Tag: Musique

  • Le Musicien Aurlus Mabélé,est mort du coronavirus

    Le Musicien Aurlus Mabélé,est mort du coronavirus

    -Roi du soukouss, le Congolais Aurlus Mabélé est décédé jeudi 19 mars à Paris. Sa fille, Liza Monet, a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux. L’enfant de Brazzaville a été emporté par le coronavirus.

    L’enfant de Brazzaville, au Congo, né dans le quartier de Poto-Poto, a été emporté jeudi 19 mars 2020 par le coronavirus, à Paris.

    Depuis plusieurs années, sa santé était déjà très fragile. Il avait notamment été victime d’un accident vasculaire cérébral. Aurlus Mabélé avait 67 ans. C’était une légende, un monstre sacré, une icône, le roi de la danse et des « sappeurs ».

    Aurlus Mabélé a vendu plus de 10 millions de disques dans sa carrière. Il était accompagné par le célèbre Diblo Dibala.

    De son vrai nom Aurélien Miatsonama, Aurlus Mabélé avait fondé le groupe Loketo dans les années 1980. À l’époque, il s’était souvent produit en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et à La Réunion grâce à Michel Nicole, qui organisait les tournées.

    « Son travail était apprécié aux quatre coins du monde et évidemment sur le continent africain », a raconté jeudi soir sur Instagram Claudy Siar, animateur de Couleurs tropicales, sur RFI. « C’était un grand frère pour nous. Et en cette période de confinent, nous ne pourrons pas lui rendre un dernier hommage », ajoute Claudy Siar.

    Ses titres Loketo, Femme ivoirienne, Vacances aux Antilles, resteront dans les mémoires.

  • Bercy signe-t-il le grand retour du chanteur congolais Fally Ipupa dans les salles européennes?

    Bercy signe-t-il le grand retour du chanteur congolais Fally Ipupa dans les salles européennes?

    -Fort de sa “victoire” sur les “Combattants” qui, depuis quelques années, empêchaient la tenue de ses concerts notamment en Europe, le célèbre chanteur congolais se produira à Londres le 29 mars 2020.

    Le chanteur congolais Fally Ipupa a pu se produire sur la scène de l’AccorHotels Arena le 28 février 2020 à Paris. Il a ainsi eu raison de ces fameux “Combattants”. Ce mouvement, constitué par des membres de la diaspora originaire de la République démocratique du Congo (RDC) et installée en Occident, est depuis quelques années le cauchemar des artistes congolais.

    Le phénomène des “Combattants” date de 2006, expliquait Radio Okapi dans un article publié en 2012. “Plusieurs artistes musiciens de la RDC ne se produisent plus en Europe. Ils sont menacés par les Congolais vivant à l’étranger qui leur reprochent leur appartenance politique. La plupart d’entre eux ont participé aux campagnes électorales de Joseph Kabila de 2006 et de 2011. Ce jeudi 21 juin (2012), ils ne pourront pas aller se produire en Europe à l’occasion de la Fête internationale de la musique”.

    “La détermination” et “le courage” des fans de Fally Ipupa

    A l’instar d’autres grands noms de la musique congolaise, Fally Ipupa n’avait pu se produire en Europe depuis une décennie. C’est pourquoi, dès le lendemain du concert, l’artiste congolais se réjouissait et remerciait les 20 000 personnes” qui avait rendu “cette soirée du 28.02.2020 inoubliable” et saluait “(leur) détermination, (leur) courage, mais surtout (leur) amour (qui avaient) permis de réécrire une nouvelle histoire”. “Mes regrets les plus sincères à tous ceux et celles qui n’ont pas pu accéder à l’intérieur de la salle, ce n’est que partie remise”, poursuivait-il. Car en dépit de l’arrêté du 26 février 2020 de la préfecture de police interdisant toute manifestation aux abords du lieu du spectacle, situé dans le XIIe arrondissement de Paris, les “Combattants” n’ont pas renoncé à leur action.

    Objectif atteint, en partie. Avec la fermeture de la gare de Lyon à Paris aux alentours de laquelle une trentaine de véhicules ont été brûlés, la perturbation du trafic des bus de la RATP (lignes 71, 29 et 64), mais aussi avec leurs barrages et leurs manœuvres d’intimidation, les “Combattants” ont réussi à empêcher quelques fans d’accéder à la salle de spectacle. Pourtant, les spectateurs ne se sont pas découragés en cherchant par tous les moyens à aller écouter leur idole. Comme cette jeune femme rencontrée dans le bus 64, qui avait déjà dû trouver un trajet alternatif, avant de poursuivre sa route et de s’entendre dire par d’autres fans que les accès à la salle étaient bloqués par les “Combattants”.

