Tag: france

  • Analyse et Decryptage: Apres Macron, Sarkozy chez Fatshi, Bemba/Kamerhe sous Sama2,

    Analyse et Decryptage: Apres Macron, Sarkozy chez Fatshi, Bemba/Kamerhe sous Sama2,

    La guerre entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda est un conflit complexe qui a des racines profondes dans l’histoire des deux pays et de la région des Grands Lacs africains. Bien que les relations entre les deux pays aient été tendues depuis des décennies, le conflit s’est intensifié à la fin des années 1990 lorsque le Rwanda a lancé une invasion de la RDC en réponse à la présence de groupes armés hutus qui avaient participé au génocide rwandais de 1994 et qui s’étaient réfugiés en RDC.

    Le conflit a été marqué par une violence extrême, des violations des droits de l’homme et des crimes de guerre, notamment des massacres de civils et des viols en masse. Les groupes armés, y compris les forces de sécurité congolaises et les milices rwandaises, ont été impliqués dans des activités criminelles, notamment le pillage des ressources naturelles de la RDC, telles que les minerais et le bois précieux.

    Les causes sous-jacentes de la guerre sont complexes et multiples. D’une part, la RDC est un pays immense et riche en ressources naturelles, mais qui a été marqué par une instabilité politique et économique depuis son indépendance en 1960. D’autre part, le Rwanda est un petit pays enclavé qui a connu une croissance économique rapide depuis la fin de la guerre civile de 1994, mais qui est confronté à des tensions politiques internes et à des défis économiques importants.

    Les relations entre les deux pays ont également été compliquées par la présence de groupes armés dans l’est de la RDC, qui ont souvent été soutenus ou manipulés par le Rwanda. Le gouvernement congolais a accusé le Rwanda de soutenir ces groupes armés, tandis que le Rwanda a affirmé qu’il était obligé de s’impliquer pour protéger sa sécurité nationale.

    Malgré plusieurs accords de paix signés entre les deux pays, le conflit s’est poursuivi avec des périodes de calme relatif, suivies de nouveaux affrontements. Les efforts de la communauté internationale pour résoudre le conflit ont été entravés par les intérêts divergents des différents acteurs régionaux et internationaux impliqués dans la région.

    En résumé, la guerre entre la RDC et le Rwanda est un conflit complexe qui a des racines profondes dans l’histoire, la politique et l’économie de la région des Grands Lacs africains. Bien que les causes sous-jacentes du conflit soient multiples, la présence de groupes armés dans l’est de la RDC et les tensions politiques entre les deux pays ont joué un rôle clé dans la poursuite de la violence.

  • Le concert historique de Fally Ipupa s’est tenu, malgré les menaces des « combattants »

    Le concert historique de Fally Ipupa s’est tenu, malgré les menaces des « combattants »

    -La star congolaise a pu se produire vendredi soir devant des milliers de spectateurs. Des groupes d’opposants congolais radicaux ont pourtant tout fait pour empêcher le concert de Fally Ipupa, à l’AccorHotels Arena.
    Les dernières heures précédant le concert de Fally Ipupa à Paris laissaient craindre le pire. Un incendie spectaculaire, déclenché par des feux de scooters et de poubelles, a d’abord enfumé, dans l’après-midi, le quartier de la gare de Lyon, proche de l’AccorHotels Arena du XIIe arrondissement. Ce n’est que vers 18h30, à un peu plus d’une heure du début théorique de l’événement, que les pompiers ont maîtrisé les flammes.
    Vous risquez gros en y allant
    Mais les intimidations ne se sont pas arrêtées là. Plusieurs centaines de “combattants”, la plupart des hommes jeunes et déterminés, se sont donnés rendez-vous aux abords de la salle de 20 000 places dans le but d’empêcher le concert. « C’est annulé », « Vous risquez gros en y allant », « Vous êtes fiers de ce que vous faites ? » « Là-haut, Dieu vous voit ! »… Mêlant mensonges et menaces, empoignant parfois des spectateurs ou les bousculant, les combattants ont tenté le tout pour le tout.

