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  • Les services fédéraux ferment faute de budget aux Etats-Unis

    Les services fédéraux ferment faute de budget aux Etats-Unis

    -Un an jour pour jour après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les Etats-Unis sont entrés samedi dans une période de turbulences avec la fermeture partielle de l’administration fédérale après l’échec d’un vote crucial sur le budget au Sénat.

    Malgré d’intenses tractations, la majorité républicaine, l’opposition démocrate et la Maison Blanche n’ont pu s’entendre sur un budget, même temporaire, qui aurait permis d’éviter ce “shutdown” entré en vigueur à 00H00 (05H00 GMT).

    Républicains et démocrates se sont rejeté la responsabilité de cet échec, Donald Trump accusant l’opposition de faire passer “les immigrants illégaux” avant l’armée ou la sécurité des frontières alors que les démocrates ont indiqué qu’ils n’accepteraient de voter pour un texte que s’il pérennise la régularisation de 690.000 jeunes immigrés au statut précaire, les “Dreamers”.

     Democrats are far more concerned with Illegal Immigrants than they are with our great Military or Safety at our dangerous Southern Border. They could have easily made a deal but decided to play Shutdown politics instead. in order to power through mess!
    “Les démocrates sont bien plus préoccupés par les immigrants illégaux que par notre grande Armée ou la Sécurité à notre dangereuse frontière Sud”, a-t-il tweeté à l’aube. “Ils auraient pu facilement conclure un accord mais ils ont préféré jouer la carte du +shutdown+ à la place”.

    La fermeture de l’administration “était 100% évitable”, a affirmé le patron des sénateurs républicains, Mitch McConnell.

     Not looking good for our great Military or Safety & Security on the very dangerous Southern Border. Dems want a Shutdown in order to help diminish the great success of the Tax Cuts, and what they are doing for our booming economy.

    “Ce sera appelé le Trumpshutdown car personne, personne ne mérite autant que le président Trump d’être jugé responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons”, lui a répondu le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.

    Les républicains, majoritaires avec 51 sièges au Sénat, n’ont obtenu que 50 voix, loin des 60 voix (sur 100) nécessaires à une extension pour quatre semaines, jusqu’au 16 février, du budget fédéral.

    Il s’agit du premier “shutdown” depuis octobre 2013, sous l’administration Obama, qui avait duré 16 jours. Il se traduira par la mise au chômage technique sans paie de plus de 850.000 employés fédéraux considérés comme “non essentiels” au fonctionnement de l’administration.

     This is the One Year Anniversary of my Presidency and the Democrats wanted to give me a nice present.
     Il était impossible de savoir combien de temps durerait cette nouvelle fermeture, les tractations entre les deux partis devant très vite reprendre. Une nouvelle réunion du Sénat, destinée à adopter une extension du budget jusqu’au 8 février, était prévue samedi.

    Chuck Schumer a demandé au président de convoquer d’urgence une réunion à la Maison Blanche avec les leaders des deux partis pour trouver un compromis.

    – En attendant lundi –

    Les premiers effets du “shutdown” devraient se faire sentir lundi. Les activités de nombreuses agences fédérales, comme les services fiscaux, seront réduites mais les services de sécurité seront globalement épargnés. Les 1,4 million de militaires américains poursuivront leurs opérations mais sans être payés.

     For those asking, the Republicans only have 51 votes in the Senate, and they need 60. That is why we need to win more Republicans in 2018 Election! We can then be even tougher on Crime (and Border), and even better to our Military & Veterans!

    “Il y a des soldats américains qui s’apprêtent à passer six mois au Koweït et qui s’inquiètent de ne pas être payés tout de suite. C’est inconcevable”, a déclaré le vice-président Mike Pence en escale à Shannon (Irlande), où il a croisé des militaires américains en transit vers des missions à l’étranger.

    Vendredi, M. Trump avait pourtant évoqué une “excellente réunion préliminaire” avec Chuck Schumer à la Maison Blanche, laissant espérer un accord de dernière minute.

    Le sénateur démocrate a accusé le milliardaire de faire la girouette alors qu’un accord était à portée de main.

    La Chambre des représentants, à forte majorité républicaine, avait approuvé jeudi soir l’extension provisoire du financement de l’Etat fédéral, qui prévoyait également de prolonger pour six ans le programme d’assurance santé destiné aux enfants pauvres (Chip), une demande des démocrates.

     Au-delà d’un budget temporaire, le quatrième depuis septembre, la majorité républicaine souhaite adopter un budget 2018 définitif de plusieurs centaines de milliards de dollars qui dope notamment les dépenses militaires, une promesse de campagne de M. Trump.

    Les démocrates veulent la régularisation de 690.000 “Dreamers”, arrivés clandestinement aux Etats-Unis quand ils étaient enfants et expulsables depuis l’abrogation par M. Trump du programme Daca, datant de l’administration Obama, qui leur offrait un statut de résident temporaire. Le président Trump a donné au Congrès jusqu’au 5 mars pour légiférer.

