-La chambre d’appel de la CPI vient d’annuler la liberté provisoire octroyée a Jean-Pierre Bemba, Fidele Babala (photo) et consorts, dans le dossier de subornation de témoins.
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La CPI annule la mise en liberte provisoire de Fidele Babala
Elle estime même qu’ils n’auraient pas dû être libérés.Quand la décision de mise en liberté provisoire avait été prise, le procureur avait estimé que la chambre préliminaire n’avait pas bien fait l’évaluation de la détention des suspects. Et avait fait appel de cette décision.Aujourd’hui c’est sur cet appel que la chambre vient de rendre sa décision.En épousant le point de vue du procureur, la chambre d’appel annule donc la liberté provisoire de Fidele Babala, Aimé Kilolo, Jean-Jacques Mangenda…Tout cela ne signifie cependant pas qu’ils seront de nouveau immédiatement incarcérés, la chambre appel renvoie cette décision à la chambre de première instance qui est chargée de s’occuper du procès qui commence le 29 septembre.(Top Congo) -

Burundi: la Belgique suspend son soutien au processus électoral
-Au Burundi, la contestation de la candidature de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat présidentiel continue de provoquer des affrontements violents entre les forces de l’ordre et l’opposition. La Belgique, qui maintient des relations étroites avec cet ancien protectorat, a décidé de suspendre à la fois la coopération policière avec le Burundi et son aide au processus électoral.Pour le gouvernement belge, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la mort de onze manifestants abattus par la police alors que, selon les Nations unies, celle-ci n’était pas en état de légitime défense. Cette annonce du Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU est invoquée comme la raison principale de la suspension de la coopération avec le Burundi.
La Belgique avait prévu un budget de 4 millions d’euros en vue du soutien à la préparation des municipales le 26 mai et de la présidentielle du 26 juin. Et le ministre chargé de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a officiellement fait savoir que les fonds seraient gelés. Seuls deux millions ont été versés et les deux millions restants ne seront donc pas déboursés.
Coopération avec la police burundaise suspendue
De la même façon, la Belgique menait conjointement avec les Pays-Bas un projet de soutien à la police burundaise pour une enveloppe globale de 5 millions d’euros. Ce projet est lui aussi mis en suspens de manière provisoire et les 3 millions d’euros non encore déboursés ne seront pas versés non plus.
Pour le ministère belge de la Coopération, les conditions pour des élections libres au Burundi ne sont pas réunies pour l’instant. Ça fait plusieurs mois que la Belgique, mais aussi l’Union européenne, ont averti le Burundi qu’une nouvelle candidature de Pierre Nkurunziza présentait des risques de divisions et de tensions. Le gouvernement belge estime que la Constitution burundaise, basée sur les accords de paix d’Arusha doit être respectée, en particulier dans la limitation à deux mandats de la fonction présidentielle.
(RFI)
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L’UE et le FMI en désaccord sur les conditions d’aide à la Grèce
-Les négociations entre la Grèce et ses créanciers sont toujours dans l’impasse. Et les chances de trouver une issue s’amenuisent. L’Union européenne et le FMI ne sont pas d’accord sur les conditions d’octroi de la troisième tranche d’aide.Malgré leur reprise fin avril, les négociations sont dans l’impasse. Pourtant, il y a urgence. Les caisses de la Grèce sont vides et tous les voyants sont au rouge : croissance, déficit, dette, inflation. Et les prévisions de printemps de la Commission européenne ont revu à la baisse la hausse du PIB pour 2015 de 2,5 à 0,5%.
Alors que l’économie grecque est en panne, le FMI et l’UE, deux des créanciers d’Athènes affichent leurs désaccords, notamment sur la question fondamentale des réformes à mener. Le FMI souhaite que la Grèce conduise une réforme de son système des retraites, alors que l’Union européenne attend une réforme fiscale digne de ce nom.
Autre désaccord et pas des moindres : Le FMI milite pour effacer une partie de la dette grecque, qui atteint tout de même 175% de son PIB. Une option qui n’est même pas envisageable pour les Européens qui sont les premiers intéressés, puisque c’est de leur argent dont il s’agit.
Pour le moment chacun campe sur ses positions, laissant la part belle à Athènes qui se dégage de toute responsabilité dans cette affaire, rappelant que la discorde se situe entre les deux institutions et non entre elle et ses créanciers.