    C’était sans compter sur un impressionnant dispositif de sécurité. Métros fermés, dizaines de fourgons de gendarmerie, barrières métalliques… Des contrôles de billets ont été mis en place à distance de la salle pour trier spectateurs et agitateurs. Et le parcours menant à l’enceinte de l’AccorHotels n’avait rien à envier à la sécurité des aéroports : boissons et parapluies confisqués, consigne obligatoire pour les sacs, fouilles, passage sous un portique de détection de métal : rien n’a été laissé au hasard.
    Faire la fête, loin des querelles politiques
    Après cette parenthèse pesante, qui a tout de même réussi à intimider une petite partie du public, on découvrait une ambiance totalement différente. Sapeurs, familles au complet, Africains de tous les pays, s’étaient donné rendez-vous pour chanter et danser. Bref, faire la fête, loin des querelles politiques.
    « Bien sûr, on a eu un peu peur en voyant les dernières infos, mais après l’Olympia annulé en 2017, c’était ce soir ou jamais », confiait une maman ivoirienne venue avec sa fille applaudir « l’aigle » depuis la fosse. En regardant le public rire et papoter, on pouvait même penser qu’il s’agissait d’un concert presque comme un autre.
    Presque, seulement. La première partie, du spectacle, avec notamment Robinio Mundibu, l’un des protégés de Fally, a commencé avec une quarantaine de minutes de retard du fait des incidents dans une salle à moitié vide. Et ce n’est qu’après un long entracte (sans doute pour attendre que la jauge se remplisse) que la star de la soirée a fait une entrée triomphante.
    à lire RDC : Fally Ipupa, sous l’aile de « l’aigle »
    Après une vidéo montrant un aigle survoler Kinshasa et les grandes métropoles occidentales, le rideau s’est levé sur une gigantesque structure gonflable du rapace qui a lentement elle-même « pris son envol. »
    “Jour historique”
    Sa Majesté Fally, en peignoir et baskets, une couronne revisitée posée sur la tête, pouvait enfin commencer à chanter… après un long silence dans la capitale française. La chanson inaugurale « La vie est belle », sonnait comme un pied de nez aux combattants.
    Le concert, maîtrisé de bout en bout, a été une véritable démonstration de force. Fally, en forme vocalement, était accompagné sur scène par une quarantaine de danseurs, chanteurs et musiciens, dans la grande tradition congolaise. Il a su alterner tubes urbains façon Tokooos et classiques rumba, multipliant les costumes et faisant le show pendant plus de deux heures.
    Sur scène, quelques personnalités sont apparues : les chanteurs Mokobé et Bramsito, l’actrice et réalisatrice Angela Bassett… Mais c’est surtout le Franco-Congolais Dadju qui a retenu l’attention avec un tour de chant inspiré et en clamant tout haut ce que beaucoup de spectateurs pensaient tout bas : « Aujourd’hui est un jour historique, c’est une grande victoire pour le Congo ! »
    Mais quelques minutes avant 23h30, un agent venait glisser un mot à l’oreille de Fally, visiblement agacé. Le chanteur était contraint de terminer son concert, assez brutalement, à l’heure convenue avec la salle, sans avoir le temps d’interpréter tous les tubes qu’il avait répétés pour la soirée.
    Avant de quitter la scène la star congolaise a néanmoins promis de venir rapidement faire à nouveau l’événement en France. On espère le retrouver dans une ambiance plus apaisée.

    Avec JA

  • Des incidents à Paris au concert de la star congolaise Fally Ipupa

    Des incidents à Paris au concert de la star congolaise Fally Ipupa

    -Des opposants au régime congolais ont mis le feu à des véhicules aux abords de la gare de Lyon, pour protester contre la tenue du concert à Paris de la star congolaise Fally Ipupa, accusé d’être un proche de l’ex-président Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

    Le chanteur de rumba congolaise, accusé d’être proche du pouvoir en place en République démocratique du Congo (RDC), ne s’était pas produit en France depuis des années, par peur de débordements. Dans une interview diffusée mercredi par France 24, il avait d’ailleurs tenu à rassurer ses fans en assurant que son concert à l’AccorHotels Arena se déroulerait dans le calme.

    Cela n’a finalement pas été le cas et de multiples incidents ont éclaté en début de soirée aux abords de la gare de Lyon et du quartier de Bercy. Plusieurs scooters et poubelles ont été incendiés, dégageant d’épaisses volutes de fumée dans la zone. Envahie par les fumées, la partie souterraine de la gare a été évacuée par précaution a annoncé la SNCF, et le trafic des métros et RER a été perturbé.

    Vers 18 h 30, les feux étaient maîtrisés par les pompiers et une trentaine de véhicules, surtout des deux-roues, entièrement carbonisés, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Le chanteur de rumba congolaise, accusé d’être proche du pouvoir en place en République démocratique du Congo (RDC), ne s’était pas produit en France depuis des années, par peur de débordements. Dans une interview diffusée mercredi par France 24, il avait d’ailleurs tenu à rassurer ses fans en assurant que son concert à l’AccorHotels Arena se déroulerait dans le calme.

    Cela n’a finalement pas été le cas et de multiples incidents ont éclaté en début de soirée aux abords de la gare de Lyon et du quartier de Bercy. Plusieurs scooters et poubelles ont été incendiés, dégageant d’épaisses volutes de fumée dans la zone. Envahie par les fumées, la partie souterraine de la gare a été évacuée par précaution a annoncé la SNCF, et le trafic des métros et RER a été perturbé.