    – Qui paiera les dégâts ?-

    Et au-delà du budget, les parlementaires pensent aux élections de mi-mandat en novembre.

    Les démocrates estiment que les républicains qui ont tous les leviers du pouvoir –Maison Blanche, Chambre des représentants, Sénat– seront tenus pour responsables de la paralysie et paieront le prix fort.

    Les républicains espèrent se servir du “shutdown” pour punir les sénateurs démocrates qui brigueront un nouveau mandat dans dix Etats remportés par Donald Trump à la présidentielle. Quatre d’entre eux, selon les médias, ont d’ailleurs voté avec les républicains vendredi soir.

    Mais selon un sondage du Washington Post et d’ABC publié vendredi, 48% des Américains estiment que les républicains seraient responsables d’un éventuel blocage, contre 28% pour les démocrates.

    Avec AFP

  • «Pays de merde» : la grossièreté de Donald Trump suscite un tollé

    «Pays de merde» : la grossièreté de Donald Trump suscite un tollé

    -Jeudi, le président des États-Unis aurait qualifié Haïti, le Salvador et plusieurs nations africaines de «pays de merde». Une déclaration démentie mais qui a déclenché une indignation mondiale.

    «Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici?» Selon des sources concordantes, Donald Trump, grand habitué des phrases choc, aurait franchi une nouvelle étape langagière jeudi, lors d’une réunion à la Maison-Blanche. Ces propos viseraient particulièrement plusieurs États africains ainsi que le Salvador et Haïti, le président estimant que les États-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège, dont il avait rencontré la première ministre la veille.

     

    Pourquoi ne pas se laisser surprendre par un peu de nouveauté pour cet hiver ?

    Le milliardaire républicain recevait dans le Bureau ovale plusieurs sénateurs, dont le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin, pour évoquer un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l’accès à la loterie pour la carte verte. En échange, l’accord permettrait d’éviter l’expulsion de milliers de jeunes, souvent arrivés enfants aux États-Unis.

    Des «remarques scandaleuses, racistes et xénophobes»

    Les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir. Après une longue réunion d’urgence, les 54 ambassadeurs du groupe africain à l’ONU ont exigé des excuses et une «rétractation», condamnant des «remarques scandaleuses, racistes et xénophobes». Ils se sont déclarés préoccupés par la tendance «grandissante» de l’administration Trump «à dénigrer le continent et les gens de couleur». Le Sénégal et le Bostwana ont par ailleurs convoqué chacun l’ambassadeur américain. L’ONU a qualifié ces remarques de «choquantes et honteuses» et l’Union africaine de «blessantes» et «dérangeantes».

    Le gouvernement haïtien a dénoncé des propos «odieux et abjects» qui, s’ils étaient avérés, seraient à tous égards «inacceptables car ils refléteraient une vision simpliste et raciste». Le ministre cubain des Affaires étrangères a condamné «fermement» ces déclarations «racistes, dénigrantes, grossières, pleines de haine et de mépris», qui suscitent selon lui «l’indignation du peuple cubain». Au Venezuela, le président Nicolas Maduro a appelé à la solidarité avec les nations «agressées» par Donald Trump. La Russie a jugé les propos du président américain «extrêmement négatifs».

    «Trump, président de merde»

    «#Trumppresidentdemerde». Ce matin, tout en sobriété, l’ancien ministre et actuel président de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, a traité Donald Trump de «président de merde» sur Twitter. «C’est un cri du cœur, un cri de révolte après ce qu’il a dit sur les Haïtiens. J’ai envie qu’on dise dans le monde entier: “président de merde“, comme un cri de ralliement contre ce personnage humiliant et offensant», a insisté Jack Lang auprès de l’AFP.

    Aux États-Unis, l’ancien directeur du FBI James Comey a écrit sur Twitter: «La grandeur de ce pays et son génie viennent de sa diversité». Chelsea Clinton a rappelé que certains «immigrants du Salavdor, d’Haïti et d’Afrique ont aidé à construire notre pays». Mêmes échos chez son père, l’ancien président Bill Clinton, qui a souligné «les immenses contributions des immigrants d’Haïti et d’autres nations à l’Amérique», appelant au «respect et à la gratitude» pour «eux et leurs pays d’origine».

    «Enfin un président qui dit ce que nous pensons tous!»

    Parmi l’océan de critiques, certaines personnalités américaines ont félicité leur chef d’État. «Enfin un président qui dit ce que nous pensons tous!», a salué Marco Gutierrez, créateur du mouvement «Latinos for Trump». La blogueuse conservatrice Stacy Rush a estimé que ces critiques empêchaient les États-Unis de traiter les problèmes de fond. «Il est lamentable que notre pays, et notamment la presse généraliste, perde du temps sur le mot #shithole alors que nous avons de vrais problèmes qui doivent être traités», écrit-elle.

