Tag: matata

  • Démission du Premier ministre dans le cadre d’un accord politique en RDC

    Démission du Premier ministre dans le cadre d’un accord politique en RDC

    Matata-Augustin Matata Ponyo a annoncé sa démission pour permettre la nomination d’un chef de gouvernement issu de l’opposition en application d’un accord sur le report de la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo.

    “J’ai déposé ma démission du Premier ministre ainsi que des membres de mon gouvernement (…) pour répondre à l’esprit et à la lettre de l’accord” passé le mois dernier avec une frange minoritaire de l’opposition, a déclare Augustin Matata, à la sortie d’une audience auprès du président Joseph Kabila.

    La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection du président Kabila en 2011 au terme d’un scrutin contesté. La crise a été aggravée par le report de la présidentielle qui devait se tenir avant la fin 2016. Le mandat du président Kabila, au pouvoir depuis 2001, expire le 20 décembre et la Constitution lui interdit de se représenter.

    Mais le pouvoir et une minorité de l’opposition ont conclu, le 18 octobre dans le cadre d’un “dialogue national”, un accord prévoyant le report de l’élection à une date indéterminée, au plus tôt fin 2017. Le document prévoit aussi la formation d’un gouvernement d’unité nationale dirigé par une personnalité issue de l’opposition.

    Vital Kamerhe, chef de la délégation de l’opposition au dialogue national, est donné favori pour succéder à M. Matata dans ce cadre.

    Après avoir été reçu par le président Kabila, M. Kamerhe a déclaré à l’AFP que la nomination du Premier ministre était “imminente” et que la formation du nouveau gouvernement interviendrait “dans six ou sept jours maximum”.

    Interrogé pour savoir quelle personnalité de l’opposition serait désignée, il a répondu que “cette tâche relevait du président Kabila”.

    ‘Etat de la nation’

    Ce dernier s’adressera à la nation mardi devant le Congrès, a déclaré pour sa part Aubin Minaku, chef de la majorité et président de l’Assemblée nationale. Un communiqué de la présidence lu à la radio-télévision nationale a précisé que l’adresse du chef de l’État porterait “sur l’état de la nation”.

    “Le Rassemblement peut rejoindre le train à tout moment. Nous restons ouverts”, a ajouté M. Kamerhe en référence à la coalition regroupant la majeure partie de l’opposition autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi.

    Le Rassemblement rejette l’accord du 18 octobre, soutenant que M. Kabila doit quitter son poste à la fin de son mandat pour respecter la Constitution.

    La coalition d’opposition a organisé des manifestations les 19 et 20 septembre où 53 personnes ont perdu la vie, selon l’ONU.

    Lors d’une visite ce weekend à Kinshasa, une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté les acteurs congolais à oeuvrer pour “une transition pacifique en vue d’élections apaisées”.

    Enfin, M. Matata a estimé qu’au terme de quatre ans et demi à la tête du gouvernement congolais, “le travail que nous avons abattu est très appréciable et nous pouvons dire que le bilan est globalement positif”.

    “Du point de vu macro-économique nous avons enregistré des performances inédites en termes de stabilité de taux de change, même si au cours des derniers mois il y a eu [des] soubresauts liés notamment à la crise internationale”, a-t-il dit.

    En une année, le taux de change du franc congolais a décroché de 30% par rapport au dollar entrainant une poussée d’inflation pénalisant davantage une population vivant largement dans une grande pauvreté.

    Avec AFP

  • Paradoxe Matata : Il bancarise les autres mais se paye lui-même et son équipe en espèces

    Paradoxe Matata : Il bancarise les autres mais se paye lui-même et son équipe en espèces

    MATATA-Alors que les salaires du personnel de la Présidence de la République et ceux des cabinets ministériels, les émoluments des députés et sénateurs passent par les banques, révèle notre enquête, ceux du cabinet du Premier Ministre Matata Ponyo seraient payés au comptant à la caisse de la Primature. Qu’est-ce qui peut bien justifier l’inexistence des traces bancaires pour les chantres de la bancarisation ? Est-ce pour dissimiler la pléthore ou échapper à tout contrôle et maitrise de la masse salariale ?

