Tag: Panafricain

  • Hydrocarbures : Kosmos Energy prépare son futur africain dans le golfe du Mexique

    Hydrocarbures : Kosmos Energy prépare son futur africain dans le golfe du Mexique

    L’acquisition de puits au large des États-Unis va permettre à la junior américaine de financer ses projets en Mauritanie, en Côte d’Ivoire et en Guinée équatoriale.

    C’est à 10 000 km des puits de pétrole ghanéens qui ont fait sa renommée que Kosmos Energy a acquis ses derniers actifs en septembre. En achetant Deep Gulf Energy, une société texane relativement peu connue, Kosmos a repris ses parts dans douze blocs situés dans le golfe du Mexique, au large du Texas et de la Louisiane.

    Cet intérêt nouveau porté à la côte ouest de l’Atlantique peut surprendre. Depuis son entrée fracassante au Ghana, où la firme a été la première à découvrir des quantités importantes de pétrole en 2007 – un épisode raconté dans le mémorable documentaire Big Men –, le marché a toujours associé Kosmos à l’Afrique de l’Ouest.

    En 2015 et 2016, elle reproduit l’exploit ghanéen, avec la mise au jour d’une importante réserve de gaz dans l’offshore profond au large du Sénégal et de la Mauritanie, confortant ainsi son statut d’explorateur à succès dans cette région du monde.


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  • [Tribune] Je n’ai pas de problèmes particuliers avec la Commission de l’Union africaine

    [Tribune] Je n’ai pas de problèmes particuliers avec la Commission de l’Union africaine

    Depuis le mois de janvier, la Commission de l’Union africaine (UA) refuse de reconnaître la réélection de Francine Muyumba à la tête de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ). Un scrutin qui aurait été, selon l’UA, entaché d’irrégularités. Ce que la Congolaise et son comité réfutent.

    Ce mois de novembre, l’Afrique célèbre, comme tous les ans, la Journée africaine de la jeunesse. C’est l’occasion pour moi, en tant que présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), de me féliciter du travail abattu ces quatre dernières années. Avec le comité exécutif de l’UPJ, nous avons en effet réussi à faire entendre la voix de la jeunesse africaine et nous continuons de le faire jusqu’au terme de notre actuel mandat, d’ici deux ans. Suivant des objectifs clairs, nous avons entre autres obtenu de l’Union africaine (UA) la création du Fonds africain de la jeunesse à l’issue du sommet des chefs d’État et de gouvernement de juillet 2018.


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    Mais en réalité, l’UPJ existe depuis 1962. Elle a été créée par les pères fondateurs, notamment Kwame Nkrumah, Sékou Touré et autres. Elle s’appelait alors « mouvement panafricain de la jeunesse » et s’était assignée la mission de continuer la lutte pour le bien-être des Africains, particulièrement des jeunes Africains. Comme tous les autres mouvements de lutte pour l’indépendance sur le continent, notre structure a contribué ainsi à la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), rebaptisée depuis UA. Mais c’est seulement en janvier 2009, lors du sommet des chefs d’État à Addis Abeba, que les dirigeants africains ont pris la décision d’octroyer à l’UPJ le statut d’organe continental de coordination des organisations des jeunes et celui de l’agence focale de l’UA en matière de la jeunesse.

    Malentendus avec l’Union africaine

    Aujourd’hui, au sein de l’UPJ, nous sommes préoccupés par la situation de la jeunesse africaine sur l’ensemble du continent. Des jeunes y vivent dans la misère, avec l’un des taux de chômage les plus élevés du monde. Cette situation pousse certains d’entre eux à partir. Peu importe s’il faut passer par des voies illégales. C’est pourquoi, lors du sommet Afrique-Europe sur la jeunesse, en octobre 2017, nous invitions déjà les dirigeants de deux continents à investir dans l’entrepreneuriat des jeunes du continent. Cette plaidoirie était suivie quelques mois plus tard par l’initiative du président français, Emmanuel Macron, d’initier trois projets relatifs à l’épanouissement de la jeunesse africaine. Coût total : 11 milliards de dollars américains, dont 50 millions ont été attribués à la jeunesse tunisienne.