    A la suite des incidents, rapportait l’AFP le 1er mars 2020, “au moins 71 personnes ont été interpellées pendant la soirée, ce qui a donné lieu à 52 gardes à vue”. De même, “à l’issue de ces gardes à vue, au moins quatre personnes seront jugées, soit très prochainement en comparution immédiate, soit ultérieurement via une convocation devant le tribunal”. 

    Le concert du 28 février 2020 s’apparente à une double performance à la fois artistique et symbolique. Outre le soutien de ses compatriotes, Fally Ipupa a été félicité par ses pairs africains. Notamment le célèbre groupe ivoirien Magic System qui soulignait “cette belle victoire au profit de la musique africaine”.

    Une “victoire” puisqu’en 2017, la préfecture de police de Paris avait tout simplement annulé le concert de Fally Ipupa à La Cigale par crainte de débordements. Trois ans après, le rendez-vous de Bercy sonnait comme un défi. D’autant que Fally Ipupa avait rencontré certains “Combattants”, confiait-il, quelques jours avant l’événement, sur les antennes de France 24. “J’ai rencontré plusieurs ‘Combattants’ qui veulent juste combattre pour le bien de notre pays, (pas) pour boycotter les artistes musiciens. Aujourd’hui, il y a des ‘Combattants’ qui ont avancé dans leur combat, qui ont une autre vision de leur combat. Ils sont pour la reprise de la musique congolaise en France et en Europe, un peu partout”. 

    Le grand Papa Wemba, disparu en 2016, soulignait dans l’article de Radio Okapi sur le phénomène des “Combattants”, que les artistes étaient “pris au piège de la politico-politique”. “Mais j’ai toujours dit qu’on finira par fumer le calumet de la paix”, avait-il ajouté.

    Le calumet de la paix a-t-il été fumé à Bercy ? Rien n’est moins sûr. Les méthodes des “Combattants” sont source de controverse, mais elles posent la problématique de la neutralité politique pour les artistes africains, dont certains se font le chantre de régimes abhorrés par leurs compatriotes. Les artistes congolais sont d’autant plus tiraillés qu’ils sont passés maîtres dans l’art de l’”atalaku” (“crieur” en lingala, l’une des principales langues parlées en RDC), à savoir faire l’éloge de quelqu’un en glissant son nom dans une chanson. Les noms des amis, des producteurs, des animateurs ou des politiques appréciés des interprètes, tout y passe. Cependant, au niveau politique, l’exercice peut se révéler périlleux.

    “Je suis un artiste, comme l’église dans le village”

    Fally Ipupa était ainsi interrogé à propos de l’opposant congolais Martin Fayulu, qui venait d’être déclaré candidat unique de l’opposition à la présidentielle de 2018, cité dans l’un de ses titres sur le plateau du journal Afrique de TV5.

    “C’est ‘un vieux’ (terme affectueux, NDLR) qui m’a soutenu, depuis que j’ai commencé mon aventure en 2006 (…). Je suis très fier de lui (…), expliquait-il. C’est d’ailleurs très bien que les politiciens se mettent d’accord pour l’intérêt du pays. En tout cas, bonne chance à mon ‘vieux’ Martin Fayulu”. Dans la foulée, l’artiste précisait : “Je ne soutiens pas le politique parce que j’estime que je suis un artiste, comme l’église dans le village, même si j’ai des relations avec des politiciens. Je préfère pour l’instant chanter (…) Quand il y a des problèmes, j’arrive juste pour panser les plaies, pour ramener un peu d’amour”. 

    Fally Ipupa est, entre autres, ambassadeur de bonne volonté de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco). Par ailleurs, il avait annoncé qu’une partie des recettes du concert du 28 février irait à la fondation du Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018, qui soigne les femmes victimes de violences sexuelles en RDC.  Après le concert de Bercy, Fally Ipupa attend donc ses nombreux fans le 29 mars 2020 à Londres.

    Avec Fr. inf

  • Le concert historique de Fally Ipupa s’est tenu, malgré les menaces des « combattants »

    Le concert historique de Fally Ipupa s’est tenu, malgré les menaces des « combattants »

    -La star congolaise a pu se produire vendredi soir devant des milliers de spectateurs. Des groupes d’opposants congolais radicaux ont pourtant tout fait pour empêcher le concert de Fally Ipupa, à l’AccorHotels Arena.
    Les dernières heures précédant le concert de Fally Ipupa à Paris laissaient craindre le pire. Un incendie spectaculaire, déclenché par des feux de scooters et de poubelles, a d’abord enfumé, dans l’après-midi, le quartier de la gare de Lyon, proche de l’AccorHotels Arena du XIIe arrondissement. Ce n’est que vers 18h30, à un peu plus d’une heure du début théorique de l’événement, que les pompiers ont maîtrisé les flammes.
    Vous risquez gros en y allant
    Mais les intimidations ne se sont pas arrêtées là. Plusieurs centaines de “combattants”, la plupart des hommes jeunes et déterminés, se sont donnés rendez-vous aux abords de la salle de 20 000 places dans le but d’empêcher le concert. « C’est annulé », « Vous risquez gros en y allant », « Vous êtes fiers de ce que vous faites ? » « Là-haut, Dieu vous voit ! »… Mêlant mensonges et menaces, empoignant parfois des spectateurs ou les bousculant, les combattants ont tenté le tout pour le tout.

