Tag: Nouvelles Africaines

  • RDC: le Front commun conteste la valeur de l’étude du Berci

    RDC: le Front commun conteste la valeur de l’étude du Berci


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 11:58

    Un sondage paru cette semaine en RDC donne Félix Tshisekedi favori de la présidentielle et montre le scepticisme des Congolais sur la tenue d’élections transparentes. Cette étude est commentée et a suscité la ferme réprobation du Front commun. Mais les auteurs de l’étude se défendent de tout parti pris.

    Le Front commun pour le Congo (FCC) rejette les résultats du sondage publié mardi par le Bureau d’études, de recherches et de consulting international (Berci) et le Groupe d’étude sur le Congo (Gec) de l’université de New York, dirigé par Jason Stearns.

    → RELIRE : Un sondage favorable à Félix Tshisekedi en RDC

    Ce sondage révèle qu’une majorité de Congolais ne croient pas que les élections prévues en décembre seront libres et transparentes et place l’opposant Félix Tshisekedi largement en tête des intentions de vote, jusqu’à 20 points devant Emmanuel Ramazani Shadari, le candidat du FCC.

    Adolphe Lumanu, cadre du Front commun et membre du bureau politique du parti présidentiel, estime que ce sondage est biaisé. En cause, selon lui, une supposée mainmise d’Olivier Kamitatu, un proche de Moïse Katumbi sur le Berci, qui a participé à l’enquête.

    « Qui est derrière les sondages ? Ce sont tous ceux qui sont contre ce que Kabila fait, ce que sa famille politique fait. M. Stearns est un ancien expulsé de la République démocratique du Congo. C’est un expert des Nations unies qui était dans ce pays et qui a été expulsé. Et Berci, on sait que ça appartient à Olivier Kamitatu qui est le porte-parole de Moïse Katumbi. Vous comprenez déjà que les conclusions sont orientées. On voudrait façonner l’opinion, planter le décor des violences pour que l’après-élection ne soit pas crédibilisée », estime le responsable.

    Des gardes-fous

    Mais Jason Stearns, qui dirige le Gec, conteste le fondement de ces accusations. Il reconnait qu’Olivier Kamitatu a bien participé à la fondation du Berci dans les années 1990 mais rappelle qu’il l’a quitté depuis longtemps. « Kamitatu a démissionné du Berci officiellement en 1999, lors des accords de Lusaka, quand il a rejoint le MLC, et il ne joue aucun rôle professionnel ni personnel au sein du Berci depuis longtemps. Il faut aussi souligner que l’opposition avait accusé Berci d’être partiel, il y a quinze ans, quand Berci sortait des sondages qui montraient que Joseph Kabila était assez populaire. Donc il me semble que ces accusations sont plutôt politiquement motivées par des gens qui n’aiment pas les résultats de Berci », argue-t-il.

    Toutefois, souligne le politiste, des gardes-fous ont été pris pour guarantir la transparence et la crédibilité de l’enquête. « D’abord au niveau technique, l’échantillonnage est fait d’une façon scientifique. Aussi, dans la façon dont les sondages s’effectuent, les gens qui interviewent les répondants enregistrent les réponses sur une tablette et les réponses sont téléchargées immédiatement sur un « cloud » [nuage en anglais ; outil de sauvegarde virtuel et accessible depuis différents lieux, NDLR] auquel nous avons tous directement accès. Et donc tous ceux-là sont des gardes-fous qui font que c’est difficile de manipuler les résultats. »

    Autre accusation formulée par le FCC contre ce sondage : le manque de représentativité. A ce propos, Jason Stearns rappelle que l’échantillon de 1779 personnes utilisé est « plus important que pour la plupart des sondages réalisés aux Etats-Unis, pays ayant au moins quatre fois plus d’électeurs que la RDC ». Il précise aussi qu’un autre sondage sera organisé avant le jour du vote afin de vérifier si oui on non, comme l’affirme le FCC, le meeting de samedi dernier a modifié les tendances observées dans ce sondage réalisé entre fin septembre et début octobre mais « doute qu’une manifestation organisée à Kinshasa puisse changer aussi drastiquement les points de vue des électeurs ».