    Sans démentir le fond de ses propos, le président américain a déclaré vendredi qu’il n’avait pas utilisé l’expression «pays de merde». «Le langage que j’ai utilisé pendant la réunion était rude, mais ce ne sont pas les mots utilisés», a écrit Donald Trump sur Twitter, avant d’assurer dans un deuxième message qu’il n’avait «jamais dit quoi que ce soit de péjoratif sur les Haïtiens à part que Haïti est évidemment pays un pays très pauvre et sujet aux troubles. (…) J’ai une relation merveilleuse avec les Haïtiens».

    La Maison-Blanche a souligné que le chef d’État se battrait «toujours pour le peuple américain». «Comme d’autres nations ayant une immigration fondée sur le mérite, le président Trump se bat pour des solutions durables qui renforcent notre pays en accueillant ceux qui contribuent à notre société, font croître notre économie et s’assimilent à notre grande nation», a insisté un porte-parole de l’exécutif, Raj Shah, dans un communiqué.


    Lost in translation

    «Pays de merde», «pays de chiottes», «merdiers, «trous à rats», «trous paumés»… L’expression «shithole countries» n’a pas toujours été traduite de la même façon partout dans le monde, comme le souligne l’Agence France-Presse.

    » LIRE AUSSI – FLORILÈGE – Comment les médias ont traduit les «pays de merde» de Trump

    Si la presse francophone et espagnole s’est accordée sur «pays de merde», les médias grecs ont préféré «pays de chiotte» et les allemands «trous à rats» Le journal syndical russe Troud a choisi «trous à merde» et le Corriere della Sera italien utilise le terme «merdiers».

    Chine et Pays-Bas ont préféré éviter la grossièreté et parlent respectivement de «mauvais pays» et d’«arriérés». La palme de l’originalité revient à la presse serbe – qui évoque «l’endroit où les loups copulent» – et à l’agence taïwanaise CNA – qui cite «des pays où les oiseaux ne pondent pas d’œufs».

    Avec Le Figaro

  • “Il a perdu la raison”: Trump se lâche contre son ex-conseiller Bannon

    “Il a perdu la raison”: Trump se lâche contre son ex-conseiller Bannon

    -La charge est d’une violence inouïe: Donald Trump a accusé mercredi son ancien conseiller Steve Bannon d’avoir “perdu la raison”, marquant la rupture avec celui qui fut l’un des stratèges de sa victoire inattendue de 2016.

    Cette attaque fait suite à la diffusion d’extraits explosifs d’un livre à paraître, citant l’ex-conseiller selon lequel le fils du locataire de la Maison Blanche, Donald Trump Jr., a commis une “trahison” en rencontrant une avocate russe offrant des informations compromettantes sur Hillary Clinton.

    Steve Bannon n’a rien à voir avec moi ou ma présidence. Quand il a été limogé, il n’a pas seulement perdu son travail, il a perdu la raison”, a répliqué le 45e président des Etats-Unis.

    Selon les médias américains, un avocat de M. Trump, Charles Harder, a adressé une mise en demeure écrite à Steve Bannon, l’accusant d’avoir rompu un accord de confidentialité et d’avoir tenu des “propos diffamatoires à l’encontre de M. Trump et de membres de sa famille”.

    Le changement de ton est spectaculaire vis-à-vis d’un homme que Donald Trump qualifiait il y a moins de cinq mois d’”ami”, de “quelqu’un de bien” traité très injustement par la presse.

    Steve n’a eu qu’un rôle très limité dans notre victoire historique”, a estimé M. Trump mercredi, affirmant que ce dernier avait passé son temps à la Maison Blanche “à faire fuiter de fausses informations pour se rendre plus important qu’il n’était”.

    – Melania en larmes –

    Le livre de Michael Wolff, dont de longs extraits ont été publiés dans New York Magazine, raconte aussi combien le candidat républicain et son équipe rapprochée ont été surpris par la victoire, tant ils étaient convaincus qu’elle était hors de portée.

    Le soir du 8 novembre, quand les chiffres commencent à dessiner une surprise possible, Donald Trump Jr “a dit a un ami que son père (…) ressemblait à quelqu’un ayant vu un fantôme”, écrit Michael Wolff, qui dit s’être entretenu avec M. Trump et des dizaines de ses collaborateurs.

    “Melania (Trump) était en larmes – mais pas de joie”, ajoute-t-il.

    La porte-parole de la Première dame a vigoureusement contesté cette version, assurant que l’ancienne mannequin d’origine slovène avait toujours eu “confiance” dans la victoire et était “très heureuse” lorsque son mari l’a emporté face à Hillary Clinton.

    Au-delà de la nouvelle ligne de fracture qu’elle révèle, ce spectaculaire développement soulève d’épineuses questions politiques pour Donald Trump à l’approche des primaires républicaines en vue des élections de mi-mandat prévues en novembre.

    Depuis son départ de la Maison Blanche l’été dernier, Steve Bannon s’est auto-désigné sauveur du “Trumpisme” face à ce qu’il juge être un dévoiement par les républicains du sérail et les “élites” de Washington.

    L’entourage de M. Trump est au centre d’une enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller sur une possible collusion avec la Russie en vue d’influencer l’élection de novembre 2016.