    C’était sans compter sur un impressionnant dispositif de sécurité. Métros fermés, dizaines de fourgons de gendarmerie, barrières métalliques… Des contrôles de billets ont été mis en place à distance de la salle pour trier spectateurs et agitateurs. Et le parcours menant à l’enceinte de l’AccorHotels n’avait rien à envier à la sécurité des aéroports : boissons et parapluies confisqués, consigne obligatoire pour les sacs, fouilles, passage sous un portique de détection de métal : rien n’a été laissé au hasard.
    Faire la fête, loin des querelles politiques
    Après cette parenthèse pesante, qui a tout de même réussi à intimider une petite partie du public, on découvrait une ambiance totalement différente. Sapeurs, familles au complet, Africains de tous les pays, s’étaient donné rendez-vous pour chanter et danser. Bref, faire la fête, loin des querelles politiques.
    « Bien sûr, on a eu un peu peur en voyant les dernières infos, mais après l’Olympia annulé en 2017, c’était ce soir ou jamais », confiait une maman ivoirienne venue avec sa fille applaudir « l’aigle » depuis la fosse. En regardant le public rire et papoter, on pouvait même penser qu’il s’agissait d’un concert presque comme un autre.
    Presque, seulement. La première partie, du spectacle, avec notamment Robinio Mundibu, l’un des protégés de Fally, a commencé avec une quarantaine de minutes de retard du fait des incidents dans une salle à moitié vide. Et ce n’est qu’après un long entracte (sans doute pour attendre que la jauge se remplisse) que la star de la soirée a fait une entrée triomphante.
    à lire RDC : Fally Ipupa, sous l’aile de « l’aigle »
    Après une vidéo montrant un aigle survoler Kinshasa et les grandes métropoles occidentales, le rideau s’est levé sur une gigantesque structure gonflable du rapace qui a lentement elle-même « pris son envol. »
    “Jour historique”
    Sa Majesté Fally, en peignoir et baskets, une couronne revisitée posée sur la tête, pouvait enfin commencer à chanter… après un long silence dans la capitale française. La chanson inaugurale « La vie est belle », sonnait comme un pied de nez aux combattants.
    Le concert, maîtrisé de bout en bout, a été une véritable démonstration de force. Fally, en forme vocalement, était accompagné sur scène par une quarantaine de danseurs, chanteurs et musiciens, dans la grande tradition congolaise. Il a su alterner tubes urbains façon Tokooos et classiques rumba, multipliant les costumes et faisant le show pendant plus de deux heures.
    Sur scène, quelques personnalités sont apparues : les chanteurs Mokobé et Bramsito, l’actrice et réalisatrice Angela Bassett… Mais c’est surtout le Franco-Congolais Dadju qui a retenu l’attention avec un tour de chant inspiré et en clamant tout haut ce que beaucoup de spectateurs pensaient tout bas : « Aujourd’hui est un jour historique, c’est une grande victoire pour le Congo ! »
    Mais quelques minutes avant 23h30, un agent venait glisser un mot à l’oreille de Fally, visiblement agacé. Le chanteur était contraint de terminer son concert, assez brutalement, à l’heure convenue avec la salle, sans avoir le temps d’interpréter tous les tubes qu’il avait répétés pour la soirée.
    Avant de quitter la scène la star congolaise a néanmoins promis de venir rapidement faire à nouveau l’événement en France. On espère le retrouver dans une ambiance plus apaisée.

    Avec JA

  • «Africa Fête»: le blues du désert et la musique métissée d’Inna Modja

    «Africa Fête»: le blues du désert et la musique métissée d’Inna Modja


    Par
    RFI

    Publié le 01-12-2018
    Modifié le 01-12-2018 à 11:30

    Le festival de musique « Africa Fête », qui existe depuis près de 18 ans, navigue entre la France et le continent africain, notamment au Sénégal. Cette année, Inna Modja présente pour deux concerts. La chanteuse malienne a joué jeudi soir à Dakar et elle sera ce samedi soir 1er décembre à Saint Louis en concert gratuit.

