Tag: koffi

  • Coronavirus-les Musiciens Africains sensibilisent aussi

    Coronavirus-les Musiciens Africains sensibilisent aussi

    -Des dons, des chansons, des mises en garde: les vedettes d’Afrique, à commencer par ses footballeurs et chanteurs, ont enfilé leur costume d’influenceurs sur Twitter, Instagram et Facebook pour sensibiliser leurs « frères et soeurs » au danger de la propagation du Covid-19 sur le continent.

    C’est en mettant la main au portefeuille que le footballeur sénégalais de Liverpool Sadio Mané a marqué son soutien. L’attaquant vedette a fait don de 30 millions de francs CFA (environ 45.000 euros) à la lutte contre le Covid-19 dans son pays, selon son manager cité dans les médias.

    En Côte d’Ivoire, le retraité du ballon rond Didier Drogba a donné des masques à la cathédrale d’Abidjan, avec cette mise en garde: « Mes soeurs, mes frères, je vous demande de prendre le sujet très au sérieux, car nous avons tendance à être trop légers quant à nos réactions face à la situation ».

    « Mes frères, mes soeurs, mes chers parents, je vous demande de respecter les consignes données par les autorités de nos pays et l’organisation mondiale de la santé. Faisons-le, par Amour. Je vous aime », a lancé un autre retraité célèbre du ballon rond, le Camerounais Samuel Eto’o.

    Touchée après l’Asie et l’Europe, l’Afrique subsaharienne ne comptait que 1.642 cas pour une vingtaine de décès, selon un comptage de l’AFP jeudi à 11h00 GMT à partir des cas officiellement déclarés.

    Le continent redoute une propagation qui mettrait à rude épreuve ses fragiles structures sanitaires.

    En Afrique du Sud, pays le plus touché du continent en nombre de cas (927 cas confirmés jeudi), le capitaine des Springboks, champions du monde de rugby, Siya Kolisi, soutient le confinement décrété par le président Cyril Ramaphosa dans une vidéo désopilante, assis sur les toilettes en train de lire en surveillant d’un oeil ses deux enfants dans la baignoire. Le confinement doit commencer vendredi.

    – Union sacrée –

    Les musiciens ne sont pas en reste. A Dakar, Youssou N’Dour, chanteur et fondateur du Groupe Futurs Médias (presse écrite, radio, télévision), a remis mi-mars un lot de matériel et d’équipements sanitaires au ministère de la Santé.

    Les artistes jouent l’union sacrée autour des messages de prévention des autorités, même les voix les plus frondeuses en temps ordinaire.

    En Ouganda, le chanteur Bobi Wine, député une nouvelle fois arrêté début janvier pour son opposition au président Yoweri Museveni, lance à ses fans « observez la distanciation sociale et la quarantaine », dans une vidéo sur Twitter.

    Au Sénégal, le collectif de rappeurs « Y en a marre », habituellement engagé contre la corruption et pour le renouvellement du personnel politique, a sorti une chanson et un clip, « Fagaru Ci Corona » (« prévenir le corona en wolof »).

    En République démocratique du Congo, les stars de la rumba chantent pour une fois autre chose que l’amour, ses joies et ses tourments. « Fally en mode confinement, les bisous stop », a lancé sur Twitter Fally Ipupa dans une mélodie improvisée sur une guitare acoustique.

    « Alors s’il vous plaît mes chers frères et soeurs, respectons le confinement, c’est très très important, restez à la maison, respectez les consignes données par les autorités et l’OMS », ajoute le crooner de Kinshasa.

    Les autorités de son pays ne sont pas allées jusqu’au confinement, décrétant la fermeture des frontières, des lieux publics, et l’isolement de Kinshasa.

    Voix grave et ton de circonstance, son compatriote Koffi Olomide a mis en garde les Congolais contre le « Kuluna-virus », habile remixage du terme « kuluna » qui désigne des gangs armés de Kinshasa, l’une des légendes et terreurs urbaines de la capitale aux dix millions d’habitants.

    En Côte d’Ivoire, le chanteur DJ Kerozen, star du coupé décalé , y est aussi allé de sa chanson sur les réseaux: « ‘Y a corona, respectons les consignes d’hygiène , l’affaire est sérieuse oh. (…) Même Mbengué (France en argot) là-bas c’est gâté, Seigneur faut +sciencer+ nous on veut vivre! ».

