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  • Zambie:Edgar Lungu, un président “ordinaire” mais inflexible réélu à la tête de la Zambie

    Zambie:Edgar Lungu, un président “ordinaire” mais inflexible réélu à la tête de la Zambie

    Edgar_lungu_zambia-Le président Edgar Lungu déclaré réélu à la tête de la Zambie après un scrutin serré se présente comme un homme politique “ordinaire” et proche du peuple mais a parfois montré un visage inflexible et radical pendant la campagne électorale.

    Vainqueur de la présidentielle au premier tour, il a battu – comme en 2015 – son rival Hakainde Hichilema avec 50,3% des voix contre 47,6%.

    Pour l’emporter, il n’a pas hésité à mener une campagne radicale, se disant prêt à “sacrifier la démocratie pour la paix” et la stabilité de son pays.

    A 59 ans, cet avocat expérimenté avait déjà réussi à s’imposer à la tête du Front patriotique (PF) en manoeuvrant habilement mais fermement, suite au soudain décès du président Michael Sata, dans l’exercice de ses fonctions en 2014.

    Elu une première fois chef de l’Etat début 2015, pour achever le mandat de M. Sata, cet ancien ministre de la Défense et de la Justice, jusqu’alors plutôt discret, veut apparaître comme l’héritier légitime de son prédécesseur qui jouissait d’une grande popularité en Zambie.

    S’il n’a pas le charisme de Michael Sata, Edgar Lungu aime se présenter comme “un Zambien ordinaire d’origine modeste” pour apparaître proche du peuple.

    “Lungu n’est pas un homme d’action mais je pense que c’est surtout dû au fait qu’il a hérité du cabinet mis en place par Sata”, estime l’analyste politique et économique zambien Oliver Saasa, interrogé par l’AFP.

    Ses rivaux assurent qu’il veut museler toute critique comme le prouve, selon eux, la fermeture en juin du quotidien indépendant, le Post pour des impôts impayés.

    Pendant la campagne, un cadre du principal parti d’opposition a également été arrêté à deux reprises pour avoir diffamé le président Lungu en indiquant que le chef de l’Etat jouait au billard et allait en discothèque avec l’argent des contribuables zambiens.

    “Il a été plutôt dur avec ceux qui semblaient être contre lui, c’est arrivé à quelques reprises”, note Oliver Saasa.

    Problèmes de santé

    Pour son deuxième mandat, M. Lungu va devoir affronter une situation économique très difficile en raison de la chute brutale du cours du cuivre, dont la Zambie est ultra-dépendante.

    “La Zambie fait face à sa pire crise économique depuis plus de 10 ans”, note l’Institut d’études pour la sécurité (ISS).

    A son arrivée au pouvoir en 2015 il a promis de poursuivre les réformes économiques de son prédécesseur qui contenait notamment une taxe sur les revenus miniers. Cette mesure a tendu les relations avec les entreprises de ce secteur, déjà touchées par la chute des cours.

    Né en 1956 à Chadiza (est), il a obtenu en 1981 un diplôme en droit à l’université de Zambie après avoir suivi une formation militaire.

    Edgar Lungu a démarré sa carrière politique au sein du Parti uni pour le développement national (UPND) – aujourd’hui principale formation d’opposition – qu’il a quitté en 2001 pour former le PF avec Michael Sata.

    Avec l’arrivée du PF au pouvoir en 2011, il est devenu ministre de l’Intérieur et s’est démarqué par ses positions conservatrices notamment sur le droit des homosexuels.

    “Ceux qui défendent les droits des gays doivent aller en enfer. C’est un problème qui est étranger à ce pays”, avait-il lancé après l’arrestation de deux Zambiens homosexuels en 2013.

    Sa santé est scrutée de près dans un pays qui a récemment connu la mort de deux présidents en exercice, Levy Mwanawasa en 2008 et Michael Sata en 2014.

    Edgar Lungu souffre d’achalasie, un trouble de l’oesophage et avait dû être hospitalisé en Afrique du Sud l’an dernier après s’être effondré lors d’un meeting.

    Marié, père de six enfants et grand-père, il appartient au groupe ethnique Nsenga, minoritaire dans le pays même si l’étiquette partisane compte davantage pour les électeurs zambiens.