    « La vie est belle… »

    A 34 ans Inna Modja peut continuer à planer et à rêver car tout sur ce qu’elle touche, compose, créé, écrit, se diffuse partout dans le monde. Et sa musique métissée vient en partie de son père. « Il me faisait écouter ses vinyles. Donc ça allait de Miriam Makeba à Nina Simone, à Salif Keïta, à Edith Piaf… C’est un des souvenirs que je chéris le plus. »

    Parfois complexe à comprendre tant les sons pourtant si différents se mêlent, cette ouverture sur le monde d’Inna Modja vient aussi de sa famille. « On n’est pas fermés d’esprit. Parce que ma mère est Guinéenne, et la Guinée c’est le bues mandingue. Mon père est du nord du Mali, c’est le blues du désert. »

    Si elle vit en Europe, Inna Modja reste accrochée à son continent. Son prochain disque a d’ailleurs été enregistré en le traversant d’ouest en est, du Sénégal à l’Ethiopie. « Dans ce voyage-là, emmener le désert blues d’un endroit à l’autre, parce qu’on a beaucoup de similarités dans nos musiques et aussi beaucoup de différences… Je pense que je suis arrivée à quelque chose qui me plaît. »

    La chanteuse malienne Inna Modja joue ce samedi soir place Faidherbe à Saint-Louis.

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  • Star Wars VIII : « un nouvel espoir » d’étoiles ?

    Star Wars VIII : « un nouvel espoir » d’étoiles ?

    -S’il y a un univers que les petits et grands connaissent tous, c’est celui de la force. La saga de Star Wars et de ses célèbres Jedi ne laissent personne indifférent : qu’on aime ou qu’on déteste, tout le monde a son avis bien tranché. Et que cela ne plaise à ses détracteurs : la saga intergalactique ne risque pas de s’éteindre. En effet, pour fêter les 40 ans de la sortie du premier opus, un nouveau film sort dans les salles obscures.

    Malgré une équipe de réalisation différente, le successeur du géant Georges Lucas, ne se laisse pas abattre et veut à son tour son jour de gloire. Après des statistiques record pour la sortie du dernier volet en 2015, la nouvelle armée menée par Rian Johnson espère réitérer l’expérience. Grâce à l’arrivée d’une nouvelle génération de sabre lasers, la sortie du nouvel opus a débuté de la meilleure des manières la troisième trilogie.

    5 nominations aux Oscars, 1055 millions de dollars de recettes, 3ème plus grand succès au box office, le dernier opus de la saga a de quoi faire des jaloux. Et pourtant, malgré cette armée d’effets spéciaux et d’acteurs emblématiques (Harrison Ford, Carrie Fisher), le long-métrage n’a pas su gagner son ultime bataille. En effet, malgré les nombreuses nominations, le film n’a récupéré aucune récompense. Et ça, George Lucas l’avait presque prédit …

    Quelques jours avant la sortie officielle française, l’initiateur de la saga aux milles étoiles lance une petite bombe. Bien qu’au début, il affirme que le résultat final ravira les fans les plus avertis, il n’hésite pas à attaquer les choix de réalisation de son successeur. Pour, le dernier opus aurait dû « un soap opéra qui traite des problèmes de famille, et non pas un film de vaisseaux spatiaux ».

    Alors est-ce là l’explication toute donnée de ce manque de récompenses ? Trop de vaisseaux spatiaux et d‘étoiles filantes et pas assez de psychologie …

    Quoi qu’il en soit, à l’heure qu’il est, nul ne sait quel côté de la force la nouvelle armée de Rian Johnson a choisi pour ce dernier long métrage. Jouera-t-il la carte des effets spéciaux à gogo afin de tenter une sélection mais surtout une récompense pour cette catégorie ? C’est d’ailleurs dans cette dernière que l’ensemble des films de la saga a récolté le plus de sélection (5 sur 8).

    Mais une autre catégorie pourrait faire en sort que le dernier opus soit primé lors de la cérémonie. Avec plusieurs acteurs intergalactiques qui remettront leurs sabres à la fin du court-métrage, il se pourrait que l’un d’entre eux remporte un prix bien spécial. D’après l’équipe rédactionnelle de Bwin, Mark Hamill, l’interprète légendaire du dernier chevalier Jedi aurait une cote de 9.00. Bien que l’équipe du film soit unanimement de son côté de la force, les bookmakers parient plus sur un nouveau record de recette que sur une nouvelle acquisition de récompense individuelle … Un objectif ambitieux mais réalisable pour la machine à gagner Star Wars. Puisse la force soit du côté de l’armée du chevalier Johnson.

    Julien Casteinhera

  • Rififi dans la rumba congolaise avec le roi Koffi Olomidé

    Rififi dans la rumba congolaise avec le roi Koffi Olomidé

    -Le roi de la rumba congolaise Koffi Olomidé a de nouveau fait parler de lui avec une plainte en justice contre l’un de ses ex-disciples, Ferre Gola, brièvement incarcéré à Kinshasa, a rapporté dimanche la presse en ligne congolaise.

