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  • Le M23, Est-ce le Bras SĂ©culier du RWANDA !

    Le M23, Est-ce le Bras Séculier du RWANDA !

    Par Dominique Kabongo
    York University
    Politologue/Acteur Politique

    “L’Abolition de l’esclavagisme, n’est pas seulement une question d’éthique morale mais aussi une de justice, et si appliquer la justice provoque la guerre, dans ce cas elle est la bienvenue car nous en sortirons une nation”.

    John Quincy Adams
    (6eime PrĂ©sident des États-Unis)

    – A la veille de ses soixante-deux ans d’Independence, la RDC peine toujours d’exister tel qu’état souverain. Depuis 1960, elle est affaiblie institutionnellement, incapable d’assurer sa sĂ©curitĂ© et prĂ©server son intĂ©gritĂ© territoriale. D’aucuns diront qu’il s’agissait simplement d’une Independence Nominale.

    En 1965, le processus politique s’envenime et se perturbe depuis avec l’ascension au pouvoir de Joseph DĂ©sirĂ© Mobutu Ă  travers un coup d’état. De lĂ  se succĂšde des rĂ©gimes jusqu’à date qui ne sont pas dotĂ© de lĂ©gitimitĂ© populaire Ă  travers une Ă©lection libre et transparente. Ces multiples contestations Ă©lectorales ne permettent pas aux institutions Ă©tatiques d’exercer de plein pouvoir leurs fonctions crĂ©ant de facto un dĂ©sĂ©quilibre socio-politique permanent.

    En remontant jusqu’à l’époque Coloniale, il y a une observation flagrante qui expliquerait l’état actuel de dĂ©liquescence de la RDC. On retrouve une collision permanente entre les centres d’intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et la conception dite d’une RĂ©publique ici la RDC ainsi que celle de son bien-ĂȘtre social. Les centres d’intĂ©rĂȘts Ă©conomiques typiquement de nature exogĂšne dĂ©sirent l’accĂšs au matiĂšres premiĂšres avec la moindre si pas aucune rĂ©sistance Ă©tatique et humaine. Par consĂ©quent ils adoptent un modĂšle Ă©conomique uniquement basĂ© sur l’extraction des matiĂšres premiĂšres. On assiste donc Ă  l’extirpation des ressources sans conscience morale ni tenir compte des consĂ©quences Ă©cologiques, sociale encore moins humaines. Ce modĂšle Ă©conomique se caractĂ©rise du nĂ©o-libĂ©ralisme.

    Hors, dans la conception proprement dite d’état fonctionnel, il est l’organe suprĂȘme et rĂ©gulateur dans la gestion des ressources, biens en prĂ©servant le bien-ĂȘtre social et sĂ©curitaire des citoyens. En RDC, nul n’est pas le cas vu que le clash entre ses deux centres d’intĂ©rĂȘt rĂ©side essentiellement au cƓur de la tragĂ©die Congolaise et son rĂ©ajustement Ă©quilibrĂ© s’avĂšre indispensable pour l’humanitĂ© entiĂšre.

    ConfrontĂ© Ă  cet enchevĂȘtrement, la RDC reste clouĂ©e au sol, victime de toute sorte d’agressions tant militaires, politiques qu’économiques. Il devient donc impĂ©ratif de remettre en place le processus politique dĂ©raillĂ© depuis son indĂ©pendance. De la dĂ©coulerait des institutions fortes capable de rĂ©unir les centres d’intĂ©rĂȘts endogĂšnes tant qu’exogĂšnes.

    Prenant un exemple illustratif, le cas du M23, cela fait prĂšs de dix ans que la RDC accuse ce mouvement rebelle d’ĂȘtre rien d’autre qu’un transfuge de l’ArmĂ©e Rwandaise en RDC. AprĂšs ses derniĂšres incursions, la RDC vient encore de brandir cette accusation haut et fort, chose que le Rwanda rejette fermement.

    L’annĂ©e 1997 marque la chute du rĂ©gime du Marechal Mobutu par l’AFDL un mouvement rebelle parrainĂ© par le Rwanda et l’Ouganda. Partant de lĂ . L’Est de la RDC connait une des plus horribles tragĂ©dies de l’humanitĂ©. Le rapport Mapping de l’ONU datant du 1 octobre 2010 retrace les faits en dĂ©tail.

    La tragĂ©die de l’Est de RDC est Ă©galement connue comme une guerre Ă©conomique. Cette partie de la RDC qui Ă©chappe au contrĂŽle de l’état est une sorte de “No man’s Land” un El dora do oĂč l’on peut prospĂ©rer dans les affaires. On y observe les mĂ©thodes du modĂšle Ă©conomique d’extraction dĂ©crit plus haut adaptable au concept du nĂ©o-libĂ©ralisme. Le cas du Rwanda un des neuf voisins de la RDC, qui se situe Ă  proximitĂ© de l’Est de la RDC devient en 2013, le premier exportateur de Coltan. Selon l’agenceecofin, en 2013, le Rwanda a exportĂ© 2. 466.025 kg de tantale soit 28% de la production mondiale. Une contradiction rĂ©vĂ©latrice et difficile Ă  rĂ©concilier lorsque le Rwanda ne possĂšde pas ses matiĂšres sur son territoire.

    En 2013, suite Ă  son dĂ©mantĂšlement le M23 se scinde en deux branches, Makenga et sa branche se sont exilĂ©s en Ouganda et Runiga au Rwanda. Neuf ans plutard, il renait de ses cendres dotĂ© d’une capacitĂ© de frappe nuisible tel que les derniers Ă©vĂšnements nous le dĂ©montrent. Tout observateur averti ne fait aucun doute de soutien et parrainage de ses deux pays hĂŽtes. Pourquoi maintenant ? Revenons sur leur cahier de charge, parmi tant d’autres, le M23 exige une rĂ©insertion dans l’appareil sĂ©curitaire de la RDC tout en prĂ©cisant que ces officiers ne sont pas disposĂ©s Ă  une Ă©ventuelle relocation en dehors de la province du grand Kivu. Cette seule revendication ne susciterait -elle beaucoup d’interrogations sur la vĂ©ritĂ© dĂ©marche de ce groupe lorsqu’il est clairement Ă©tabli qu’il existe un lien avec les pays limitrophes.