    Avec AFP

  • Gabon:La Cour constitutionnelle saisie sur la candidature d’Ali Bongo à la présidentielle au Gabon

    Gabon:La Cour constitutionnelle saisie sur la candidature d’Ali Bongo à la présidentielle au Gabon

    Bongo-Ali-Au moins deux candidats d’opposition ont déposé des recours devant la Cour constitutionnelle du Gabon pour contester la candidature à la présidentielle du mois prochain du président Ali Bongo Ondimba, qu’ils accusent d’inéligibilité.

    Les avocats de l’ex-président de la Commission de l’Union africaine – et ex-beau frère du chef de l’Etat – Jean Ping, et de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama, se sont rendus lundi à la Cour constitutionnelle, ont précisé des proches à l’AFP.

    Selon l’opposition, plusieurs milliers de recours avaient été déposés la semaine dernière devant la Commission électorale nationale (Cenap) pour empêcher le président élu en 2009 à la mort de son père, de briguer un second mandat. En vain, la Cenap ayant validé au total 14 candidatures, dont celle d’Ali Bongo.

    Ses détracteurs affirment que le dirigeant gabonais est un enfant nigérian adopté par l’ex-président Omar Bongo à la fin des années 1960 et l’accusent d’avoir falsifié son état civil. Selon cette thèse, il ne peut pas être président en vertu de la Constitution, qui impose d’être né gabonais.

    La Cour constitutionnelle, ultime recours légal possible, ne pouvait être saisie “que par un candidat” à l’élection, dans les 72 heures suivant la publication de la décision de la Cenap, délai qui expirait lundi soir.

    La juridiction suprême dispose ensuite de cinq jours pour rendre sa décision.

    Les principaux adversaires du président Bongo, 57 ans, au scrutin du 27 août sont d’anciens caciques du régime passés dans l’opposition, comme Jean Ping, 73 ans, Guy Nzouba Ndama, bientôt 70 ans, ou encore l’ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale, Casimir Oye Mba, 74 ans.

    Lundi, opposition et société civile ont réclamé la libération d’une vingtaine d’activistes “arrêtés et détenus arbitrairement” depuis 10 jours après une manifestation anti-Bongo qui avaient rassemblé quelques centaines de personnes à Libreville.

    A moins de deux mois du scrutin, pouvoir et opposition multiplient les escarmouches, laissant craindre une campagne tendue dans ce pays réputé calme de 1,8 million d’habitants.

    Avec AFP

  • Présidentielle gabonaise : dix-huit candidats face à Ali Bongo

    Présidentielle gabonaise : dix-huit candidats face à Ali Bongo

    Ali Bongo-Les dés sont jetés. Mardi 12 juillet a été clos le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle du 27 août au Gabon. Ils devraient être 18 candidats à tenter de battre Ali Bongo Ondimba, le président sortant, lors du scrutin qui ne compte qu’un seul tour depuis la modification de la Constitution en 2003. La Commission électorale nationale et permanente (Cenap) devra encore valider ces candidatures au plus tard vendredi. Les aspirants à la présidence devront en effet d’ici là s’acquitter de la somme de 20 millions de francs CFA (30 489 euros) auprès de la commission pour être candidat. Ils peuvent en outre voir leur candidature invalidée pour d’autres raisons, notamment légales.

    Le président sortant, élu en 2009 à la mort de son père, Omar, qui avait régné quarante et un ans sur le pays, part évidemment grand favori. Sa campagne dispose de moyens financiers dont peuvent seulement rêver les opposants, et l’appareil gouvernemental semble s’être mis à son service. Bongo junior a néanmoins plusieurs défauts dans sa cuirasse : les doutes sur ses origines, sa rivalité politique avec sa demi-sœur Pascaline, la fracture de son camp ou son bilan, que certains trouvent un peu maigre. Des failles que ne manqueront pas d’exploiter ses adversaires, dont voici les principaux.

    Jean Ping, 73 ans

    Jean Ping, candidat aux élection présidentielles gabonaises d’août 2016.

    Ancien président de la Commission de l’Union africaine, ancien compagnon de Pascaline Bongo, Jean Ping, 73 ans, a surtout été le ministre des affaires étrangères et le proche conseiller d’Omar Bongo. Métis gabonais-chinois, il est soutenu par le parti Démocratie nouvelle, dernier-né, en avril 2016, des partis de l’opposition. Jean Ping est au cœur d’une polémique au sujet d’une vidéo publiée en mai dans laquelle il appelait à éliminer une partie des Gabonais qualifiés de « cafards ».