    – ‘Affirmations trompeuses’ –

    L’ouvrage s’attarde aussi sur le désarroi des jours et de semaines qui suivent la victoire. Il évoque par exemple la volonté initiale de Donald Trump de nommer son jeune gendre, Jared Kushner, au poste extrêmement puissant de secrétaire général de la Maison Blanche.

    C’est finalement la très conservatrice polémiste Ann Coulter qui osera prendre le président à part pour lui expliquer qu’il peut pas embaucher “ses enfants”.

    Sous la plume de Michael Wolff, les premiers mois au pouvoir de Donald Trump furent marqués d’abord par une forme de “chaos” permanent.

    Il décrit un président fréquemment reclus dans sa chambre dès 18H30 avec un cheeseburger, les yeux rivés sur ses trois écrans de télévisions, multipliant les appels à un petit groupe d’amis sur lesquels il déverse “un flot de récriminations”, allant de la malhonnêteté des médias au manque de loyauté des membres de son équipe.

    La porte-parole de la présidence, Sarah Sanders, a dénoncé un livre “truffé d’affirmations fausses ou trompeuses” de la part d’individus qui n’ont ni accès à la Maison Blanche ni de véritable influence sur cette dernière.

    Elle a par ailleurs assuré que son auteur n’avait, au total, échangé que “5 à 7 minutes” avec le président américain.

    Le livre “Fire and Fury: Inside the Trump White House” (“Le feu et la colère, dans la Maison Blanche de Trump”), doit sortir le 9 janvier.

    Avec Le Vif

  • Donald Trump promulgue la baisse des impôts adoptée par le Congrès

    Donald Trump promulgue la baisse des impôts adoptée par le Congrès

    -Le président américain a signé vendredi dans le Bureau ovale la loi sur la réforme fiscale, la promulguant ainsi le texte adopté la veille par les deux chambres du parlement des Etats-Unis réunies.

    Donald Trump a signé la loi dans le Bureau ovale, devant les photographes, avant de partir en vacances dans son club privé de Mar-a-Lago, en Floride.

    “Nous voulions attendre jusqu’au 7 ou 8 janvier pour une cérémonie formelle, mais toutes les télévisions se demandaient si j’allais tenir ma promesse et promulguer la loi avant Noël, donc j’ai tout de suite demandé qu’on la prépare”, a-t-il déclaré, assis derrière son bureau.

    “Une famille moyenne de quatre gagnant 75.000 dollars verra son impôt baisser de plus de 2.000 dollars”, a-t-il ajouté. “Ils commenceront à le voir en février.”

    La loi promulguée s’appliquera dès 2018.

    Le Congrès, à majorité républicaine, a définitivement adopté la loi mercredi.

    “La plus grande réforme de la fiscalité depuis une génération est désormais inscrite dans la loi”, s’est félicité le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, dans un communiqué. “Comme promis, les Américains commenceront l’année avec un nouveau code des impôts.”

    >> Lire aussi : La réforme fiscale passe, les bonus pleuvent dans des entreprises

    Le président américain a également promulgué un texte distinct de financement temporaire de l’Etat fédéral, jusqu’au 19 janvier, et qui a permis d’éviter une fermeture des administrations fédérales vendredi soir à minuit.

    Ce texte inclut aussi plus de quatre milliards de dollars pour l’achat de missiles et la construction d’une nouvelle base de missiles en Alaska.

    Avec AFP

  • Donald Trump explique “avoir de la peine” pour Michael Flynn

    Donald Trump explique “avoir de la peine” pour Michael Flynn

    -Donald Trump a expliqué lundi matin “avoir beaucoup de peine” pour son ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, inculpé vendredi dans l’affaire russe pour avoir avait menti au FBI.

    “J’ai de la peine pour le général Flynn, j’ai beaucoup de peine”, a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche avant son départ pour l’Utah, dans l’ouest du pays.

    “Hillary Clinton a menti plusieurs fois au FBI, rien ne lui est arrivé. Flynn a menti, et sa vie a été détruite”, a-t-il ajouté.

    Michael Flynn a plaidé coupable vendredi d’avoir fait de fausses déclarations à la police fédérale sur ses conversations avec l’ambassadeur de Russie Sergueï Kisliak.

    Il a confirmé avoir ponctuellement agi sur les instructions d’un “très haut responsable” de l’équipe de transition présidentielle qui n’est autre, selon plusieurs médias américains, que Jared Kushner, gendre et proche conseiller de Donald Trump.

    “J’ai dû limoger le général Flynn parce qu’il a menti au vice-président et au FBI. Il a plaidé coupable de ces mensonges. C’est triste parce que ses actions pendant la transition étaient légales. Il n’y avait rien à cacher!”, avait écrit le président républicain sur Twitter samedi.

    Dimanche – toujours sur le réseau social – il s’était déjà ému que la vie de Michael Flynn “soit détruite”, dénonçant une situation de “deux poids, deux mesures”.