    Selon le gouvernement, la bancarisation vise la maitrise de la masse salariale des agents et cadres de l’Administration publique ainsi que du personnel administratif et politique des institutions de l’état et le contrôle des effectifs autres fois gangrénés par l’existence des agents fictifs. Elle est  donc, un mode de paiement transparent qui alimente la restauration du réseau financier.

    Quel Paradoxe !

    C’est simplement inadmissible de constater que la Primature se soustraie de la bancarisation des salaires de son personnel dans un contexte où même les cabinets ministériels s’y conforment.

    Faire intervenir la paie des salaires de l’ensemble du personnel par les services de la Primature, fait revenir le gouvernement à la case de départ laissant planer les doutes sur les effectifs réels et la hauteur des salaires réels du personnel de Matata Ponyo.

    Ceci contredit la volonté maintes fois exprimée par le Premier Ministre de réussir le processus de bancarisation et de combattre avec la dernière énergie la pratique des listes fictives et la manipulation des billets de banque par les agents payeurs.

    Si pour les autres, la bancarisation de la paie permet d’afficher dans le monitoring les effectifs exacts, pourquoi pas la Primature en tant que centre d’impulsion de cette opération ? La réponse à cette question soulève la problématique des effectifs réels du cabinet du Premier Ministre.

    Quid des effectifs ?

    Si pour le Directeur de cabinet, ses deux adjoints ainsi que les 14 conseillers principaux, il existe un décret officiel rendu public, pour les autres membres du cabinet, notre rédaction n’a pas pu mettre la main dessus. Même sur le site officiel de la primature où les décrets du Premier Ministre sont publiés, il n’existe aucune trace . Quoi de plus normal de ne pas connaître le nombre exact de ces effectifs.

    L’article 3 du décret n° 12/022 du 17 juillet 2012  portant organisation et fonctionnement du Cabinet du Premier Ministre, ce dernier comprend : la Direction, les collèges de conseillers et les conseillers techniques spéciaux, les cellules, les secrétariat privé du PM et le service administratif.

    S’il faut comptabiliser ces effectifs, certains analystes avertis se permettent d’avancer un chiffre pas « en deçà de 600 agents » payés chaque mois par le trésor public aux frais des contribuables congolais. De quoi se faire une idée sur la hauteur de la masse salariale, du reste « non bancarisée ».

    Obligation de transparence

    Le personnel de la Primature est-il soumis au même barème que ceux des autres institutions ? D’après nos investigations les Conseillers de la Primature toucheraient plus que ceux de la Présidence. Zoom Eco y reviendra avec plus amples détails.

    Chantre de la bancarisation, artisan des performances macroéconomiques mondialement reconnues et récemment élevé au rang de Docteur Honoris Causa, Matata Ponyo se soustrait-il de l’obligation de transparence dans ce mode de paiement (bancarisation) qu’il impose pourtant aux autres ? Pour quel intérêt se prive-t-il de prêcher par l’exemple par la bancarisation de son propre cabinet ?

    Comment laisser passer sous silence cette situation ? Aux fins d’y apporter de l’éclairage, d’aucuns pensent qu’un contrôle parlementaire approprié soit initié ou alors que la Cour des Comptes devrait diligenter une enquête crédible.

    Les élus du peuple, le personnel de la Présidence de la République, les professeurs d’universités, médecins, militaires…sont-ils différents des hommes de Matata ? Qu’est-ce qui peut bien justifier cette situation ? Autant c’est paradoxal, autant c’est inadmissible quand bien même l’opération n’est pas juridiquement contraignante. A la Primature d’éclairer l’opinion publique.

    Avec Zoom Eco

  • Matata Ponyo : une gestion scandaleuse des finances publiques

    Matata Ponyo : une gestion scandaleuse des finances publiques

    Matata Ponyo
    Matata Ponyo

    -Faiblesses majeures de gestion du chef du gouvernement ont été relevées dans le rapport de la commission économico-financière de l’assemblée nationale sur l’exécution du premier trimestre du budget 2015. Matata ne va se tirer d’affaire.