En attendant, le pays reste dans l’impasse, son économie plonge et les marchés s’impatientent.RFI -

Hillary Clinton : officiellement candidate pour 2016

Hillary Diane Rodham Clinton, Secrétaire d’État des États-Unis, -La démocrate Hillary Clinton a annoncé dimanche sur internet qu’elle tenterait une nouvelle fois de devenir la première femme à diriger les États-Unis, l’investiture de 2016 lui semblant promise.
C‘est dans une vidéo sur son site hillaryclinton.com puis dans un tweet qu’Hillary Rodham Clinton, 67 ans, ancienne Première dame, sénatrice et secrétaire d’État, a officialisé sa seconde candidature aux primaires démocrates, après sa défaite de 2008 contre Barack Obama.
“Je suis candidate à la présidence”, y déclare-t-elle, debout et souriante, dans un clip d’un peu plus de deux minutes où témoignent des Américains de la classe moyenne: une jeune mère de famille, un jeune couple noir, deux frères entrepreneurs hispaniques, un enfant, un couple d’hommes et un autre de femmes, un ouvrier…
“Les Américains se sont battus pour surmonter les difficultés économiques. Mais ceux qui sont au sommet sont toujours favorisés”, poursuit Hillary Clinton. “Les Américains ordinaires ont besoin d’une championne. Je veux être cette championne”.
“Je pars sur le terrain pour gagner votre voix”, ajoute-t-elle.
Cette petite phrase et la stratégie de lancement ont un but: signifier qu’elle entend mériter son investiture, bien qu’elle soit la grande favorite des primaires démocrates, avec environ 60% des intentions de vote.
Aller à la rencontre directe des électeurs
Son premier grand discours de campagne n’aura lieu qu’en mai, a indiqué son service de presse. Les six à huit prochaines semaines seront consacrées à aller à la rencontre “directe” des électeurs, d’abord dans l’État rural de l’Iowa, qui lancera la saison des primaires au début de l’année prochaine.
Elle s’y rendra mardi et mercredi pour des tables-rondes avec des responsables éducatifs et d’entreprises, a confirmé la campagne.
La présidentielle aura lieu en novembre 2016.
Immédiatement après l’annonce, guettée par le monde médiatique et politique depuis des semaines, les républicains ont dénoncé le retour en politique de la plus connue des Américaines, sous les projecteurs depuis plus de trois décennies.
Hillary Clinton = un troisième mandat Obama ?
“Nous savons exactement à quoi nous attendre”, a réagi Ted Cruz, candidat à l’investiture républicaine, dans une vidéo. “Hillary Clinton représente les échecs du passé. L’Amérique veut-elle un troisième mandat Obama?”
“Nous devons faire mieux que la politique étrangère d’Obama et Clinton, qui a affaibli les relations avec nos alliés et enhardi nos ennemis”, a dit celui qui pourrait devenir son principal rival, le républicain Jeb Bush, 62 ans, dans une vidéo.
Le président américain, Barack Obama, a mis tout son poids derrière son ex-rivale, qu’il avait nommée en 2009 secrétaire d’État. “Elle ferait une excellente présidente”, a-t-il déclaré samedi.
Aucune autre personnalité d’envergure en lice jusqu’ici chez les démocrates
Aucun autre démocrate n’est à ce stade plus connu, ni plus apprécié qu’elle. Si plusieurs devraient se lancer, ce sera sans réel autre espoir que de faire bonne impression pour être recruté comme colistier. Aucune personnalité d’envergure, comme le vice-président Joe Biden ou la sénatrice Elizabeth Warren, ne s’est déclarée. Seuls deux démocrates peu connus (l’ex-gouverneur Martin O’Malley et l’ex-sénateur Jim Webb) semblent décidés à la concurrencer.
Son CV est à la fois sa force et son talon d’Achille.
La vie d’Hillary Clinton est indissociable du pouvoir: ancienne Première dame, sénatrice et chef de la diplomatie.
Quand ses rivaux républicains ont à peine fait quelques voyages à l’étranger, elle a rencontré des dizaines de présidents, Premiers ministres et rois, et jonglé avec les crises, de la Libye à la Russie. Aucun autre candidat n’a vécu pendant huit ans à la Maison Blanche.
