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  • CAN 2019 au Cameroun: la CAF doit faire un choix très délicat

    CAN 2019 au Cameroun: la CAF doit faire un choix très délicat

    La Confédération africaine de football (CAF) doit décider ce 30 novembre 2018 à Accra si oui ou non la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 (15 juin-13 juillet) aura lieu sur le sol camerounais.

    La Confédération africaine de football (CAF) va trancher, ce 30 novembre 2018 à Accra. Ou pas… Rien n’est à exclure concernant le sort du Cameroun en tant que pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2019. Y compris que la CAF se donne un ultime moment de réflexion, à un peu moins de sept mois de la phase finale (15 juin-13 juillet).

    Ce vendredi matin, le Comité exécutif (ComEx) de la CAF va notamment étudier les rapports rédigés suite aux deux dernières visites d’inspection au Cameroun. La première, effectuée du 27 octobre au 1er novembre, concernait la sécurité. La seconde, organisée du 11 au 15 novembre, était une ultime analyse des installations et des infrastructures.

    Des retards rédhibitoires ?

    Des retards ont encore été constatés à cette occasion. Sont-ils suffisants pour justifier un éventuel changement de pays-hôte ou un report de la CAN au Cameroun à 2021, voire 2023 ? Et, si le ComEx prend une décision de ce type contre l’avis des autorités camerounaises, est-il certain de pouvoir défendre son choix auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), par exemple ?

    Du côté de la presse camerounaise, présente en masse à Accra, on affiche sa confiance. Ces derniers mois, on a mis les bouchées doubles pour que les chantiers soient bouclés dans des délais raisonnables. En outre, le président Paul Biya avait fait de la tenue de la CAN en 2019 une promesse, avant sa réélection le 22 octobre 2018. Dans ces conditions, un retrait pur et simple ou un report serait mal perçu par de nombreux Camerounais.

    Depuis plusieurs mois, le patron de la Confédération africaine de football est d’ailleurs devenu la cible de nombreux médias et internautes camerounais. Depuis qu’il a battu Issa Hayatou pour la présidence de la CAF en mars 2017, Ahmad n’a, de fait, cessé de souffler le chaud et le froid au sujet de la CAN 2019 au Cameroun.

    Le discours ambigu d’Ahmad

    Accusé de travailler en sous-main pour le Maroc, un des pays qui l’a soutenu face à Hayatou, le Malgache s’est surtout ému de l’avancée des préparatifs. Encore récemment, il a pointé du doigt l’absence d’une fédération de football au Cameroun, la Fécafoot étant actuellement gérée par un Comité de normalisation.

    Mais le discours d’Ahmad a évolué ces derniers mois. Il a d’abord rappelé à de nombreuses reprises que la ComEx ne voulait pas retirer la CAN 2019 aux Camerounais mais que ces derniers forceraient peut-être la CAF à le faire. Puis il a souligné que le Cameroun se désisterait de facto de l’organisation du tournoi, en n’étant pas totalement prêt. Enfin, après une entrevue avec Paul Biya, il a invité le Cameroun à dire s’il voulait davantage de temps pour accueillir la compétition. Une manière ambiguë d’inciter les autorités camerounaises à réclamer elles-mêmes un report à 2021.

    Un report difficile à organiser

    Cette dernière option semble, depuis plusieurs semaines, avoir les faveurs de certains dirigeants du ComEx. Mais elle n’est pas la plus simple à mettre en œuvre. Car elle suppose la coopération des Camerounais, mais aussi celle des Ivoiriens, voire celle des Guinéens, censés respectivement abriter les CAN 2021 et 2023. Du côté ivoirien, une source indique ainsi qu’aucune discussion sur le sujet n’a été menée jusqu’à présent avec la CAF.

    Resterait en outre à trouver un nouveau pays-hôte. L’Union nord-africaine de football a récemment apporté son soutien au Maroc, créant la polémique. Ce n’est pas la première fois qu’une institution ou une personne affiche son envie de voir le Royaume chérifien récupérer la CAN 2019.