    Vers 18 h 30, les feux étaient maîtrisés par les pompiers et une trentaine de véhicules, surtout des deux-roues, entièrement carbonisés, a constaté une journaliste de l’AFP.

    La préfecture de police avait placé le concert sous haute surveillance, en interdisant les multiples manifestations prévues par les opposants. Mais depuis plusieurs jours, la bataille d’opinions faisait rage sur Twitter autour de la venue du chanteur.

    Les premières interpellations de manifestants bravant l’interdiction ont débuté dès la mi-journée. À 21 h 00, 46 personnes avaient été arrêtées et au moins 54 autres verbalisées, selon la préfecture, qui a dénoncé le “comportement scandaleux” de certains manifestants qui ont entravé l’action des pompiers. Le “meneur des incendiaires” fait partie des personnes interpellées, a précisé une source policière.

    “Ce concert est sponsorisé par Paul Kagame, le pire criminel de l’Afrique”

    Avec 1,4 million d’abonnés sur Youtube, Fally Ipupa, 42 ans, est une superstar en RDC. Une partie de la diaspora l’accuse d’être proche de l’ex-président Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

    Le chanteur, qui compte des collaborations musicales avec l’américain R. Kelly et les artistes français Aya Nakamura et Booba, avait dû renoncer à son dernier concert prévu à l’Olympia en 2017, déjà à cause de débordements. Vers 20 h 30, les tensions persistaient autour de l’Arena, mais les fans ont pu rentré pour assister à ce concert qui affichait complet.

    À l’extérieur, plusieurs opposants continuaient de les invectiver aux cris de “Rwandais, collabos !”. Auprès de l’AFP, ils ont estimé que Fally Ipupa est un chanteur qui “soutient le Rwanda”, un pays frontalier avec lequel la RDC entretient des relations compliquées depuis des années.

    “Ce concert est sponsorisé par Paul Kagame (le président rwandais, ndlr), le pire criminel de l’Afrique. Un homme qui veut endormir son peuple avec la musique”, a estimé Christian Sossey, artisan dans le bâtiment venu de Montpellier.

    Les fans du chanteur, eux, étaient las. “On n’a pas besoin de la politique de là-bas ici. On est juste venus se défouler. Y en a marre de ces vandales”, a soupiré Junior, billet en main et sur son 31 pour l’occasion.

    Avec AFP

  • Renault-Nissan : les enquêteurs veulent faire signer à Carlos Ghosn des aveux, selon son fils

    Renault-Nissan : les enquêteurs veulent faire signer à Carlos Ghosn des aveux, selon son fils

    Carlos Ghosn, en détention prolongée au Japon pour des soupçons de malversations financières, pourrait être libéré avec pour “seule condition” de signer des aveux rédigés en japonais, qu’il ne comprend pas, déclare le fils du PDG de Renault, Anthony Ghosn, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal du dimanche (JDD).

    Affirmant que son père est « prêt à se défendre de façon vigoureuse » devant un tribunal de Tokyo mardi prochain, Anthony Ghosn explique que « la seule condition de sa sortie est une confession ».

    « Le paradoxe, c’est que la confession qu’on lui demande de signer est écrite exclusivement en japonais », or « il ne parle pas cette langue », précise son fils.

    Comparution mardi

    Depuis son incarcération, il peut « dire au procureur qu’il conteste ce qu’on lui reproche, ou au contraire avouer et être libéré. Depuis sept semaines, sa décision a été assez claire », souligne-t-il.

    « Je n’ai pas de nouvelles directes de lui, j’en ai par ses avocats japonais. Il est en bonne forme. Il est prêt à se défendre de façon vigoureuse, et est très concentré sur l’objectif de répondre aux accusations lancées contre lui. Il est surtout très calme », affirme le jeune homme de 24 ans qui s’exprime pour la première fois dans la presse.

    Cette audience « va être très importante », ajoute-t-il. « Pour la première fois, il pourra s’exprimer sur les faits qu’on lui reproche, donner sa vision. Je pense que tout le monde sera assez surpris en entendant sa version de l’histoire. Jusqu’à maintenant, on a seulement entendu l’accusation. Il aura dix minutes pour s’exprimer » et « il ne lâchera rien », poursuit Anthony Ghosn.

    Pour comparaître, « il portera sa tenue de prisonnier et sera menotté », précise-t-il au JDD.

    En garde à vue depuis plus d’un mois et demi dans une prison de la capitale japonaise, Carlos Ghosn doit, à sa demande, comparaître mardi à 10h30 locale (01h30 GMT), ce qui obligera le procureur à clarifier publiquement le motif de sa détention prolongée.