Mais cette riche expérience s’accompagne d’erreurs, gaffes et scandales, dès les premières années des Clinton au pouvoir. Bill Clinton fut élu gouverneur de l’Arkansas en 1978.
Pour les républicains, les manquements éthiques et moraux des Clinton disqualifient Hillary Clinton, un thème qu’ils ont relancé avec la découverte, en mars, qu’elle avait exclusivement utilisé une messagerie privée lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine, au lieu d’un compte officiel.
Le Congrès, dominé par les républicains, a prévu de la convoquer prochainement pour une audition parlementaire qui s’annonce tendue.
Côté républicain, par contraste à la course démocrate, la concurrence est rude. Deux candidats se sont officiellement déclarés, les sénateurs Ted Cruz et Rand Paul, et jusqu’à une dizaine d’autres envisagent de se lancer.
AFP
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Video: Voici comment les pirates informatiques sont parvenus à arrêter les programmes de la chaîne TV5Monde
Comment prévenir le piratage informatique des sociétés ?Des cyber-attaques, on en a déjà connu en Belgique. Des sites internet de sociétés belges ont déjà été piratés. Mais ce vendredi matin, avec l’attaque sur TV5Monde, les pirates informatiques sont allés encore plus loin, puisqu’ils ont carrément réussi à prendre le contrôle d’une chaîne de télé. Comment est-ce possible ? Nos entreprises, sur-informatisées, sont-elles vraiment en danger ? Eléments de réponse avec nos journalistes Sébastien Degrave et Denis Caudron.
Les réseaux sociaux étaient le premier service de TV5Monde visé par les pirates informatiques hier soir. Twitter et Facebook: les outils de TV5Monde sont pris en otage, les terroristes modifient les comptes et font afficher les couleurs et les messages de l’Etat islamique. Quelques minutes plus tard, le site internet de la chaîne de télévision n’est plus accessible: les serveurs web (les ordinateurs sur lesquels est “stocké” le site internet) situés aux Etats-Unis ne répondent plus.
Pour Olivier Bogaert, commissaire de la Computer Crime Unit (unité spécialisée de la police fédérale dans la criminalité sur internet), il aura suffi qu’un seul ordinateur soit infecté pour créer une faille sur l’ensemble du réseau de l’entreprise: “Une partie de l’environnement qu’utilise TV5Monde a été infecté par un logiciel qui a permis aux pirates de se “promener” dans l’environnement et les serveurs de TV5Monde jusqu’au moment où ils ont pu petit à petit déconnecter des services.”
Le groupe terroriste parvient ensuite à pénétrer dans les serveurs de diffusion de la chaîne en déjouant les systèmes de protection.
Aujourd’hui, l’informatique est présente à tous les niveaux dans une chaîne de télévision. La diffusion des programmes peut donc être interrompues à distance par des pirates informatiques.“Si les systèmes de protection ne sont pas en place, il est évident que depuis l’extérieur, depuis l’internet, on peut, s’il existe des failles de sécurité, prendre le contrôle de la chaîne, changer les horaires de programmes, changer l’émission qui est diffusée, l’interrompre, faire tout ce qu’on veut”explique le directeur technique et informatique de RTL Belgique.
Selon le directeur de TV5Monde, l’attaque informatique a été très puissante et les systèmes informatiques de la chaîne ont été fortement détériorés.
(RTL)
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La chaîne TV5 Monde victime d’un piratage par des individus se réclamant de l’EI
-Des individus se réclamant de l’État islamique (EI) ont piraté mercredi soir la chaîne francophone TV5 Monde.Que s’est-il passé ?
La cyberattaque contre TV5 Monde a eu lieu mercredi 8 avril vers 22h00. La chaîne francophone cesse alors d’émettre subitement. Toutes les émissions sont coupées entre 22h00 et jeudi vers 01h00 du matin. Peu avant 02h00, TV5 Monde finit par reprendre la main sur ses comptes Facebook et Twitter.
Ce matin, le site Internet était toujours en maintenance.
“On a repris la main sur Facebook et Twitter”, a déclaré le directeur de TV5 Monde, Yves Bigot, peu avant 02h00. Quant aux émissions de la chaîne, “on commence à pouvoir réémettre un programme sur un certain nombre de zones”.