    Star panafricaine et référence pour des générations de musiciens, le saxophoniste camerounais Manu Dibango est décédé en France des suites du coronavirus.

    Le compositeur de « Soul Makossa » est la première célébrité mondiale à succomber au virus. Le chanteur congolais Aurlus Mabélé, une figure du soukouss –version moderne de la rumba congolaise-, infecté par le coronavirus, est aussi décédé il y a une semaine à Paris.​

  • Rififi dans la rumba congolaise avec le roi Koffi Olomidé

    Rififi dans la rumba congolaise avec le roi Koffi Olomidé

    -Le roi de la rumba congolaise Koffi Olomidé a de nouveau fait parler de lui avec une plainte en justice contre l’un de ses ex-disciples, Ferre Gola, brièvement incarcéré à Kinshasa, a rapporté dimanche la presse en ligne congolaise.

    Les programmes des nombreuses radios qui rythment la vie de la République démocratique du Congo posent la question, entre deux morceaux de rumba d’hier et d’aujourd’hui: Koffi Olomidé, 61 ans, devait-il porter devant la justice son différend avec Ferre Gola, de 20 ans son cadet et ancien membre de son groupe Quartier latin?

    Le fait est que Ferré Gola a été incarcéré pendant 24 heures le 22 novembre, “poursuivi par M. Koffi Olomidé”, selon son avocat, Me Hugues Matadi, qui ajoute : “Sur instruction du procureur général de la République, mon client a regagné son domicile”.

    Il aurait été relaxé, selon les médias congolais, qui évoquent une plainte pour injure et diffamation sur l’internet déposée par Koffi Olomidé, voire le “non-respect d’un contrat” datant de 2005-2006 entre Ferre Gola et l’orchestre de Koffi Olomidé.

    “Les jaloux vont maigrir. Je vais très bien. D’ailleurs, je suis chez moi à la maison. Les gens de très mauvaise foi ont tenté de nous faire taire par des procédures téméraires et vexatoires, mais en vain. La lutte continue…”, a réagi Ferre Gola sur sa page Facebook.

    Roi de la rumba depuis la mort de Papa Wemba en 2016, Koffi Olomidé avait fait parlé de lui l’année dernière en étant écroué quatre jours pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. Il avait été libéré sous caution par le parquet général de Kinshasa.

    En août 2012, Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomidé, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour “coups et blessures volontaires” contre son producteur.

    Avec AFP

  • Musique:Bilan de l’album, une année après sa sortie. « 13ème Apôtre » : Koffi Olomide se défend mais sans convaincre !

    Musique:Bilan de l’album, une année après sa sortie. « 13ème Apôtre » : Koffi Olomide se défend mais sans convaincre !

    koffi-olomide-Une des légendes vivantes de la scène musicale africaine, Koffi Olomidé s’est confié au journal La Prospérité et au magazine « Grâce Monde », au cours d’un entretien à bâtons rompus, dans sa résidence à Mont Fleury, à Kinshasa. Le bilan de l’album « 13ème Apôtre », un an après son lancement fracassant sur le marché et le projet artistique du label « Koffi Central ». Tel est le menu de cet échange riche avec le patron de Quartier Latin, quatre mois après sa libération de l’ex-prison de Makala. Suivez-le.

    13 octobre 2015-13 octobre 2016, votre album «13ème Apôtre » totalise une année depuis sa sortie officielle. Quel bilan faites-vous de cette œuvre sur le plan international ?

    KOFFI OLOMIDE : J’avais dit qu’il faut donner, au moins, 13 ans à cet album car chacune des chansons va se muer en une institution. Aujourd’hui, tout le monde écoute « Symposium », « Cobetox », « Chérie ya moto », « Loyenge »… et ça va continuer. C’est un répertoire de 40 chansons, j’ai le temps. Il faut signaler que l’album a totalisé 9 millions des vues en moins d’un an, c’est du record battu. Et c’est du nouveau au Congo. Ce qui est évident, bon nombre de ceux qui ont atteint 10 millions, ce n’était pas en moins d’un an, il y a Fally Ipupa qui a fait 7 millions en un an.