    Plus récemment, Ahmad lui-même a évoqué l’Afrique du Sud et l’Egypte comme des recours crédibles. Des pays qui offrent, a priori, des standards plus conformes à ceux que le Malgache veut pour la Coupe d’Afrique des nations. Celui-ci a basé tout son argumentaire sur une professionnalisation du football africain.

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  • Droits TV : l’ex-président de la CAF, Issa Hayatou, condamné à 24,5 millions d’euros d’amende

    Droits TV : l’ex-président de la CAF, Issa Hayatou, condamné à 24,5 millions d’euros d’amende

    Issa Hayatou a été condamné à 24,5 millions d’euros d’amende pour « abus de position dominante » dans l’octroi de droits de diffusion TV des compétitions africaines. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) dénonce une « diffamation » et a annoncé son intention de faire appel.

    Le tribunal de commerce du Caire, où est basée la CAF, a condamné Issa Hayatou – qui fut président de la CAF de 1988 à 2017 –, ainsi que l’ancien Secrétaire général Hicham El Amrani, à « des amendes d’un montant total d’un milliard de livres (49,5 millions d’euros) pour violation de la loi égyptienne sur la protection de la concurrence », a précisé mercredi 27 septembre l’Autorité égyptienne de la concurrence (ECA).

    Cette dernière évoque notamment un « abus de position dominante de la CAF dans la méthode et le système d’octroi des droits de retransmission relatifs aux championnats de football ».


    >>> À LIRE – CAF : Issa Hayatou, plus dure est la chute


    Hayatou dénonce une « diffamation »

    Dans un communiqué, Issa Hayatou dénonce pour sa part une « diffamation intolérable », et reproche au tribunal de l’avoir condamné « à titre individuel », « tout en dédouanant la CAF de toute responsabilité ». Il indique par ailleurs qu’il fera « naturellement appel de cette décision ».

    « Durant toute ma présidence à la CAF, tous les actes posés l’ont été dans le strict respect des statuts et règlements et toujours dans l’intérêt du football africain », a-t-il insisté.

    En janvier 2017, les autorités égyptiennes ont accusé la CAF d’avoir enfreint les règles de la concurrence lors de la signature d’un accord exclusif de diffusion TV des compétitions africaines, dont la Coupe d’Afrique des nations, avec Lagardère Sports. La négociation conclue en juin 2015 a prolongé l’exclusivité des droits à l’entreprise française jusqu’en 2028 en échange d’une garantie de plus d’un milliard de dollars. Selon Issa Hayatou, l’entreprise égyptienne Presentation avait soumis une offre rejetée « unanimement » par le comité exécutif de la CAF.

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  • CAN 2018: les Camerounaises et les Maliennes en demi-finales

    CAN 2018: les Camerounaises et les Maliennes en demi-finales

    Les équipes du Cameroun et du Mali se sont qualifiées pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2018, ce 23 novembre, et se sont rapprochées ainsi d’une participation à la Coupe du monde 2019. Les Camerounaises finissent en tête du groupe A suite à leur match nul 1-1 face aux Ghanéennes, hôtesses du tournoi désormais éliminées. Quant aux Maliennes, elles atteignent le dernier carré de la compétition pour la première fois grâce à leur succès 3-2 face à des Algériennes sorties.

    Pour la première fois de leur histoire, les footballeuses maliennes vont disputer les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations féminine. Ce sera le 27 novembre à Cape Coast, face aux joueuses classées premières du groupe B de la CAN 2018, les Sud-Africaines, les Nigérianes ou les Zambiennes.

    « Je suis vraiment très très contente ce soir. C’est la première fois qu’on franchit le cap de la phase de poules. Je n’ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens… Je remercie le bon Dieu, s’est émue la capitaine malienne Fatoumata Doumbia, au micro de notre correspondant au Ghana, Tété Ahadji. Il a fallu sept participations pour y arriver. On avait dit dès notre départ de Bamako que c’était l’objectif ».

    Des Algériennes vaillantes mais battues sur le fil

    Les « Aiglonnes » ont toutefois dû cravacher pour atteindre le dernier carré du tournoi, après six échecs passés. Malmenées par les Algériennes durant leur dernier match de poule, elles ont concédé l’ouverture du score à la 37e minute, suite à une réalisation de Lydia Belkacemi.