Le directeur a ajouté : “Nos systèmes ont été extrêmement détériorés” par cette attaque “d’une puissance inouïe”. Le retour à la normale “va prendre des heures, voire des jours”.
Selon lui, une cyberattaque d’une telle puissance nécessite des semaines de préparation.
Le message de l’EI
Peu avant minuit, Yves Bigot explique : “Nous ne sommes plus en état d’émettre aucune de nos chaînes. Nos sites et nos réseaux sociaux ne sont plus sous notre contrôle et ils affichent tous des revendications de l’État islamique”.
Des documents présentés comme des pièces d’identité et des curriculum vitae de proches de militaires français impliqués dans les opérations contre l’EI ont été postés sur le compte Facebook de TV5 Monde par les pirates.
“Soldats de France, tenez-vous à l’écart de l’Etat islamique ! Vous avez la chance de sauver vos familles, profitez-en”, pouvait-on lire dans un message sur Facebook. “Au nom d’Allah le tout Clément, le très Miséricordieux, le CyberCaliphate continue à mener son cyberdjihad contre les ennemis de l’Etat islamique”, ajoute le texte.
Le message accuse le président français François Hollande d’avoir commis “une faute impardonnable” en menant “une guerre qui ne sert à rien”.
“C’est pour ça que les Français ont reçu les cadeaux de janvier à Charlie Hebdo et à l’Hyper Casher”, ajoutent les pirates, en référence aux attentats sanglants contre l’hebdomadaire satirique et le magasin qui avaient fait 17 morts entre le 7 et le 9 janvier à Paris. Le CyberCaliphate est “en train de rechercher les familles de militaires qui se sont vendus aux Américains”, affirment-ils.
Sur Twitter, le jounraliste français David Thomson note que “le groupe ‘cybercaliphate’ auteur de l’attaque contre TV5MONDE n’est pas un organe officiel de l”EI”. Selon Wassim Nasr, journaliste à France 24, les approximations linguistiques du texte de revendication laissent penser que les auteurs ne sont pas arabes.
(Jeune Afrique)
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Fidel Castro réapparait
-L’ancien président cubain, Fidel Castro, est apparu en public pour la première fois depuis quatorze mois.Le leader communiste à la retraite est plein de vitalité, selon la presse cubaine, qui a publié des images de la rencontre.
Fidel Castro a rencontré une délégation officielle de 33 membres venue du Venezuela, rencontre qui a eu lieu dans un établissement scolaire.
Selon un journal cubain qui a publié les images de la rencontre, Fidel Castro, habillé d’un survêtement bleu et blanc et coiffé d’une casquette noire, a salué chacun des membres de la délégation vénézuélienne.
Fidel Castro a exprimé sa plus profonde préoccupation pour la bataille que livre la nation latino-américaine afin que sa souveraineté et son intégrité soient respectées, a révélé le quotidien cubain, faisant référence aux sanctions imposées au Venezuela par les Etats-Unis.
Fidel Castro était un proche d’Hugo Chavez, l’ancien président vénézuélien dont le pays fournissait à Cuba du pétrole bon marché.
Depuis qu’il a abandonné le pouvoir en 2006 pour raisons de santé, Fidel Castro n’est sorti en public qu’à de très rares occasions, la dernière remontant au 8 janvier 2014.
(BBC)
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RDC: l’ONU veut une opération conjointe “le plus vite possible” contre les rebelles hutu rwandais
-Le chef de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), Martin Kobler, a estimé mercredi que sa coopération avec l’armée congolaise devait commencer “le plus vite possible” afin de combattre efficacement les rebelles hutu rwandais actifs dans l’est.“J’étais le jeudi et le vendredi à l’est, à Nyanzale (province du Nord-Kivu), pour voir l’effet de la non-coopération” entre les soldats congolais et les Casques bleus, a déclaré M. Kobler à Kinshasa lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
Sur le terrain, M. Kobler a constaté que l’armée congolaise avait récupéré seule “des positions” jadis tenues par les rebelles rwandais, qui ont donc “disparu de ces territoires”, tandis qu’ailleurs ces combattants se “sont mêlés à la population” locale.