    Les programmes des nombreuses radios qui rythment la vie de la République démocratique du Congo posent la question, entre deux morceaux de rumba d’hier et d’aujourd’hui: Koffi Olomidé, 61 ans, devait-il porter devant la justice son différend avec Ferre Gola, de 20 ans son cadet et ancien membre de son groupe Quartier latin?

    Le fait est que Ferré Gola a été incarcéré pendant 24 heures le 22 novembre, “poursuivi par M. Koffi Olomidé”, selon son avocat, Me Hugues Matadi, qui ajoute : “Sur instruction du procureur général de la République, mon client a regagné son domicile”.

    Il aurait été relaxé, selon les médias congolais, qui évoquent une plainte pour injure et diffamation sur l’internet déposée par Koffi Olomidé, voire le “non-respect d’un contrat” datant de 2005-2006 entre Ferre Gola et l’orchestre de Koffi Olomidé.

    “Les jaloux vont maigrir. Je vais très bien. D’ailleurs, je suis chez moi à la maison. Les gens de très mauvaise foi ont tenté de nous faire taire par des procédures téméraires et vexatoires, mais en vain. La lutte continue…”, a réagi Ferre Gola sur sa page Facebook.

    Roi de la rumba depuis la mort de Papa Wemba en 2016, Koffi Olomidé avait fait parlé de lui l’année dernière en étant écroué quatre jours pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. Il avait été libéré sous caution par le parquet général de Kinshasa.

    En août 2012, Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomidé, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour “coups et blessures volontaires” contre son producteur.

    Avec AFP

  • Le concert parisien d’Héritier Watanabe interdit après des débordements d’opposants à Joseph Kabila

    Le concert parisien d’Héritier Watanabe interdit après des débordements d’opposants à Joseph Kabila

    – La préfecture de police de Paris a interdit un concert d’un artiste congolais prévu samedi soir à l’Olympia après des débordements d’opposants au régime du président Kabila qui ont conduit à trois interpellations, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

    « Les opposants au régime congolais, mobilisés pour empêcher la tenue d’un concert d’Héritier Watanabe, et tenus à distance de la salle de l’Olympia, se sont livrés, un peu avant 17h00, à des débordements en particulier vers la place de l’Opéra », a-t-elle indiqué en évoquant des poubelles incendiées.

    Sur un boulevard proche, les occupants d’un véhicule l’ont par ailleurs « volontairement abandonné et incendié avant de prendre la fuite », a ajouté la préfecture de police (PP) en indiquant que « pour mettre fin à ces débordements inacceptables, le Préfet de police Michel Delpuech décide d’interdire la tenue du concert ».

    Trois personnes ont été interpellées et « les investigations se poursuivront pour identifier les auteurs de violences », a ajouté la PP.

    La PP avait dans un premier temps interdit toute manifestation dans un vaste périmètre autour de l’Olympia de 16H00 à minuit samedi, en raison de « risques de troubles à l’ordre public » liés à la volonté d’opposants au régime du président Kabila d’empêcher le concert de cet artiste considéré comme un soutien du pouvoir.

    La direction de la salle de spectacle parisienne avait demandé l’annulation du concert et « déposé une plainte en urgence » jeudi face aux menaces « proférées dans un contexte politique complexe en RDC », selon l’une des avocates de l’Olympia, Céline Astolfe.

    L’Olympia souhaitait que la Préfecture de police (PP) interdise le concert, « comme elle l’avait fait le 22 juin à la Cigale pour un autre artiste congolais », Fally Ipupa, après des menaces similaires.

    Peu après 18H00, quelque 200 personnes opposées au concert de Héritier Watanabe et rassemblées au carrefour de la place de l’Opéra se réjouissaient de l’interdiction du concert.

    « Parce que les gens meurent là-bas au Congo, nous on ne veut pas danser et chanter », a témoigné Lena, 35 ans, interrogée par l’AFP.

    Plusieurs artistes congolais comme Hériter Watanabe sont régulièrement visés par les opposants de la diaspora congolaise, notamment en Europe, qui leur reprochent d’avoir chanté pour le président Joseph Kabila lors des campagnes présidentielles de 2006 et de 2011, et de ne pas chanter pour le changement à la tête du pays.

    Joseph Kabila est au pouvoir en RDC depuis 2001. Alors que son mandat est arrivé à échéance le 20 décembre et que la Constitution lui interdit de se représenter, il se maintient à la tête du pays en vertu d’une décision controversée de la Cour constitutionnelle.

    Avec AFP

  • Donnée pour morte à Kinshasa, Mbilia Bel réagit contre les folles rumeurs !