    En deuxième période, un mano a mano s’est engagé entre Maliennes et Maghrébines, Fatoumata Diarra égalisant (58e), avant qu’Imene Merrouche ne redonne l’avantage sur penalty à l’Algérie (2-1, 62e). Mais Aissatou Diadhiou (2-2, 83e) a remis les siennes en bonne position, avant que Fatoumata Diarra ne réussisse un doublé, sur penalty (90e+4).

    Des Camerounaises au rendez-vous

    Ce résultat final ne change rien au sort des Algériennes qui, même en cas de victoire, auraient été éliminées dès le premier tour. Car dans l’autre rencontre du jour, les Ghanéennes ont fait match nul 1-1 face à des Camerounaises finalistes des deux dernières éditions. Les buts de la rencontre ont été inscrits par Portia Boakye (31e) pour les locales et par Christine Manie (41e sur penalty) pour les visiteuses.

    « Nous avons cherché la qualification et nous l’avons eue, a savouré l’attaquante Gaëlle Enganamouit, au micro de notre envoyé spécial, Olivier Pron. C’était le plus important. Aujourd’hui, nous avons joué contre une équipe du Ghana qui était bien en place. C’est dommage que leurs parcours s’arrête ici. Mais le plus important pour nous est d’avoir encore deux matches à disputer ».

    Les Ghanéennes éjectées de leur CAN 2018

    Ce score ne suffit effectivement pas aux « Black Queens », sorties de leur CAN 2018 dans un stade quasi-vide, à Accra. Il permet en revanche aux « Lionnes Indomptables » de conserver la première place du groupe A et de rester ainsi dans la capitale du Ghana, pour y jouer l’autre demi-finale, également prévue mardi.

    « Ça fait mal… Ça me fait mal à moi, tout d’abord. Et ça fait très mal aux filles, a reconnu le sélectionneur ghanéen Bashir Hayford au micro d’Olivier Pron, tout en déclarant qu’il ne comptait pas démissionner. Je n’ai pas commis d’erreur qui justifie cela ».

    Mondial 2019 en vue pour Camerounaises et Maliennes

    Les Camerounaises et les Maliennes ne sont désormais plus qu’à une victoire d’une qualification en Coupe du monde 2019. Pour aller en France, il faudra en effet finir parmi les trois premiers de la CAN 2018 et donc gagner sa demi-finale ou, au pire, la « petite finale » de la compétition le 30 novembre. A moins que les Equato-Guinéennes ne franchissent le premier tour [1].

    Elles connaîtront par ailleurs leurs prochaines adversaires ce 24 novembre, à l’issue des matches Guinée équatoriale-Nigeria et Afrique du Sud-Zambie dans le groupe B. Mais la Camerounaise Gaëlle Enganamouit prévient : « Peu importe qui nous rencontrons. Nous allons tout donner. Avec tout le respect que nous avons pour les autres équipes, nous nous foutons du nom de notre futur adversaire. Nous sommes des Lionnes et nous n’avons peur de rien. »

    [1] L’équipe de Guinée équatoriale est exclue de la Coupe du monde 2019 et ne sera pas qualifiée pour ce tournoi, même si elle finit sur le podium de la CAN 2018.


    CAN 2018 FÉMININE : CLASSEMENT DES GROUPES

    GROUPE A (après 3 journées) :
    1.Cameroun 7 points, +4
    2.Mali 6 points, +1
    3.Ghana 4 points, 0
    4.Algérie 0 point, -5

    GROUPE B (après 2 journées) :
    1.Afrique du Sud 6 points, +7
    2.Nigeria 3 points, +3
    3.Zambie 3 points, +1
    4.Guinée Equatoriale 0 point, -11

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  • [Chronique] Fichage ethnique : la défense des recruteurs du PSG

    [Chronique] Fichage ethnique : la défense des recruteurs du PSG

    Les recruteurs du PSG, dont l’utilisation du fichage ethnique a été révélée par les Football Leaks, ont invoqué pour leur défense le flou qui entoure parfois les actes de naissance des joueurs nés en Afrique.