    Depuis les annĂ©es 90, le Rwanda et l’Ouganda jouissent d’un parrainage Anglo-saxon politique et militaire prĂ©cisĂ©ment (les États-Unis et L’Angleterre) les Anglo-saxons ont appelĂ© ça la politique de renaissance qui sous-entend des nouveaux leaders dotĂ©s d’une nouvelle vision politique pour l’Afrique centrale. Ainsi le Rwanda et l’Ouganda dĂ©signĂ© comme les nouveaux gendarmes de la rĂ©gion se sont lancĂ©s Ă  leur tour dans le parrainage politique Ă  l’intĂ©rieur de la RDC et multiples incursions militaires Ă  travers leurs proxies locaux. Il s’agissait de l’établissement d’une nouvelle idĂ©ologie politique de grand conquĂ©rant nĂ©cessitant impĂ©rativement la conquĂȘte du gĂ©ant Congo. Tel est et demeure le seul ordre du jour jusqu’à date. De fait, en RDC, au sein des institutions rĂ©publicaines, cet engrenage politique dessert les intĂ©rĂȘts de la rĂ©publique vue que ces dignitaires font allĂ©geances aux intĂ©rĂȘts de leur parrains. Cela fait prĂšs de 25ans comptant que la RDC connait une dĂ©solation humaine qui ressemble de plus en plus Ă  un esclavagisme moderne Ă  cause de cette pensĂ©e politique qui dĂ©montre clairement ses limites. Suite aux derniĂšres incursions militaires, l’indignation des Congolais Ă  travers le monde entier se fait ressentir et le peuple Congolais se montre de plus en plus conscient et rĂ©silient face Ă  cette injustice.

    En conclusion, je me saisis donc d’un devoir moral de rappeler l’occident qui se montre incapable de nommer les coupables implicitement et mettre fin Ă  cette tragĂ©die en RDC, qu’il s’agit ici d’une question non seulement d’éthique morale mais aussi de Justice. Le 21Ăšme siĂšcle s’écrit dĂ©jĂ  autrement que prĂ©vu, le parallĂ©lisme de l’histoire du monde devrait nous servir de leçon, il fut un temps oĂč la Chine fut la rusĂ©e du monde Ă  travers multiples humiliations, mais aujourd’hui elle domine dĂ©jĂ  le monde Ă©conomiquement. De mĂȘme pour la RDC, elle se dĂ©finira et se dotera d’un Ă©tat fort. D’oĂč ma question, en restant amorphe, quelle rapport l’occident compte-t-il entretenir avec une prochaine nouvelle RĂ©publique en RDC ?

    Dominique Kabongo

  • L’UDPS aura 40 ans d’ñge et de vie le 15 fĂ©vrier 2022 !  (15 fĂ©vrier 1982 – 15 fĂ©vrier 2022)

    L’UDPS aura 40 ans d’ñge et de vie le 15 fĂ©vrier 2022 ! (15 fĂ©vrier 1982 – 15 fĂ©vrier 2022)

