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  • La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    Un libéral-démocrate aux allures martiales de ‘‘Chef de guerre’’

    ‘‘La paix et la victoire sont les juges de la guerre’’ Proverbe français

    -Par Joël Asher Lévy-Cohen *

    Depuis septembre 1996, la République démocratique du Congo, sise au cœur du continent africain et de la région des Grands Lacs, est littéralement en proie à une guerre de pillage de ses immenses ressources minérales et naturelles autant que précieuses et stratégiques. Contribuant pleinement à la liquéfaction de l’État, ce conflit armé dont la violence inouïe n’a d’égal que sa réelle propension à détruire le tissu national et à sacrifier l’unité politique du territoire, a vu naître une multitude de groupes armés[i]. Ces forces aussi bien néfastes pour la bonne marche du pays que nocives pour la paix sociale et la sécurité juridique des Citoyens ont naturellement pour mission la rétrocession des ressources nationales aux puissants intérêts des univers économique et industriel, financier et bancaire.

    C’est, donc, dans ce contexte de guerre interminable, de crépitement des armes sans fin pour les militaires et sans répit pour les masses que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo élu en 2019 par la grâce de la Cour constitutionnelle entame son règne quinquennal. Bien entendu un règne souventes fois assombri par des meurtres de masse, des liquidations physiques à répétition de populations sans défense dans l’Est du pays, et ce en dépit de la présence, quoi qu’imposante, du corps expéditionnaire des Nations unies plus enclin à la contrebande des matières premières qu’à la protection ‘‘formelle’’ des individus ou groupes d’individus. C’est, évidemment, dans cette atmosphère totalement empreinte de délitement national et de désarmement moral, de morosité et de défaitisme que le chef de l’État de la RDC décide finalement de ‘‘prendre le taureau par les cornes’’. C’est dans cette ambiance empreinte de pessimisme ou sinistrose délirante que celui-ci ‘‘se fait un point d’honneur’’ dans la réponse à apporter urgemment aux défis majeurs de l’insécurité permanente et de la violence armée quotidienne susceptibles d’emporter aussi bien la Nation que le territoire.

    Cette déstabilisation délibérément provoquée des parcelles orientales du territoire national pour les besoins de la spoliation sauvage des richesses minières et naturelles fait réellement découvrir un nouveau visage du président de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, dans l’ensemble, les Congolaises et Congolais sont, plutôt, accoutumés à un chef de l’État à la posture diplomatique au niveau de la gestuelle, aux accents pédagogiques au niveau du langage politique et démocratique. Donc, cette guerre de l’Est qui fait, sans aucun doute, partie des préoccupations nationales, dévoile la dimension ‘‘chef de guerre’’ du magistrat suprême. Elle lui fait porter les habits  de soldat ou lui fait endosser le treillis d’un militaire aguerri[ii].

    Ce faisant, cette ambiance de conflit armé sans issue a nettement poussé Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à décréter, à la faveur de la nomination d’un nouveau gouvernement[iii], l’état de siège dans le dessein d’éradiquer les groupes armés qui font la terreur dans les régions de l’Est[iv]. Ce qui signifie en langage éminemment clair, que ‘‘le temps de négociation est complètement révolu’’. Et, Dieu seul sait combien ce chef d’État qui privilégie généralement dans sa démarche le dialogue en vue de trouver un compromis politique, avait largement ouvert cette fenêtre d’opportunité aux inciviques armés afin de revenir au bon sens, à des meilleurs sentiments. En effet, il avait nettement offert à toutes ces factions armées cette éventualité ou cette occasion en or afin de retourner dans le giron de la légalité républicaine pour ce qui est des groupes armés locaux ou de retourner dans leurs pays d’origine moyennant double protection internationale et africaine pour ce qui est des groupes armés étrangers.

    Ce virage à 3600 au niveau de l’attitude du chef de l’État congolais signifie réellement que le retour de la paix et de la sécurité dans les régions de l’Est se fera, sans concession et sans atermoiement, au prix des armes. Pourquoi pas au prix fort des larmes. Cette bifurcation au niveau du discours présidentiel signifie que les armes deviennent un des piliers de la politique intérieure dans le but de protéger l’intégrité du territoire national et, par voie de conséquence, garantir de manière ferme l’unité politique de la Nation. En d’autres termes, ‘‘le pragmatisme politique ou la realpolitik prend le dessus sur l’idéalisme qui lui colle fréquemment à la peau’’.

