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  • Les femmes mobilisées contre l’insécurité à Lubumbashi

    Les femmes mobilisées contre l’insécurité à Lubumbashi

    -Près de 200 femmes de Lubumbashi se sont réunies mercredi 11 mars pour discuter de l’insécurité dans la ville. D’après les chiffres officiels, en moyenne chaque mois depuis le début de l’année, 150 femmes et filles ont subi un viol pendant un cambriolage. La rencontre, organisée par le Front commun pour le Congo local, avait pour intitulée : « Stop à l’insécurité dans le Haut-Katanga »

    De notre correspondante à Lubumbashi, Denise Maheho

    Si l’insécurité préoccupe toutes les femmes de la province, c’est surtout ces chiffres sur les cas de viol qui choquent. « Pour l’année 2020, de janvier à février, la statistique est de 315 victimes des violences et viol », informe Kabera Mugijinma, représentant du ministère des Droits de la femme et de l’enfance à Lubumbashi.

    Ces victimes ont pour la plupart subi un viol lors de cambriolages. Pour Francine Muyumba, sénatrice et membre du Front commun pour le Congo, il faudrait que les femmes aient moins peur de dénoncer leurs agresseurs. « Ce sont ces femmes qui ont ces bandits dans leurs maisons, et ces bandits, après avoir volé, tué, violé des petites filles, rentrent dans ces maisons et les femmes ne les dénoncent pas ».

    Christine Kimbilwe, syndicaliste au sein de la Gécamines affirme quant à elle, que l’insécurité est générée par la pauvreté. « Si nous commençons d’abord par gérer tous nos revenus, les entreprises payent mieux, on crée les emplois, vous verrez que l’insécurité va prendre fin ».

    Dans leurs recommandations, les femmes réunies mercredi ont interpellé le gouvernement lui demandant d’améliorer les conditions de vie des forces de sécurité trop souvent obligées, selon elles, de s’en prendre à la population pour subsister.

  • Qui sont les femmes du premier gouvernement Tshisekedi ?

    Qui sont les femmes du premier gouvernement Tshisekedi ?

    -Le Premier ministre du Congo a annoncé un nouveau gouvernement ce lundi avec 13 femmes.

    Le gouvernement comprend 83% d’hommes et 17% de femmes, essentiellement de nouvelles figures politiques peu connues du grand public comme les 3/4 de cette nouvelle équipe.

    Le pourcentage de femmes est encore “faible” reconnait Ilunga Ilunkamba, “mais il est équilibré par l’importance des portefeuilles attribués aux femmes”, a-t-il ajouté.

    L’exécutif aura une femme vice-premier ministre, Elysée Munembwe Tamukumwe, chargée du plan.

    Elysée Munembwe Tamukumwe est passée par la case rébellion au début des années 2000 (au RCD, un mouvement soutenu par Kigali). Elle s’est ensuite rapprochée de Kabila, se voyant confiée plusieurs responsabilités. Cette “vielle routière” de la politique, est membre du Front commun pour le Congo (FCC) la plateforme de l’ex-président. Son dernier poste était questeur de l’Assemblée nationale durant la précédente législature. Elle est élue de Walikale dans le Nord-Kivu.

    Marie Tumba Nzeza, une personnalité peu connue du grand public, sera la nouvelle cheffe de la diplomatie congolaise. Jusque là, elle était secrétaire générale adjointe de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti du président Félix Tshisekedi

    Le gouvernement comprend 17% de femmes.

    La députée Nene Nkulu Ilunga est la nouvelle ministre du travail. Jusque là elle était cadre de l’AFDC, un parti de la mosaïque kabiliste. Mais depuis que Bahati Lukwebo, le chef de ce parti est entré en dissidence contre le camp Kabila, Nene Nkulu est restée fidèle à l’ex chef de l’Etat, allant jusqu’à désavouer son mentor… Il semble que sa nomination comme ministre soit une sorte de “récompense” à sa “trahison”, selon notre correspondant à Kinshaha, Poly Muzalia.

    Acacia Bandubola Mbongo, une congolaise de la diaspora, jusqu’ici vice-présidente de la section Ile-de-France de l’UDPS, pilotera l’économie nationale.

    Yollande Ebongo Bosongo, ministre de la fonction publique, a été auparavant directrice adjointe du Cabinet du Gouverneur de la province de Tshopo.

    Alpha Denise Lupetu Tshilumbayi, présidente nationale des femmes membres de l’UDPS, sera vice-ministre des mines.

    Les nominations doivent être approuvées par l’Assemblée nationale.

    Liste des femmes ministres du premier gouvernement Tshisekedi

    Vice-premiers ministres:

    • Elysée Munembwe Tamukumwe vice-première ministre, ministre du plan
    • Ministres d’État:
    • Marie Tumba Nzeza : ministre des affaires étrangèresNene
    • Nkulu Ilunga : ministre du travail, de l’emploi et des affaires sociales
    • Béatrice Lomeya Atilite : ministre du genre, de la famille et de l’enfance
    • Ministres
    • Yollande Ebongo Bosongo : ministre de la fonction publique
    • Acacia Bandubola Mbongo : ministre de l’économie nationale
    • Rose Boyata Monkaju : ministre des affaires sociales
    • Jaqueline Penge Sanganyoi : ministre au cabinet du Premier ministre
    • Ministres délégués
    • Irène Esambo Diata : ministre déléguée chargée des personnes handicapées et autres personnes vulnérables
    • Vice-ministres
    • Alpha Denise Lupetu Tshilumbayi : vice-ministre des mines
    • Jeanne Ilunga Zaina : vice-ministre de l’environnement
    • Liliane Banga Lwaboshi : vice-ministre de l’enseignement supérieur et universitaire

    Avdc BBC

  • Etes vous pour ou contre le port du soutien-gorge ?