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  • Gabon: à Libreville, inquiétudes et spéculations sur la santé du président Bongo

    Gabon: à Libreville, inquiétudes et spéculations sur la santé du président Bongo


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 15:02

    Alors que l’agence de presse Reuters a parlé lundi d’un AVC, la Lettre du continent affirme que le chef de l’Etat gabonais aurait été victime d’un œdème cérébral. A la présidence, on refuse de faire le moindre commentaire et l’on s’en tient à la version officielle : le président Ali Bongo se repose à l’hôpital du roi Faycal à Riyad en Arabie saoudite depuis mercredi. Cela fait une semaine que la Toile s’enflamme et à Libreville, la santé du chef de l’Etat occupe une bonne place dans les conversations. Reportage dans le quartier populaire PK6.

    Pas de psychose particulière à Libreville, aucun déploiement militaire. Mais plus les jours passent, plus l’incertitude grandit, confient les habitants interrogés : « Ça me préoccupe vraiment parce que c’est le président et puis parce qu’on craint le pire dans le cas où il arrive malheur. Le pays bougerait », dit cette jeune femme. « Il est possible qu’il soit mort, il est aussi possible qu’il revienne en état d’invalidité pour ne plus gérer le pouvoir » ; « en fait, c’est ça qui fait l’incertitude qu’on vit tous au Gabon, la rumeur qui persiste. »

    Au quartier PK6, on veut bien s’exprimer mais à condition que ce soit sous couvert d’anonymat. « On est en train de nous mentir sur quelque chose. Mais pourquoi on ne nous montre pas les images de son état ? S’il est assis dans une salle d’hospitalisation ou s’il est couché… Il faut qu’on nous le montre ! Mais on dit que le cas n’est pas alarmant. Mais c’est alarmant, pour nous c’est alarmant ! C’est notre président ! » ; « nous avons eu ça en 2009, lorsque le président de la République Omar Bongo est parti. Il avait eu un malaise. Donc mon souhait c’est qu’il revienne en forme, sur ses deux pieds » ; « c’est un président mal élu que beaucoup de gens n’aiment pas au Gabon. J’ai des amis qui prient pour qu’il ne revienne même plus jamais. C’est triste, mais pour certains ici c’est la solution » ; « le chef de l’Etat est un être humain. Moi, je ne peux pas spéculer ou bien encourager, anticiper la mort d’un individu. Ça, je ne suis pas d’accord. »

    Dans la presse, très peu d’articles sur le sujet. « Tout le monde cherche un angle d’accroche. On préfère se montrer prudent car nos journaux pourraient être rapidement fermés », confie un directeur de publication.

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  • RDC: bienvenue sur Radio Céni

    RDC: bienvenue sur Radio Céni


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 12:04

    La Commission électorale nationale indépendante (Céni) congolaise a lancé sa propre radio, mercredi 31 octobre à Kinshasa. La Radio Céni a pour ambition de couvrir toute l’étendue de la RDC avant le 23 décembre afin, disent ses initiateurs, d’accélérer la sensibilisation à environ 50 jours des élections.

    Après la présentation des matériels roulants et aéronefs de l’armée mis à sa disposition, l’arrivée du lot des machines à voter devant desservir la partie ouest du pays, la Céni a inauguré sa radio, qu’elle annonce neutre et au service de toutes les tendances.

    « Une Radio Céni doit être une radio neutre. Ce n’est pas une radio où tel ou tel autre camp politique va venir présenter ses opinions politiques là-dessus. C’est pour l’information électorale et c’est destiné aux électeurs et à toutes les parties », présente Corneille Nangaa, président de la Commission électorale.

    De leur côté, les opposants, qui ont toujours accusé les médias officiels de jouer le jeu des dirigeants actuels, craignent que la Radio Céni ne soit pas accessible à toutes les tendances politiques.