    -L’UDPS aura 40 ans d’ñge et de vie le 15 fĂ©vrier 2022 !
    (15 fĂ©vrier 1982 – 15 fĂ©vrier 2022)
    Devoir de mémoire :
    Rappel des racines, de son histoire, de ses valeurs, de son projet de sociĂ©tĂ©, de son ancrage populaire et international, de notre Hommage aux Treize Parlementaires, aux Fondateurs, aux Co-fondateurs, aux Pionniers, aux Membres, aux Cadres, aux Responsables politiques, aux HĂ©ros et aux Martyrs connus et inconnus de l’UDPS ainsi que du travail accompli par l’UDPS dans notre SociĂ©tĂ© depuis sa crĂ©ation jusqu’au 1er CongrĂšs Ordinaire du Parti en 2010
    Ces thÚmes seront développés dans les différents articles qui seront publiés à partir de ce jour et durant tout le mois de février 2022
    Appel Ă  la loyautĂ© et Ă  la fidĂ©litĂ© aux Valeurs de l’UDPS
    Nous avons bĂąti toute notre vie sur une vision de progrĂšs et sur des valeurs reçues en hĂ©ritage de Treize Parlementaires, des Fondateurs, des Co-fondateurs, des Pionniers et de tous ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s dans ce Combat menĂ© par l’UDPS pour mettre fin Ă  la TragĂ©die congolaise, placer notre Pays sur la rampe de lancement vers la Culture, la Civilisation et le ProgrĂšs et rĂ©aliser effectivement, rĂ©ellement et concrĂštement ce ProgrĂšs qui transparaĂźtra au niveau du triple destin naturel de notre Pays : destin national, destin africain et destin mondial.
    Les sacrifices, les efforts, la constance, la tĂ©nacitĂ©, le dĂ©passement de soi, le courage, l’hĂ©roĂŻsme, la bravoure, l’oubli de soi, le dĂ©vouement, le don total de soi et le martyre des milliers des Compagnons de lutte tombĂ©s sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau de l’UDPS ou de toute autre force congolaise de progrĂšs nous interpellent Ă  chaque instant et nous invitent Ă  une autocritique objective, profonde et rĂ©flĂ©chie et en tirer les leçons et les conclusions pour nous amĂ©liorer constamment, devenir chaque jour meilleurs qu’hier et autrement nous-mĂȘmes et concrĂ©tiser les aspirations profondes et lĂ©gitimes de notre Peuple, lesquelles aspirations profondes et lĂ©gitimes ont Ă©tĂ© recensĂ©es, dĂ©finies, identifiĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es en prioritĂ© et thĂ©matisĂ©es en un projet de sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique de l’UDPS.
    La meilleure façon, pour nous, d’affirmer avec l’honnĂȘtetĂ©, une conscience tranquille et sans hypocrisie que nous sommes les vĂ©ritables HĂ©ritiers politiques des Treize Parlementaires et de ceux qui nous prĂ©cĂ©dĂ©s dans ce Combat, et de reconnaĂźtre, en toute humilitĂ© et modestie, la contribution de tous ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s dans le Combat et leurs mĂ©rites et de leur rendre hommage et justice consiste Ă  prĂ©server parcimonieusement l’hĂ©ritage qu’ils nous ont lĂ©guĂ©, d’y demeurer loyaux et fidĂšles, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthĂšse supĂ©rieure, de l’appliquer rĂ©ellement, effectivement et concrĂštement et de le lĂ©guer Ă  notre tour Ă  nos enfants et Ă  toutes les gĂ©nĂ©rations futures.
    C’est la voie universelle du progrĂšs suivi par tous les peuples et tous les pays qui se dĂ©veloppent : ils savent que le progrĂšs se rĂ©alise par sĂ©dimentation et non par substitution et ils considĂšrent, par consĂ©quent, le progrĂšs dans l’histoire comme Ă©tant un processus intĂ©grĂ© de l’enregistrement des valeurs, des idĂ©aux, du bien-ĂȘtre, de la culture, de la civilisation, de la sagesse, du gĂ©nie, des connaissances qui s’accumulent et qui s’accroissent, d’un continuel avancement depuis un degrĂ© infĂ©rieur et moins qualitatif jusqu’à un degrĂ© qualitativement Ă©levĂ© et Ă  un degrĂ© supĂ©rieur des valeurs, des idĂ©aux, d’intelligence, de connaissances, de culture, de civilisation, de la sagesse, du gĂ©nie, du bien-ĂȘtre et de l’épanouissement.
    Chaque gĂ©nĂ©ration reçoit de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente l’hĂ©ritage des trĂ©sors, elle les conserve, les modifie, les enrichit de son apport et de son expĂ©rience, agrandis par les fruits de toutes les victoires qu’elle a remportĂ©es elles-mĂȘmes et les transmet Ă  la suivante.
    L’évolution de l’idĂ©al dĂ©mocratique en Occident en est un exemple. En effet, le mot « dĂ©mocratie » souffre d’un excĂšs de significations. Cette surcharge sĂ©mantique est inhĂ©rente Ă  la notion mĂȘme de dĂ©mocratie car la dĂ©mocratie n’est pas seulement une maniĂšre des institutions, elle est plus encore une exigence morale. Et cette exigence morale n’est pas dĂ©finissable dans l’abstrait. Son contenu est dĂ©terminĂ© Ă  la fois par l’insatisfaction que procure une situation prĂ©sente et par l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. Une dĂ©finition scientifique, sans bavure, ubiquitaire et transhistorique de l’idĂ©e dĂ©mocratique risque de ne pas rendre compte du dynamisme inclus dans l’idĂ©e dĂ©mocratique et qui fait d’elle l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrĂšs des sociĂ©tĂ©s.
    Toute l’histoire prouve que la dĂ©mocratie rĂ©alisĂ©e n’est jamais qu’un moment du mouvement dĂ©mocratique. Un mouvement qui jamais ne s’arrĂȘte car, pour les hommes qui le suscitent, la dĂ©mocratie est la meilleure des formes de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociĂ©tĂ©s, elle est l’Excellence, le Bien, le Beau et la VĂ©ritĂ©.
    Elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalitĂ© d’amĂ©nagement des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliĂ©nable vocation des hommes Ă  prendre en charge leur destin tant individuel que collectif – qui constitue l’unitĂ© profonde de diffĂ©rentes conceptions de la dĂ©mocratie.
    Il ne faut pas les isoler pour les dĂ©crire en les opposant car, en rĂ©alitĂ©, elles s’enchevĂȘtrent, s’entrelacent, se chevauchent et s’enchaĂźnent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idĂ©e dĂ©mocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et Ă  mesure que ses impĂ©ratifs sont satisfaits. Cette unitĂ© profonde de ces facettes, tendances, courants et camps transparaĂźt dans l’attente des hommes qui placent dans l’idĂ©al dĂ©mocratique l’espoir d’une vie meilleure.
    AprĂšs la DeuxiĂšme Guerre Mondiale, il y a eu d’abord des textes pour affirmer et prĂ©server la primautĂ© de la vie, de l’espĂšce humaine et de la dĂ©mocratie comme la meilleure forme de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociĂ©tĂ©s : c’est ainsi qu’il y a eu notamment la Convention pour la prĂ©vention et la rĂ©pression du crime de gĂ©nocide adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale de l’ONU le 9 DĂ©cembre 1948 ; et la Charte des libertĂ©s et des droits de l’homme adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale de l’ONU le 10 DĂ©cembre 1948 ; et enfin les Pactes Internationaux adoptĂ©s en 1966 et relatifs aux libertĂ©s civiques, politiques, sociaux, Ă©conomiques et culturels. Il y a aujourd’hui des rĂ©unions de G8, G20 sur la croissance, la prospĂ©ritĂ©.
    Tout ceci indique que la démocratie, en Occident, a évolué en trois phases :
    Elle a d’abord Ă©tĂ© une exigence de la libertĂ© et un moyen de rĂ©aliser la libertĂ© et de vivre en tant que des citoyens libres dans une citĂ© libre. Elle s’est introduite dans des textes constitutionnels de nombreux pays et dans des institutions politiques. Elle a Ă©tĂ© ensuite une exigence de la justice et un moyen de rĂ©aliser la justice et de vivre dans une citĂ© juste. Elle a donnĂ© naissance Ă  l’existence des syndicats et a modifiĂ© des rapports sociaux et Ă©conomiques dans la sociĂ©tĂ©. Enfin, c’est l’étape actuelle : elle tend Ă  assurer le contrĂŽle de la collectivitĂ© sur la croissance Ă©conomique et le bon usage de la prospĂ©ritĂ©. Cette Ă©volution appelle deux observations.
    La premiĂšre est le fait que l’évolution de l’idĂ©e dĂ©mocratique n’a pas Ă©tĂ© l’effet de la spĂ©culation intellectuelle qui se serait attachĂ©e Ă  approfondir le concept de dĂ©mocratie. Ce sont les transformations de la sociĂ©tĂ© qui ont provoquĂ© l’enrichissement de l’idĂ©e dĂ©mocratique.
    Tel type de sociĂ©tĂ© s’accommode d’une forme de dĂ©mocratie qui sera considĂ©rĂ©e comme insuffisante dans une autre sociĂ©tĂ© et Ă  une autre Ă©poque. Il n’existe pas un schĂ©ma abstrait, acadĂ©mique, acosmique, Ă©thĂ©rĂ© et inodore de recettes d’organisation politique et sociale universellement valables et transposables Ă  tous les moments dans toutes les sociĂ©tĂ©s. La dĂ©mocratie ne peut vivre qu’en fonction du milieu oĂč elle s’enracine et dont elle enregistre les aspirations.
    La seconde observation vise Ă  souligner le fait que l’évolution qui a affectĂ© l’idĂ©e dĂ©mocratique a procĂ©dĂ© non par substitution mais par sĂ©dimentation. L’exigence et le service de la justice n’ont pas supplantĂ© l’exigence et le service de la libertĂ©. Et ni les uns ni les autres n’ont pas Ă©tĂ© effacĂ©s par la gestion de la croissance et de la prospĂ©ritĂ©.
    Sans doute, Ă  chaque Ă©tape de l’évolution, les donnĂ©es politiques et sociales ont marquĂ© de leur empreinte et de leurs exigences l’idĂ©e dĂ©mocratique, mais la mĂ©moire et la conscience des hommes ont conservĂ© les exigences et les services des Ă©tapes antĂ©rieures si bien qu’aujourd’hui, la dĂ©mocratie est lourde de toute la substance dont, Ă  chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente, les exigences et les services des hommes. La volontĂ© d’instaurer une sociĂ©tĂ© juste n’a pas Ă©liminĂ© le souci de maintenir une citĂ© libre. Et la gestion d’une sociĂ©tĂ© prospĂšre ne saurait ĂȘtre pleinement dĂ©mocratique si elle nĂ©glige les impĂ©ratifs de la libertĂ© et de la justice.
    L’idĂ©e dĂ©mocratique doit sa densitĂ© Ă  cette pluralitĂ© de significations, de valeurs, d’exigences et de services accumulĂ©s au cours de toutes les Ă©tapes et dĂ©posĂ©e en elle par l’histoire.
    En conclusion, la dĂ©mocratie est Ă  la mesure de l’homme dont elle reflĂšte les dĂ©chirements. Faite (dĂ©mocratie) de ses exigences, l’homme n’a de chance de les concilier que dans la mesure oĂč il est parvenu Ă  les maĂźtriser en lui-mĂȘme. C’est pourquoi, de toutes les conditions historiques, Ă©conomiques, politiques et sociales qui dĂ©terminent l’accomplissement de la dĂ©mocratie s’en ajoute une autre, primordiale, Ă  savoir l’existence des dĂ©mocrates. La dĂ©mocratie ne s’impose pas par la vertu de mĂ©canismes qui lui seraient propres : elle a besoin des hommes qui, en la vivant en eux, la font vivre pour tous.
    La vision de progrĂšs, les valeurs et le projet de sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique national sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans l’UDPS qui doit demeurer ce qu’elle a toujours Ă©tĂ© depuis ses racines et tout au long de l’histoire nationale, c’est-Ă -dire la Force politique nationale, intertribale et majoritaire Ă  travers tout notre Pays et dans la Diaspora congolaise ; l’Ame, la Force motrice et le Catalyseur du Combat politique national de notre Peuple.