    Selon les Football Leaks, révélés notamment par Mediapart, des recruteurs du PSG ont utilisé un fichage ethnique avec quatre mentions : « Français », « Maghrébin », « Antillais » et « Africain ». Cette pratique viole la loi française, qui « interdit d’enregistrer des informations faisant apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques ».

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  • CAN 2019: Corentin Martins, dans l’histoire du football mauritanien

    CAN 2019: Corentin Martins, dans l’histoire du football mauritanien

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    Le Français Corentin Martins a réalisé un exploit de taille : envoyer la 104e nation mondiale à la première Coupe d’Afrique des nations de son histoire. Les Mourabitounes ont remporté quatre de leurs cinq premiers matches en éliminatoires, dont le dernier face au Botswana (2-1), synonyme de qualification avant même l’ultime journée. Corentin Martins, ancien milieu de terrain, international français, sélectionneur des Mourabitounes, entre dans l’histoire du football mauritanien.

    « Dans la vie, je compte beaucoup sur moi ». Cette phrase, Corentin Martins l’a dite en 2000 au moment où il allait jouer un match de Ligue des champions avec Bordeaux face à Manchester United. Sélectionneur de la Mauritanie depuis 2014, l’ancien joueur de Brest a travaillé avec patience et acharnement pour construire son groupe.

    Un travail sur la longueur

    Aujourd’hui, le voilà qualifié pour la prochaine CAN. Un objectif atteint avec conviction qui lui donne la satisfaction de vivre sa plus « belle émotion sportive ». Et pour se qualifier, la Mauritanie n’a pas fait les choses à moitié puisqu’elle est actuellement première de son groupe à l’issue des cinq premières journées de qualification. Elle a remporté quatre rencontres dans sa poule.

    « Je veux que l’on termine premier pour que l’on ne dise pas que la qualification est due à la CAN à 24. On a eu la chance de gagner 4 matches sur 5. Rien n’a été facile. On avait peu de marge à chaque match et pas de talents individuels. On a beaucoup travaillé sur la solidarité, la générosité et nous avons eu la confiance du président. Ça fait quatre ans que l’on travaille ensemble », commente Corentin Martins sur RFI. Il ajoute : « Quand je suis arrivé, il y avait 7 expatriés. Aujourd’hui, il y a environ 7 locaux, et 16 ou 17 expatriés. C’est grâce aux résultats de la sélection. Le joueur mauritanien est désormais regardé d’un œil plus attentif. »

    Un milieu de terrain doué

    L’ancien joueur de Strasbourg disait lors du CHAN 2018 au Maroc où il officiait avec les A’ : « Quand je suis arrivé, j’avais déjà vu quelques matches de la Mauritanie. J’y suis d’abord venu pour superviser le championnat. Aujourd’hui nous avons des objectifs. Je poursuis l’aventure, car je me sens bien avec les deux groupes. J’ai le sentiment que je n’ai pas terminé mon travail. »

    International français à 14 reprises, Corentin Martins a commencé sa carrière de footballeur à l’âge de 20 ans en première division à Brest. Le talent du jeune meneur de jeu est très vite remarqué. L’année suivante, après la liquidation judiciaire du club breton, il arrive à Auxerre. « Pas une seule minute, je n’ai été déçu de l’avoir », dira l’ex-entraîneur bourguignon, Guy Roux. Corentin Martins a marqué l’histoire de l’AJA avec trois titres et une demi-finale de la Coupe d’Europe en un peu plus de quatre années. Il a réussi le doublé Coupe-Championnat en 1996.

    Corentin Martins a aussi fait les beaux jours du Deportivo Corogne en Espagne. Lors de la saison 96-97,  il s’impose comme titulaire au milieu de terrain dans une formation qui aligne les stars comme un certain Rivaldo, futur ballon d’or. La Corogne termine 3e du championnat, et avec 13 buts Martins est le deuxième meilleur buteur du club derrière Rivaldo.