Cependant, “je suis rentré à Kinshasa avec la ferme impression qu’il faut reprendre les opérations, le soutien pour les FARDC (armée) le plus vite possible parce qu’on a une certaine faiblesse dans les opérations et c’est l’unité qui fait la force”, a-t-il souligné, précisant qu’il avait eu des entretiens avec le ministre de la Défense dont l’esprit était “très, très constructif”.
Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont des rebelles hutu rwandais dont des chefs sont accusés d’avoir participé au génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda – qui fit 800.000 morts, selon l’ONU – avant de se réfugier dans l’est congolais, où ils commettent de graves exactions sur les civils.
La Monusco, forte de 20.000 personnes, travaillait avec Kinshasa à la mise au point d’une opération conjointe contre les FDLR, mais fin janvier, l’armée congolaise avait annoncé seule le lancement de l’offensive, la Monusco se contentant de promettre un soutien opérationnel, logistique et stratégique.
Le 15 février la RDC a annoncé avoir renoncé à l’aide de l’ONU dans cette opération après des pressions l’invitant à remplacer deux généraux qui étaient nommés pour commander l’offensive et avec lesquels la Monusco disait ne pas pouvoir travailler, les soupçonnant de graves violations des droits humains.
Depuis, les relations se sont beaucoup détériorées entre le gouvernement congolais et la Monusco.
(AFP) -

RDC : l’envoyé de l’ONU appelle les autorités à rétablir la coopération avec l’Organisation
-19 mars 2015 – A l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en République démocratique du Congo (RDC), le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce pays, Martin Kobler, a regretté la suspension de la participation des Casques bleus aux opérations conjointes avec l’armée congolaise contre les rebelles des FDLR et appelé les autorités congolaises à rétablir la coopération avec l’ONU.« Nous avons travaillé pendant des mois avec des généraux dans un esprit excellent et constructif de partenariat. Toutefois, ils ont été remplacés par des officiers qui ont commandé par le passé des unités ayant un passé crédible de violations des droits de l’homme », a déclaré M. Kobler devant les membres du Conseil de sécurité.
« Nous avons donc été obligés de suspendre notre participation et notre soutien aux opérations sous leur commandement » contre les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans l’est de la RDC, a-t-il ajouté.
Le Représentant spécial s’est dit persuadé que « le gouvernement prendra la mesure appropriée pour remédier à cette situation malencontreuse ». « Notre soutien reprendra alors rapidement », a-t-il ajouté.
« Pour mieux coopérer, il faut créer une atmosphère de confiance », a-t-il encore dit. « Je propose donc au gouvernement de réenclencher la coopération sur la base d’une confiance mutuelle ».
Le Représentant spécial a noté que la présence des groupes armés était limitée aux provinces de l’est du pays. Toutefois, « la situation sécuritaire en général n’est pas encore stable, encore moins irréversible », a-t-il ajouté. « Beaucoup de gens vivent encore dans la peur d’être violés, la peur d’être attaqués, la peur d’être dépouillés de leurs maigres biens ».
Selon lui, il faut faire plus pour réduire la menace des groupes armés et la violence contre les civils « à un niveau qui puisse être géré de manière efficace par les institutions congolaises ». Aussi, même si la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) ne va pas rester éternellement en RDC, son retrait « devra être graduel et progressif et lié à des objectifs établis conjointement par le gouvernement et la MONUSCO », a-t-il ajouté.
Selon lui, « le départ de la MONUSCO doit être lié aux résultats obtenus et à l’amélioration concrète de la situation sur le terrain ».
S’agissant des élections à venir, M. Kobler a salué la publication d’un calendrier électoral le 12 février 2015 prévoyant des élections législatives et présidentielle en novembre 2016.
« La MONUSCO est prête à apporter son aide pour ses élections, si celle-ci est requise, une aide logistique, technique et ses bons offices », a-t-il déclaré. Il s’est toutefois déclaré préoccupé par l’arrestation de plus de 40 acteurs de la société civile il y a quelques jours. « L’espace politique pour la société civile est un prérequis à des élections crédibles », a-t-il estimé.
(ONU)
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Des drones pour surveiller la frontière Rwanda-RDC
-A la demande du Secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, les Etats-Unis ont décidé ce mercredi 9 janvier, de déployer des drones de surveillance à l’Est du Congo pour appuyer la mission des Nations unies (more…)