    Est-ce vraiment le grand succès attendu de « 13ème Apôtre » ?

    KO : Je ne sais pas si je peux appeler ça succès, parce que moi mes albums ne font pas du succès comme la saison sèche, qui passe, ils demeurent bon et présent à n’importe quelle époque. Jusqu’à ce jour si quelqu’un écoute « Diva », « Loyenge », il est toujours content, et ce sera pareil jusqu’en 2030. Aujourd’hui, j’ai entendu certaines personnes dire que dans cet opus, je n’adore que deux ou trois chansons. Je vous dis un peu de patience, dans 13 ans, vous finirez par aimer le tout. Chacune des chansons constitue tout un programme pour chacun.

    Pourquoi avoir laissé à Cindy beaucoup plus d’espace de s’exprimer dans cet album, alors que c’est vous qui en êtes l’auteur ?

    K.O. : Cindy, c’est Koffi au féminin. Lorsque je vais arrêter ma carrière musicale, c’est elle qui deviendra Koffi au féminin. Et je pense que c’est la plus belle voix que le Congo a eu depuis plus de 50 ans, après des gens comme Carlito Lassa. Je l’ai personnellement entendue interpréter quelques tubes de Céline Dion lors d’un concert au Salon Congo. Vraiment, je n’avais jamais vu une réaction pareille d’un public frénétiquement débout avec tonnerre d’applaudissements. Dans notre pays, les gens ont l’habitude de murmurer si c’est Koffi qui émet son avis. Mais, la preuve en est que toutes celles qui ont commencé avec elles ont disparu. Donc, il n’y a pas photo. Il faut aussi dire qu’elle a la chance de chanter les chansons de Koffi. Vraiment une chanteuse multidimensionnelle !

    13ème Apôtre reste-t-il, comme annoncé, le dernier album de votre carrière musicale ?

    K.O. : Non. Je n’ai jamais dit fin de ma carrière. Par contre, c’est mon dernier album de chansons inédites. C’est-à-dire, je peux faire un single ; pourquoi ne pas participer dans un album de quelqu’un d’autre ? Je peux aussi composer et arranger toute une compilation de chansons pour quelqu’un d’autres. Par exemple, Cindy-le-cœur. Attendez calmement et patiemment « Nyataquance », qui s’annonce comme un nouveau maxi-single, dans lequel je dédie une très belle mélopée à l’apôtre William Ntindua, le boss.

    Pouvez-vous nous donner déjà le titre de la chanson dédiée au boss William ?

    K.O. : Je n’ai pas encore donné un titre à la chanson, mais je vais trouver un titre qui sort des sentiers battus. La chanson parle du boss William. On le sublime, on le met au-dessous et puis je lui dis mon amour, mon affection, mon amitié sincère. Je vais me faire passer pour une femme, c’est-à-dire, une femme va parler à travers ma bouche.

    Qui est cette femme ? Est-ce Cindy ?

    K.O. : Cindy n’est pas une femme, c’est ma femme. Ça peut être sa femme et c’est même mieux. Ça c’est le secret de la cuisine interne de Koffi Olomidé.

    Quel type de relations entretenez-vous avec l’apôtre William Ntindwa ?

    K.O. : C’est un frère ! Il n’y a pas un autre mot. Tu sais, ma mère disais : « Il y a ceux qu’on appelle frère de terre », qui est un des titres de maxi single ». C’est-à-dire, les gens avec qui vous allez vous rencontrer sur terre quelque part dans le monde. Des gens avec qui vous allez réussir d’autres choses que vous n’avez pas réussies avec votre frère de même mère. Et avec l’apôtre Ntindwa nous allons réaliser beaucoup de projets. Heureusement que nous sommes encore au début.

    Avec quel support va-t-on retrouver ce maxi single : YouTube ou CD ?

    K.O. : Sur les deux ! CD et YouTube. Parce qu’il y a encore des gens qui utilisent le CD. Surtout que nous avons notre propre studio maintenant qui est ouvert à tout le monde. Que tout celui qui veut enregistrer, travailler son disque, peut passer au studio Koffi Central. Ce n’est pas une structure propre qu’à Koffi Olomidé. Je l’ai fait parce que j’aime la musique. Et la musique m’a tout donné. Ainsi, l’heure est venue aussi pour moi de lui rendre l’ascenseur, en soutenant, en donnant un coup de pouce aux jeunes qui aiment et veulent faire la musique. C’est ma manière aussi de contribuer pour l’avancement et la promotion de notre musique.