    Et pour sa part, Tito Ndombi, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), espère que ce nouveau média sera exemplaire en termes d’équilibre dans la distribution de la parole. « Un média comme celui-ci, je crois que son point d’honneur devra être vraiment la neutralité, l’équilibre, l’impartialité et une répartition équitable de la parole. »

    En plus de la radio, la Céni apprête déjà le dossier de sa chaine de télévision. Le dossier déjà sur la table du ministre de la Communication et des Médias.

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  • Algérie: des journalistes demandent la libération de trois de leurs confrères

    Algérie: des journalistes demandent la libération de trois de leurs confrères


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 10:26

    Reporter sans frontières a adressé mercredi 31 octobre une lettre au président Abdelaziz Bouteflika. L’organisation de défense des journalistes demande la libération de trois journalistes arrêtés le 22 octobre dernier et inculpés de diffamation. En Algérie, les membres du syndicat de la presse électronique se mobilisent et demandent la libération de leurs confrères.

    Les trois journalistes sont incarcérés depuis une semaine. Hada Hamrouche, rédactrice en chef du Huffington Post Algérie, s’inquiète du fait que la justice ne reconnaisse pas le statut de ces journalistes qui travaillent pour des médias électroniques.

    « C’est des journalistes et le délit de presse a été légalement dépénalisé par la loi de l’information de 2012. Moi, je n’arrive pas à croire que pour un délit de presse on puisse passer des nuits entières en prison. C’est impensable pour une presse qui se dit libre et indépendante. »

    En une semaine, aucune communication officielle. Mais la télévision privée Ennahar a diffusé des images des journalistes, à leur sortie du commissariat, menottés et encadrés par les forces de l’ordre.

    Idir Tazerout, journaliste pour La Voix d’Algérie, y voit une manière d’influencer l’opinion publique. « Même l’Etat passe par une chaîne de télévision qui se représente comme étant le canal officiel de l’Etat algérien. Comment un journal comme Ennahar peut se permettre de les filmer comme ça, menottés comme des malfrats ? L’autorité de régulation n’existe pas ! »

    Après le communiqué du syndicat de la presse électronique, ce mercredi, ce sont les journalistes de la ville de Ouargla qui se sont rassemblés pour demander la libération des trois hommes incarcérés. L’audience est prévue le 8 novembre.

    Par ailleurs, un autre journaliste, Said Chitour, incarcéré en détention provisoire depuis un an et demi, a été évacué en urgence à l’hôpital mardi. Il souffre, selon sa famille, d’une tumeur au cerveau.

    La lettre ouverte de RSF adressée au président Bouteflika

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  • En Afrique du Sud, les victimes de la banque VBS dans l’expectative avant sa liquidation

    En Afrique du Sud, les victimes de la banque VBS dans l’expectative avant sa liquidation

    Afrique

    En Afrique du Sud, les victimes de la banque VBS dans l’expectative avant sa liquidation

    Vidéo par Caroline DUMAY , Stefan CARSTENS

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 01/11/2018

    La première banque mutualiste d’Afrique du Sud, en majorité détenue pas des Noirs, devrait bientôt être placée en liquidation à la suite d’une vaste affaire de corruption. Et dans ce scandale, ce sont les plus pauvres qui payent le plus lourd tribut.

    C’est un nouveau scandale de corruption en Afrique du Sud : mise sous tutelle en mars, la banque régionale VBS devrait être placée en liquidation dans le courant du mois de novembre. Première banque mutualiste du pays, VBS, détenue en majorité par des Noirs, est le quinzième établissement du pays en termes d’actifs (2,4 milliards de rands, soit environ 140 millions d’euros).

    Comme l’explique le journal La Tribune, la banque “aurait autorisé certains clients à avoir des découverts très importants, et soudoyé des fonctionnaires municipaux pour qu’ils déposent des fonds des collectivités dans VBS”.

    “Le grand casse bancaire”

    Le ministre sud-africain de la Gouvernance coopérative, Zweli Mkhize, a annoncé fin octobre l’ouverture de poursuites judiciaires destinées à récupérer 112 millions d’euros détournés de la VBS Mutual Bank. Un rapport de la Banque centrale, intitulé “Le grand casse bancaire”, accuse en effet 53 personnes d’avoir participé à ces détournement, dont des dirigeants et des hommes politiques. Le Parlement sud-africain a aussi annoncé son intention d’enquêter sur les allégations visant le frère du député et leader d’opposition Floyd Shivambu, qui aurait bénéficié de la fraude.