    La carrière d’entraîneur de Corentin Martins a débuté à Brest en 2012. En juillet 2013, il est limogé après une série de huit défaites d’affilée plaçant le club breton bon dernier de Ligue 1. Aujourd’hui, le voilà en haut de l’affiche, avec une première qualification historique pour la Mauritanie, 104e au classement FIFA, qui n’avait jamais réussi une telle performance. Corentin Martins restera comme celui qui a emmené un Petit Poucet du football africain vers un exploit majeur.

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  • CAN 2019: une 4e visite d’inspection fatale ou favorable au Cameroun?

    CAN 2019: une 4e visite d’inspection fatale ou favorable au Cameroun?

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    La quatrième mission d’inspection menée au Cameroun par la Confédération africaine de football (CAF) s’est achevée ce 15 novembre avec l’examen des infrastructures sportives de Douala. Au terme de la visite, aucune déclaration n’a été faite par les inspecteurs de la CAF. Le suspense reste donc total concernant le maintien ou pas du tournoi sur le sol camerounais. Une décision sera prise le 30 novembre à Accra.

    La mission d’inspection conjointe Confédération africaine de football (CAF) – Fédération internationale de football (FIFA), conduite par le secrétaire général adjoint de la CAF Anthony Baffoe, a démarré les visites de chantiers le 11 novembre à Yaoundé, avec le complexe sportif d’Olembe (60.000 places) réalisé à 80%. La délégation y a inspecté la pépinière à gazon, les terrains d’entraînement et le stade principal à l’intérieur duquel la pose des chaises et de la toiture sont en cours.

    La mission d’inspection a ensuite mis le cap, le 12 novembre, sur Garoua, dans le Nord du Cameroun, où se dérouleront les matches de la poule F. Au Stade Roumdé Adjia (30.000 places), les travaux, estimés à 60%, en sont à la phase de pose des gradins et de l’aménagement de l’aire de jeu. Les différents stades d’entraînement de la ville ont également été passés en revu.

    A Bafoussam, le stade qui accueillera les rencontres est achevé depuis 2016. La mission d’inspection a passé au peigne fin les différents stades d’entraînement dont le taux de réalisation est de 55%. Elle a également visité les hôtels où logeront les équipes et les officiels. Le point d’ombre a été la voierie urbaine qui est très dégradée.

    La visite s’est achevée par le site de Douala où les délégués ont inspecté le stade de 50.000 places, en cours de finition, ainsi que les différents stades d’entraînement.

    Anthony Baffoe et ses services vont désormais dresser un bilan qui sera étudié par le Comité exécutif (ComEx) de la CAF, le 30 novembre à Accra. Le ComEx décidera alors s’il maintient ou pas sa confiance au Cameroun concernant la tenue de la phase finale, prévue du 15 juin au 13 juillet.

    Avec notre correspondant au Cameroun, Joël Wadem,

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  • Alassane Plea et Ferland Mendy en Bleu, adieu Mali et Sénégal?

    Alassane Plea et Ferland Mendy en Bleu, adieu Mali et Sénégal?

    Didier Deschamps a convoqué lundi 12 novembre le Franco-Malien Alassane Plea et le Franco-Sénégalais Ferland Mendy. Courtisé respectivement par le Mali et le Sénégal, les deux joueurs avaient toujours décliné l’invitation attendant un appel du sélectionneur français. C’est désormais le cas. Reste à savoir s’ils entreront sur la pelouse lors de la renontre en Ligue des nations vendredi 16 novembre face aux Pays-Bas.

    Préconvoqué lorsqu’il évoluait à Nice la saison passée sans jamais être appelé, Alassane Plea   a bénéficié des forfaits d’Anthony Martial et d’Alexandre Lacazette pour une première convocation pour la confrontation face aux Pays-Bas en Ligue des nations.

    Alassane Plea eficace en Bundesliga

    Alasane Plea est un renfort intéressant pour Didier Deschamps. Quatre mois après son départ en Allemagne, le Franco-Malien s’est largement adapté à la Bundesliga avec 8 buts en 11 rencontres, en atteste son triplé sur le terrain du Werder Brême (3-1) le week-end dernier avec Borussia Mönchengladbach qui pointe à la deuxième place du championnat. Le club allemand a déboursé 25 millions d’euros pour s’attacher ses services cet été.