    Qu’en est-il alors de l’album de musiciens de Quartier Latin ?

    K.O. : Cela me tient beaucoup à cœur. Je me prépare déjà pour le faire sortir après mon maxi single. J’informe également au public que mon agenda étant chargé pour cette période de fin d’année, le programme de productions sera clôturé à la fin de la semaine prochaine, afin de me permettre de peaufiner les travaux du maxi-single « NYATA QUANCE », précieux cadeau que j’offrirai aux amoureux de la bonne musique pour la période des festivités dans lequel vous allez retrouver la danse « YA BA BOSS » et « KALEMBE LEMBE ». Pour ceux qui veulent des dédicaces, ils peuvent se manifester déjà. Car, les travaux du single seront bouclés fin novembre.

    « YA BA BOSS », la danse fétiche de votre maxi single ne serait-elle pas confondue à la « Danse du Président » de Barbara Kanam ?

    KOFFI OLOMIDE : Non, pour nous c’est la danse « Ya Ba Boss », « libumu ya ba boss », « munene ya kwanga te », « munene ya lipa te », « munene ya chawarma », « munene ya spaghetti ». Pour elle, c’est « La danse du Président ». Qui est ce président et pour combien de mandat ? Pour nous c’est la danse des boss et tout boss n’est pas président. Les gens comme Ntindwa, il n’est pas président, mais c’est un grand boss.

    Jordache Diala
    La Prosperité
  • Le chanteur congolais a retrouvé sa liberté samedi.

    Le chanteur congolais a retrouvé sa liberté samedi.

    koffi-olomide-Koffi Olomide annonce qu’il est sorti de prison dans une video postée sur sa page Facebook. I remercie ses fans pour leur appui.

    “À la maison en Famille. … Merci…est un mot trop simple. Ce que je souhaiterai exprimer est au-dessus de cela. Je suis à la fois touché et reconnaissant pour le soutien indéfectible que vous m’avez apporté, je ne pourrai jamais assez vous remercier”, écrit-il sur Facebook à côté d’une photo de famille et d’une vidéo où on le voit habillé tout en blanc, descendant d’un véhicule de luxe de la même couleur alors qu’il est ovationné par ses fans.

    Vendredi, la chambre de Conseil de juges a rejeté la demande de mise en liberté provisoire de ses avocats.

    Mais ses derniers ont fait appel et attendaient une réponse au plus tard lundi.

    Le juge avait, par contre, accordé au Parquet sa mise en détention préventive pour 15 autres jours, question de poursuivre l’enquête.

    Mais la décision a été changée en dernière minute.

    “Nous avons démontré que les conditions de la mise en détention préventive ne sont pas réunies. Mais malgré tout cela, le juge ne nous a pas suivis. Il a autorisé au magistrat sa mise en détention préventive. Nous venons de relever appel. Nous attendons le juge d’appel; je crois qu’au plus tard en début de semaine, il va réexaminer la demande de sa mise en liberté provisoire”, a déclaré un de ses avocats à la presse après l’audience de vendredi en chambre du conseil de juges.

    Entre-temps, l’artiste a, de la prison, publié sur sa page Facebook un selfie avec sa femme, affirmant : “chers fans, rassurez-vous, je me porte bien”.

    L’artiste a été entendu et inculpé par le procureur “pour coups et blessures simples” à la suite d’une vidéo qui a provoquée de l’émoi sur la toile, montrant le musicien assener un coup de pieds à une de ses danseuses à l’aéroport de Nairobi, au Kenya, où il était attendu pour une série de productions.

    Pour l’heure, l’affaire n’est qu’au stade de l’enquête pré-juridictionnelle donc loin du procès proprement dit, a affrimé, dans une interview à VOA Afrique, le procureur général de Kinshasa, Romuald Pumbwe.

    Apres l’instruction, il reviendra au juge de fixer la date du début du procès. Mais à en croire le procureur, l’infraction dont le chanteur est accusé ne l’expose pas à une peine dépassant cinq mois de détention.