    « Les interrogatoires durent une ou deux heures »

    Selon son fils, « il résiste, même s’il a perdu une dizaine de kilos en mangeant trois bols de riz par jour. Les conditions ne sont pas très saines. Mais il prend tout ça comme un challenge » (un défi) et « il lit des livres qu’on lui fait passer presque chaque jour ».

    Carlos Ghosn, père de quatre enfants, arrêté le 19 novembre et détenu depuis, est contraint au silence, et ses avocats, qui ne peuvent pas assister aux interrogatoires et n’ont pas accès aux pièces du dossier, ne s’expriment pour ainsi dire pas.

    « Le procureur a le droit de l’interroger à n’importe quel moment, deux ou trois fois par jour. Il peut venir tôt le matin et tard le soir. Les interrogatoires durent une ou deux heures », explique encore Anthony Ghosn.

    Selon lui, « les ambassadeurs sont venus, bien sûr, ainsi que ses avocats. Ces derniers peuvent lui rendre visite deux heures par jour sauf le dimanche et les jours fériés ».

    Interrogé sur le fait que ses avocats n’aient « pas encore accès au dossier complet du procureur », Anthony Ghosn confirme: « la défense ne peut pas avoir une vision complète du dossier ».

    Carlos Ghosn a été inculpé le 10 décembre pour minoration illégale de ses revenus dans des rapports annuels de Nissan remis aux autorités boursières.

    Le 21 décembre, alors qu’il pouvait être théoriquement libéré sous caution, il a été remis en garde à vue pour de nouvelles charges. Il est soupçonné d’avoir fait couvrir par Nissan des pertes sur des investissements personnels pendant la crise de 2008.

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  • Le voyage de Benalla au Tchad, en amont de la visite d’Emmanuel Macron, met l’Élysée dans l’embarras

    Le voyage de Benalla au Tchad, en amont de la visite d’Emmanuel Macron, met l’Élysée dans l’embarras

    Alexandre Benalla, ancien conseiller d’Emmanuel Macron, est de nouveau au cœur d’une polémique après un voyage au Tchad qui a précédé de quelques jours la visite officielle du président français, le 22 décembre.

    Début décembre, l’ancien conseiller du chef de l’État français Alexandre Benalla s’est rendu à N’Djamena avec « une délégation économique étrangère ». Il s’agissait selon lui d’accompagner « une délégation économique étrangère dans le cadre d’investissements qu’ils vont effectuer sur place », pour un projet industriel de 250 millions d’euros.

    « Ça n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, rien à voir avec l’Élysée, rien à voir avec la présidence de la République », a assuré l’entourage de l’ancien collaborateur présidentiel, chargé notamment des questions de sécurité. Selon cette source, Alexandre Benalla a « donné un coup de main » à « quelqu’un qu’il connaît depuis 2012 ».

    Rendez-vous de deux heures avec Idriss Déby Itno

    Auprès de l’hebdomadaire L’Express, l’ex-conseiller a évoqué des « grands patrons du Moyen-Orient (…) susceptibles de créer 3 000 emplois au Tchad, de construire des usines », sans citer de noms. Mais Alexandre Benalla a aussi rencontré pendant deux heures le président tchadien, allié clé de la France dans les opérations antijihadistes au Sahel.

    Mise en lumière le 24 décembre par le journal Le Monde, cette visite a poussé l’Elysée à réagir, notamment parce qu’elle a eu lieu trois semaines avant celle du président Macron à N’Djamena, le 22 décembre, pour un réveillon de Noël auprès des troupes françaises et un rendez-vous avec le président tchadien.

     

    « Je ne me tairai plus »

    « Quelles que soient les démarches qu’entreprend Alexandre Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », a assuré l’Élysée le 25 décembre au soir.

    Des mots qui ont fâché Alexandre Benalla, lequel épingle « certaines personnes de l’entourage du président », les qualifiant de « diffamatoires », « calomnieux » et « irresponsables ». « Je ne me tairai plus », a-t-il menacé. L’ancien collaborateur de l’Élysée a par ailleurs affirmé avoir « tenu informée la plus haute autorité française de l’ensemble de ses déplacements à l’étranger, et de leur nature », rappelant qu’il « n’exerce plus aucune fonction » à l’Élysée « depuis le 1er août 2018 ».

    « Alexandre Benalla n’a pas informé l’Élysée de ses déplacements avant de les effectuer, mais uniquement de manière récente la semaine dernière », alors qu’émergeaient les premières « rumeurs de presse », a répondu la présidence mercredi. Sollicité, le ministère français des Affaires étrangères a précisé que Alexandre Benalla était allé au Tchad sans prévenir « quiconque » au ministère.

