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  • Nikki Haley  a rencontré pendant près de deux heures le président Joseph Kabila, pas de declaration!

    Nikki Haley a rencontré pendant près de deux heures le président Joseph Kabila, pas de declaration!

    -L’ambassadrice américaine à l’ONU est à Kinshasa où le calendrier électoral n’a toujours pas été publié. La diplomate a insisté pour que “les élections soient organisées en 2018 sinon la RDC ne pourra pas compter sur le soutien des Etats-Unis et de la communauté internationale”

    À la CENI qui évoque un délai de 504 jours pour organiser ces élections, soit un scrutin à organiser à la mi-2019, l’ambassadrice américaine a déclaré que “les élections sont possibles si toutes les parties s’impliquent, la CENCO notamment, et toutes les parties prenantes doivent mettre la main à la pâte.”

    Suite à sa rencontre avec les évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, les religieux ont déclaré “que le peuple congolais souhaite obtenir l’appui de la communauté internationale afin d’organiser les élections dans le délai convenu.”

    “Elle voulait avoir une idée de la situation générale et savoir ce que nous attendons de la communauté internationale. Les évêques lui ont dit attendre de la communauté internationale, comme la communauté nationale, un appui dans le sens de ce que le peuple congolais attend, les élections dans les meilleures délai”, a dit l’Abbé Donatien N’shole, le porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo.

    Nikki Haly entourée des membres de l'opposition, de gauche à droite : Vital Kamrehe, Eve Bazaiba, Felix Tshisekedi et Pierre Lumbi, Kinshasa, le 27 octobre 2017

    Nikki Haly entourée des membres de l’opposition, de gauche à droite : Vital Kamrehe, Eve Bazaiba, Felix Tshisekedi et Pierre Lumbi, Kinshasa, le 27 octobre 2017

    Nikki Haley a ensuite rencontré les leaders de l’opposition Vital Kamerhe (UNC), Eve Bazaiba (MLC), Felix Tshisekedi (UDPS) et Pierre Lumbi (MSR). Ces derniers ont insisté sur le respect de l’accord du 31 décembre 2016

    L’ambassadrice américaine à l’ONU rencontré pendant près de deux heures le président Joseph Kabila. Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cet échange.

    Réaction du gouvernement congolais

    Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a, de son côté, dénié à l’ambassadrice américaine la qualité de la porte-parole de toute la communauté internationale. M. Mende a rappelé que la fixation de la date des élections relève plutôt de la CENI et non “ni du gouvernement congolais ni de celui des Etats-Unis”.

    “Nikki Haley est ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies. Donc, elle représente un pays au sein de la communauté internationale. S’agissant du calendrier des élections, ceci ne relève pas du gouvernement congolais ni du gouvernement américain. Donc, la volonté de Mme Nikki Haley n’a rien à voir là-dedans. C’est à la Commission électorale nationale indépendante de voir si elle peut organiser les élections en 2018. Mais il faut attendre que la Commission électorale nationale indépendante nous dise quand est-ce qu’elle sera prête à organiser les élections pour savoir si cette volonté va coïncider avec la réalité congolaise”, a déclaré M. Mende.

    La visite de Nikki Haley intervient au moment où la RDC est rongée par une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire.

    Le climat politique est tendu en raison du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le mandat a expiré depuis fin décembre 2016.

    La Constitution interdit à M. Kabila de se représenter mais l’autorise à rester à la tête du pays jusqu’à l’élection de son successeur.

    En vertu d’un accord majorité/opposition signé fin 2016, sous l’égide des évêques, les élections auraient dû se tenir avant fin 2017, mais la Commission électorale chargée de l’organiser table désormais sur 2019.

    voa

  • RDC : l’élection présidentielle devra être organisée en 2018, prévient Nikki Haley

    RDC : l’élection présidentielle devra être organisée en 2018, prévient Nikki Haley

    -En visite en RDC, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a appelé vendredi à l’organisation des élections en 2018, alors que la Commission électorale table sur 2019.

    « Les élections doivent être organisées en 2018 [sinon], la RDC ne doit pas compter sur le soutien des États-Unis et de la communauté internationale », a déclaré Nikki Haley à l’issue d’une rencontre avec le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa.

    « Nous n’allons pas appuyer un calendrier qui ne montre pas clairement que les élections seront tenues en 2018 », a-t-elle martelé. Avant de lancer, à l’adresse des autorités congolaises : « Cela est possible si toutes les parties s’impliquent ».