    « J’étais sûr de mon choix et, au vu de mon début de saison, je ne suis pas déçu d’avoir rejoint la Bundesliga, confie Alassane Plea. Et être appelé en équipe de France, c’est quelque chose d’extraordinaire. J’ai hâte de la découvrir, d’avoir ma première cape et d’essayer d’y rester. C’est une des sélections les plus difficiles et être convoqué, c’est super. »

    L’ancien joueur de l’OG Nice, 25 ans,  a indiqué  qu’il savait que le coach regardait ses performances. « Ça m’a donné envie de travailler, d’être performant en match sur le terrain, d’être décisif et je savais qu’un jour ou l’autre j’allais être appelé si j’étais bon, indique-t-il. L’équipe de France A, c’est le plus haut niveau. Je connais pas mal de monde, il y a des champions du monde avec lesquels j’ai joué en sélections de jeunes, la sélection 1993, j’espère qu’ils vont me mettre dans de bonnes conditions ».

    Courtisé depuis de longues années par le Mali

    Né à Lille, Alassane Plea a commencé sa carrière de jeune footballeur dans le club de Wasquehal.  Il s’est ensuite retrouvé dans le centre de formation de l’OL pour y effectuer ses débuts en 2009-2010 avec les U17. Là-bas, il a notamment croisé Nabil Fekir, déjà appelé en sélection.

    C’est à Nice que Plea se fait un nom. Il y reste quatre saisons, et termine l’exercice 2017-2018 avec 16 buts en Ligue 1.

    Très généreux dans la vie, Alassane Plea a une autre qualité : il n’hésite jamais à se livrer dans le travail défensif. Ce qui ne devrait pas déplaire à Didier Deschamps qui en a fait sa marque de fabrique lors de la dernière Coupe du monde en Russise.

    Courtisé depuis de longues années par le Mali, Plea a toujours repoussé sa décision. S’il dispute la moindre minute en match officiel contre les Pays-Bas, il ne sera définitivement plus éligible pour une autre sélection. Par contre, s’il ne participe qu’au match amical contre l’Uruguay le 20 novembre, un changement de nationalité sportive est toujours possible.

    Ferland Mendy rêvait des Bleus

    Le Franco-Sénégalais Ferland Mendy, défenseur à l’Olympique Lyonnais, a aussi été appelé par Didier Deschamps pour remplacer Benjamin Mendy. Il a longtemps été indécis entre France et Sénégal puisqu’il possède les deux nationalités.  « Je ne me suis pas encore penché sur le Sénégal. J’essaie déjà de jouer le plus de matches avec l’OL, d’être le plus performant en club, avait-il confié dans un entretien à Lyon Capitale en mars dernier. Bien sûr, je pense au choix de la sélection, mais je n’ai pas encore tranché. (Pour les Bleus) Je ne sais pas. Je suis sincère quand je dis ça. Je ne sais pas ce qui va se passer, ce que je vais faire. En tout cas, même si je vais écouter les conseils de mes proches, je déciderai seul. »

    En mars dernier, le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, avait indiqué lors d’une conférence de presse avoir eu un entretien avec Ferland Mendy dans le but de le faire entrer dans la tanière. Le joueur avait indiqué qu’il réfléchirait et qu’il en parlerait à son entourage. Mais il n’avait pas caché que les Bleus étaient pour lui un objectif.

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  • Kalidou Koulibaly, le mur sénégalais de Naples

    Kalidou Koulibaly, le mur sénégalais de Naples

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    A 27 ans, Kalidou Koulibaly, international sénégalais, est devenu un pilier au sein du club de Naples, un des ténors du championnat italien. Le défenseur central, brillant en Serie A et en Ligue des champions, et suivi par les plus grands clubs européens, est aujourd’hui perçu comme un des meilleurs défenseurs centraux au monde.

    La vidéo de sa récupération de la balle dans les pieds d’un adversaire, suivie d’une chevauchée fantastique qui aboutit à une passe décisive pour son coéquipier Insigne lors de Naples-Empoli (5-1) vendredi dernier, a déjà fait le tour du web. Tout comme une séquence où on voit Kalidou Koulibaly, à l’entraînement, réussir une merveille de frappe en pleine lucarne du pied gauche. Le Sénégalais n’est plus un inconnu pour les suiveurs du foot. Depuis 2014, et son arrivée à Naples en provenance de Genk (Belgique), le défenseur central s’est imposé dans le très exigeant championnat italien au point de faire partie de l’équipe-type de l’année en Serie A lors des trois dernières saisons.