    Voilà brièvement la nouvelle philosophie du président de la République démocratique du Congo. Celle-ci rompt substantiellement avec son image bienveillante et douce – autant apaisante que rassurante – de fin ‘‘négociateur’’ et d’habile ‘‘diplomate’’. Une philosophie qui met, désormais, en avant l’image d’un chef de guerre qui sait absolument manier les armes. L’image d’un chef de guerre qui fait appel aux armes, donc à la violence physique et légitime, pour rétablir dans ses droits légitimes et dans ses frontières historiques, – donc internationalement reconnues – la République démocratique du Congo.

    À cet égard, il importe de souligner la signification du postnom ‘‘Tshilombo’’ officiellement attribué au chef de l’État de la République démocratique du Congo. Dans le contexte de l’état de siège qu’il vient de décréter, celui-ci met en lumière toute la charge symbolique de la personnalité qui est ou qui doit être la sienne en cas de très dure ou très lourde épreuve et, surtout, d’agression physique. En effet, ce postnom met naturellement en relief ce côté ‘‘bagarreur’’, à plus forte raison ‘‘lutteur’’, voire même ‘‘leader’’ qu’on se devrait de lui reconnaître dorénavant[v] lors de très grandes difficultés.

    Ce qui est clair et, de surcroît, indéniable, la persistance de ce conflit armé autant dévastateur pour les ressources physiques que meurtrier pour les êtres humains dévoile une autre facette du premier des Congolais. Celui-ci est, dorénavant, capable de manier, et ce à la perfection, le langage militaire. Il est, certes, capable de s’imprégner des expressions et formules métaphoriques propres à l’univers des armes.

    À titre d’exemple, dans sa toute dernière adresse à la Nation, le chef de l’État, plus connu pour sa propension à user d’une terminologie relative à la lutte politique et démocratique, fait appel, dans le contexte approprié à l’état de siège, à des expressions telles que le ‘‘terrorisme[vi]’’ en vue de justifier la politique musclée du gouvernement en matière stratégique de défense nationale. Aussi évoque-t-il la nécessité d’une ‘‘riposte foudroyante’’ pour mettre fin à l’agression physique de différents pans territoriaux et à la violation somme toute criante des droits fondamentaux de citoyens congolais dans l’Est. Toutes ces expressions qui n’ont, visiblement, rien d’anodin témoignent, en réalité, de l’esprit belliciste qui anime en ce moment précis le dirigeant congolais littéralement transformé en soldat du petit peuple et prêt à en découdre avec les forces terroristes ou puissances négatives.

    Par ailleurs, dans l’optique de prouver sa grande détermination et, surtout, manifester sa pleine et entière volonté de poursuivre une guerre sans merci contre toutes les forces négatives qualifiées sans détour de ‘‘puissances terroristes voire même islamistes’’, contre des groupuscules armés accusés à juste titre de ‘‘barbarie’’ à l’endroit des populations sans défense, le chef de l’État nomme à la tête des entités publiques territoriales très lourdement ravagées des autorités militaires[vii]. Assistées dans leur action ‘‘administrative’’ par des policiers à la fois expérimentés et de haut rang, celles-ci suppléent – momentanément[viii] – des autorités civiles[ix] mises ‘‘hors cadre’’ pour les besoins de l’état de siège[x].

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

    joelasherlevy@aol.com

    www.joelasherlevycohen.centerblog.net

    www.joelasherlevycohen.over-blog.com

    www.joelasherlevycohen1.wordpress.com

    [i] La République démocratique du Congo est, en fait, devenue un lieu de rendez-vous nocturne de tous les charognards internationaux dont le véritable mobile est de dépecer des États indépendants et souverains pour en faire des coquilles vides, des États ratés ou manqués. Elle est également devenue un lieu de rendez-vous des requins maffieux qui reluquent des richesses naturelles et minérales afin d’engranger des plus-values exorbitantes aux dépens des populations locales.

    [ii] L’uniforme d’un homme résolument déterminé, volontariste; la tenue d’un homme prêt à en découdre avec les diverses forces négatives qu’il qualifie sans ambages de terroristes; le casque d’un homme prêt à livrer bataille pour permettre à l’ensemble de ses Concitoyens meurtris de goûter, en vertu de sa promesse de campagne électorale, la paix et la sécurité, la liberté et la dignité, la justice et l’harmonie sociale, la démocratie et l’équité’’.

    [iii] Le gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est qualifié de gouvernement de Warriers (guerriers ou batailleurs). En d’autres termes, il s’agit d’un gouvernement de guerre, dont les membres sont potentiellement des soldats.

    [iv] L’objectif de l’état de siège est l’éradication de l’insécurité devenue une anomalie, une pathologie endémique.

