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  • Election des gouverneurs en RDC : sur 135 dossiers, seuls 76 jugés recevables

    Election des gouverneurs en RDC : sur 135 dossiers, seuls 76 jugés recevables

    CENI-En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale nationale indépendante congolaise (Céni) a fait le tri et publié la liste des candidats pour l’élection des gouverneurs dans les 21 nouvelles provinces. Le scrutin aura lieu le 26 mars. Au départ, il y avait 135 candidatures, mais après de nombreux désistements et des rejets, au final 76 dossiers seulement sont jugés recevables sur fond de règlements de compte au sein de la majorité, notamment après le départ du G7 (sept partis qui avaient rejoint l’opposition).

    Suite au dépôt de certaines candidatures, la majorité présidentielle avait vivement protesté auprès de la Commission électorale.

    « Il ne s’agit pas de manger ses propres fils, il s’agit de discipline de partis politiques », a encore précisé, ce lundi 29 février, au matin, le porte-parole du gouvernement. Lambert Mendé – qui est aussi membre du bureau politique de la majorité – estime que ce n’est pas parce que leurs candidatures avaient été rejetées en interne que ces candidats avaient le droit de se présenter comme indépendants.

    La Commission électorale lui donne raison et parle de candidatures illégales, affirmant que ces candidats auraient dû signifier à leurs partis d’origine leur démission. Des candidats qui ont toutefois, rappelle la Céni, la possibilité de faire appel dans les 48 heures.

    Pour le G7 et l’ex-gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, certaines de ces candidatures auraient été rejetées par la Commission électorale parce que ces personnalités auraient été des proches.

    « C’est un signe que nous dérangeons », dit Christophe Lutundula, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et membre du G7. Ce dernier estime qu’en prenant cette décision, la Céni a démontré qu’elle n’était plus capable de mener sa mission en toute indépendance. « La Céni démontre qu’elle n’offre aucune garantie d’indépendance et d’impartialité aux compétiteurs électoraux. »

    Vingt-et-une candidatures rejetées, mais aussi trente-huit désistements. Certains candidats se disaient victimes de pressions ou d’intimidations de la majorité. La Céni dit n’avoir reçu aucune information de la sorte.

    Le G7 précise, par ailleurs, n’avoir déposé aucune candidature au nom de la plateforme de ces sept partis d’opposition.

    rfi

  • RDC: Kinshasa va nommer des commissaires dans les nouvelles provinces

    RDC: Kinshasa va nommer des commissaires dans les nouvelles provinces

    Nouvelle carte RDC-En République démocratique du Congo, les provinces de création récente seront gérées par des commissaires spéciaux et des commissaires spéciaux adjoints. Une décision du gouvernement annoncée par son porte-parole. A Kinshasa, l’opposition dénonce une violation de la Constitution de plus.

    Selon Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement congolais, cette option a été choisie pour se conformer à l’arrêt de l’accord constitutionnel, en attendant les élections des gouverneurs et de leurs adjoints.

    La demande avait en effet été faite à l’exécutif de prendre des dispositions transitoires et exceptionnelles, en vue de faire régner l’ordre public et la sécurité, d’assurer également la régularité et la continuité des services publics dans les nouvelles entités.

    D’où viendront les commissaires spéciaux et leurs adjoints ? Réponse de Lambert Mende : « Le gouvernement va désigner des personnes qu’il estime capables de gérer les nouvelles provinces. » L’opposition, elle, dénonce une violation de la Constitution. Le titre de commissaire spécial n’est prévu par aucun texte, explique Baudouin Mayo Mambeke, député de l’Union pour la nation congolaise (UNC).

    Pour lui, le gouvernement doit se fonder sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Cette cour, estime Baudouin Mayo Mambeke, a pour rôle de juger de la constitutionnalité et non d’attribuer aux institutions des compétences qu’elles n’ont pas reçues de la Constitution. En tout cas, l’opposition soupçonne la majorité de vouloir nommer des personnes de son obédience.

    RFI