    Nous devons nous accrocher Ă  notre vision de progrĂšs et Ă  nos valeurs mĂȘme si elles nous paraissent parfois ternies et usĂ©es, et mĂȘme si en tant que parti politique et hommes de progrĂšs et dans notre vie quotidienne, nous les avons trahies.

    Notre vision de progrĂšs et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres de l’UDPS et hommes de progrĂšs. Elles ont Ă©tĂ©, au cours de plusieurs annĂ©es de lutte, soumises Ă  l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expĂ©rience et mĂȘme parfois bousculĂ©es. Mais elles se sont rĂ©vĂ©lĂ©es identiques, fortes et durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles sont rĂ©vĂ©lĂ©es ĂȘtre, chaque jour, impĂ©rissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyautĂ©, la fidĂ©litĂ©, la constance, l’humilitĂ© et les actes concrets.

    Les trahir, c’est trahir nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre destin et notre mission ici-bas ; c’est perdre la meilleure partie de nous-mĂȘmes. A suivre


    Fait le 31 janvier 2022.
    Dr François Tshipamba Mpuila (GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104 ; Email : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

  • Les conditions d’accĂšs aux hautes fonctions de l’Etat en RDC

    Les conditions d’accùs aux hautes fonctions de l’Etat en RDC

    -LEADERSHIP NATIONAL CONGOLAIS DE PROGRES
    Les conditions d’accùs aux hautes fonctions de l’Etat en RDC
    Que les Congolais relisent attentivement les conditions prescrites dans la constitution Ă©trangĂšre qu’ils appliquent avec zĂšle, dĂ©vouement et admiration.
    Les auteurs de la constitution Ă©trangĂšre appliquĂ©e jusqu’à ce jour en RDC connaissent trĂšs bien l’intransigeance, la fermetĂ© et la rigueur qui caractĂ©risent les conditions d’accĂšs aux hautes fonctions en gĂ©nĂ©ral et aux fonctions rĂ©galiennes en particulier dans les pays dĂ©veloppĂ©s.
    Que les Congolais lisent les constitutions de diffĂ©rents pays dĂ©veloppĂ©s, ils dĂ©couvriront qu’on ne permet pas, Ă  n’importe qui, d’accĂ©der aux hautes fonctions de l’Etat en gĂ©nĂ©ral et aux fonctions rĂ©galiennes en particulier. C’est ainsi que les pays dĂ©veloppĂ©s sont en gĂ©nĂ©ral dirigĂ©s par les hommes et les femmes de progrĂšs qui font avancer leurs pays respectifs vers le progrĂšs.
    Les conditions prescrites dans la constitution Ă©trangĂšre imposĂ©e aux Congolais pour accĂ©der, en RDC, aux hautes fonctions en gĂ©nĂ©ral et aux fonctions rĂ©galiennes en particulier sont d’une lĂ©gĂšretĂ©, d’une complaisance, d’un laxisme et d’un laisser-aller fragrants et avĂ©rĂ©s et dĂ©montrent l’ampleur du mĂ©pris des auteurs de ladite constitution envers les Congolais. Les auteurs de ladite constitution considĂšrent les Congolais comme des sous-hommes, des ĂȘtres primitifs et archaĂŻques.
    En outre, ils ont étalé leur volonté de maintenir éternellement la RDC dans le sous- développement, de voir ce pays se plonger indéfiniment dans la tragédie, la déchéance et la dégénérescence et de reculer de plus en plus vers la Préhistoire.
    L’application de ladite constitution jusqu’à ce jour par les Congolais donne raison Ă  ceux qui ont le mĂ©pris envers les Congolais et renforce ce mĂ©pris. MalgrĂ© tous leurs bruits, tous leurs discours, toutes leurs agitations, les Congolais ne cessent de dĂ©montrer la mĂ©diocritĂ© de l’Elite congolaise3; le rejet de la libertĂ© et de la dignitĂ© humaine, leur fiertĂ© d’ĂȘtre des esclaves et leur aspiration, leur appĂ©tit, leur rĂȘve et leur envie de demeurer Ă©ternellement, eux et leurs enfants, des esclaves.
    Nous rappelons Ă  nos Compatriotes que la constitution3est la3loi3suprĂȘme de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo. C’est de cette loi fondamentale que toutes les lois tirent leur substance. Aucune loi ne peut ĂȘtre contraire Ă  la Constitution, et donc ne peut s’opposer Ă  elle ou rĂ©duire sa portĂ©e.
    Ce document dĂ©finit le type de sociĂ©tĂ© organisĂ©e dans le pays, les symboles qui distinguent le pays des autres pays, tels que le3drapeau, l’hymne national, la devise ou la monnaie3nationale, la forme de l’État (fĂ©dĂ©ral ou unitaire), le rĂ©gime politique, le mode de scrutin au niveau national et provincial, et la responsabilitĂ© et le fonctionnement de la justice et des institutions.
    Le problĂšme de l’application d’une constitution Ă©trangĂšre dans un pays qui se dit indĂ©pendant et souverain nous paraĂźt d’une importance si cruciale et si vitale que nous nous permettons encore une fois de publier, pour la niĂšme fois, en piĂšce jointe, l’analyse critique globale de la constitution Ă©trangĂšre appliquĂ©e jusqu’à ce jour en RDC.
    Ici, nous singularisons particuliùrement l’analyse critique de ladite constitution sur les conditions d’accùs aux Hautes fonctions en RDC:
    1. L’absence d’exigence quant Ă  la qualification pour ĂȘtre PrĂ©sident de la RĂ©publique et Haut Fonctionnaire de l’Etat
    L’actuelle constitution est muette quant Ă  la qualification mĂȘme minimale que devraient justifier les candidats Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, au poste de Premier Ministre et des Ministres ainsi qu’aux fonctions de dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs.
    Par qualification, nous entendons notamment le niveau d’études requises et l’expĂ©rience professionnelle.                                                          De tels Ă©lĂ©ments sont d’importance capitale pour comprendre les problĂšmes de gestion d’un Etat moderne et bien gĂ©rer l’Etat, et devraient figurer dans la constitution.