    Avec AFP

  • Réunion États-Unis-Afrique à Washington… sans la RDC

    Réunion États-Unis-Afrique à Washington… sans la RDC

    -La RDC n’a pas été conviée vendredi à la réunion de haut niveau organisée à Washington entre le secrétaire d’État américain et 37 ministres des Affaires étrangères du continent africain. Dernier symptôme en date des rapports complexes entre l’administration Trump et le régime de Joseph Kabila.

    Pas de trace de la délégation congolaise, vendredi 17 novembre, à Washington. Son chef de la diplomatie, Léonard She Okitundu, n’a pas été aperçu dans les parages, ni son ambassadeur dans la capitale américaine, Francois Nkuna Balumuene, qui séjourne actuellement à Kinshasa. La RDC a donc été l’une des grandes absentes des « discussions de haut-niveau » entre le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, et 37 ministres africains des Affaires étrangères ou leurs représentants.

    Cette rencontre était initiée par l’administration Trump en marge du cinquième dialogue stratégique annuel entre les États-Unis et l’Union africaine, qui a eu lieu la veille à Washington. Elle était axée sur les échanges économiques, la sécurité et la bonne gouvernance en Afrique.

    La RDC au menu sans les Congolais

    Contacté par Jeune Afrique, Brian Neubert, un porte-parole du Département d’État, précise que « les questions sécuritaires régionales, celles liées aux opérations de maintien de la paix mais aussi à la situation en RDC, [ont été] au menu » de cette réunion entre les États-Unis et leurs partenaires africains. Mais aucun mot sur le choix des 37 pays conviés au rendez-vous.

    Côté congolais, on semble encore chercher des explications à cette non-invitation. Celle-ci serait due à « un problème d’agenda », avance un proche collaborateur de Léonard She Okitundu. « A moins qu’il ne s’agisse d’une saute d’humeur passagère de Washington, suite à l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les Américains ayant vivement combattu notre candidature », ajoute-t-il, ironique.

    Quand les États-Unis soufflent le chaud et le froid

    Quelques jours plus tôt, dans le microcosme politique congolais, beaucoup avaient pourtant l’impression que le courant passait de nouveau entre les États-Unis et la RDC. Et pour cause : le calendrier électoral, publié le 5 novembre, reportant les élections à décembre 2018 a reçu un écho favorable du côté de la communauté internationale et des États-Unis. Au grand dam de l’opposition, qui insiste toujours pour que les scrutins soient organisés au plus tard en juillet de l’année prochaine.

    A l’issue de son passage en RDC, fin octobre, l’ambassadrice Nikki Haley, représentante américaine auprès des Nations unies, avait déclaré que son pays ne soutiendrait financièrement le processus électoral congolais que si des élections libres et justes se tenaient avant la fin de l’année 2018. La position américaine a-t-elle évolué sur la question ? « Nous avons accepté ce calendrier électoral parce que nous pensons que c’est une opportunité pour le peuple congolais de participer à des élections démocratiques », répond Brian Neubert.

    De fait, ce diplomate américain campe sur la ligne tracée par Donald Yamamoto, secrétaire d’État adjoint par intérim au bureau des Affaires africaines. Début novembre, devant le sous-comité des Affaires étrangères d’une commission de la Chambre des représentants, le « Monsieur Afrique » du président Donald Trump expliquait déjà l’ « engagement stratégique » de son pays en RDC en ces termes : « Avec l’annonce d’un calendrier électoral pour décembre 2018, nous assurons une coordination étroite avec nos partenaires internationaux pour faire activement pression sur la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et le gouvernement congolais afin qu’ils mettent en œuvre toutes les étapes requises par le processus électoral du pays. »

    Transition avec Kabila mais élection sans Kabila

    Dans la stratégie des États-Unis, l’idée d’une « transition sans Kabila » n’est pas non plus mise en avant. L’hypothèse est pourtant soutenue par une grande partie de la société civile et de l’opposition congolaise. La pression américaine se concentre, elle, sur l’avenir du président congolais, dont le mandat est arrivé à terme fin 2016 sans que l’élection de son successeur ne soit organisée. « Nous nous attendons à ce qu’il ne se représente pas pour un troisième mandat », assure à Jeune Afrique Brian Neubert.

    Le porte-parole du Département d’État insiste également sur le respect de la Constitution et de l’accord de la Saint-Sylvestre, signé fin 2016. Ce compromis politique, comme la Loi fondamentale congolaise, interdit en effet à Joseph Kabila de se représenter. « Nous tenons à souligner qu’aucune personne responsable du sabotage du processus démocratique en RDC n’échappera aux sanctions américaines », avait de son côté prévenu Yamamoto.

    En attendant, les États-Unis exhortent le régime de Kabila à prendre des « mesures de restauration de la confiance qu’il s’est engagé à adopter au titre de l’accord, notamment en libérant les prisonniers politiques et en mettant fin aux affaires juridiques reposant sur des considérations politiques ».

