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  • Au senat tout flame tout brulle entre le Pdt du Senat Alexis Thambwe Mwamba et la senatrice Bijoux Goya Kitenge

    Au senat tout flame tout brulle entre le Pdt du Senat Alexis Thambwe Mwamba et la senatrice Bijoux Goya Kitenge

    -Le président du senat Alexis Tambwe Mwamba n’a pas apprécié la démarche de la sénatrice Bijoux Goya Kitenge de l’AFDC-A qui lui demandait des comptes sur les travaux de rénovation effectués dans l’hémicycle et ses dépendances.

    Le 29 Avril, la sénatrice du Haut-Katanga, Bijoux Goya Kitenge a envoye un courrier au président du Sénat.       Une lettre de deux pages dans laquelle elle constestait les travaux de rénovation effectués au Sénat sous les ordres de M. Thambwe.

    L’élue du Haut Katanga en profitait pour s’interroger sur la procédure suivie par le président du Sénat pour faire exécuter ces travaux. Pas question pour elle que ses travaux aient pu être effectués sans appel d’offres. Elle a demande donc au président du Sénat de présenter tous les documents officiels relatifs à ces travaux.

    Ce jeudi 30 Avril, le président du Sénat Thambwe Mwamba ne s’est pas prononcé sur le fond de la question mais s’est ouvert publiquement de démarches entreprises par la sénatrice  Bijoux Goya Kitenge quand celle-ci briguait le poste de questeur du Sénat.

    Et le président Thambwe d’expliquer que la dame était « passée plusieurs fois dans ses bureaux du sénat et ses bureaux d’avocat » durant la précampage pour l’attribution du poste de questeur. Il continue en expliquant : avoir reçu plusieurs invitations de la sénatrice pour « aller prendre une coupe de champagne chez elle ». Et de poursuivre ; « Vous vouliez mon appui pour devenir questeur du sénat. Vous m‘avez dit que nous allons nous faire du fric si vous êtes élue questeur. Je vous ai répondu que je suis venu au Sénat pour y laisser mon emprunte et non pour faire du fric et que j’en avais assez pour vivre décemment et faire vivre ma famille ».

    Avant de conclure, devant les sénateurs, en expliquant que la désignation du questeur est revenue au FCC. « Les autorités du FCC ont rejeté cette candidature considérant que vous n’avez pas la compétence nécessaire pour cette fonction et que vous n’avez pas la moralité qu’il faut pour cette fonction »

    Madame Kitenge, qui était présente, s’est emporté et a déclaré que M. Thambwe ne « mérite pas d’être le président du Sénat ».

    Un échange qui démontre que le temps n’est pas au beau fixe entre les partenaires de la majorité.

     

     

  • Thambwe fuit Kinshasa après avoir menacé Katumbi

    Thambwe fuit Kinshasa après avoir menacé Katumbi

    -Au Congo-Kinshasa, la tension monte à l’approche du grand rassemblement prévu par l’opposition ce dimanche 31 juillet. Une manifestation qui marquera le grand retour au pays de deux des principales figures de l’opposition, Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi.
    Thambwe fuit Kinshasa après avoir menacé Katumbi d’arrestation… Craignant manifestement que cette démonstration de force de l’opposition ne tourne au plébiscite populaire, le pouvoir en République Démocratique du Congo fait tout pour entraver sa bonne marche. A commencer par empêcher l’opposant Moïse Katumbi, dont la popularité est redoutée par le régime de Joseph Kabila, de rentrer au pays, comme le démontre à nouveau la séquence – rocambolesque – qui vient de se dérouler. Une tragi-comédie à la congolaise…
    L’Acte I de cette piètre pièce voit l’entrée en scène de la Cour Suprême. Dans l’affaire de spoliation présumée d’un immeuble les opposant au citoyen grec Alexandre Stoupis, Moïse Katumbi et son frère ainé, Raphaël Katebe Katoto, obtiennent le 20 juillet dernier une décision favorable de la part de la plus haute juridiction congolaise suite à l’introduction d’un recours en suspicion légitime, l’affaire ayant été émaillée de circonstances pour le moins troubles.
    Acte II : face à cette décision de la Cour Suprême, le tribunal de Lubumbashi, qui a condamné Moïse Katumbi en première instance, doit normalement surseoir à statuer car cette décision suspend de plein droit l’exécution du jugement. Mais les choses ne se passent pas ainsi. Dans la foulée de cet arrêt de la Cour Suprême, le ministre congolais de la Justice déclare publiquement à RFI ce weekend que si Moïse Katumbi revient à Kinshasa, il sera aussitôt interpellé et emprisonné, faisant ainsi fi tout à la fois du droit, de l’indépendance de la Justice et de la sacro-sainte séparation des pouvoirs entre l’Exécutif et le Judiciaire.
    L’acte III se déroule ce lundi 25 juillet au matin. Avec une célérité rare et en catimini, le tribunal de Lubumbashi confirme sa décision de condamnation du présidentiable Katumbi, avalisant ainsi sur le plan judiciaire les propos du Ministre.
    Énième rebondissement quelques minutes à peine avant la décision du tribunal lushois, Alexis Thambwe Mwamba prend aussitôt pris l’avion en direction de Kindu, la capitale du Maniema dont il est originaire. La raison ? « Il craint des représailles de la part de la population à Kinshasa », pour laquelle le retour de Tshisekedi et Katumbi constitue un événement attendu, nous indique l’un de ses proches. Dans le choix de sa destination de repli, le ministre a hésité entre sa province natale et la Belgique. Mais face à la perspective de sanctions susceptibles de le viser personnellement, il a préféré retenir l’option la plus sûre. Fin de l’acte IV.

    L’acte V – le dernier – se joue ce lundi 25 juillet après-midi. Evariste Boshab, le ministre de l’Intérieur, a convoqué le Gouverneur de la ville-Province, André Kimbuta, ainsi que les responsables de l’armée et de la police afin qu’ils prennent « toutes les dispositions requises en vue du retour d’Etienne Tshisekedi et de Moise Katumbi au pays ». Problème, le responsable de l’armée lui a fermement rétorqué que la grande muette étant par nature apolitique, elle n’était, par conséquent, pas concernée par ce type de sollicitation. Il revient, a-t-il fait remarquer au Ministre, à la police de prendre les mesures nécessaires en vue du maintien de l’ordre. Selon un éminent juriste, professeur de droit à l’UniKin, « la RDC, plus que jamais, est un Etat de droit failli ». En attendant, dans les rues de Kinshasa, une expression revient souvent : « la peur a changé de camp. »
    Afrik