    Le flou qui entoure sa gestion, heurte la conscience des députés. Dans le rapport, il est fait état de la persistance de la multiplicité des sous-comptes parallèles du trésor public. Pourtant, ordre avait été donné pour unifier les comptes du trésor. Les élus demandent des explications claires du premier ministre lui-même devant la chambre. D’ailleurs, la commission Ecofin en a fait une de ses principales recommandations à la conclusion de son rapport.

    ‘‘A l’assemblée nationale, la commission recommande d’inviter le premier ministre à venir s’expliquer sur la mauvaise exécution de la loi des finances 2015 au premier trimestre notamment sur les questions de politique générale’’, peut-on lire dans le rapport. Outre ce dérapage, il y a aussi l’existence des sérieux problèmes de fiabilité de prévisions budgétaires que le gouvernement soumet au parlement, mais l’exécution de ces dernières ne se réfère pas à la loi des finances publiques notamment dans l’existence des dépenses.

    Les membres de la commission économico-financière de la chambre basse du parlement reprochent au premier ministre le financement de certains projets publics en dehors de la procédure budgétaire par recours aux ressources dites extrabudgétaires. Déjà, les députés étaient scandalisés par l’exécution de 169 projets en dehors du budget 2014. Une tache d’huile que la cour des comptes avait mentionnée dans son rapport. ‘‘ C’est inadmissible que dans ce pays, le chef du gouvernement se permette de tels dérapages’’, a décrié le brillant économiste Jean Lucien Busa.

    La qualité de la dépense publique pose problème, peste la commission économico-financière. Son rapport auditionné vendredi par les députés, indique qu’il n’a pas été établi clairement des critères objectifs qui guident le gouvernement dans la hiérarchisation de l’exécution des dépenses. Malgré le retard écoulé pour la mise en œuvre progressive de la loi des finances publiques étalée sur sept ans, les membres de cette commission s’indignent de la lenteur de son application. C’est le cas par exemple de la migration du budget des moyens vers le budget programme reconnue comme processus très complexe mais qui n’a pas connu jusqu’à ce jour un début d’application. Drôle façon de gérer la république.

    Matata fait apparemment la sourde d’oreille, tempête un opposant. Rappelé plusieurs fois pour le recrutement, la formation et la mise en service de nouveaux comptables en vue de pallier la carence constatée lors de précédents contrôles, le surdoué technocrate n’y accorde aucune importance. L’assemblée le contraint à recadrer le tir au plus vite avant de subir la sanction promise par Aubin Minaku à l’ouverture de cette session de septembre.

    Ainsi, il est demandé au gouvernement ‘‘de mettre en place en toute urgence la chaine informatisée des recettes dans la perspective d’éradiquer le coulage des recettes publiques, d’accélérer l’exécution du plan stratégique de mise en œuvre la loi des finances publiques, d’exécuter de manière adéquate le budget lié à la rémunération du personnel et appliquer la sanction la plus sévère aux fonctionnaires qui s’évertuent à violer les procédures  d’exécution de loi des finances publiques’’.

    Dans le même chapitre, les membres de l’Ecofin exigent au chef du gouvernement de lever la mesure qui suspend le payement de la prime non permanente de lors que la loi des finances prévoit déjà des dépenses. D’autres sources des recettes sont possibles en dehors des taxes et impôts au lieu de se contenter de cette faible mobilisation des recettes, ont-ils assuré. Pour ce faire, ils ont conseillé au premier ministre d’explorer les nouvelles sources des recettes innovantes au regard  de ressources naturelles incommensurables que regorge notre pays.

    7SUR7.cd

  • Corruption en RDC: le Premier ministre appelle à la prudence

    Corruption en RDC: le Premier ministre appelle à la prudence

    Le nouveau Premier ministre a fait carrière dans les institutions financières publiques avant de devenir ministre des finances en 2010.
    Le nouveau Premier ministre a fait carrière dans les institutions financières publiques avant de devenir ministre des finances en 2010.