    Nikki Haley invite les évêques à « mettre la main à la pâte »

    À l’issue d’une rencontre avec l’épiscopat congolais, Nikki Haley a invité les évêques à « mettre la main à la pâte ». L’abbé Donatien Shole, porte-parole des évêques, a pour sa part de nouveau demandé « un appui » de la part de la communauté internationale pour la tenue des « élections dans le meilleur délai », a-t-il déclaré devant la presse à l’issue de la rencontre avec l’Américaine.

    Il s’agit du premier voyage en Afrique de l’ambassadrice, qui a rang de ministre dans l’administration américaine. Arrivée à Kinshasa mercredi 25 octobre, elle s’est rendue à Goma puis à Kitchanga dans la province du Nord-Kivu (est), où elle a visité un camp de personnes déplacées. Vendredi après-midi, elle doit rencontrer le président Joseph Kabila, selon les informations de Jeune Afrique.

  • RDC : L’ambassadrice américaine à l’ONU à Kinshasa le 21 octobre

    RDC : L’ambassadrice américaine à l’ONU à Kinshasa le 21 octobre

    U.S. President Donald Trump talks with U.S. Ambassador to the U.N. Nikki Haley as they attend a session on reforming the United Nations at U.N. Headquarters in New York, U.S., September 18, 2017. REUTERS/Lucas Jackson

    -La République démocratique du Congo n’en démord pas, elle est candidate à un siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Une position qui, notamment, au vu des innombrables critiques sur les violences perpétrées en RDC par les forces de l’ordre contre les populations civiles flirte avec le surréalisme ou le cynisme. Une lecture qui ne semble pas correspondre à la lecture de plusieurs pays africains qui soutiennent cette candidature.

    Les Etats-Unis ont d’ailleurs critiqué mercredi dernier, ces pays africains, affirmant que cela enflammerait encore le conflit dans ce pays.

    Le Conseil, basé à Genève, enquête actuellement sur les atrocités qui ont été commises en République démocratique du Congo par les forces armées du pays et des milices dans la région du Kasaï, où plus de 80 fosses communes ont été découvertes et deux experts des Nations unies exécutés. La situation de plusieurs opposants contraints à l’exil, emprisonnés ou subissant des pressions psychologiques intolérables comme Gabriel Kyungu wa Kumwanza dont la demeure est constamment sous contrôle policier (voir illustration ci dessous) est aussi régulièrement évoquée.

    « Un manquement au droit de l’homme »

    Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, a jugé que le soutien à la candidature de la RDC était « un manquement inexcusable » à la promotion des droits de l’homme par les pays africains.

    « Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d’un pays comme la République démocratique du Congo pour qu’il devienne membre du Conseil des droits de l’homme, cela n’affaiblit pas seulement cette institution – mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent », a déclaré Mme Haley qui est attendue le 21 octobre à Kinshasa.

    Le Conseil des droits de l’homme peut être un atout pour le continent si les pays africains proposent des candidats « crédibles », a encore déclaré Mme Haley.

    Le souvenir de Bill Richardson

    Une visite espérée, même si le contexte est bien différent, par nombre d’opposants au régime Kabila qui se souviennent de la visite de l’ambassadeur américain à l’ONU Bill Richardson, à la fin du règne du maréchal Mobutu. L’ambassadeur américain n’y était pas allé avec le dos de la cuiller pour montrer le chemin de l’exil à un Mobutu malade et qui ne régnait déjà plus que sur une partie de son Zaïre. « Les temps et les acteurs ont changé », explique un opposant. « On peut penser que Mme Haley, dont on connaît le caractère bien trempé, sera ferme avec le président Kabila. On n’est pas naïfs, on sait que le Kabila de 2017 n’est pas le Mobutu de 1997. Mais les Etats-Unis ont démontré qu’ils n’avaient pas perdu notre pays de vue. Si Mme Haley vient à Kinshasa, ce n’est pas pour faire des emplettes. Son discours à l’annonce du soutien des autres Etats africains à la candidature de la RDC au conseil des droits de l’homme, montre son engagement et sa détermination face à un pouvoir voyou. »

    L’Assemblée générale de l’ONU doit voter en octobre pour pourvoir des sièges de ce Conseil fort de 47 membres.

    Le groupe de pays africains s’est mis d’accord pour proposer outre la RDC, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal pour occuper les quatre sièges alloués au continent.

    L’élection l’année dernière de l’Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l’homme, avait également suscité des critiques.

    Par Hubert Leclercq