    Donnée pour morte à Kinshasa, Mbilia Bel réagit contre les folles rumeurs !

    mbilia-bel– Sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la mort de Mbilia Bel a été vite propagée, mettant ses fanatiques en émoi, alors qu’elle se porte à merveille, au pays de Sassou où elle a élu domicile depuis plus d’une année.
    Tout le monde en parle, deux jours durant. Tenez ! Les journées de mardi et mercredi ont été émaillées par une folle rumeur, donnant pour morte, à Brazzaville, la Cléopâtre de la musique africaine. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle qui a été vite propagée, a mis ses fanatiques, en émoi, alors que Mbilia Bel se porte à merveille, au pays de Sasou où elle a élu domicile depuis plus d’une année.
    Par souci de mieux informer les Congolais, le journal La Prospérité est allé à la rencontre de Claudrick Miere, son producteur et manager et cela, après plusieurs tentatives manqués de joindre la chanteuse à son numéro de téléphone.
    Pour couper court aux rumeurs, il nous a envoyés d’urgence une vidéo authentique, dans laquelle Marie-Claire Mboyo dit Mbilia Bel, en chair et en os, s’est exprimée en direct de Brazzaville.
    ‘‘Je suis belle et bien vivante. Je ne suis pas morte. C’est parfois regrettable que l’Afrique demeure et recule toujours encore à cause de ces types de mensonges, de fausses informations qui ne profitent à personne.
    C’est de l’intox ! Je vous demande de bien préserver le bijou et la voix que Dieu vous a donnée, à travers ma personne.
    Que mes fanatiques de Brazza et de Kinshasa se tranquillisent. Nous avons de bons projets qui vont encore vous faire plaisir dans les jours à venir. Des spectacles sont prévus à Kinshasa et à Brazzaville pour vous régaler à travers mes chansons que vous aimez.
    Que mes frères et sœurs de deux rives soient dans la joie.
    Car, je suis là toujours avec la belle voix qui vous berce. Vous allez savourer mon nouveau disque « Signature » qui sort bientôt sur le marché’’, a déclaré la chanteuse, en entonnant un akapela en live.
    ependant, le producteur a aussi apporté un démenti, en y ajoutant une mise au point, pour préciser les choses et calmer les esprits des mélomanes et proches de la Cléopâtre. Pour le Brazzavillois Claudrick Miere, Mbilia Bel n’a aucun problème de santé. Elle est en super forme avec tout son groupe. Présentement, la grande Diva séjourne à Brazzaville où elle s’est produite en spectacle scénique, le 27 novembre 2016, devant un public fou.
    D’ailleurs, annonce-t-il, l’artiste se prépare pour une grande tournée internationale qui va la conduire en Australie, précisément à Melbourne et Sydney. Et cela grâce à la maison « Eagle Center» de l’inamovible Claudrick MIERE.
    ‘‘C’est triste que les gens inventent des histoires sur la mort d’une personne. Seul Dieu peut décider sur la durée de vie de quelqu’un. Désolé pour ceux qui veulent se faire du buzz sur la mort des célébrités’’, a-t-il conclu.
    Donc, ne cherchons pas la chanteuse vivante parmi les morts. Car, elle continue son bonhomme de chemin comme tout artiste ayant plusieurs projets pour satisfaire ses fanatiques. L’auteur de la chanson «La beauté d’une femme» aspire à un avenir meilleur et se bat davantage pour donner le meilleur d’elle-même à travers sa voix angélique inégalable.
    A Brazzaville, explique-t-elle, elle n’a pas croisé les bras. Elle continue à travailler encore dur pour maintenir sa place sur la scène musicale dans le continent. Sur le plan scénique, Marie-Claire Mboyo, mieux connue sous le nom de Mbilia Bel, fait des productions live, dans différentes villes du Congo-Brazza. Comme toujours, chaque sortie de la chanteuse est une occasion de fête pour les yéyés africains qui adorent son alléchant répertoire.
    Cependant, l’ex-protégé de Tabu Ley se prépare pour lancer un nouveau disque « Signature », qui va, certainement, briser son silence, sur le terrain. Elle promet une œuvre de valeur et de haute dimension artistique dont la particularité se trouve sur les thèmes et mélopées succulentes.
    Qu’on se le dise, Mbilia Bel est débout et reste afro-optimiste. Inutile d’essayer de lui chercher des notes démoralisantes dans son répertoire. A travers l’art, elle transfigure la tristesse par sa voix sensuelle et sa musique complexe. Mais facile à retenir.
    C’est au creux de l’oreille que la belle kinoise dépose sa musique. A la manière d’une amoureuse, la Cléopâtre susurre d’une voix suave des textes poétiques et engagés.
    Car, il ne faut pas se tromper, Mbilia Bel n’est pas simple. Si elle cultive la complexité, c’est pour mieux vous emmener dans son univers. Sensualité et militantisme. L’ancienne chanteuse du groupe Afrisa de Tabu Ley délivre des messages militants sur des mélodies envoûtantes.
    J.Diala/La Prospérité
  • Sur les traces du Grand Pavarotti

    Sur les traces du Grand Pavarotti

    kuku-Frédéric Kuku est un artiste-musicien d’origine congolaise. Il vit au Canada, plus précisément au Québec, depuis de très nombreuses années.