    -La plainte pour corruption qui vise notamment plusieurs ministres du gouvernement de la République démocratique du Congo continue d’alimenter la polémique à Kinshasa. Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a tenu, ce vendredi, une conférence de presse pour rappeler « le principe de la présomption d’innocence », tout en promettant aussi de lourdes sanctions si les personnes visées sont reconnues coupables.

    Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a tenu à réagir à la demande d’ouverture d’enquête pour « fraudes » et « faits de corruption » déposée il y a un peu plus d’une semaine chez le procureur de la République par le conseiller spécial du président Joseph Kabila pour la bonne gouvernance.

    Augustin Matata Ponyo a réaffirmé son adhésion « sans faille » à « l’impérieuse nécessité de renforcer les mécanismes juridictionnels et institutionnels de lutte contre la mauvaise gouvernance, la fraude, la corruption et les détournements de deniers publics ». Mais le Premier ministre congolais a aussi tenu à défendre le « principe de la présomption d’innocence », afin de « préserver l’honneur et la dignité des personnes citées, dès lors qu’il ne s’agit que d’une dénonciation, tel que l’indique bien le procureur général de la République ».

    Une plainte jugée « suspecte » par plusieurs ONG

    Si le Premier ministre a tenu à réagir, ce vendredi, c’est que la polémique ne cesse d’enfler à Kinshasa sur cette plainte et que certains proches d’Augustin Matata Ponyo sont au centre des spéculations. Selon des documents diffusés dans le journal C-News, Patrice Kitebi, ex-ministre des Finances, et Justin Kalumba, l’actuel ministre des Transports, sont notamment cités. Les deux hommes, proches du Premier ministre, sont soupçonnés notamment de malversations dans le cadre d’un chantier réalisé sur l’aéroport de Kinshasa.

    Outre plusieurs hauts fonctionnaires, quatre gouverneurs de province sont également visés par cette plainte : Alphonse Ngoy Kasanji (gouverneur du Kasaï-Oriental), Alex Kande, (Kasaï-Occidental), Marcellin Cishambo (Sud-Kivu) et Moïse Katumbi (Katanga). Ce dernier étant un adversaire politique déclaré de Joseph Kabila, à qui il réfute le droit à se présenter à un troisième mandat, plusieurs ONG ont qualifié de « suspecte » cette plainte à quelques mois du scrutin présidentiel.

    rfi

  • RDC: des proches du Premier ministre touchés par la plainte de Kabila

    RDC: des proches du Premier ministre touchés par la plainte de Kabila

    MATATA-En RDC, drôle de timing : alors que les ministres sont tous réunis ce mardi avec le président Joseph Kabila à l’occasion du 55e anniversaire de l’indépendance, un journal local a publié, lundi, un extrait de la « demande d’ouverture d’information judiciaire » déposée la semaine dernière par le conseiller spécial de M. Kabila pour la bonne gouvernance au procureur de la République. Dans ce document, l’actuel ministre des Transports, mais aussi de hauts fonctionnaires, tous proches du Premier ministre actuel Matata Ponyo, sont soupçonnés de fraudes ou de corruption.

    Dans les documents rendus public par le journal C-News, pas de traces de la demande d’enquête pour fraude ou corruption formulée à l’encontre de quatre gouverneurs (du Katanga, du Sud Kivu, du Kasaï oriental et Kasaï occidental) tout comme de l’ex-directeur de cabinet de Joseph Kabila, Gustave Beya Siku. Ces noms figurent pourtant, selon plusieurs sources, dans la « demande d’ouverture d’information judiciaire » déposée mardi dernier par le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance, Luzolo Bambi.

    Mais l’extrait de la plainte publié lundi semble se concentrer uniquement sur les collaborateurs du Premier ministre Matata Ponyo. Car sont désignés comme responsables présumés de fraudes douanières ou fiscales, ou encore détournement de denier publics ou corruption presque tous les services de l’Etat qui gèrent les rentrées et les dépenses financières. La direction générale des impôts (DGI) par exemple, la direction générale des recettes administratives (DGRAD) : des hauts fonctionnaires des ministères des Finances et du Budget. Des portefeuilles sous la responsabilité de Matata Ponyo depuis 2010 en tant que ministre des Finances d’abord, puis en tant que chef du gouvernement depuis 2012.