    Cette constitution a Ă©tĂ© taillĂ©e sur mesure de «Joseph Kabila» et d’autre ex belligĂ©rants qui veulent se maintenir Ă  des hauts postes de responsabilitĂ© politique. Car croit-on vraiment et de bonne foi, que tout Congolais, sans un minimum acceptable d’un certain niveau d’études ni d’expĂ©rience professionnelle, “ñgĂ© de 30 ans au moins” (art. 72) est apte Ă  remplir avec compĂ©tence, dignitĂ© et honneur les fonctions de PrĂ©sident de la RĂ©publique ou de Chef de gouvernement d’un grand pays comme la RDC de demain et relever tant de dĂ©fis importants avant mĂȘme de redĂ©marrer ?
    La bonne conduite des affaires de l’Etat, Ă  quelque niveau que ce soit, requiert des capacitĂ©s intellectuelles que ne peuvent confĂ©rer que les Ă©tudes et l’expĂ©rience positive suffisamment longue dans l’exercice d’une fonction de responsabilitĂ©. On ne doit pas commencer Ă  apprendre le rudiment de l’essentiel des rouges de l’Etat au moment oĂč on est appelĂ© Ă  assumer des charges d’Etat.
    Nous verrons plus loin (au point 6) le Profil dĂ©fini par la ConfĂ©rence Nationale Souveraine pour ceux qui doivent assumer de hautes fonctions au sein des Institutions de l’Etat Congolais.
    Pourquoi ne pas s’inspirer de ce Profil?                                                                                                                                                                            L’actuelle constitution est un vĂ©ritable recul par rapport au Profil issu de la ConfĂ©rence Nationale Souveraine.
    2. Absence d’affirmation des rĂšgles et des valeurs Ă©thiques et morales
    L’actuelle constitution ne consacre pas la nĂ©cessitĂ© pour les principaux dirigeants (PrĂ©sident de la RĂ©publique, Premier Ministre, Ministres, DĂ©putĂ©s, SĂ©nateurs) de justifier qu’ils ont des valeurs Ă©thiques et morales pour prĂ©tendre assurer leurs charges respectables.
    Les valeurs morales telles que l’honnĂȘtetĂ©, la volontĂ©, le courage, l’équitĂ©, l’intĂ©gritĂ© morale, l’abnĂ©gation, le sens de l’Etat et de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral
 ne sont pas proclamĂ©es de façon explicite dans l’actuel projet de constitution alors que ce sont les valeurs qui permettent Ă  ceux qui les cultivent de transcender les intĂ©rĂȘts personnels ou partisans et de privilĂ©gier, en toute circonstance, l’intĂ©rĂȘt de la nation entendue comme une entitĂ© qui devrait ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  tout ce qui est extĂ©rieur et Ă  tout ce qui dĂ©passe les ethnies ou groupes qui la composent.
    Sans l’intĂ©gritĂ© morale et l’honnĂȘtetĂ©, les personnes peuvent dĂ©tourner les biens de l’Etat, dissimuler leur patrimoine avant, pendant et aprĂšs leur mandat
. Le courage et la volontĂ© devront animer les futurs dirigeants de la RDC, car tout est Ă  refaire dans l’ensemble du pays et les ressources nationales sont limitĂ©es.
    3. Profil dĂ©fini par la ConfĂ©rence Nationale Souveraine (7 aoĂ»t 1991-6 dĂ©cembre 1992) pour prĂ©tendre Ă  de fautes fonctions dans les Institutions de l’Etat au Congo/Kinshasa
    C’est le profil dĂ©fini par la Commission d’Ethique de la CNS et adoptĂ© en PlĂ©niĂšre de ce plus Grand Forum des nĂ©gociations politiques nationales auxquelles avaient participĂ© les 2850 DĂ©lĂ©guĂ©s reprĂ©sentant l’ensemble de la SociĂ©tĂ© Congolaise
    1. Transition :
    a) CritÚres généraux :
    – Être de nationalitĂ© congolaise ;
    – Être nationaliste ;
    – Être de bonne santĂ© physique et mentale ;
    – Être de notoriĂ©tĂ© publique et crĂ©dible, intĂšgre et de bonne moralitĂ© ;
    – Être compĂ©tent ;
    – N’ĂȘtre pas impliquĂ© dans des assassinats ou des crimes politiques et Ă©conomiques ;
    b) CritÚres spécifiques :
    1) Premier Ministre :
    – Être ĂągĂ© d’au moins 40 ans ;
    – Être un vĂ©ritable dĂ©mocrate ;
    – Avoir une compĂ©tence appuyĂ©e d’une instruction suffisante cumulĂ©e avec une expĂ©rience professionnelle d’au moins dix ans dans des postes de responsabilitĂ©
    2) Membres du Gouvernement:
    – Être ĂągĂ© d’au moins 35 ans ;
    – Avoir une compĂ©tence appuyĂ©e d’une instruction suffisante cumulĂ©e avec une
    expĂ©rience professionnelle d’au moins dix ans ;
    – Membres du Parlement de Transition :
    – Être ĂągĂ© d’au moins 35 ans ;
    – Avoir une compĂ©tence appuyĂ©e d’une instruction suffisante ou une expĂ©rience professionnelle d’au moins dix ans.
    2. TroisiÚme République
    a) CritÚres généraux :
    – Être patriote ;
    – Être de moralitĂ© Ă©prouvĂ©e ;
    – Être compĂ©tent ;
    – Être crĂ©dible, honorable et intĂšgre ;
    – Avoir le sens de la responsabilitĂ© ;
    – Avoir le sens de la dignitĂ© ;
    – Avoir le sens de l’Etat de droit ;
    – Avoir le sens de l’honneur et du devoir ;
    – Avoir le sens du bien commun ;
    – Avoir l’esprit d’initiative, de justice, d’altruiste, de solidaritĂ© ;
    – N’ĂȘtre pas impliquĂ© dans des assassinats ou des crimes politiques et Ă©conomiques.
    b) CritÚres spécifiques pour les hautes fonctions tenant à un mandat public ou électif :
    – Être de nationalitĂ© congolaise d’origine ;
    – Être d’une intĂ©gritĂ© morale Ă©prouvĂ©e ;
    – Jouir de toutes ses capacitĂ©s physiques et mentales ;
    – Avoir une compĂ©tence appuyĂ©e d’une formation intellectuelle Ă©prouvĂ©e et/ou d’une expĂ©rience professionnelle suffisante.
    Cfr. : Commission d’Ethique de la CNS