    [v] Parmi les surnoms du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) de la RDC, il y a certes ‘‘Rangers’’ en référence à sa forte corpulence et masse corporelle qui n’est pas sans rappeler la musculature imposante des GI’s US. Il y a aussi ‘‘Béton’’ qui fait pratiquement référence à un ouvrage solide, à une structure qui ne se détériore pas malgré l’intensité des intempéries qui peuvent l’affecter ou nuire à son usage effectif. Il y a lieu de souligner que ‘‘Tshilombo’’ en langue luba signifie ‘‘guerrier intrépide, prêt à faire face à l’adversité’’.

    [vi] Il y a manifestement glissement dans le discours des animateurs politiques et institutionnels, des acteurs administratifs et gouvernementaux de la République démocratique du Congo au premier rang desquels le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ceux-ci n’évoquent plus les inciviques et déstabilisateurs en termes de forces rebelles ou forces négatives. En lieu et place, ils évoquent plutôt le terme ‘‘terroriste’’. Celui-ci est naturellement suivi de l’épithète ‘‘islamiste’’. Ce qui, en vérité, en dit pratiquement long sur le type de guerre que mène sur le front de l’Est la République démocratique du Congo. Il s’agit, en fait, d’une guerre totale voire même sale. Par ailleurs, cette terminologie atteste, par sa gravité, le fait que cet État majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains est stratégiquement placé sous la coupe de l’OTAN.

    [vii] Le Nord-Kivu et l’Ituri sont, en vérité, devenus des nids de groupes armés. Force est de souligner que l’ambassadeur italien accrédité auprès du chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le très regretté Luca Attanasio, a trouvé la mort dans la province du Nord-Kivu le 22 février 2021. Il a été tué par balles lors d’une attaque attribuée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) par les autorités gouvernementales de la République démocratique du Congo. Mais, cette rébellion armée farouchement opposée au gouvernement de Paul Kagame du Rwanda avait largement démenti sa participation directe ou indirecte à la froide exécution du diplomate italien.

    [viii] L’état de siège débute le vendredi 6 mai 2021 et dure 30 jours. Il peut être renouvelé si les conditions sur le terrain du conflit armé l’exigent pertinemment. Cette évaluation est faite par le parlement chargé de décider de l’opportunité du renouvellement.

    [ix] Jean Bamanisa Saïdi de l’Ituri et Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu.

    [x] Des autorités militaires, a fortiori de très hauts gradés des FARDC, disposant de pleins pouvoirs, ont été nommés par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre de l’état de siège à la province de l’Ituri (le lieutenant général Luboya Nkashama Johnny, un ancien cadre militaire du RCD-Goma, secondé par le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin) et au Nord-Kivu (le lieutenant général Constant Ndima Kongba, un ancien cadre militaire du MLC, secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo).

     

  • Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

    Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

     

    -C’est a un jour apres la comemoration de la 60eme annee depuis que la RDC a eu son independnace qu’une scene maquabre s’est produite au Kivu. Les habitants de la ville de Bukavu se sont  réveillés sous la couleur des des drapeaux noir-jaune-bleu proclamant une « République du Kivu ». Ils ont attiré l’attention des tous sans savoir qui sont les auteurs de cette proclamation non revendiquée.

    Le Kivu et deux autres provinces de a RDC le Katanga et le Bas-Congo ont toujours clame et se battent en  favorable du fédéralisme en raison du sentiment, commun à ces trois provinces dites riches du pays se disant qu’elles étaient les vaches laitieres  de Kinshasa, où les parvenus au pouvoir sjouisent de leurs frais.

    Les conflits armés qui se sont succédé à l’est du Congo ont fortement effacé ce sentiment autonomiste, parce que les habitants avaient peur d’être « avalés » par les armées des pays voisins, Rwanda et Ouganda surtout. Ils se raccrochaient donc au reste du Congo.

    La situation semble avoir changé avec la pandémie du Covid-19. Alors que Kinshasa, de loin la zone la plus touchée, était contrainte de se confiner – du moins son centre politique et économique, la Gombe – et bloquait les voyages en avion vers les provinces pour ne pas les contaminer, le sentiment au Kivu s’est accru selon lequel on pouvait fort bien se passer de la capitale, vue comme une source d’ennuis et incapable de mettre fin aux exactions des groupes armés, malgré plusieurs proclamations en ce sens.

    Certaines indiscretions croient savoir qu’il s’agirait d’une action des partisans de Vital Kamerhe, en prison, condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics et il est originaire du Sud-Kivu. Ils attiseraient l’agitation indépendantiste par mesure de rétorsion. Lors des protestations contre la condamnation de M. Kamerhe, cependant, ces partisans avaient semblé peu nombreux.

