’évêque de la province.

    Le car se rendait au monastère Saint-Samuel-le-Confesseur à Minya, à 260 km au sud du Caire. L’attaque a eu lieu pratiquement à l’endroit où 28 pèlerins coptes avaient été tués par des islamistes en mai 2017.

    L’Égypte avait alors répondu à cette attaque, revendiquée par l’organisation État islamique (EI), par des frappes aériennes contre des camps jihadistes en Libye voisine.

    Une branche égyptienne du groupe EI sévit dans le nord de la péninsule du Sinaï, où elle attaque régulièrement les forces de sécurité, notamment depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

    En février 2018, l’armée a lancé une vaste offensive contre les jihadistes dans le Sinaï, baptisée “Sinaï 2018”. L’armée revendique dans cette opération un bilan de plus de 450 jihadistes tués.

    Les coptes représentent la communauté chrétienne la plus importante et la plus ancienne du Moyen-Orient, avec environ 10 % des quelque 10  millions d’Égyptiens.

    Avec AFP

    Première publication : 02/11/2018

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  • Des débris de l’avion d’EgyptAir ont été trouvés

    Des débris de l’avion d’EgyptAir ont été trouvés

    Egyptair-La compagnie aérienne confirme dans un message posté sut Twitter que des débris trouvés près de l’île grecque de Karpathos sont ceux de son avion disparu des écrans radars.

    Des débris de l’avion d’EgyptAir qui avait disparu jeudi avec 66 personnes à bord ont été trouvés près de l’île grecque de Karpathos, a annoncé la compagnie aérienne sur son compte Twitter.

    “Le ministère de l’Aviation civile a reçu une lettre du ministère des Affaires étrangères égyptien confirmant la découverte de débris du vol MS804”, indique EgyptAir, en précisant que “des gilets de sauvetage et des morceaux de plastique” flottaient en mer.

     The Egyptian Investigation Team in co-operation with the Greek counterpart are still searching for other remains of the missing plane.