    Guy Nzouba Ndama, 69 ans

    Guy Nzouba-Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale, candidat aux élections présidentielles du 27 août 2016.

    Président démissionnaire de l’Assemblée nationale, cet ancien soutien du président Omar Bongo, puis de son fils, vient seulement de revêtir, à 69 ans, son costume d’opposant. En effet, après quarante années de service pour le Parti démocratique gabonais (PDG, actuellement au pouvoir), Guy Nzouba Ndama entre dans la course à la présidence avec un nouveau parti baptisé Rassemblement héritage et modernité (RHM). Son passage à l’opposition ne manque pourtant pas de panache. « Omar Bongo avait une vertu cardinale, celle du dialogue, a-t-il déclaré dans un entretien récent au Monde Afrique. Or Ali Bongo s’est enfermé dans une coquille, entouré de sa bande de coquins et de copains. »

    Casimir Oye Mba, 74 ans

    Casimir Oye Mba, premier ministre (1990-1994) d’Omar Bongo et ancien gouverneur de la banque des Etats d’Afrique centrale, candidat à l’élection présidentielle sous la bannière de l’Union nationale (UN).

    Casimir Oye Mba, premier ministre (1990-1994) d’Omar Bongo et ancien gouverneur de la banque des Etats d’Afrique centrale, 74 ans, est candidat à l’élection présidentielle sous la bannière de l’Union nationale (UN), le principal parti d’opposition. Cadre éminent du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) depuis les années 1970, il s’était déjà présenté comme candidat indépendant en 2009 avant de renoncer in extremis, la veille du scrutin, provoquant la stupeur et une certaine déception au Gabon. D’extraction modeste, il a étudié le droit en France avant de s’élever dans les cercles dirigeants du petit pays pétrolier.

    Bruno Ben Moubamba, 49 ans

    Bruno Ben Moubamba. Image tirée de son site de campagne.

    Ancien vice-président de l’Union nationale (UN) et ancien candidat à la présidentielle gabonaise en 2009, Bruno Ben Moubamba, 49 ans, est sans doute le cadet des prétendants à la présidence, du moins dans les têtes de liste. Ce jeune candidat s’était déjà présenté en 2009 et avait récolté… 963 voix (0,28 %). Pour la présidentielle du 27 août, il ne pourra compter sur le soutien que d’une partie de son actuelle formation, l’Union du peuple gabonais (UPG), divisée entre les militants ralliés à Ali Bongo et ceux qui gardent la ligne originelle de l’UPG.

    Raymond Ndong Sima, 61 ans

    Raymond Ndong Sima, 61 ans, économiste et ancien premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, tentera pour la première fois de briguer le fauteuil présidentiel en tant que candidat indépendant.

    Premier ministre d’Ali Bongo de février 2012 à janvier 2014, Raymond Ndong Sima a démissionné le 30 juin 2015 du Parti démocratique gabonais (PDG). En cause ? La sortie, le 5 mars 2015, en France d’un livre très critique envers le pouvoir, intitulé Quel renouveau pour le Gabon ? Depuis, il est devenu l’un des plus virulents opposants au régime. A 61 ans, cet économiste brigue le fauteuil présidentiel en tant que candidat indépendant.

    Et une douzaine d’autres

    Léon Paul Ngoulakia, cousin du président Ali Bongo, et Pierre-Claver Maganga-Moussavou, le maire de Mouila, ont également déposé leur candidature auprès de la Cenap. Dieudonné Minlama Mintogo, membre du mouvement Ça suffit comme ça, inspiré du sénégalais Y en a marre, Paul Mba Abessole, chef du RPG (Rassemblement pour le Gabon), Augustin Moussavou King, socialiste, sont également sur la liste. Gérard Ella Nguema, ex-secrétaire exécutif de l’Union nationale, ancien membre du Rassemblement national des républicains (RNR) vient s’ajouter au tableau.

    On dénombre également plusieurs candidats indépendants : Michel Bouka Rabenkogo, Camille Mouivo-Matsima, Roland Désiré Aba’a Minko, Jean-Jacques Ndong Mbadinga, Gervais Nzovi Moulengui, Pierre-Claver Mouele Mboumba et Abel Mboumbe Nzondou.