    Cet imbroglio remet sur le devant de la scène l’homme à l’origine de la plus retentissante affaire de la présidence Macron. Le gouvernement garde en mémoire le souvenir cuisant des images d’Alexandre Benalla, interpellant sans ménagements des manifestants à Paris, alors qu’il n’avait aucune autorité pour le faire. Cette affaire avait mis en lumière son rôle opaque à la Présidence et provoqué une tempête politique.

    Réactions en série

    Alexandre Benalla est « un personnage vraiment obscur », « toujours là où il ne faut pas », a jugé le député de gauche radicale Eric Coquerel.

    « Il faut qu’il nous explique très clairement pourquoi il est allé au Tchad, dans quelles conditions, de manière qu’on ne puisse pas supposer qu’il y a un lien entre ce qu’il fait et la démarche de Macron », a estimé le député Rassemblement national (extrême droite), Gilbert Collard.

    « Je trouve ça bien que l’Élysée clarifie sa position vis-à-vis de M. Benalla, et inquiétant que M. Benalla se mette à menacer l’Elysée », a pour sa part affirmé le député centriste Jean-Christophe Lagarde.

    Le député de la majorité LREM, Jacques Marilossian, a de son côté déploré ces débats, estimant que « les gens se posent d’autres questions que de savoir pourquoi Alexandre Benalla était au Tchad ».

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  • France: les députés veulent plus de transparence dans l’aide au développement

    France: les députés veulent plus de transparence dans l’aide au développement


    Par
    RFI

    Publié le 30-11-2018
    Modifié le 30-11-2018 à 12:08

    En France, le budget de l’aide au développement doit sensiblement augmenter d’ici 2022. C’est la promesse faite l’an passé par le président Macron. Il avait notamment développé cette promesse, il y a tout juste un an, lors de son déplacement à Ouagadougou au Burkina Faso. Dans ce cadre, l’Agence française de développement va jouer un rôle de premier plan. En 2019, celle-ci sera dotée d’un milliard d’euros de crédits supplémentaires pour intervenir dans les pays les plus pauvres et notamment au Sahel. Certains députés de la majorité regrettent toutefois l’absence de transparence de l’action de l’AFD et appellent à un pilotage plus politique de l’aide française.

    Le 14 novembre dernier, devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le député Frédéric Barbier met les pieds dans le plat. Lors de la présentation du projet de contrats d’objectifs et de moyens de l’agence française de développement pour la période 2017-2019, ce parlementaire de la majorité formule deux critiques : non seulement le document remis est trop court, estime-t-il, mais il est surtout présenté trop tard. « Son examen s’apparente plus à un enregistrement formel qu’à une véritable occasion de se prononcer sur le fond du projet », regrette le député.

    Une critique à peine voilée de l’AFD et de son fonctionnement. En creux, certains députés reprochent à l’agence son manque de transparence, comme Aina Kuric, député La République en marche : « Ce que j’attends de l’AFD, c’est qu’on ait un véritable suivi sur tous les investissements, les prêts, les dons qui sont faits, pour qu’on puisse – nous, derrière – évaluer et mieux contrôler, c’est aussi notre rôle, les différentes actions pour savoir si oui ou non, il y a des ajustements à faire. Aujourd’hui, c’est difficile à faire. »

    Au-delà du fonctionnement de l’AFD, plusieurs députés de la majorité appellent un meilleur pilotage politique de l’aide au développement, à l’image d’Hubert Julien-Lafferière : « Aujourd’hui, on est dans une situation où c’est trop complexe. Il y a un manque de lisibilité parce qu’on a une mission d’aide au développement qui est partagée entre d’autres programmes. L’un sous l’autorité du Quai d’Orsay, l’autre sous l’autorité de Bercy. Et ça, ce n’est pas très bon, donc je pense qu’il faudrait que l’ensemble de l’aide publique au développement soit sous l’autorité du quai d’Orsay. »

    Ce sujet devrait faire l’objet d’un débat à l’Assemblée en début d’année prochaine lors de l’examen du projet de loi d’orientation et de programmation.


    ■ L’AFD présent au Liberia

    Le Liberia est depuis quelques mois l’un des pays prioritaires pour l’aide française au développement. Conséquence de la visite de son président George Weah à Paris en février dernier. L’AFD a versé 5 millions d’euros d’aide budgétaire à Monrovia. Mais l’agence appuie aussi depuis ce mardi un projet d’aide à la création d’entreprises destinée à plusieurs milliers de jeunes libériens âgés de 18 à 35 ans. Là encore 5 millions d’euros, qui financeront aussi des bourses pour une quarantaine d’étudiants du supérieur.

    C’est un projet qui a deux volets.