    On voit, Ă  travers ces exigences, que la CNS a rejetĂ© la mĂ©diocritĂ©, l’accĂšs trop facile aux hautes fonctions de l’Etat et aux fonctions rĂ©galiennes par des maffieux, des criminels, des fossoyeurs de l’Etat, des affameurs, bourreaux et assassins du peuple, aux pilleurs des caisses de l’Etat et aux prĂ©dateurs des ressources naturelles de notre pays. La CNS s’est montrĂ©e attachĂ©e Ă  la qualitĂ©, Ă  la mĂ©ritocratie, Ă  l’exemplaritĂ©, Ă  l’excellence, au professionnalisme, Ă  l’expertise, Ă  la performance, aux valeurs morales, Ă  la crĂ©dibilitĂ©, Ă  la notabilitĂ©, Ă  la maĂźtrise des dossiers, Ă  l’expĂ©rience positive, au bilan politique et Ă©conomique passĂ© des Candidats aux fonctions de l’Etat…

    Pourquoi continuons-nous Ă  appliquer une constitution Ă©trangĂšre et qui contient de telles lacunes et laissons-nous l’hĂ©ritage d’une si grande valeur lĂ©guĂ© Ă  toute la SociĂ©tĂ© congolaise, prĂ©sente et future, par les 2850 DĂ©lĂ©guĂ©s Ă  la CNS, les ReprĂ©sentants de toute la SociĂ©tĂ© congolaise (chefs coutumiers, commerçants, leaders de tous les partis politiques, leaders de toutes les organisations de la SociĂ©tĂ© civile, leaders des confessions religieuses, leaders des organisations socioprofessionnelles, leaders des Ă©tudiants, leaders des mouvements fĂ©minins, professeurs d’université . ?