    Mais le financement de nos actions demeure l’un de nos défis majeurs au sein de l’UPJ. Pour continuer à remplir sa mission, notre structure en appelle à plus de soutien des États dans le cadre de l’appui financier de l’UA dont elle ne bénéficie plus depuis six ans. Aujourd’hui, les 13 membres de son comité exécutif – deux par région du continent et deux représentants de la diaspora – sont tous pris en charge par leurs États respectifs. En ce qui me concerne, sans appui du gouvernement de mon pays la RDC, il m’aurait été impossible de faire efficacement mon travail et de porter haut la voix de la jeunesse africaine.

    L’UA a été induite en erreur par certaines personnes qui voulaient intégrer l’institution par tous les moyens

    Autres couacs : les malentendus entre l’UPJ et la Commission de l’UA. Ceux-ci remontent à notre cinquième congrès de décembre 2017, à l’issue duquel j’ai été réélue au poste de présidente de notre structure. Mais la Commission de l’UA s’est refusée dès le mois de janvier à reconnaître le nouveau comité exécutif de l’UPJ. De fait, elle a été induite en erreur par certaines personnes qui voulaient intégrer l’institution par tous les moyens.

    Fin octobre, à Alger, des ministres en charge de la jeunesse de différents États membres de l’UA ont demandé à la Commission de mettre fin à cette incompréhension et je m’en réjouis, parce que je n’ai pas de problèmes particuliers avec la Commission de l’UA. Nous appartenons tous à la même famille : nous ne manquerons donc pas de trouver des voies et moyens pour revoir la collaboration entre la Commission et l’UPJ et renforcer ainsi l’organisation continentale. D’ailleurs, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission, vient de nommer un envoyé de l’UA pour la jeunesse. C’est une bonne nouvelle car c’est l’une des recommandations de l’UPJ et des ministres en charge de la jeunesse du continent depuis 2016.

    L’UPJ, organe consultatif des gouvernements africains

    De son côté, l’UPJ réaffirme son soutien à la réforme de l’UA telle que pilotée par Paul Kagame, président du Rwanda. Elle salue les efforts déployés dans ce sens par Moussa Faki Mahamat et espère obtenir une direction en charge de la jeunesse au sein de la Commission, comme c’est déjà le cas pour les questions liées au genre. L’UPJ s’apprête également à de grandes réformes institutionnelles, conformément au rapport de la première réunion de son comité exécutif. Des changements pourraient bientôt intervenir pour lui permettre notamment de faire face aux insuffisances juridiques des textes légaux de l’institution et de se conformer aux exigences de la réforme de l’UA.


    >>> À LIRE – Union africaine : après le sommet extraordinaire d’Addis-Abeba, où en sont les réformes ?


    Dans cette perspective, au cours de l’année 2019, plusieurs jeunes compétents du continent seront nommés pour plus d’inclusivité au sein de l’UPJ, mais aussi pour couvrir les actions de celle-ci sur l’ensemble du continent. Regroupant tous les conseils nationaux de la jeunesse des États membres de l’UA et reconnu comme organe consultatif des gouvernements africains en matière de jeunesse, conformément à la Charte africaine de la jeunesse, l’UPJ continuera ainsi à plaider en faveur de plus de participation des jeunes dans la gouvernance sur le continent.

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  • Noureddine Adam nargue l’ONU, les personnalités du Forum de Doha, départ de l’ambassadeur des États-Unis en Guinée…

    Noureddine Adam nargue l’ONU, les personnalités du Forum de Doha, départ de l’ambassadeur des États-Unis en Guinée…

    Noureddine Adam quitte régulièrement la Centrafrique malgré les sanctions onusiennes ; de nombreuses personnalités s’exprimeront au Forum de Doha ; l’ambassadeur des États-Unis en Guinée devrait quitter Conakry pour Bamako… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.

    • Forum de Doha : qui parlera ?