    Rémy Rioux, directeur général de l’AFD

    30-11-2018
    – Par
    Pierre Pinto

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  • Génocide au Rwanda : les juges d’instruction français rejettent la réouverture de l’enquête sur le massacre de Bisesero

    Génocide au Rwanda : les juges d’instruction français rejettent la réouverture de l’enquête sur le massacre de Bisesero

    Les juges d’instruction du pôle « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » du tribunal de Paris ont rejeté les demandes des parties civiles pour poursuivre l’enquête sur la responsabilité de la France lors des massacres qui ont eu lieu à Bisesero au Rwanda entre le 27 et le 30 juin 1994, pendant le génocide des Tutsi.

    « Naufrage judiciaire », « déni de justice ». C’est dans ces termes que les associations des parties civiles qualifiaient la décision des juges d’instruction de terminer leurs investigations sur de possibles responsabilités de l’armée française lors du massacre de Bisesero sans avoir prononcé de mise en examen.

    Dans une ordonnance rendue le 22 novembre, que Jeune Afrique a pu consulter, les trois magistrats du pôle « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » du TGI de Paris ont annoncé le rejet de l’intégralité des demandes d’actes présentées fin octobre par les parties civiles pour relancer cette enquête entamée il y a 13 ans et clôt le 27 juillet dernier.

    Pour Me Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH, partie civile dans le dossier, l’instruction avait permis « de documenter suffisamment de preuve contre les militaires de l’opération Turquoise » pour justifier ces demandes. Celles-ci comprenaient notamment des demandes de confrontations, des auditions supplémentaires de militaires et de responsables politiques français ou encore le versement au dossier de nouvelles pièces, parmi lesquelles des vidéos et échanges entre militaires français au moment des faits.

    « Il reste des investigations à faire »

    Le 25 octobre dernier, le site français Mediapart avait publié une vidéo montrant la réaction visiblement passive de militaires français face à la traque des quelque 2 000 Tutsi présents dans les collines de Bisesero. « Les vidéos faisaient déjà partie du dossier, mais on pouvait toujours espérer qu’avec l’écho de la publication, les choses puissent avancer dans le bon sens », explique le président d’honneur de la FIDH.

    Il n’en a rien été. Les juges d’instruction ont finalement conclu que les demandes formulées par les parties civiles n’apparaissaient « ni utiles à la manifestation de la vérité, ni raisonnables au regard de la durée de la procédure » ajoutant qu’elles « auraient pour conséquence de conférer à la durée de l’information judiciaire une durée déraisonnable ».

    En 2005, six rescapés du massacre, l’association Survie, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH et LDH) et d’autres parties civiles ont accusé certains détachements de l’armée française déployés dans l’ouest du Rwanda d’avoir, entre le 27 juin et le 30 juin 1994, abandonné à une mort certaine plusieurs centaines de rescapés Tutsi, en vertu d’une alliance de longue date entre le pouvoir hutu de l’époque et le gouvernement français.

    Ces rescapés à bout de force étaient poursuivis par des miliciens à la recherche des derniers survivants dans ces collines de l’ouest du Rwanda. « Il reste des investigations à faire », assure Patrick Baudouin. « Nous voulions notamment que la procédure entendent des témoins rwandais. Sans parler des militaires impliqués ».

    « Loi de l’omerta »

    Au cours de l’instruction, ouverte en 2005, au moins quatre hauts-gradés français – dont le chef de l’opération « militaro-humanitaire » Turquoise lancée le 22 juin, le général Jean-Claude Lafourcade – avaient été mis en cause et entendus par les juges sous le statut de témoin assisté. Les parties civiles ont, pendant plusieurs années, réclamé l’audition d’acteurs clés de l’époque, notamment du ministre de la Défense au moment des faits, François Léotard. Toutes ont été rejetées.

    En 2017, les juges avaient également refusé d’entendre le général Raymond Germanos et son supérieur de l’époque, l’amiral Jacques Lanxade, l’ancien chef d’état-major des armées. Ce dernier a toujours contesté les accusations formulées contre l’armée. « Messieurs Rosier, de Villiers, non plus, ce n’es pas normal dans un tel dossier. Il est inconcevable que ce dossier soit clôt sans que ces hauts gradés, dont le chef d’état-major, n’aient été auditionnés », regrette Patrick Baudouin.

    « Depuis le début, c’est la loi de l’omerta qui prévaut autour des militaires et des politiques français impliqués à l’époque », estime-t-il. Les parties civiles ont déjà annoncé leur intention de faire appel.

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  • La France suspend les adoptions pour « éviter le risque de trafics d’enfants » en RDC

    La France suspend les adoptions pour « éviter le risque de trafics d’enfants » en RDC

    adoption-La décision de la France de suspendre à compter du 31 décembre les adoptions en République démocratique du Congo (RDC) est due à une volonté d’”éviter le risque de trafics d’enfants”, ont expliqué vendredi des sources diplomatiques.