    La banque avait déjà été au centre de l’actualité en 2016, quand elle avait prêté 540 000 dollars à Jacob Zuma afin que ce dernier rembourse les contribuables après avoir réalisé des travaux à son domicile privé.

    “Tout le monde se servait”

    La faillite de VBS est l’un des cas de corruption les plus spectaculaires à frapper l’Afrique du Sud depuis le départ forcé de l’ancien président Jacob Zuma, cité dans de nombreux scandales financiers. Et dans cette affaire, les plus pauvres payent le plus lourd tribut : la banque mutualiste, détenue par la majorité noire, est en effet très populaire, notamment dans la province du Limpopo.

    “Tout le monde se servait, tous les proches, tous ceux qui étaient dans les cercles du pouvoir. Et nos compatriotes noirs qui , à travers cette institution, auraient dû aider leurs compatriotes noirs. Ils ont abusé de nous. Je suis l’un de ceux qui a été maltraité”, explique ainsi Castro Musinyali, un actionnaire minoritaire, à France 24

    Les actionnaires ont été trompés et les clients ont été ruinés. Eliza Mudau , une cliente, a ainsi déposé vingt ans de salaire à la banque VBS, et n’a récupéré que le quart de ses économies. “Le gouvernement doit nous aider, car ses élus sont impliqués”, souligne-t-elle. Des responsables municipaux se sont en effet enrichis, en plaçant chez VBS le budget de leurs villes. Quatorze villes sont impliquées et risquent désormais l’insolvabilité.

    Avec AFP

     

    Première publication : 01/11/2018

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  • Le Burkina Faso commémore l’insurrection populaire de 2014 en ordre dispersé

    Le Burkina Faso commémore l’insurrection populaire de 2014 en ordre dispersé


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 08:45

    Le Burkina Faso a rendu hommage, mercredi 31 octobre 2018, aux martyrs de l’insurrection populaire d’octobre 2014, qui a chassé du pouvoir l’ex-président Blaise Compaoré. Retentissement de la sirène ; observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs de l’insurrection populaire, mais aussi du coup d’Etat manqué de septembre 2015 ; hymne national… Tels auront été les temps forts de cette cérémonie officielle, qui n’a pas rassemblé tout le monde.

    Après avoir déposé une gerbe de fleurs au pied du mémorial aux héros nationaux, où les noms des personnes tuées au cours de l’insurrection d’octobre 2014 sont gravés, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a invité ses compatriotes à une unité d’action pour la célébration des faits marquants de l’histoire du pays. « Ils se sont battus parce que c’était la démocratie qui était en jeu », a-t-il insisté.

    « Il est tout à fait normal qu’en ce jour, nous nous inclinions respectueusement vis-à-vis de ces personnalités-là et que nous sachions que toutes les dates historiques de notre pays ne doivent pas faire l’objet de politiques politiciennes, quel que soit notre point de vue politique, quels que soient nos points de vue religieux. C’est un jour de reconnaissance vis-à-vis de ces héros. C’est un jour, également, d’introspection », a expliqué le chef de l’Etat.

    Cette cérémonie de « l’an 4 » post-insurrection s’est faite en rangs dispersés. Des partis de l’opposition ont refusé cette année de participer. Plusieurs organisations de la société civile ont décidé également de manifester de leur côté. Quatre ans après, les parents des victimes et les blessés de l’insurrection attendent toujours le traitement judiciaire du dossier. En 2015, une loi sur la prise en charge des orphelins avait été votée par le Parlement de la transition, mais trois ans après, les décrets d’application ne sont pas encore signés.

    « Le combat continue. Ce que nous espérons, c’est d’abord la justice. Pour ce qui est du cours de l’insurrection populaire, on peut dire que les choses sont en l’état, même s’il y a des actes qui ont été posés. Cela veut dire qu’il y a encore une insatisfaction à ce niveau. Il y a aussi des aspects sociaux qu’il faut prendre en compte », estime Bamouni Nebon, porte-parole des associations des familles de victimes et blessés.