    Etes vous pour ou contre le port du soutien-gorge ?

    SOUTIEN GORGE-Petite, on a hâte de porter un soutien-gorge pour dire à tout le monde «je suis une femme!». Adulte, on attend qu’une chose toute la journée, c’est rentrer le soir et pouvoir enfin se libérer de ce truc gênant ! Doit-on nécessairement porter un soutien-gorge ? On fait le débriefing de l’utilité du soutien-gorge…

    Pourquoi portons-nous un soutien-gorge ?

    Toutes les femmes en portent, toutes les femmes y voient la même utilité : le soutien-gorge empêcherait les seins detomber. Pourtant, une étude du Centre Hospitalier Universitaire de Besançon remet en cause la nécessité du soutien-gorge. Les chercheurs ont étudié pendant 15 ans son rôle sur 300 femmes. Leur conclusion est sans appel : le soutien-gorge n’empêche pas les seins de tomber.

    Il reste une raison : pour éviter un mal de dos (encore faut-il avoir une poitrine assez importante pour être “dangereuse”). Pourtant, lors de cette étude les femmes qui ne portaient pas de soutien-gorge ont affirmé se tenir dans une meilleure position et ressentir moins de douleurs dorsales.

    Nous continuons de porter des soutiens-gorge surtout parce que la société actuelle nous dit exactement à quoi notre poitrine doit ressembler: ronde, ferme et haute. Les seins sont pourtant tous uniques, la taille et la forme n’est jamais la même selon les femmes. Alors pour entrer dans les normes esthétiques on porte un soutien-gorge. Lorsque l’on a des petits seins on va le préférer rembourré alors qu’on pourrait se passer totalement de soutien-gorge. Lorsque l’on a une forte poitrine on porte un soutien-gorge qui la fait paraitre plus tonique.

    Les bienfaits de ne pas porter de soutien-gorge

    Les femmes de l’étude qui ne portaient pas de soutien-gorge ont également indiqué respirer mieux, avoir une poitrine plus ferme et ne pas avoir les seins qui tombent!

    Les chercheurs pensent que le soutien-gorge provoque une paresse du système de suspension, ce qui est favorable à la chute des seins.

    Les résultats de l’étude suggèrent que la poitrine gagne plus de fermeté et de maintien lorsqu’elle n’est pas enfermée dans un soutien-gorge parce qu’il limite la croissance et le renforcement des tissus de soutien des seins.

    Le docteur Jean-Denis Rouillon ne perçoit donc pas d’utilité médicale, physiologique ouanatomique au soutien-gorge.

    Le soutien-gorge est-il mauvais pour la santé ?

    On entend beaucoup que le soutien-gorge favorise le cancer du sein.  Aucune étude sérieuse n’a été menée pour déterminer cette corrélation. Rien n’est donc sûr!

    En revanche une étude a été réalisée aux Etats-Unis en 1991 sur 4 000 femmes de 30 à 79 ans. La majorité d’entre elles ont affirmé porter un soutien-gorge pour une raison esthétique. Parmi celles qui portaient un soutien-gorge également la nuit, 3 sur 4 ont souffert d’un cancer du sein. L’étude a conclu que sur les femmes qui ne portent pas de soutien-gorge le risque de cancer du sein est de 1/168. Le même niveau de risque que pour les hommes

    Porter ou ne pas porter un soutien-gorge…

    Personne ne peut savoir à votre place s’il est meilleur pour votre corps de porter un soutien-gorge ou pas. Les seins sont différents d’une femme à l’autre (position, poids etc…), il est donc impossible d’établir des règles générales. Comme pour le sommeil, vous devez sentir vos besoins et écouter votre corps. La meilleure façon de savoir ce qui est bon pour vous, c’est de regarder d’abord et surtout votre confort personnel, votre bien-être. Il n’y a aucune obligation à porter un soutien-gorge ! Ne vous souciez pas des critères de modes, prenez soin de votre santé !

    Si vous sentez qu’il n’est pas indispensable pour vous d’en porter un mais que vous vous souciez de l’esthétique, ou que vos tétons soient perceptibles sachez qu’il existe un grand nombre d’outils et d’astuces. Par exemple, vous pouvez adopter la technique des danseuses classiques: du sparadrap ou bien des caches tétons (à partir de 4 euros).

    Si pour vous il est impensable de ne plus porter de soutien-gorge, alors attention à ne pas le porter trop serré car vos seins ne seront pas mieux maintenus et votre respiration sera dangereusement limitée. Pensez à choisir des soutiens-gorge qui ont de légères armatures qui seront plus confortables voire sans baleine du tout. Ne dormez jamais avec un soutien-gorge !

    Allez-vous essayer de ne plus porter de soutien-gorge ?

       (AVEC RTL)