    Il faut protĂ©ger la souverainetĂ© nationale et l’IntĂ©rĂȘt SuprĂȘme de notre pays. Il faut s’assurer du fait que les personnes qui accĂšdent aux hautes fonctions de l’Etat et aux fonctions rĂ©galiennes ne soient pas dĂ©chirĂ© entre les intĂ©rĂȘts de deux pays et soient exposĂ©s Ă  la tentation de trahir les intĂ©rĂȘts vitaux de notre peuple et de notre pays. Il faut que ces personnes soient, en principe, d’une loyautĂ© totale envers notre pays et envers notre peuple. Il faut donc verrouiller l’accĂšs Ă  la fonction du PrĂ©sident de la RĂ©publique et aux fonctions rĂ©galiennes.

    Mais, il ne suffit pas seulement d’ĂȘtre de mĂšre et de pĂšre congolais pour accĂ©der Ă  la fonction du PrĂ©sident de la RĂ©publique et aux fonctions rĂ©galiennes, il faut encore correspondre au profil dĂ©fini par le peuple Ă  travers les 2850 DĂ©lĂ©guĂ©s Ă  la ConfĂ©rence Nationale Souveraine (CNS, 7 aoĂ»t 1991-6 dĂ©cembre 1992) et ĂȘtre Ă  la hauteur de la tĂąche.

    Fait le 08 07 2021.

    Pour le Leadership National Congolais de ProgrĂšs

    Dr François Tshipamba Mpuila

    GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104

    E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

  • Attentat a la bombe a Beni- Actes des terroristes

    Attentat a la bombe a Beni- Actes des terroristes

    -La personne qui a portĂ© la bombe qui a explosĂ© dans la ville de Beni dans  la soirĂ©e de dimanche 27 juin 2021, est un sujet de nationalitĂ© Ougandaise, selon le porte-parole des opĂ©rations militaires Sokola 1, il porte le nom de Ngudi Abdallah, il a pour role au sein de leur rebellion, la « formation des recrues et d’escorte des nouveaux terroristes vers Madina pour leur endoctrinement avant le dĂ©ploiement Ă  Mwalika ».

    Le porte parole Militaire, le lieutenant Antony Mualushayi precise que l’explosion d’une bombe survenue dimanche soir au niveau du rond-point Malumalu, au quartier Mabakanga, commune de Ruwenzori, est un acte purement terroriste et donc un « attentat terroriste » perpetrer par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) un groupe rebelle Ougandais qui se trouve sur le sol Congolais depuis plusieurs annĂ©es.

    À l’en croire, les Forces ArmĂ©es de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo (FARDC) dĂ©plorent cet « acte ignoble » et prĂ©cisent que Alpha Masumbuko et Talya Fabrice, deux victimes de cette explosion macabre, ont immĂ©diatement Ă©tĂ© conduits aux soins.

    « En vue de protĂ©ger nos populations, a poursuivi le porte parole, les mesures sĂ©curitaires urgentes sont en application immĂ©diate dans les endroits publics et des Ă©coles pour une durĂ©e de 48 heures ; les bouclages et les installations des checkpoints ainsi que l’intensification des patrouilles diurnes et nocturnes, pĂ©destres et motorisĂ©es », a-t-il precisĂ©.

    Et en outre: »Il est demandĂ© Ă  la population de la ville de Beni de dĂ©noncer tout mouvement suspect, de se dĂ©solidariser des groupes armĂ©s et de se ranger derriĂšre les Forces ArmĂ©es de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo pour l’imposition de la paix et la restauration de l’autoritĂ© de l’État ».

    Il convient de rappeler que la ville de Beni fait face Ă  l’explosion rĂ©pĂ©titive des bombes. La premiĂšre bombe a Ă©clatĂ© la matinĂ©e de dimanche en plein temple de l’église catholique au quartier Butsili, dans la commune de Mulekera, oĂč deux personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es. La seconde qui a eu lieu dans la soirĂ©e de ce mĂȘme dimanche a emporté  le porteur de ctee meme bombe. Le drame s’est produit au quartier Mabakanga, dans la commune de Ruwenzori.

    Don K.

  • Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)

    Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)

    Debat Public sur la loi Tshiani : Verrouillage des fonctions de souverainetĂ© ou tactique d’exclusion?
    Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.
    Dr NoĂ«l Tshiani est une personnalitĂ© publique qui exprime assez rĂ©guliĂšrement ses opinions sur la situation politique et gĂ©nĂ©rale de la RDC. Ses diffĂ©rentes positions sont du reste assumĂ©es. C’est un Ă©minent Ă©conomiste qui a ƓuvrĂ© dans la haute finance internationale. Son identitĂ© et son parcours sont vĂ©rifiables.

    C’est un homme courageux qui ose repousser ses limites. Ainsi aprĂšs avoir Ă©tĂ© candidat malheureux aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2018, l’homme n’a pas disparu des radars. Il est restĂ© prĂ©sent sur la scĂšne politique, menant dĂ©bat aprĂšs dĂ©bat, etc.