    L’enthousiasme du changement a laissé place à la lassitude. Notamment en raison des difficultés économiques et sociales ressenties par les populations, confirme Siaka Coulibaly, président du Centre de suivi et d’analyse citoyen des politiques publiques, interrogé par RFI.

    Vous aurez l’impression que c’est un pays qui continue de bien marcher. Mais quand vous allez aller au niveau micro-économique, au niveau des ménages, vous vous rendrez compte qu’il y a une baisse du pouvoir d’achat; il y a aussi l’accès aux services sociaux de base comme la santé qui se sont aggravés d’une certaine manière. Si bien qu’il y a un sentiment général qu’on n’a pas fait une bonne affaire, disons, avec ce changement de régime

    Siaka Coulibaly, président du Centre de suivi et d’analyse citoyen des politiques publiques

    01-11-2018
    – Par
    Bineta Diagne

    ► Écouter sur RFI : Vos réactions, quatre ans après la chute de Compaoré au Faso (Appels sur l’actualité)

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    Soudan du Sud : “Tout le monde espère que l’accord de paix sera enfin respecté”

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  • Qui est le Mouvement islamique du Nigeria?

    Qui est le Mouvement islamique du Nigeria?


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 05:15

    La tension est redescendue de plusieurs crans à Abuja et dans certaines de ses banlieues. Le Mouvement islamique du Nigeria a cessé ses processions dans les rues de la capitale fédérale. Mais la bataille se poursuit sur le nombre des victimes suite aux heurts entre certains membres de cette organisation chiite et les forces de sécurité nigérianes. Le Mouvement islamique du Nigeria dresse un bilan de 42 morts dans son camp. Un nombre que ni la police ni l’armée nigériane n’ont confirmé jusqu’à présent. Les heurts de ces 3 derniers jours marquent un nouvel épisode sanglant depuis le début des années 1980 et l’irruption d’une branche chiite dans la communauté musulmane du Nigeria. Qui est ce mouvement islamique du Nigeria ?
     

    Ibrahim El-Zakzaky est la figure charismatique du Mouvement islamique du Nigeria. A la fin des années 1970, il s’éloigne des Frères musulmans, une organisation transnationale sunnite. Inspiré par la révolution iranienne de 1979, Ibrahim El-Zakzaky lance le MIN, première organisation à se revendiquer au grand jour du chiisme musulman au Nigeria.

    Rêvant d’instaurer une République islamique, El-Zakzaky ouvre les portes de son mouvement à des sunnites. Le mouvement islamique se choisit comme base la ville de Zaria, anciennement Zazzau, l’une des 7 Cités-États haoussa.

    Dès ses premiers pas, cette organisation religieuse inquiète Abuja. Car Le MIN séduit : des processions annuelles dans les rues de Zaria mais aussi de Sokoto, Kano et de Kaduna. Des marches spectaculaires et martiales conjuguées à un discours prônant la non-violence.

    Résultat : le nombre des fidèles s’accroît jusqu’à dépasser plusieurs dizaines de milliers. Une situation inacceptable pour certains musulmans sunnites locaux. Boko Haram cible Ibrahim El-Zakzaky comme l’un de ses principaux ennemis.

    Le refus constant du Mouvement islamique de reconnaître l’Etat fédéral va provoquer plusieurs destructions de centre religieux chiites durant ces 20 dernières années, ouvrant un cycle chronique de heurts sanglants comme Abuja et ses banlieues viennent de vivre ces derniers jours.

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  • Soudan du Sud: Machar et Kiir ensemble à la cérémonie pour la paix

    Soudan du Sud: Machar et Kiir ensemble à la cérémonie pour la paix


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 05:14

    Une grande cérémonie pour la paix a été organisée mercredi 31 octobre au Soudan du Sud. Le président Salva Kiir a invité les groupes rebelles, les leaders régionaux et la communauté internationale pour célébrer la signature de l’accord de paix du 12 septembre, conclu à Addis-Abeba. La journée a été marquée par la venue du chef rebelle Riek Machar, ennemi juré du chef de l’Etat et en exil depuis plus de deux ans. Devant leur peuple, les deux hommes ont donné des gages de bonne volonté.