    Ce vendredi 4 novembre 2016, au Théâtre Plaza de Montréal, le très “affable” Frédéric Kuku a pris rendez-vous avec l’histoire. En fait, au cours de cette soirée rehaussée par la présence de très nombreux amoureux de la musique classique, il lançait un album au titre somme toute évocateur : “Ma Place est ici“.

    Cet opus d’une qualité acoustique indéniable, lequel a séduit plus d’un, se veut, à vrai dire, un clin d’œil à l’intégration des communautés ethnoculturelles – [étrangères] – dont le Canada en général et le Québec en particulier sont les chantres incontestables et incontestés.

    Chose certaine, Frédéric Kuku qui fêtait le jour même du lancement de cet album son anniversaire de naissance, a réussi son entrée dans la cour des Grands. La soirée qu’il a animée avec ses deux “Complices” du soir – [Andrée Aimée Tremblay au violon et Dominic Boulianne au piano] -, a été une très grande réussite.

    Cela est d’autant plus vrai que Frédéric Kuku dont le répertoire vocal ne laisse point indifférents les dieux de l’Olympe, n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous les envolées lyriques aussi bien de José Carreras et Placido Domingo que du très grand Luciano Pavarotti.

    D’ailleurs, le public qui a, à maintes reprises, ovationné ce trio, est bel et bien reparti avec un sourire d’émerveillement, après s’être astreint à la séance d’autographes.

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

  • Musique:Bilan de l’album, une année après sa sortie. « 13ème Apôtre » : Koffi Olomide se défend mais sans convaincre !

    Musique:Bilan de l’album, une année après sa sortie. « 13ème Apôtre » : Koffi Olomide se défend mais sans convaincre !

    koffi-olomide-Une des légendes vivantes de la scène musicale africaine, Koffi Olomidé s’est confié au journal La Prospérité et au magazine « Grâce Monde », au cours d’un entretien à bâtons rompus, dans sa résidence à Mont Fleury, à Kinshasa. Le bilan de l’album « 13ème Apôtre », un an après son lancement fracassant sur le marché et le projet artistique du label « Koffi Central ». Tel est le menu de cet échange riche avec le patron de Quartier Latin, quatre mois après sa libération de l’ex-prison de Makala. Suivez-le.

    13 octobre 2015-13 octobre 2016, votre album «13ème Apôtre » totalise une année depuis sa sortie officielle. Quel bilan faites-vous de cette œuvre sur le plan international ?

    KOFFI OLOMIDE : J’avais dit qu’il faut donner, au moins, 13 ans à cet album car chacune des chansons va se muer en une institution. Aujourd’hui, tout le monde écoute « Symposium », « Cobetox », « Chérie ya moto », « Loyenge »… et ça va continuer. C’est un répertoire de 40 chansons, j’ai le temps. Il faut signaler que l’album a totalisé 9 millions des vues en moins d’un an, c’est du record battu. Et c’est du nouveau au Congo. Ce qui est évident, bon nombre de ceux qui ont atteint 10 millions, ce n’était pas en moins d’un an, il y a Fally Ipupa qui a fait 7 millions en un an.

    Est-ce vraiment le grand succès attendu de « 13ème Apôtre » ?

    KO : Je ne sais pas si je peux appeler ça succès, parce que moi mes albums ne font pas du succès comme la saison sèche, qui passe, ils demeurent bon et présent à n’importe quelle époque. Jusqu’à ce jour si quelqu’un écoute « Diva », « Loyenge », il est toujours content, et ce sera pareil jusqu’en 2030. Aujourd’hui, j’ai entendu certaines personnes dire que dans cet opus, je n’adore que deux ou trois chansons. Je vous dis un peu de patience, dans 13 ans, vous finirez par aimer le tout. Chacune des chansons constitue tout un programme pour chacun.

    Pourquoi avoir laissé à Cindy beaucoup plus d’espace de s’exprimer dans cet album, alors que c’est vous qui en êtes l’auteur ?