    Antoine Agbepa Mumba, de son vrai nom, Koffi Olomide, avait été expulsé du Kenya après avoir été filmé, la veille, à l’aéroport de Nairobi en train de donner un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. Dans la foulée, les autorités zambiennes ont annulé un concert qu’il devait donner à Lusaka.

    En août 2012, Koffi Olomide, auteur de 26 albums, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour “coups et blessures volontaires” contre son producteur.

    VOA

  • Koffi Olomide devant le juge le 29 juillet

    Koffi Olomide devant le juge le 29 juillet

    koffi olomide-Le chanteur congolais a passé sa première nuit à la prison centrale de Makala de Kinshasa. Il n’est pas encore emprisonné, mais en détention préventive, a précisé, dans une interview à VOA Afrique, le procureur général de Kinshasa, Romuald Pumbwe.

    “Après son audition, Koffi Olomide a été placé sous mandat d’arrêt provisoire. Il est à la prison de Makala parce que chez nous, la maison d’arrêt est annexée à cette prison centrale”, indique le procureur en charge du dossier.

    L’artiste a été entendu et inculpé par le procureur “pour coups et blessures simples” à la suite d’une vidéo qui a provoquée de l’émoi sur la toile, montrant le musicien assener un coup de pieds à une de ses danseuses à l’aéroport de Nairobi, au Kenya, où il était attendu pour une série de productions.

    “Je suis sûr que vendredi il sera présenté en chambre de Conseil devant les juges du tribunal de paix pour que ceux-ci nous accordent 15 jours de détention préventive”, affirme le procureur, expliquant que le prévenu pourrait encore rester 30 jours supplémentaires en détention, sur demande du parquet, au cas où l’enquête ne serait pas terminée.

    Pour l’heure, l’affaire n’est qu’au stade de l’enquête pré-juridictionnelle donc loin du procès proprement dit, affirme-t-il.

    Apres l’instruction, il reviendra au juge de fixer la date du début du procès. Mais à en croire le procureur, l’infraction dont le chanteur est accusé ne l’expose pas à une peine dépassant cinq mois de détention.

    Antoine Agbepa Mumba, de son vrai nom, Koffi Olomide, avait été expulsé du Kenya après avoir été filmé, la veille, à l’aéroport de Nairobi en train de donner un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. Dans la foulée, les autorités zambiennes ont annulé un concert qu’il devait donner à Lusaka.

    En août 2012, Koffi Olomide, auteur de 26 albums, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour “coups et blessures volontaires” contre son producteur.

    voa

  • Le chanteur congolais Koffi Olomide interpellé à Kinshasa en RDC

    Le chanteur congolais Koffi Olomide interpellé à Kinshasa en RDC

    KOFFI--Le célèbre chanteur congolais Koffi Olomide, au centre d’une polémique pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses au Kenya d’où il a été expulsé, a été interpellé mardi matin à son domicile de Kinshasa.

    “Koffi Olomide a été interpellé tôt ce matin en exécution d’un mandat du procureur qui voudrait l’interroger”, a déclaré à l’AFP Le général Célestin Kanyama, chef de la police de Kinshasa.

    “La décision a été prise hier soir, l’interpellation est intervenue ce matin”, a confirmé à l’AFP un haut magistrat du parquet.

    M. Koffi “doit être entendu par un magistrat”, a-t-il ajouté, affirmant que le “motif de l’interpellation sera communiqué à l’intéressé” sans vouloir dire s’il s’agissait du coup de pied donné à sa danseuse.

    Chanteur de rumba, Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomide, a été expulsé samedi du Kenya, où il devait donner un concert, après avoir été filmé la veille à son arrivée à l’aéroport de Nairobi en train de donner un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. Largement relayée par les réseaux sociaux, la vidéo de la scène a provoqué une vague de condamnations.

    Âgé de 60 ans, Koffi Olomide avait alors regagné la capitale congolaise.

    Dimanche, les autorités zambiennes ont décidé d’annuler un concert du chanteur qui devait se produire la semaine prochaine dans un salon de l’agriculture à Lusaka.

    En août 2012, Koffi Olomide, chanteur populaire en Afrique dont la discographie compte 26 albums, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour “coups et blessures volontaires” contre son producteur.

    Avec AFP