    « Que la paix soit sur vous », déclare Riek Machar à la tribune, devant des milliers de personnes venues pour célébrer la paix. L’image du chef rebelle, fuyant Juba à pied alors que les combats entre ses hommes et l’armée faisaient rage a changé. C’est en dignitaire qu’il a été accueilli et en homme de paix qu’il s’est présenté : « Nous avions accueilli favorablement la décision de l’IGAD, en juillet 2017, de relancer le processus de négociation. J’avais aussitôt mis sur pied une délégation de paix pour nous engager dans ce processus de haut niveau. »

    Riek Machar s’est aussi adressé à Salva Kiir lui demandant de libérer les prisonniers, de lever l’état d’urgence ou encore d’accorder la liberté de mouvement et d’expression aux partis l’opposition. Le chef de l’Etat s’est alors à son tour adressé à la foule. « Je veux rappeler devant vous tous que la guerre est terminée, a affirmé Salva Kiir. Riek Machar et moi-même, ainsi que tous les leaders d’opposition avons décidé de nous pardonner. Et nous avons décidé, en toute conscience, de faire avancer le pays, à travers un processus de guérison. »

    Le président Kiir a joint le geste à la parole. Il a annoncé la libération de deux proches du chef rebelle. James Gatdet Dak, condamné à mort par pendaison en février et William John Endley, un Sud-Africain, colonel à la retraite, condamné à mort pour conspiration, livraison d’armes et espionnage.

    On verra si cette journée aura des effets sur le long terme. En effet, il reste d’autres détenus politiques, des combats éclatent toujours sur le terrain, et l’accord de paix peine à être appliqué.

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  • Elections en RDC: quid des observateurs?

    Elections en RDC: quid des observateurs?


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 04:33

    Les observateurs électoraux se préparent en RDC à moins de 2 mois maintenant du scrutin prévu le 23 décembre. La Symocel, organisme de la société civile d’observation citoyenne des élections, a commencé cette semaine la formation de ses équipes. L’occasion de faire le point. Combien et qui devraient être les observateurs nationaux et internationaux sur le terrain pour s’assurer du bon déroulement de ces élections ?

    Du côté des observateurs internationaux, il y a ceux qui ont été officiellement invités : l’Union africaine, qui enverra donc une mission (reste à en définir la taille et la durée) ; l’OIF a également été sollicitée.

    Puis il y a ceux qui n’ont pas été invités. L’Union européenne notamment, elle avait pourtant manifesté son intérêt dès le mois de juin, sans suite à l’heure actuelle. Les délais ne lui permettent plus d’organiser une mission selon ses critères. Elle n’observera pas le scrutin. « On ne va pas inviter des gens qui nous ont placés sous sanctions », aurait déclaré le président Kabila au Conseil de sécurité, selon plusieurs sources diplomatiques.

    Toujours à l’international, l’ONG américaine Centre Carter prévoit une soixantaine d’observateurs africains, américains et européens, mais reste depuis des semaines dans l’attente d’une invitation officielle, pourtant promise par la Céni. L’ONG pourrait être obligée de réduire la voilure faute de temps.

    C’est donc au niveau national que les observateurs devraient être les plus nombreux : 40 000 environ pour la Commission justice et paix de l’église catholique, plus de 20 000 pour la Symocel. Mais ces derniers restent soumis à une procédure d’accréditation fixée par la Céni, entre le 8 novembre et le 10 décembre. Avec le risque que les observateurs de longue durée ne puissent donc pas suivre l’ensemble de la campagne qui doit débuter le 22 novembre. « Un moyen de limiter l’observation », redoute un expert.

    Une crainte d’autant plus présente que la Symocel, déjà présente sur le terrain au moment de l’enregistrement des électeurs et du dépôt des candidatures, dit avoir déjà essuyé des refus d’accréditation dans plusieurs provinces cette année ce qui a limité son accès à certaines informations indispensables pour mener à bien sa mission.

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