    Ce qui nous intĂ©resse aujourd’hui est la question qu’il inscrit dans le dĂ©bat public Ă  savoir son initiative lĂ©gislative sur la nationalitĂ© congolaise. Cependant une prĂ©cision s’impose, Ă  ce stade des dĂ©bats. En effet, il est Ă  noter qu’une initiative de loi Ă©manant du gouvernement s’appelle projet de loi tandis que celle Ă©manant d’un parlementaire est appelĂ©e proposition de loi. Dans le cas d’espĂšce, on ne peut parler de projet de loi TSHIANI car Mr NoĂ«l TSHIANI ne fait pas partie de l’exĂ©cutif congolais.
    Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.

    Depuis un peu plus de vingt ans, le personnel politique congolais Ă©lude ce dĂ©bat pĂ©rilleux. Beaucoup de politiques congolais se sont dĂ©filĂ©s face Ă  leur responsabilitĂ© dans ce dĂ©bat difficile. Ce dĂ©bat touche Ă  un combat que les vrais Congolais mĂšnent depuis de trĂšs longues annĂ©es. Il se trouve aujourd’hui qu’un politique congolais prend le taureau par les cornes et relance ce dĂ©bat pour rĂ©soudre cette question de nationalitĂ© congolaise. C’est Ă  son honneur. Il a le mĂ©rite d’inscrire Ă  l’agenda politique cette dĂ©licate et difficile question. Cela est Ă  saluer. De ce point de vue, je salue le courage de Mr NoĂ«l TSHIANI.

  • Analyse et Decryptage: Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK

    Analyse et Decryptage: Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK

    Analyse et Decryptage: Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK
    Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK

    Les revendications de la Communauté Rwandophone dite Banyamulenge en RDC
    Ces derniers jours nous assistons de plus en plus aux manifestations de de la communautĂ© dite Banyamulenge Ă  travers plusieurs Ă©tats des USA dĂ©nonçant l’insĂ©curitĂ©, l’injustice et le rejet dont ils sont victimes en RDC, disent-ils.
    Qui sont les Banyamulenges ?
    Alors que le dĂ©bat sur la nationalitĂ© bat son plein en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), il est une communautĂ© qui a bien du mal Ă  faire reconnaĂźtre son appartenance Ă  la nation : les Banyamulenges, ces habitants du Kivu sommairement qualifiĂ©s de « Congolais tutsis », quand on ne les traite pas purement et simplement de « Rwandais ». Il faut dire que depuis l’indĂ©pendance du pays, en 1960, le sort de cette population a Ă©tĂ© Ă©troitement liĂ© aux vicissitudes politiques de l’ancienne colonie belge.
    Le terme est devenu familier Ă  la fin de 1996, lorsque la rĂ©bellion qui allait chasser Mobutu du pouvoir a pris naissance dans l’est de la RDC (ZaĂŻre Ă  l’époque). On a alors dĂ©couvert que le gros des troupes de l’Alliance des forces dĂ©mocratiques pour la libĂ©ration du Congo-ZaĂŻre (AFDL) Ă©tait composĂ© de recrues parlant le kinyarwanda, la langue du « pays des Mille Collines ».
    En rĂ©alitĂ©, le nom de Banyamulenge est empruntĂ© Ă  celui de la colline de Mulenge, non loin d’Uvira, dans le Sud-Kivu.
    Au Nord-Kivu, l’implantation de Rwandais s’est faite, elle aussi, des clans composĂ©s Ă  la fois de Hutus et de Tutsis vivaient dĂ©jĂ  dans la rĂ©gion de Rutshuru, Ă  Walikale, Ă  Goma et dans le massif de Masisi. Les Belges, au dĂ©but du XXe siĂšcle, encourageront d’ailleurs un mouvement d’émigration des Rwandais vers cette zone qu’ils souhaitaient mettre en valeur. À un point tel que les Banyarwandas, nom qu’on attribue Ă  cette population du Nord-Kivu parlant le kinyarwanda, sont aujourd’hui, selon certaines sources, prĂšs de 3 millions, se rĂ©partissant Ă  parts Ă©gales entre Tutsis et Hutus.
    Au moment de l’indĂ©pendance, en 1960, la nationalitĂ© a Ă©tĂ© octroyĂ©e Ă  tous les groupes vivant dans le pays avant la fameuse confĂ©rence de Berlin. En 1972, Ă  l’instigation de BarthĂ©lemy Bisengana, directeur du bureau de la prĂ©sidence, lui-mĂȘme d’origine tutsie, le gĂ©nĂ©ral Mobutu dĂ©cida une naturalisation collective de tous les Rwandais vivant au ZaĂŻre. La mesure, mal accueillie dans l’est du pays, sera abrogĂ©e en 1981.
    C’est justement au nom des exactions subies par les Banyamulenges que, par un de ces retournements d’alliance dont il avait le secret, Laurent-DĂ©sirĂ© Kabila, appuyĂ© par ses alliĂ©s rwandais et ougandais, justifiera la rĂ©bellion d’octobre 1996. De nombreux Banyamulenges rejoignent alors l’AFDL. Avant que, un an plus tard, ils ne se dĂ©tournent du nouveau pouvoir et gagnent les rangs des déçus du kabilisme, formant le noyau dur du Rassemblement congolais pour la dĂ©mocratie (RCD), le mouvement de rĂ©bellion qui va prendre le contrĂŽle de l’est du pays. Bref, Ă  chaque Ă©tape de l’histoire chaotique du Congo indĂ©pendant, les Banyamulenges se retrouvent dans l’oeil du cyclone.
    Pourtant, qu’ils soient du Nord- ou du Sud-Kivu, les populations rwandophones ont un seul dĂ©sir : ĂȘtre reconnus comme des citoyens congolais Ă  part entiĂšre. On peut espĂ©rer que la paix qui est en voie de s’établir dans cette rĂ©gion leur permettra de voir leurs aspirations satisfaites.
    Pour en parler j’ai deux intellectuels congolais vivant dans la diaspora plus prĂ©cisĂ©ment en Angleterre et sont tous deux leader de la communautĂ© Congolaise du Royaume uni.