    JA

  • USA/Russie: Hillary Clinton a financé en partie le dossier anti-Trump

    USA/Russie: Hillary Clinton a financé en partie le dossier anti-Trump

    Hillary Diane Rodham Clinton, Secrétaire d’État des États-Unis,

    -L’équipe d’Hillary Clinton et le Comité national des démocrates (DNC) ont contribué au financement de recherches qui ont alimenté le dossier sensible sur les liens de la campagne électorale de Donald Trump avec la Russie, a rapporté mardi le Washington Post.

    En avril 2016, l’avocat Marc Elias, qui travaillait pour la campagne d’Hillary Clinton et le DNC, a retenu l’entreprise Fusion GPS, basée à Washington, pour enquêter sur les relations de Donald Trump avec la Russie, selon le journal.

    Les paiements à cette entreprise se sont poursuivis jusqu’à quelques jours avant l’élection présidentielle de novembre.

    Dès avant l’accord avec les démocrates, Fusion GPS avait entrepris des recherches sur Donald Trump à la demande d’un de ses rivaux du camp républicain pour la primaire. L’identité de ce rival n’est pas encore connue, selon le journal.

    Fusion GPS a demandé à un juge fédéral de rejeter une demande de la commission du renseignement de la Chambre des représentants d’accéder à ses comptes bancaires, arguant que cela violerait ses droits constitutionnels.

    Le rapport contenant les recherches en question, qui compte 35 pages, a été préparé par Christopher Steele, un ancien agent du MI6, le contre-espionnage britannique, et constitue une pièce maîtresse des enquêtes du Congrès sur les ingérences de la Russie dans l’élection présidentielle américaine de 2016.

    Donald Trump a qualifié le rapport de “fake news“, de désinformation.

    Controversé, ce rapport fait état de nombreuses allégations compromettantes pour Donald Trump, notamment l’existence d’une vidéo à caractère sexuel impliquant des prostituées ou des échanges d’informations pendant près d’une décennie avec le Kremlin.

    Samedi, le président américain a tweeté que le département de la Justice et le FBI “devraient immédiatement divulguer qui a payé pour” réaliser ce rapport, après avoir laissé entendre qu’il pouvait s’agir des démocrates, et sans exclure la Russie et le FBI.

    RTBF

  • Premier voyage de Nikki Haley en Afrique la semaine prochaine

    Premier voyage de Nikki Haley en Afrique la semaine prochaine

    -L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, effectuera la semaine prochaine son premier voyage en Afrique, notamment au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo où les violences redoublent en dépit d’une forte présence de Casques bleus.

    Annoncé en septembre par Donald Trump, “profondément préoccupé” par les “millions de vies en danger” dans ces deux pays, ce voyage conduira d’abord en Ethiopie celle qui a rang de ministre dans l’administration américaine.

    Son séjour en Afrique durera du 23 au 28 octobre. “Outre des entretiens avec les autorités des pays visités, des responsables de l’Union africaine et des représentants de l’ONU, Nikki Haley rencontrera des hommes, femmes et enfants qui bénéficient sur le terrain de la protection et du soutien des opérations de l’ONU”, indique vendredi un communiqué de ses services.

    Avec ce déplacement, “l’ambassadrice Haley pourra se rendre compte par elle-même du travail de l’ONU dans des pays dévastés par les conflits, avec des visites auprès de missions de maintien de la paix et de sites où oeuvrent d’autres agences de l’ONU apportant de l’aide humanitaire vitale”.

    “J’envoie l’ambassadrice Nikki Haley en Afrique pour discuter des conflits et de leur résolution, et plus important, de la prévention”, avait affirmé en septembre le président américain.

    Au Soudan du Sud et à la RDCongo, “nous continuons de fournir une aide humanitaire. Mais de vrais résultats pour arrêter ces catastrophes nécessitent un processus de paix dirigé par des Africains et un sincère, réellement sincère engagement de toutes les parties concernées”, avait-il dit.

    Le Soudan du Sud est plongé depuis décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts, alimentée par une rivalité entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar. Le conflit a éclaté seulement deux ans et demi après l’indépendance du pays acquise en juillet 2011 grâce notamment aux Etats-Unis.

    Le mois dernier, Nikki Haley avait affirmé à l’ONU qu’une récente et nouvelle initiative de paix venue de pays de la région était “la dernière chance” pour les autorités sud-soudanaises d’en finir avec le conflit.

    La mission de paix de l’ONU au Soudan du Sud compte quelque 14.000 Casques bleus.

    Missions trop coûteuses

    A l’égard de la République démocratique du Congo secouée par des violences meurtrières et où la situation politique est bloquée, les Etats-Unis se montrent de plus en plus critiques. Ils ont dénoncé lundi l’élection de ce pays au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU au regard de son bilan dans ce domaine.

    En dépit d’un mandat expiré depuis fin 2016, le président Joseph Kabila est toujours au pouvoir et aucun calendrier électoral n’a encore été rendu public malgré de multiples pressions de la communauté internationale pour des élections “au plus tôt”.