    Récemment, il s’est rappelé au bon souvenir de l’Europe après des prestations abouties face aux armadas offensifs de Liverpool (1-0) et du PSG (2-2) en Ligue des champions. Ce n’était pas une découverte pour les clubs européens, mais plutôt une confirmation du talent de Kalidou Koulibaly dont le nom revient souvent dans la gazette des transferts en étant associé aux mastodontes européens comme Chelsea, Barcelone, Real Madrid, ou Bayern Munich. Récemment son président Aurelio De Laurentiis soutient même avoir « refusé trois offres dont une de 90 millions d’euros d’un club de Premier League ».

    Adoubé par Maradona

    Le numéro 26 napolitain n’a pas cédé aux sirènes des clubs plus huppés et a préféré prolonger son contrat jusqu’en 2023. « Naples, c’est ma maison », a confié Koulibaly après la prolongation de son bail avec le club napolitain. Il faut dire que le Sénégalais a aujourd’hui dépassé le simple statut de joueur au sein du club du sud de l’Italie. Son aura a considérablement augmenté surtout après son but contre la Juventus de Turin (1-0), en avril dernier, qui avait redonné espoir à tout le peuple azzurro qui rêvait d’un titre de champion depuis 1990 et l’époque Diego Maradona. Le génie argentin, n’a hésité d’ailleurs à adouber celui qu’il considère comme «le meilleur joueur» de Serie A. « Koulibaly est un phénomène. S’il avait été blanc, il jouerait pour le Real Madrid ou le FC Barcelone », a ainsi lâché Maradona dans le journal italien Tutto Napoli.

    Pour l’instant, l’international sénégalais se sent bien dans un club qui l’a propulsé dans le cercle des tout meilleurs défenseurs du monde, même s’il redoute le jour où il devra faire ses adieux à Naples. « On m’a dit qu’à Naples on pleure deux fois ; en arrivant dans le club et en le quittant. Je n’ai pas pleuré quand je suis arrivé à Naples, mais une chose est sûre : Je pleurerais lorsque je quitterais la ville. J’espère vraiment que ça sera le plus tard possible » espère-t-il dans une interview au Corriere dello sport.

    En attendant, Kalidou Koulibaly a encore des défis à relever avec Naples. Le tout prochain ; le match retour face au PSG de Neymar et Mbappé, mardi en Ligue des champions. Une rencontre décisive pour la qualification en huitièmes de finale et une nouvelle occasion de monter à l’Europe qu’il méritait peut-être de figurer dans la liste des 30 nommés du Ballon d’Or France Football.

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  • Football: le PSG, leader sur le terrain, secoué en coulisses

    Football: le PSG, leader sur le terrain, secoué en coulisses

    Le Paris Saint-Germain prépare son déplacement crucial en Ligue des champions à Naples mardi en pleine tourmente entre les accusations, via les Football Leaks, de petits arrangements avec l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, et le mea-culpa de Verratti pour sa conduite en état d’ivresse.

    Les Football Leaks, dessous du foot-business révélés par un collectif de médias européens, dont Mediapart en France, ont remis une pièce dans la machine à ternir l’image. Le PSG aurait été «couvert» par l’UEFA, et notamment par ses deux patrons de l’époque Michel Platini, et Gianni Infantino, actuel président de la Fifa), pour échapper aux sanctions les plus graves (exclusion de la Ligue des champions) en dépit d’entorses au fair-play financier selon lequel un club ne peut dépenser plus que ce qu’il ne génère en propre. Le PSG, possédé par les Qataris depuis 2011, n’a écopé, principalement, en 2014 que d’une amende de 60 M EUR dont 20 ferme.