    K.O. : Cindy, c’est Koffi au féminin. Lorsque je vais arrêter ma carrière musicale, c’est elle qui deviendra Koffi au féminin. Et je pense que c’est la plus belle voix que le Congo a eu depuis plus de 50 ans, après des gens comme Carlito Lassa. Je l’ai personnellement entendue interpréter quelques tubes de Céline Dion lors d’un concert au Salon Congo. Vraiment, je n’avais jamais vu une réaction pareille d’un public frénétiquement débout avec tonnerre d’applaudissements. Dans notre pays, les gens ont l’habitude de murmurer si c’est Koffi qui émet son avis. Mais, la preuve en est que toutes celles qui ont commencé avec elles ont disparu. Donc, il n’y a pas photo. Il faut aussi dire qu’elle a la chance de chanter les chansons de Koffi. Vraiment une chanteuse multidimensionnelle !

    13ème Apôtre reste-t-il, comme annoncé, le dernier album de votre carrière musicale ?

    K.O. : Non. Je n’ai jamais dit fin de ma carrière. Par contre, c’est mon dernier album de chansons inédites. C’est-à-dire, je peux faire un single ; pourquoi ne pas participer dans un album de quelqu’un d’autre ? Je peux aussi composer et arranger toute une compilation de chansons pour quelqu’un d’autres. Par exemple, Cindy-le-cœur. Attendez calmement et patiemment « Nyataquance », qui s’annonce comme un nouveau maxi-single, dans lequel je dédie une très belle mélopée à l’apôtre William Ntindua, le boss.

    Pouvez-vous nous donner déjà le titre de la chanson dédiée au boss William ?

    K.O. : Je n’ai pas encore donné un titre à la chanson, mais je vais trouver un titre qui sort des sentiers battus. La chanson parle du boss William. On le sublime, on le met au-dessous et puis je lui dis mon amour, mon affection, mon amitié sincère. Je vais me faire passer pour une femme, c’est-à-dire, une femme va parler à travers ma bouche.

    Qui est cette femme ? Est-ce Cindy ?

    K.O. : Cindy n’est pas une femme, c’est ma femme. Ça peut être sa femme et c’est même mieux. Ça c’est le secret de la cuisine interne de Koffi Olomidé.

    Quel type de relations entretenez-vous avec l’apôtre William Ntindwa ?

    K.O. : C’est un frère ! Il n’y a pas un autre mot. Tu sais, ma mère disais : « Il y a ceux qu’on appelle frère de terre », qui est un des titres de maxi single ». C’est-à-dire, les gens avec qui vous allez vous rencontrer sur terre quelque part dans le monde. Des gens avec qui vous allez réussir d’autres choses que vous n’avez pas réussies avec votre frère de même mère. Et avec l’apôtre Ntindwa nous allons réaliser beaucoup de projets. Heureusement que nous sommes encore au début.

    Avec quel support va-t-on retrouver ce maxi single : YouTube ou CD ?

    K.O. : Sur les deux ! CD et YouTube. Parce qu’il y a encore des gens qui utilisent le CD. Surtout que nous avons notre propre studio maintenant qui est ouvert à tout le monde. Que tout celui qui veut enregistrer, travailler son disque, peut passer au studio Koffi Central. Ce n’est pas une structure propre qu’à Koffi Olomidé. Je l’ai fait parce que j’aime la musique. Et la musique m’a tout donné. Ainsi, l’heure est venue aussi pour moi de lui rendre l’ascenseur, en soutenant, en donnant un coup de pouce aux jeunes qui aiment et veulent faire la musique. C’est ma manière aussi de contribuer pour l’avancement et la promotion de notre musique.

    Qu’en est-il alors de l’album de musiciens de Quartier Latin ?

    K.O. : Cela me tient beaucoup à cœur. Je me prépare déjà pour le faire sortir après mon maxi single. J’informe également au public que mon agenda étant chargé pour cette période de fin d’année, le programme de productions sera clôturé à la fin de la semaine prochaine, afin de me permettre de peaufiner les travaux du maxi-single « NYATA QUANCE », précieux cadeau que j’offrirai aux amoureux de la bonne musique pour la période des festivités dans lequel vous allez retrouver la danse « YA BA BOSS » et « KALEMBE LEMBE ». Pour ceux qui veulent des dédicaces, ils peuvent se manifester déjà. Car, les travaux du single seront bouclés fin novembre.

    « YA BA BOSS », la danse fétiche de votre maxi single ne serait-elle pas confondue à la « Danse du Président » de Barbara Kanam ?

    KOFFI OLOMIDE : Non, pour nous c’est la danse « Ya Ba Boss », « libumu ya ba boss », « munene ya kwanga te », « munene ya lipa te », « munene ya chawarma », « munene ya spaghetti ». Pour elle, c’est « La danse du Président ». Qui est ce président et pour combien de mandat ? Pour nous c’est la danse des boss et tout boss n’est pas président. Les gens comme Ntindwa, il n’est pas président, mais c’est un grand boss.

    Jordache Diala
    La Prosperité