    La Constitution ne permet pas à Joseph Kabila de se représenter mais l’autorise à rester à la tête du pays jusqu’à l’élection de son successeur. En vertu d’un accord avec l’opposition, le scrutin aurait du se tenir avant fin 2017 mais la Commission électorale chargée de l’organiser parle désormais de 2019.

    En mars, deux experts de l’ONU, une Suédo-Chilienne et un Américain, ont été assassinés dans le Kasaï (centre), un crime impuni qui devrait être évoqué par Nikki Haley.

    La mission de l’ONU en RDCongo est la plus importante de sa quinzaine d’opérations de paix dans le monde, avec environ 18.000 Casques bleus.

    A côté du discret secrétaire d’Etat Rex Tillerson, l’ex-gouverneure de Caroline du Sud, 45 ans, jusqu’alors inexpérimentée en politique étrangère, a pris depuis janvier une importance considérable dans l’administration Trump.

    Parmi ses précédents voyages, celle à qui sont prêtées des ambitions présidentielles a été en Israël en juin et à Vienne en août s’enquérir auprès de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AEIA) du respect par l’Iran de ses obligations nucléaires. Moins de deux mois avant le choix de Donald Trump de ne pas certifier que Téhéran applique bien ses engagements.

    Sa visite en Afrique s’inscrit dans une volonté des Etats-Unis de revoir l’une après l’autre toutes les opérations de maintien de la paix de l’ONU, jugées trop coûteuses par le plus gros contributeur au budget de l’Organisation.

    Avec AFP

  • La procureure de la CPI prend ses distances avec Moreno Ocampo, mis en cause…lancé plusieurs procès contre des Congolais

    La procureure de la CPI prend ses distances avec Moreno Ocampo, mis en cause…lancé plusieurs procès contre des Congolais

    -La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), la Gambienne Fatou Bensouda, a pris jeudi soir, dans un communiqué, ses distances avec son prédécesseur, l’Argentin Luis Moreno Ocampo, mis en cause par une enquête de presse internationale. M. Moreno Ocampo a lancé plusieurs procès contre des Congolais lorsqu’il était procureur de la Cour.
    Plus de 40 000 documents confidentiels (courriels, câbles diplomatiques, courriers, relevés bancaires, etc…) obtenus par le journal en ligne français Mediapart au sujet de celui qui fut, durant neuf ans (2003-2012), le premier procureur de la Cour, ont été analysés par une dizaine de journaux dans le monde, auxquels ils ont été communiqués. Les révélations publiées par ces médias indiquent que Moreno Ocampo – qui représenta l’ong Transparency International en Amérique latine et aux Caraïbes – a été détenteur, avec sa femme, de sociétés offshore (du type que dénonce Transparency) aux Iles Vierges britanniques, au Panama, au Belize et en Uruguay pendant qu’il était procureur à la CPI. Et qu’il a tenté de le dissimuler.
    S’il n’en a pas parlé à la CPI, c’est parce qu’”ils n’ont rien demandé”, a-t-il répondu à Mediapart. « Mon salaire de magistrat n’était pas assez élevé”, a-t-il tenté de se justifier. Un salaire qui s’élevait tout de même à 150 000 euros par an nets d’impôts, soit 12 500 euros par mois…
    Contre des Congolais
    Ce salaire payait les poursuites engagées, au nom de la CPI, par le Bureau du procureur, notamment contre les Congolais Thomas Lubanga, Jean-Pierre Bemba, Mathieu Ngudjolo, Germain Katanga, Bosco Ntaganda. Sur les dix enquêtes ouvertes par la CPI, neuf concernent des Africains – ce qui a suscité un appel de l’Union africaine à ses membres, afin qu’ils ne collaborent pas avec elle, accusée de racisme. Plusieurs pays africains ont annoncé leur retrait du Traité de Rome qui crée la ou leur intention de s’en retirer, lui reprochant de ne pas être “véritablement indépendante” ou de ne pas avoir été à la hauteur des espoirs suscités. Beaucoup de reproches ont été faits au Bureau du Procureur sur la légereté avec laquelle sont constitués les dossiers.
    Après son départ de la CPI, en 2012, Luis Moreno Ocampo a rejoint un cabinet new-yorkais, Getnick&Getnick, “pour y développer le business, en pleine expansion, des lanceurs d’alerte”, écrit Mediapart. Il enseigne aussi à Harvard et possède une firme de consultance à New York, selon le journal allemand Der Spiegel, un des médias enquêteurs. L’Argentin a été embauché en juillet 2017 par l’Organisation des Etats américains pour enquêter sur le Vénézuela, en vue d’éventuellement constituer un dossier pour la CPI.
    Lobbying pour le financier d’un seigneur de guerre
    En 2015, indique l’enquête, Moreno Ocampo est devenu l’avocat de l’organisation “Justice First”, créée par le milliardaire libyen du pétrole Hassan Tatanaki. Ce dernier, après avoir appuyé Khadafi, explique Der Spiegel, soutient un des deux plus grands seigneurs de guerre en Libye, le maréchal Khalifa Haftar. Le contrat de Moreno Ocampo – pour 3 millions de dollars (2,55 millions d’euros) en trois ans – le chargeait de constituer des dossiers pour envoyer à la CPI  les adversaires du maréchal et de mettre au point une stratégie permettant (NDLR: à Tatanaki) d’échapper à toute poursuite de la Cour ».
    Les contacts de Moreno Ocampo à la CPI, indiquent les médias enquêteurs, lui permettent de faire bénéficier ses clients d’informations sur les documents en possession de la CPI qui pourraient être utilisés contre eux. Deux collaboratrices de la procureure Bensouda, pourtant tenues au secret, ont ainsi donné des conseils afin que Hassan Tatanaki ne soit pas poursuivi. Finalement, ce dernier mettra fin au contrat avec Moreno Ocampo au bout de trois mois et 750 000 dollars; on ignore pourquoi.
    Brèches dans la sécurité de la CPI?
    Jeudi soir, Mme Bensouda a affirmé que la Cour ignorait comment les 40 000 documents qui servent à mettre en cause Luis Moreno Ocampo ont été obtenus par Mediapart. Elle assure que la CPI « met tout en œuvre pour la mise en place de mesures renforcées pour garantir la sécurité des informations » en sa possession. La fuite de documents internes permet en effet de se poser des questions sur le sérieux de la protection des témoins qui accusent des puissants lors des procès de la CPI. « Rien n’indique à ce jour que ses systèmes (NDLR: de protection) aient été compromis », assure la procureure.
    Mme Bensouda avoue cependant son « inquiétude » au sujet des « allégations » impliquant deux de ses collaboratrices dans le travail de lobbying de Luis Moreno Ocampo pour le milliardaire libyen. Elle annonce que le Mécanisme de Contrôle Indépendant (MCI) de la Cour a prévu « une enquête complète » sur le sujet.
    Elle se démarque de Moreno Ocampo
    La procureure, si elle souligne que les dirigeants de la CPI doivent déclarer tous les ans leur patrimoine depuis 2015 – soit après le départ de l’Argentin – affirme que son bureau « n’a pris aucun contatc », ni « sollicité aucun conseil », ni « collaboré avec » Moreno Ocampo sur des affaires traitées par la CPI « depuis que j’ai pris mes fonctions de procureur ».
    « J’ai moi-même été très claire à ce sujet avec M. Ocampo par le passé et je lui ai demandé, sans aucune équivoque, de s’abstenir de toute déclarartion ou activité publique susceptible, en vertu de ses anciennes fonctions à la tête du Bureau (NDLR: du procureur), d’être perçue comme une ingérence dans les activités de celui-ci ou une atteinte à sa réputation », ajoute-t-elle. Ce qui permet de supposer que Mme Bensouda avait des raisons de s’inquiéter avant que n’éclate le scandale.
    Marie-France Cross
  • L’auteur des mémoires de Trump prévoit sa démission