    Daou Bakary Emmanuel pour JA

    Au Forum de Doha (Qatar), les 15 et 16 décembre, plusieurs personnalités africaines ou arabes s’exprimeront : Hassan Ali Khayre, le Premier ministre somalien ; Soumeylou Boubèye Maïga, son alter ego malien ; le Nigérian Mohammed Barkindo, secrétaire général de l’Opep ; Saeb Erekat, secrétaire général de l’OLP ; l’Irakienne Nadia Murad, Nobel de la paix 2018 ; et le Libanais Ghassan Salamé, émissaire de l’ONU pour la Libye.

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  • Droits TV : l’ex-président de la CAF, Issa Hayatou, condamné à 24,5 millions d’euros d’amende

    Droits TV : l’ex-président de la CAF, Issa Hayatou, condamné à 24,5 millions d’euros d’amende

    Issa Hayatou a été condamné à 24,5 millions d’euros d’amende pour « abus de position dominante » dans l’octroi de droits de diffusion TV des compétitions africaines. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) dénonce une « diffamation » et a annoncé son intention de faire appel.

    Le tribunal de commerce du Caire, où est basée la CAF, a condamné Issa Hayatou – qui fut président de la CAF de 1988 à 2017 –, ainsi que l’ancien Secrétaire général Hicham El Amrani, à « des amendes d’un montant total d’un milliard de livres (49,5 millions d’euros) pour violation de la loi égyptienne sur la protection de la concurrence », a précisé mercredi 27 septembre l’Autorité égyptienne de la concurrence (ECA).

    Cette dernière évoque notamment un « abus de position dominante de la CAF dans la méthode et le système d’octroi des droits de retransmission relatifs aux championnats de football ».


    >>> À LIRE – CAF : Issa Hayatou, plus dure est la chute


    Hayatou dénonce une « diffamation »

    Dans un communiqué, Issa Hayatou dénonce pour sa part une « diffamation intolérable », et reproche au tribunal de l’avoir condamné « à titre individuel », « tout en dédouanant la CAF de toute responsabilité ». Il indique par ailleurs qu’il fera « naturellement appel de cette décision ».

    « Durant toute ma présidence à la CAF, tous les actes posés l’ont été dans le strict respect des statuts et règlements et toujours dans l’intérêt du football africain », a-t-il insisté.

    En janvier 2017, les autorités égyptiennes ont accusé la CAF d’avoir enfreint les règles de la concurrence lors de la signature d’un accord exclusif de diffusion TV des compétitions africaines, dont la Coupe d’Afrique des nations, avec Lagardère Sports. La négociation conclue en juin 2015 a prolongé l’exclusivité des droits à l’entreprise française jusqu’en 2028 en échange d’une garantie de plus d’un milliard de dollars. Selon Issa Hayatou, l’entreprise égyptienne Presentation avait soumis une offre rejetée « unanimement » par le comité exécutif de la CAF.

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  • Le Congolais Jean-Jacques Lumumba craint pour sa vie, Ibrahim Yacouba en tournée au Niger…

    Le Congolais Jean-Jacques Lumumba craint pour sa vie, Ibrahim Yacouba en tournée au Niger…

    Le lanceur d’alerte congolais réfugié en France Jean-Jacques Lumumba craint d’être la cible de tueurs à gages, l’ex-ministre nigérien Ibrahim Yacouba est en tournée dans le pays pour mettre ses troupes en ordre de marche… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.

    • RDC : Jean-Jacques Lumumba en danger ?

    Vincent Fournier / JA

    Le parquet de Créteil (banlieue parisienne) a ouvert une enquête préliminaire après le dépôt d’une plainte par Jean-Jacques Lumumba.

    Selon le procès-verbal de son audition du 2 novembre, que JA a pu consulter, ce lanceur d’alerte congolais réfugié en France a affirmé aux policiers avoir été prévenu « par les autorités belges » de « la présence sur les territoires français et belge » d’individus venant des pays de l’Est et « mandat[és] pour éliminer un certain nombre de personnes, dont [il faisait] partie ».

    Défendu par les avocats français William Bourdon et Henri Thulliez, ainsi que par Me Georges-Henri Beauthier, en Belgique, Lumumba réclame des mesures de protection pour lui et sa famille.

    • Niger : Ibrahim Yacouba fait sa tournée

    Soucieux

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