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  • Tchad: un sous-préfet du Tibesti démissionne suite à des violences à Miski

    Tchad: un sous-préfet du Tibesti démissionne suite à des violences à Miski


    Par
    RFI

    Publié le 04-11-2018
    Modifié le 04-11-2018 à 11:27

    Des affrontements entre l’armée et des présumés terroristes ont eu lieu mercredi 31 octobre à Miski dans la région du Tibesti. L’armée avait affirmé avoir répondu à une attaque de la rébellion tchadienne. Selon le sous-préfet de Yebbibou, l’armée aurait utilisé des moyens aériens et d’artillerie pour s’en prendre aux populations civiles. Le sous-préfet annonce à RFI qu’il démissionne de son poste.

    Le sous-préfet dénonce des bombardements aériens, des pillages et des incendies de maisons. « Je ne peux pas cautionner ces actes. Par conséquent, je tire les conclusions qui s’imposent et je démissionne de mon poste avec effet immédiat. »

    Le sous-préfet démissionnaire annonce dans la foulée rejoindre un comité d’autodéfense, car pour lui ces opérations ainsi que le nouveau découpage territorial engagé par l’Etat n’ont qu’un but.

    « Déby et son clan voudraient absolument mettre la main sur la richesse de Miski. J’ai dit cela en connaissance de cause. Sous mes responsabilités. C’est-à-dire pendant que j’étais sous-préfet. Déby et sa famille ont tenté à maintes reprises d’exploiter l’or de Miski, en dehors de tout cadre légal. »

    Des accusations rejetées par le ministre tchadien de la Sécurité publique Ahmat Mahamat Bachir. Mais le ministre reconnaît tout de même à demi-mot que l’Etat intervient dans la zone pour contrôler lesdites ressources. « Il y a des mercenaires, des terroristes, des esclavagistes, qui ne veulent pas que le gouvernement, l’Etat, mette la main sur ces ressources-là ! »

    Face à cette fronde, le ministre se dit déterminé à employer la force. « Le gouvernement ne lésinera sur aucun moyen ! Nous allons tout engager pour nettoyer la zone ! Nous allons engager tous les moyens pour défendre le territoire national ! Tous les moyens, je dis bien ! »

    Ahmat Mahamat Bachir refuse toutefois de préciser le nombre de forces militaires engagées pour l’heure à Miski et dans la région.

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  • Lutte contre le cancer: une marche pour clore un mois de mobilisation au Tchad

    Lutte contre le cancer: une marche pour clore un mois de mobilisation au Tchad


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 15:08

    « Octobre rose » est une campagne mondiale pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein. Au Tchad, durant un mois, les femmes et les jeunes filles ont été invitées à se présenter dans deux hôpitaux de la capitale pour se faire examiner de façon préventive.

    C’est la fanfare municipale qui a ouvert la marche où se trouvaient des autorités, mais aussi des anonymes comme Marguerite qui appelle à ne pas avoir peur d’aller se faire dépister contre le cancer.

    « Pourquoi avoir peur du cancer ? Beaucoup de gens ont peur. Si tu as la chance, tu vas survivre longtemps, et si tu n’as pas la chance, c’est cela aussi. Ce n’est pas le cancer seul qui tue », estime-t-elle.

    Le « mois rose », organisé par la Ligue tchadienne en charge de la lutte contre le cancer, a permis de mettre le doigt sur une réalité méconnue par les Tchadiennes.

    « La campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus à l’Hôpital de la mère et de l’enfant ainsi qu’à l’Hôpital Assiam Vantou a permis de dépister au total 1 670 femmes parmi lesquelles 457 cas suspects dont 666 de cancer du sein et 291 de celui du col », souligne le Docteur Manikassé Palouma, directeur exécutif de la ligue tchadienne contre le cancer.

    Pendant tout le mois d’octobre, les femmes et les jeunes filles ont été invitées à se présenter dans deux hôpitaux de la capitale pour se faire examiner de façon préventive. Une opération qui mérite d’être étendue aux provinces car le cancer n’est pas encore devenu une priorité dans l’agenda des autorités sanitaires du Tchad.

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  • Tchad: attaques terroristes à Ndjamena

    Tchad: attaques terroristes à Ndjamena

    TCHAD-La capitale du Tchad a été la cible d’une série d’attentats-suicide ce lundi 15 juin au matin. Plusieurs explosions ont frappé la ville de Ndjamena. Les explosions ont eu lieu dans le secteur de la direction de

    La capitale du Tchad a été la cible d’une série d’attentats-suicide ce lundi 15 juin au matin. Plusieurs explosions ont frappé la ville de Ndjamena. Les explosions ont eu lieu dans le secteur de la direction de la Sécurité publique et du commissariat central, ainsi que près de l’école de police. Il y aurait au moins 27 morts et une centaine de blessés.

    Article régulièrement mis à jour,

    Pour le ministre tchadien de l’Intérieur, il ne fait aucun doute, il s’agit d’une « action kamikaze ». Des explosions ont retenti dans plusieurs secteurs de la ville visant la direction de la Sécurité publique et le commissariat central, ainsi que l’école de police.

    Les premiers témoins joints par RFI confirment cette thèse. L’un d’eux, qui se trouvait près du commissariat central, raconte que l’attaque a eu lieu peu avant dix heures. Ce témoin dit avoir vu deux hommes en moto se diriger vers le commissariat où ils ont été arrêtés par des agents de police. C’est à ce moment-là que l’un d’eux se serait fait exploser et que l’autre aurait pris la fuite.

    Un autre homme, venu sur les lieux pour faire vérifier son passeport, témoigne de la violence de l’explosion : « On ne comprend pas ce qu’il s’est passé. Il y a eu une explosion, il y avait beaucoup de corps, beaucoup de morts. J’ai paniqué devant tous ces ossements, ces cadavres. Les policiers sont rapidement arrivés, avec plusieurs véhicules, ils ont bloqué la route qui mène à la présidence ».

    RFI