    Discours parfois xénophobe

    Avec des mots qui ne sont pas toujours exempts de xénophobie, les opposants multiplient les attaques personnelles envers M. Bongo, en contestant notamment son acte de naissance. Ils affirment, comme l’auteur français Pierre Péan dans son livre Nouvelles Affaires africaines, qu’Ali Bongo est un enfant nigérian du Biafra qui a été adopté par Omar Bongo à la fin des années 1960. L’opposition réactive cette polémique au long cours puisque la Constitution gabonaise stipule que « toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération ».

    Le nombre d’électeurs est également connu depuis le 8 juillet. Ils seront très exactement 628 124 à voter, soit 34,9 % du 1,8 million d’habitants que compte la République gabonaise, selon la liste remise par le ministre de l’intérieur, Pacôme Moubélet Boubeya.

    (Le Monde)

  • Vente du plus gros diamant du monde

    Vente du plus gros diamant du monde

    Le plus gros diamant brut du monde devrait être vendu pour plus de 52 millions de livres sterling (70 millions de dollars) dans une vente aux enchères sans précédent à Londres.

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    Le Lesedi la Rona (qui signifie “notre lumière” en tswana, une des langues du Botswana) a presque la taille d’une balle de tennis.

    Il a été découvert au Botswana en novembre dernier, dans la mine de Karowe, qui appartient à la Lucara Diamant Corp.

    Ce diamant brut est de 1.109 carats et pourrait être âgé de plus de 2,5 milliards d’années.

    C’est la première fois qu’un diamant brut d’une telle taille est proposé dans une vente publique. Il sera mis aux enchères chez Sotheby’s à Londres ce mercredi.

    David Bennett, président de la division joaillerie de Sotheby’s, a déclaré que ce diamant était “la découverte d’une vie.”

    “Tous les aspects de cette vente aux enchères sont sans précédent. Une telle pierre n’avait jamais été mise aux enchères, elle est exceptionnelle par sa taille et sa qualité” a t-il dit.

    Selon une étude réalisée par le Gemological Institute of America, la couleur et la transparence de ce diamant brut indiquent une pierre de type IIA.

    Les pierres de ce groupe sont “les plus pures chimiquement et sont souvent d’une transparence extraordinaire.”

    Quels sont les diamants IIA?

    • IIA est le type de diamant le plus pur
    • Les premiers ont d’abord été identifiées dans la région de Golconde en Inde
    • Des diamants de type IIa sont maintenant trouvés dans toutes les grandes régions productrices de diamants
    • Des exemples célèbres de cette catégorie de diamants sont le Cullinan I et le Koh-i-Noor, qui sont tous deux des joyaux de la Couronne britannique.

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  • Brexit: l’UE accorde du répit au Royaume-Uni

    Brexit: l’UE accorde du répit au Royaume-Uni

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    Consultez notre édition spéciale sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne

    Les dirigeants européens ont concédé mardi soir, à Bruxelles, un répit au Royaume-Uni.

    Ils ont aussi rappelé que le temps était compté pour engager le divorce de ce avec l’ UE.

    Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union reconnaissent “qu’un peu de temps est nécessaire pour que le calme revienne”, a déclaré à la presse le président du Conseil européen, Donald Tusk, à l’issue d’un dîner des 28 consacré au Brexit.

    Son homologue de la Commission, Jean-Claude Juncker, a lui aussi dit “comprendre que David Cameron ait besoin de temps”, mais il a insisté pour que Londres enclenche “aussi vite que possible” la procédure régissant sa future séparation.

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    L’Allemagne, la France et l’Italie, les trois poids lourds fondateurs de l’UE et principales économies de la zone euro, ont plaidé pour donner une “nouvelle impulsion” au projet européen, aux contours encore flous. Au Royaume-Uni, le Brexit a cependant toujours du mal à passer chez ceux qui ont voté contre.

    La tourmente politique y est d’autant plus dévastatrice que revient au premier plan la menace d’une sécession de l’Ecosse, qui s’est prononcée à 62 % pour le maintien dans l’UE.

    La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon s’est dite “complètement déterminée” à défendre, malgré le Brexit, la place de sa région dans l’UE. Elle a prévu de venir plaider sa cause mercredi à Bruxelles.

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  • Triple attentat à l’aéroport d’Istanbul

    Triple attentat à l’aéroport d’Istanbul

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    Treize étrangers figurent parmi les personnes tuées. Cette attaque est l’une des plus meurtrières, qui ont frappé la Turquie durant ces derniers mois.

    Les autorités turques soupçonnent le groupe Etat islamique d’avoir commis le triple attentat.