    « Il n’y a aucun accord secret, tout a été fait dans la transparence », a réagi auprès de l’AFP Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du Paris SG. Mais le club parisien n’est pas tiré d’affaire. Une nouvelle procédure visant les dépenses pour Neymar et Kylian Mbappé (montage de plus de 400 M EUR) a été ouverte en septembre 2017, classée en juin 2018, puis ressortie pour «examen approfondi» par l’organe de contrôle financier de l’UEFA. Le club français n’est pas à l’abri de sanctions plus dures.

    Les excuses de Verratti

    En attendant, le club parisien continue d’écraser le Championnat de France (Ligue 1). Vendredi soir, il a battu Lille (2-1, buts de Mbappé et Neymar), pour sa 12e victoire en autant de matches en L1, un nouveau record européen du meilleur départ dans une saison. Mais si le Championnat de France paraît trop facile pour le PSG, l’équipe francilienne a du mal en Ligue des champions, et se prépare à un déplacement crucial mardi à Naples, qui l’a neutralisé à l’aller (2-2). Le tout sur fond d’un nouveau scandale concernant un de ses meilleurs joueurs, Marco Verrati, contrôlé ivre en voiture en milieu de semaine.

    Le numéro 6 du PSG est ainsi venu faire profil bas devant la presse vendredi soir après la rencontre face aux Lillois. « J’ai fait une erreur. Ce sont des choses qui ne doivent pas arriver. J’ai passé trois jours difficiles. Ça me servira de leçon, je présente mes excuses », a lancé le milieu italien.

    « Ce n’est pas bien ce qu’il a fait », a commenté son coach Thomas Tuchel en conférence de presse, lui qui aurait aimé préparer cette rencontre décisive avec plus de sérénité en coulisses. « Si on perd là-bas, c’est presque fini », a ainsi averti le capitaine Thiago Silva.

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  • Ligue des champions: Al Ahly gagne la finale aller face à l’Espérance de Tunis

    Ligue des champions: Al Ahly gagne la finale aller face à l’Espérance de Tunis

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    Al Ahly et l’Espérance Tunis se retrouvaient en finale aller de la Ligue des champions africaine ce vendredi 2 novembre à Alexandrie. Les Egyptiens ont remporté cette première confrontation avec un doublé de Walid Soliman sur penalty et un but de Amr Al Sulaya (3-1). L’Espérance de Tunis a réduit la marque en seconde période grâce à Youssef Belaili.

    Eliminé dès la phase de groupes en 2016, Al Ahly est revenu sur le devant de la scène avec cette finale de la Ligue des champions pour la 12e fois de son histoire. Le club égyptien qui trône sur le continent avec huit succès recevait à Alexandrie l’Espérance de Tunis pour la finale aller. Les deux clubs s’étaient affrontés une seule fois en finale de C1, en 2012 et Al Ahly l’avait emporté (1-1, 1-2).

    Un doublé de Walid Soliman sur penalty

    A domicile, Al Ahly a ouvert le score à la 34e minute sur penalty grâce à Walid Soliman, 34 ans et sept saisons au club. Les hommes de Patrice Carteron ont dû tout de même attendre le recours à l’arbitrage vidéo.

    Pourtant, un mouvement collectif des espérantistes aurait pu donner l’avantage aux Tunisiens dès la 21e minute. Mais la frappe de Khenissi est trop écrasée.

    Avant la pause, les Egyptiens ont la possibilité de doubler la mise, une parade réflexe de Ben Cherifia sauve l’Espérance de Tunis. Juste avant le coup de sifflet, Al Ahly est sauvé à son tour par la transversale sur une frappe de Chaalali (45e+1).

    En seconde période, Amr Al Sulaya double la mise pour Al Ahly à la suite de deux fautes des défenseurs espérantistes (58e) alors que Youssef Belaili réduit la marque sur penalty pour les espérantistes (64e/1-2).

    Al Ahly, après une faute de Dhaouadi, profite d’un penalty tiré par Walid Soliman pour inscrire le troisième but (77e).

    Avant cette finale aller, le bilan des confrontations directes tournait largement à l’avantage d’Al Ahly avec sept victoires, cinq nuls et seulement trois défaites. Al Ahly a pris une option sur le titre avant le déplacement en Tunisie pour la finale retour le 9 novembre prochain.

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