  • Selon GEC, L’armée rwandaise en RDC «constitue une violation de l’embargo sur les armes»

    Selon GEC, L’armée rwandaise en RDC «constitue une violation de l’embargo sur les armes»

    -Y a-t-il des militaires rwandais qui opèrent sur le sol congolais ? La société civile et des députés du Nord-Kivu dénoncent aujourd’hui ce qu’ils qualifient d’envahissement. Ils en appellent aux chefs d’État de la région et demandent à ce que le mécanisme de vérification mis en place par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) vienne constater cette présence. Le Groupe d’études sur le Congo (GEC) et Human Rights Watch ont régulièrement signalé à travers leur plateforme de surveillance, Kivu Security Tracker, ces allégations. Jason Stearns est le directeur du GEC, centre de recherche de l’université de New York. Il répond aux questions de Sonia Rolley.

    RFI : Avez-vous pu confirmer la présence de militaires rwandais en ce moment sur le sol congolais ?

    Jason Stearns : Nous avons reçu des rapports des différents points focaux que nous avons sur le terrain et de nos interlocuteurs au sein de la société civile d’une présence des militaires rwandais, les RDF, dans le Rutshuru dans les opérations, en soutien aux opérations FARDC contre les FDLR là-bas (ndlr : rebelles hutus rwandais). On ne sait pas exactement l’échelle de cette présence ou de ce soutien. Mais on s’imagine que cela fait partie d’une série d’opérations que l’armée rwandaise a menée avec les FARDC contre les FDLR ou du groupe dissident des FDLR, le CNRD. Et ces opérations ont lieu depuis l’année passée.

    Ça veut dire que la présence rwandaise serait régulièrement sur le sol congolais depuis un an ?

    Alors, c’est un peu compliqué de parler de la présence des militaires rwandais dans l’est du Congo parce que si on regarde bien, cette présence n’a presque jamais cessé depuis la fin de l’occupation officielle par l’armée rwandaise qui s’est terminée en 2002. C’est-à-dire que depuis cette époque, il y a souvent une présence rwandaise et notamment un soutien rwandais aux différents groupes armés dans l’est du Congo, avec des périodes d’intensification comme à l’époque du M23. La présence rwandaise était principalement en appui au M23 contre le gouvernement congolais.

    Ce qu’on a constaté depuis lors, c’est un revirement dans la nature de cette présence. C’est-à-dire que depuis 2014 environ, l’armée rwandaise est là en collaboration ou avec l’accord tacite de l’armée congolaise et du gouvernement rwandais. Et là aussi, avec des périodes d’intensification. Ce qu’il faut constater, c’est que depuis l’arrivée au pouvoir du président Tshisekedi, on a vu une de ces périodes d’intensification avec plusieurs opérations de l’armée rwandaise sur le sol congolais depuis l’année passée.

    Mais est-ce que ce soutien à l’armée congolaise ne devrait pas être signalé au Conseil de sécurité de l’ONU ?

    Cette présence de militaires rwandais constitue en principe une violation de l’embargo sur les armes des Nations unies. Tous les États membres des Nations unies devraient notifier toute fourniture d’assistance militaire au gouvernement congolais. Donc évidemment, ça n’a pas été le cas. Le Conseil de sécurité n’a pas ce constat, même si le personnel des Nations unies sur le terrain est informé pas seulement de cette présence aujourd’hui, mais aussi dans le passé.

    Qu’est-ce que vous recommandez aujourd’hui ?

    Il y a plusieurs niveaux de problèmes par rapport à la présence de l’armée rwandaise au Congo. Le premier, c’est le manque de transparence. Cette armée est là. On ne sait pas exactement combien ils sont, on ne sait pas non plus vraiment ce que ces militaires sont en train de faire. Mais ils mènent des opérations d’envergure sur le sol congolais depuis un certain temps, avec l’aval des autorités congolaises. Je pense qu’il serait beaucoup mieux si cette collaboration était officielle et pas tacite. Comme ça, on pourrait demander une certaine redevabilité. On pourrait savoir ce qu’ils font, combien ils sont et pourquoi ils sont venus opérer sur le sol congolais.

    L’autre niveau de problème, c’est la manière dont ils opèrent en RDC. Par exemple, il y a des allégations crédibles de massacres conduits par l’armée rwandaise contre la population réfugiée rwandaise dans le territoire de Kalehe, des dependants de rebelles du groupe armé CNRD. Donc ce n’est pas seulement qu’ils sont là pour opérer contre les rebelles rwandais, mais cela a des répercussions considérables sur les populations civiles et réfugiées.