    Le porte-parole du Quai d’Orsay avait annoncé cette décision jeudi, l’imputant à des « irrégularités » constatées dans les dossiers d’adoption et à « l’insuffisance des garanties juridiques et éthiques ».

    Parmi les « irrégularités » constatées, figuraient de la « fraude documentaire », des consentements de parents biologiques donnés longtemps après le jugement d’adoption, ou même absents, une absence de preuve de décès des parents biologiques ou encore des enfants ayant « trois actes de naissances », ont expliqué vendredi des sources du ministère des Affaires étrangères.

    « Nous voulons éviter le risque de trafics d’enfants et la RDC partage ces mêmes préoccupations », ont-elles fait valoir.

    Fin 2013, la RDC avait suspendu les autorisations de sortie du territoire pour les enfants adoptés à l’étranger, disant avoir reçu des informations selon lesquelles certains enfants auraient été maltraités à l’étranger ou leur adoption transférée à des couples homosexuels, ce qui est interdit par la loi congolaise.

    Le nombre total d’enfants concernés, adoptés par des familles nord-américaines et européennes, était estimé à quelque 1.300, dont environ 340 destinés à venir en France.

    Après plus de deux ans de suspension, des autorisations de sortie avaient commencé à être délivrées par la RDC.

    Après examen des dossiers par la France à partir de mars 2016, « 233 » visas d’adoption ont été délivrés par Paris, tandis qu’une cinquantaine ont été refusés en raison des « irrégularités » constatées, a-t-on précisé au Quai d’Orsay.

    Les familles qui n’ont pas encore fait de demande de visa peuvent le faire jusqu’au 31 décembre auprès de l’ambassade de France à Kinshasa. « Une douzaine » seraient dans ce cas.

    Un arrêté de suspension des procédures d’adoption en RDC prendra effet au 1er janvier 2017, tandis que trois autres arrêtés vont retirer les habilitations pour ce pays des trois organismes qui y sont autorisés pour l’adoption: Vivre en famille, Chemin vers l’enfant et Enfants du Monde.

    Les adoptions ont été suspendues dans le passé dans d’autres pays, comme le Vietnam, avant de reprendre une fois les conditions légales réunies.

    J.A

  • France: au moins 84 morts à Nice, le chauffeur du camion identifié

    France: au moins 84 morts à Nice, le chauffeur du camion identifié

    -Un camion a foncé ce jeudi 14 juillet au soir dans la foule sur la promenade des Anglais à Nice pendant le feu d’artifice de la Fête nationale, faisant au moins 84 morts, des dizaines de blessés, et laissant 18 personnes dans un état d’« urgence absolue », selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Le président Hollande a parlé d’« une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié ». Les antennes de RFI sont en édition spéciale de 13 h à 15 h, et de 19 h à 21 h (heure française).

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    Que s’est-il passé ?

    Vers 23heures, la foule est massée sur la très touristique promenade des Anglais pour les traditionnelles festivités du 14-Juillet. Le feu d’artifice vient de s’achever quand un camion blanc fonce dans la foule. Il écrase sur une distance de deux kilomètres les personnes se trouvant sur son chemin.

    Le chauffeur du camion de 19 tonnes a été abattu par la police. « Au moment où il a été abattu par les policiers, il avait fait feu plusieurs fois », a souligné vendredi le premier adjoint Les Républicains de la ville de Nice et président de la région PACA, Christian Estrosi.

     Vers 23h20, un important périmètre de sécurité a immédiatement été mis en place à proximité de la promenade des Anglais totalement bouclée. De nombreuses ambulances et des membres des forces de l’ordre et des militaires se sont ensuite déployés en nombre, notamment autour de la place Masséna.

    Le dernier bilan fourni par le gouvernement fait état de 84 morts et 19 blessés en « urgence absolue ». Une cinquantaine d’enfants ont été hospitalisés à la fondation Lanval, l’hôpital pédiatrique de Nice.

    L’attaque a suscité un mouvement de panique. Un journaliste du quotidien Nice-Matin, qui se trouvait sur place, décrit une scène de panique au moment de l’incident, quand un journaliste de l’AFP parle d’un « chaos absolu ». « Des gens hurlaient. […] Nous avons vu des gens touchés et des débris voler partout », a-t-il encore raconté, ajoutant qu’il avait très vite compris, « qu’un camion de cette taille avec une trajectoire en ligne droite » ne pouvait être qu’un « acte totalement délibéré ».

    TEMOIGNAGE
    Le mouvement de foule était tellement immense qu’il y a eu un mouvement de panique. Donc toutes les personnes sont rentrées dans le restaurant.
    Yoana, serveuse dans un restaurant près du lieu du drame 15/07/2016 – par RFI Écouter

    ■ Quel sont les premiers élements de l’enquête ?