    L’auteur des mémoires de Trump prévoit sa démission

    -L’auteur des mémoires de Donald Trump, “The Art of the Deal” publié en 1987, pense que le milliardaire va démissionner de la présidence des Etats-Unis avant la fin de son mandat en 2021, peut-être même avant la fin de cette année.

    L’écrivain Tony Schwartz a affirmé sur Twitter que M. “Trump va démissionner” avant que les enquêteurs de l’affaire russe “ne lui laissent aucune alternative”.

    “L’encerclement progresse à une vitesse incroyable”, a poursuivi M. Schwartz dont l’ouvrage contribua à forger la réputation d’homme d’affaires astucieux de l’actuel président. “Trump va démissionner et déclarer victoire avant que Mueller et le Congrès ne lui laisse aucune alternative”.

    Il fait référence à l’enquête fédérale menée par le procureur spécial Robert Mueller et aux enquêtes menées par deux commissions parlementaires du Congrès des Etats-Unis sur l’ingérence de la Russie dans le processus électoral en 2016, sur des soupçons de collusion pendant la campagne entre des proches de M. Trump et des responsables russes ou encore sur des soupçons d’entrave à la justice de la part du président républicain.

    Dans un second tweet, M. Schwartz a estimé que “la présidence Trump était dans les faits terminée”, confiant qu’il serait “étonné s’il survit jusqu’à la fin de l’année”. “Le plus probable, c’est qu’il démissionnera d’ici l’automne, si ce n’est plus tôt”, dit-il.

    Pendant l’écriture de l’ouvrage qui est devenu un succès dès sa parution, il a passé dix-huit mois avec le magnat de l’immobilier. Le livre est resté 48 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times et s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires.

    L’auteur avait fait part de son aversion pour le milliardaire l’an dernier pendant la campagne électorale, estimant qu’il avait mis avec son livre “du rouge à lèvres sur un porc”.

    “Je ressens un profond sentiment de remords pour avoir contribué à présenter Trump d’une façon qui lui a attiré davantage d’attention et qui l’a rendu beaucoup plus intéressant qu’il ne l’est”, avait-il dit en juillet 2016.

    Avec AFP