    Cette organisation djihadiste n’a pas encore revendiqué l’attentat.

    Un porte-parole du département d’Etat, Mark Toner, a estimé que “cet attentat meurtrier n’est que le dernier d’une longue série d’attaques destinées à tuer et à mutiler des civils innocents”.

    Les candidats à la présidentielle américaine de novembre ont eux aussi condamné le triple attentat suicide d’Istanbul.

    “Une campagne de haine et de violence”

    “Le monde est sidéré et horrifié”, a affirmé le républicain Donald Trump, dans un communiqué.

    Sa rivale démocrate, Hillary Clinton, a estimé que “tous les Américains doivent se montrer unis avec le peuple turc, face à cette campagne de haine et de violence”.

    Tous les vols ont été suspendus au départ du plus grand aéroport de Turquie, qui est le 11e dans le monde avec quelque 60 millions de passagers l’an dernier.

    La Turquie a été frappée depuis l’an dernier par une série d’attentats meurtriers, qui sont attribués aux rebelles kurdes et au groupe Etat islamique.

    Les deux plus grandes villes de Turquie, Istanbul et Ankara, la capitale du pays, ont été secouées depuis l’année dernière par une vague d’attentats ayant fait près de 200 morts et de très nombreux blessés.

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  • Nouvelle étape pour une fusée vers Mars

    Nouvelle étape pour une fusée vers Mars

    La NASA, l’agence spatiale américaine, a réussi le dernier test au sol d’une fusée d’appoint qui va équiper son futur lanceur lourd, le “Space Launch System” (SLS).

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    Le SLS, décrit par la NASA comme la “fusée la plus puissante au monde”, sera utilisé pour des missions habitées vers Mars.

    Ce futur lanceur lourd sera équipé de deux de ces fusées d’appoint pour le décollage.

    Longues de 54 mètres, elles fourniront 75% de la poussée pendant les deux premières minutes du lancement.

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    Le démarrage du moteur de la fusée d’appoint s’est fait dans une température froide pour simuler un lancement en hiver, quand le thermomètre tombe près de zéro degré Celsius.

    Pour créer ces conditions, les ingénieurs ont refroidi le moteur de la fusée pendant plusieurs semaines.

    Un premier test concluant avait eu lieu en mars 2015 avec des températures chaudes, pour simuler un décollage en été en Floride, aux Etats-Unis.

    Le SLS devrait effectuer son premier vol d’essai en 2018. Il lancera à cette occasion la capsule spatiale Orion mais sans astronaute à bord.

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  • Congo-Brazza: Antoinette Sassou-Nguesso convoquée par des avocats aux Etats-Unis

    Congo-Brazza: Antoinette Sassou-Nguesso convoquée par des avocats aux Etats-Unis

    sassou-La femme du chef de l’Etat, Antoinette Sassou-Nguesso, est convoquée lundi 27 juin par le cabinet d’avocats White and Case, agissant suite à une décision de justice américaine. Selon l’avocate de l’Etat congolais, la Première dame ne devrait pas se rendre à cette convocation faisant valoir son immunité diplomatique. Cette assignation n’est que le dernier épisode d’un bras de fer judiciaire qui oppose Denis Sassou-Nguesso à l’homme d’affaires anglo-libanais Mohsen Hojeij.

    Le feuilleton débute dans les années 1980. Mohsen Hojeij dirige alors une importante société privée baptisée Commisimpex. Il connait bien le chef de l’Etat et remporte d’importants marchés publics. Problème : à la fin des travaux, Brazzaville ne lui verse qu’une petite partie de l’argent promis.

    Une bataille judiciaire commence pour récupérer la créance, menée sur plusieurs fronts : Royaume-Uni, Belgique, Suède, Etats-Unis, et France. A deux reprises (en 2000 et 2003), la justice donne raison à l’homme d’affaires anglo-libanais. Mais Brazzaville refuse toujours de payer la dette et tente en 2012 de la faire annuler en déclarant la société Commisimpex en faillite.

    Une dette d’un milliard d’euros

    Les tribunaux américains et français rejettent cette liquidation, mais sachant qu’il a peu de chances de récupérer son argent au Congo, le patron de Commisimpex tente par tous les moyens de faire saisir les biens de l’Etat congolais à l’étranger. En 2015, l’équivalent de six millions d’euros ont pu été glanés à Paris sur des comptes bancaires appartenant aux autorités congolaises.