    La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête. « La piste terroriste est privilégiée », a déclaré une source proche de l’enquête citée par l’AFP. Le sous-préfet évoque une « attaque criminelle de grande ampleur ».

    « La détermination du tueur ne fait pas de doute mais il est encore trop tôt pour savoir si c’est un terroriste ou non », a expliqué une source policière.

    Une « grenade inopérante » a été retrouvée dans le camion ainsi que « des armes longues factices », selon une source policière. Avant de trouver la mort, le forcené a tiré à l’aide d’un pistolet.

    Une perquisition a eu lieu vendredi matin au domicile du chauffeur du camion, en présence de membres du Raid lourdement armés, a précisé une voisine du chauffeur. Vers 11h00, des membres de la police technique et scientifique étaient toujours présents dans l’appartement du jeune homme de 31 ans, situé dans un petit immeuble d’un quartier populaire de l’est de la ville. La police veut en savoir plus sur la dernière heure qui a précédé l’attaque et des complices ont aidé l’assaillant.

    Le procureur de la République de Paris, François Molins, tiendra une conférence de presse au palais de justice de Nice à 17h00.

                                                                                                      Les enquêteurs analysent le camion de 19 tonnes qui a foncée sur la foule présente sur la promenade des Anglais, le 14 juillet 2016. REUTERS/Eric Gaillard

    Qui est le chauffeur ?

    Le chauffeur du camion a été « formellement identifié », a-t-on appris vendredi de sources policières. Cet homme est bien le propriétaire des papiers d’identité au nom de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans domicilié à Nice, retrouvés dans le véhicule par les enquêteurs.

    Ce dernier était-il seul ? « Des investigations sont menées pour savoir si l’individu a agi seul ou s’il a bénéficié de complices qui auraient pris la fuite », a affirmé le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

    ■ Deuil national, conseil restreint et état d’urgence… Quelles mesures ont pris les autorités ?

    François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve sont à Nice. Le chef de l’Etat doit assister à un briefing au Centre opérationnel départemental (COD) des Alpes-Maritimes, installé à la préfecture des Alpes-Maritimes, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire Pasteur puis de faire une halte dans des locaux préfectoraux pour rencontrer les services de sécurité et de secours intervenus lors de l’attentat.

    Dans la nuit, François Hollande a parlé d’« une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié ». « C’est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste », a affirmé le président de la République lors d’une allocution télévisée prononcée en pleine nuit depuis le palais de l’Elysée. L’attentat n’a pas encore été revendiqué.

    Au cours de cette intervention, le président de la République a annoncé la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, qui devait s’achever le 26 juillet. De même, il a annoncé qu’il ferait « appel à la réserve opérationnelle », c’est-à-dire à tous ceux qui à un moment ont été sous les drapeaux ou dans les effectifs de la gendarmerie pour venir soulager les effectifs de policiers et de gendarmes.

    Bernard Cazeneuve a de son côté quitté Paris quelques heures après l’attaque pour se rendre sur les lieux du drame. « Nous rehaussons le plan Vigipirate à ” alerte attentat ” dans le département » des Alpes-Maritimes, a déclaré le ministre.

    Le président français réunit ce vendredi un conseil restreint de sécurité et de défense au Palais présidentiel. Autour du président François Hollande, y participent le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, devait assister à ces débats par visio-conférence depuis Nice.

    « Un projet de loi sur l’état d’urgence sera présenté en conseil des ministres mardi prochain pour que le Parlement puisse examiner ce texte », s’est exprimé Manuel Valls devant le palais de l’Elysée, à la sortie du conseil restreint de sécurité et de défense. Le Premier ministre a par ailleurs annoncé un deuil national le 16, 17 et 18 juillet, affirmant que « nous faisons face à une guerre que le terrorisme nous livre ».

    Une mobilsation sur les réseaux sociaux

    La mobilisation est de mise sur les réseaux sociaux. Facebook a lancé son outil Safety Check pour permettre aux usagers de signaler à leurs proches qu’ils sont en sécurité. Sur Twitter, les utilisateurs lancent le hashtag #PortesOuvertesNice pour permettre aux personnes ne pouvant rentrer chez elles de trouver un endroit où se réfugier.

    Sur Twitter, le CHU de Nice a annoncé le déclenchement du « plan blanc ». Mis en place depuis 2004, ce système implique la mise en alerte des hôpitaux, des services d’urgence et de tout le dispositif de santé publique. Les « plans blancs » prévoient notamment la coordination entre les services d’urgence et la réquisition des personnels médicaux et hospitaliers.