    Sont pointés du doigt également deux proches de Matata Ponyo : Patrice Kitebi, ex-ministre des Finances, et Justin Kalumba, l’actuel ministre des Transports. Les deux sont soupçonnés entre autres de surfacturation des travaux de rénovation de la piste d’atterrissage à Kinshasa. Onze millions de dollars auraient été dépensé pour payer les travaux d’excavation sur 400 mètres de la piste, à en croire le document publié dans la presse. Des accusations lourdes, « mais suffisamment documentées », estime le conseiller spécial de Joseph Kabila dans ce document, pour demander l’ouverture d’une instruction.

    Lundi, aucune réaction des intéressés, mais ce grand ménage dans l’entourage de Joseph Kabila ne laisse personne indifférent. Certains se demandent déjà s’il ne s’agit pas là de règlements de comptes politiques à l’approche des élections. De son côté, le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé a affirmé que rien ne permettait de confirmer l’authenticité de ce document publié par le journal C-News pour le moment.

    RFI

  • Gouvernement : Kabila –Matata, long tête-à-tête hier

    Gouvernement : Kabila –Matata, long tête-à-tête hier

    kabila-matata-Reçu en tête-tête par le Président Joseph Kabila, le Premier ministre Matata a visiblement eu du mal à dissimiler la joie profonde qu‟il avait au fond de son coeur. Les journalistes qui ont scruté son visage, au sortir de la longue audience, environ deux heures, ont vu un Augustin Matata rayonnant, sûr de lui. Même si, officiellement, rien n‟a filtré, la seule rencontre entre les deux hommes a suffi pour relancer la rumeur, de plus en plus persistante, sur la reconduction de Matata à la tête du Gouvernement. Que se sont-ils dit ? C‟est la question qui est sur toutes les lèvres après le face-à-face Joseph Kabila- Augustin Matata Ponyo. Les ministrables ont appelé partout pour tenter de pénétrer le mystère qui a entouré l‟entretien entre les deux têtes de l‟exécutif. Des fins limiers de La Prospérité, eux, ont, après recoupement de plusieurs bribes d‟information, réalisé que l‟avènement de la nouvelle équipe gouvernementale est, comme jamais au par avant, imminente. Le Premier ministre Matata Ponyo part avec de fortes chances de conserver son fauteuil. Ildevrait diriger un Gouvernement ouvert à l‟Opposition, particulièrement celle ayant participé activement aux travaux des Concertations nationales. On pense ici à l‟Opposition dite républicaine chère à Léon Kengo.On signale aussi la venue des personnalités politiques en pointe sur le dossier de la révision constitutionnelle. Le nom de Matata circulait déjà Si Matata était reconduit, cela ne constituerait en rien une surprise. Dans la matinée d‟hier, lundi 8 septembre, alors qu‟il inspectait la rentrée scolaire dans certaines écoles de la capitale, Augustin Matata est apparu très détendu, souriant. D‟après certaines indiscrétions, le Chef de l‟Etat a procédé, depuis la semaine dernière, à des consultations de dernières minutes avec ses alliés. Le Palu de Gizenga a été reçu en début de week-end. D‟autres avaient précédé.Hier, c‟était le tour de l‟ARC d‟Olivier Kamitatu. Au-delà de la question des listes des candidats, le Président de la République, Autorité morale de la Majorité, aurait plaidé et soutenu le maintien, pour une année encore, de Matata à la tête du Gouvernement. Ce dernier faisant l‟objet d‟une contestation de la part de certains chefs des partis politiques de la Majorité. L’Opposition radicale non concernée Du côté de l‟Opposition dite radicale, la venue du prochain Gouvernement est un non événement. A l‟Udps, l‟on s‟attend tout simplement à la conquête de l‟impérium. L‟Unc, le MLC ainsi que d‟autres formations politiques d‟opposition qui comptent avaient déjà dit non et attendent le calendrier électoral global comprenant la présidentielle en 2016. Il reste à savoir jusqu‟où ira la cohésion nationale annoncée. Pour ce, il faudra attendre la sortie du Gouvernement pour voir sa composition.

    La Prosperite