    Mais aux yeux de l’équipe d’avocats de l’homme d’affaires, ce n’est pas assez. Ils promettent de poursuivre leur traque jusqu’au bout. D’autant qu’au fil des ans, la créance n’a cessé d’augmenter : passant de 100 millions d’euros en 1990 à un milliard aujourd’hui, soit près de 20 % du budget de l’Etat congolais l’an passé.

    Assignation de la Première dame

    Lundi 27 juin, la femme du chef de l’Etat est convoquée par le cabinet d’avocats White and Case. Objectif de cette assignation : pousser Antoinette Sassou-Nguesso à coopérer en fournissant au cabinet d’avocat américain toute information en sa possession sur les sources de revenus de sa famille, l’emplacement de ses biens, ainsi que ceux de l’Etat congolais. Des biens, qui selon les avocats de l’homme d’affaires sont « connus pour faire l’objet de pratiques et de transferts frauduleux ».

    Le document d’assignation relève la liste des personnes auxquels l’entourage de l’homme d’affaires s’intéresse pour récupérer leur créance. Au total, ce sont 63 personnes, parmi lesquelles des enfants du couple présidentiel, le chef des services de renseignement congolais ou encore le négociant en pétrole Lucien Ebata. « Des personnalités, explique-t-on dans l’entourage de Mohsen Hojeij, susceptibles de détenir des informations importantes ou d’avoir servi de possible prête-nom », dont certaines ont été citées par le passé dans des affaires de détournement de fonds.

    « Cette assignation est contraire aux règles de la diplomatie et de la courtoisie internationale. On n’assigne pas une Première dame, personnellement ça me choque. Madame Sassou n’a rien à voir avec ce problème étatique, les personnes physiques elles-mêmes ne sont pas concernées », a déclaré au micro de RFI, Simone Bernard Dupré, avocate de l’Etat congolais.

    RFI

  • “Brexit” : l’UE exigeante sur la sortie

    “Brexit” : l’UE exigeante sur la sortie

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    Le président de la Commission de l’UE, Jean Claude Juncker, a accusé les autorités britanniques d’entretenir l’incertitude sur le début du processus de départ de l’Union européenne.

    Le Royaume-Uni “ne doit pas jouer au chat et à la souris” avec l’UE, a-t-il dit lors d’une session extraordinaire du Parlement européen, ce mardi.

    Les députés européens ont adopté ce mardi une résolution enjoignant Londres de notifier “immédiatement” son futur départ.

    Cette démarche est contraire à celle de David Cameron, le Premier ministre britannique. Ce dernier a indiqué que la procédure de divorce incombera à son successeur, puisqu’il a promis de démissionner d’ici à octobre prochain.

    “C’est nous qui décidons de l’ordre du jour, pas ceux qui veulent quitter l’UE”, a soutenu Jean Claude Juncker, au sujet du calendrier du divorce.

    L’Allemagne, la France et l’Italie refusent toute négociation avec le Royaume-Uni tant que Londres n’aura pas formalisé sa demande de sortie.

    Le Premier ministre belge, Charles Michel, a exprimé son refus d’une “prise d’otage” des Européens par le Royaume-Uni, en ce qui concerne le processus de sortie des Britanniques.

    Le “Brexit” a été voté par 52% des Britanniques, jeudi dernier.

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  • Cameron condamne les actes de racisme

    Cameron condamne les actes de racisme

    Dans un discours, le Premier ministre David Cameron a condamné ce qu’il a qualifié d’”actes racistes ignobles” contre les immigrés et les minorités ethniques au Royaume-Uni.

    Ces incidents ont nettement augmenté après le référendum sur la sortie du pays de l’Union européenne.

    Certains cas ont été rapportés à la police, mais d’autres paroles racistes ont été publiées sur les réseaux sociaux.

    David Cameron a insisté sur la responsabilité des politiciens dans le renforcement de l’unité.

    Il a ajouté que les actes qui ont été commis contre la communauté polonaise, avec un centre communautaire vandalisé et des agressions verbales, ne seront pas tolérés.

    L’ambassade de Pologne se dit choquée par les injures ou les actes racistes envers ses citoyens et les invitent à les dénoncer s’ils en sont la cible.

    La police britannique a fait savoir que des enquêtes étaient en cours pour établir les responsabilités.

    De son côté, le maire de Londres, Sadiq Khan, s’est dit préoccupé par les appels de musulmans signalant des comportements racistes.

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