Tag: udps

  • RDC : Tshisekedi aurait donné son accord écrit pour le dialogue

    RDC : Tshisekedi aurait donné son accord écrit pour le dialogue

    Tshisekedi-Il n’y a plus de doute possible : l’élection présidentielle en RDC ne se tiendra pas à l’échéance prévue. Après l’échec de la révision de la loi électorale en janvier 2015, la majorité présidentielle qui n’avait pas prévu de plan B ne compte plus que sur un hypothétique dialogue qui accorderait à Joseph Kabila une rallonge de son mandat. Ce week-end, à Monaco, trois représentants du pouvoir, dont Antoine Ghonda, ont rencontré Papy Tshimpangila, Bona Kalonga et Christian Tshisekedi membres de l’Udps. Ceux-ci auraient mis sur la table un accord écrit du chef du parti Etienne Tshisekedi pour la participation de l’Udps au dialogue. Il aurait été question du prix que la majorité mettrait pour que cet accord soit rendu public et effectif. Le feu vert de Joseph Kabila est attendu mais des doutes sur l’authenticité du document pourraient contrarier les desseins des trois membres de l’Udps.

    Les précédentes rumeurs sur les tractations entre les deux parties avaient évoqué l’implication du député national Félix Tshisekedi qui, ce week-end, s’en remettait au Bon Dieu depuis Jérusalem. Ce député, qui n’a jamais siégé au parlement, serait totalement opposé à ce dialogue et rejoindrait ainsi la ligne dure du G7 composée de Moïse Katumbi et des autres dissidents de la majorité présidentielle. Or, même si l’Udps est affectée et affaiblie par la persistance des divergences et des rumeurs de corruption sur cette question, un accord avec ce parti aurait une forte portée symbolique pour la majorité notamment aux yeux de la communauté internationale. En quête désespérée d’un interlocuteur de poids pour organiser « son » dialogue et en recueillir le fruit appelé « glissement » sur les bords du fleuve Congo, l’écurie présidentielle peine à trouver un interlocuteur et une caution crédibles à son dialogue.

    Il reste que les émissaires de Joseph Kabila sont repartis de Monaco avec des sentiments mitigés, car si leur patron est prêt à débourser les dollars qu’il faudrait, leurs trois interlocuteurs n’ont pas pu leur garantir la participation effective (physique) d’Étienne Tshisekedi dont le retour au pays maintes fois annoncé est indéfiniment repoussé.

    |Botowamungu Kalome (AEM)

     

  • Tshisekedi dit non à Kabila, mais le PPRD reste confiant

    Tshisekedi dit non à Kabila, mais le PPRD reste confiant

    Etienne Tshisekedi
    Etienne Tshisekedi

    -En République démocratique du Congo, le chef historique de l’opposition a refusé de participer au dialogue national convoqué par le président Kabila. Et cela fait réagir dans la classe politique. Mais le parti au pouvoir, le PPRD, se dit confiant. Selon son secrétaire général adjoint, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi finira par accepter de participer au dialogue.

    Dans une lettre adressée au médiateur de l’Union africaine Edem Kodjo, Etienne Tshisekedi a expliqué récemment que son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ne pouvait participer à un dialogue convoqué par le président Joseph Kabila.

    Car celui-ci est juge et partie, plaide l’opposant, qui demande donc à Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, de mandater un médiateur ou un facilitateur international pour mettre en place ce dialogue en RDC.

    Face à la position du leader de l’UDPS, le député Shadari Ramazani, secrétaire général adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Joseph Kabila, se dit néanmoins confiant. Selon lui, Etienne Tshisekedi ne fait que ménager la base de son mouvement politique :Nous sommes sereins. Si vous lisez la lettre de Tshisekedi comme il se doit, il n’a pas refusé le dialogue.

    RFI

  • Les plans de l’opposant Étienne Tshisekedi pour 2016

    Les plans de l’opposant Étienne Tshisekedi pour 2016

    Tshisekedi-En convalescence à Bruxelles, l’opposant historique Étienne Tshisekedi a annoncé samedi, une fois de plus, son retour imminent en RDC. Le leader de l’UDPS a également préconisé, dans son message de voeux, le rassemblement de “toutes les forces acquises au changement” pour exiger notamment la tenue des élections dans les délais constitutionnels.

    En RDC, le jeu du chat et de la souris continue entre le président Joseph Kabila et l’opposant Étienne Tshisekedi. Ce dernier accuse désormais le chef de l’État de « [multiplier] des actes inacceptables d’intimidation, de manipulation et de provocation pour détourner les nobles objectifs préconisés par le dialogue [politique annoncé] », le soupçonnant de vouloir « perpétuer son règne ».

    Dans un message de vœux (écrit et vidéo) au peuple congolais rendu public le 9 janvier, dont Jeune Afrique s’est procuré l’intégralité, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti de l’opposition congolaise, a dévoilé ses intentions pour l’année 2016.

    • Retour imminent au pays

    L’opposant historique se trouve à Bruxelles depuis la mi-août pour des raisons de santé. « Aujourd’hui, il va mieux », assure l’un de ses proches. Mais quand est-ce qu’il compte regagner Kinshasa ?Pour l’instant, aucune date n’est avancée.

    « J’annonce pour proche mon retour au pays, s’est contenté d’indiquer Étienne Tshisekedi à ses partisans. Je viens me joindre à vous pour qu’ensemble nous volions au secours du navire Congo qui tangue, secoué par des vagues et des tempêtes. »

    Un retour souhaité par le pouvoir qui espère que le chef de l’UDPS prendra part au dialogue politique préconisé par le président Joseph Kabila. Des pourparlers boudés par une bonne frange de l’opposition et de la société civile congolaise, regroupée au sein du Front citoyen 2016.

    « La position de mon parti, maintes fois réitérée, était de voir ce forum se tenir sous la médiation internationale, à Kinshasa, et avec comme témoin l’ensemble de notre peuple (…). Force est de constater que les Nations unies, auxquelles nous nous sommes adressés, afin de nous accompagner dans cette démarche par la désignation d’un facilitateur, demeurent à ce jour sans solution », déplore pour sa part le « Sphinx de Limété ».

    • Rassembler « toutes les forces acquises au changement »

    Mais Étienne Tshisekedi n’a pas adhéré au Front citoyen 2016. Se considérant comme « le chef du camp de changement », il voudrait lui en créer un autre : « Je prendrai incessamment l’initiative de rassembler et de canaliser les énergies de toutes les forces acquises au changement pour qu’ensemble nous puissions défendre valablement les valeurs de la République, scellées dans notre Constitution, obtenir un consensus sur un processus électoral crédible, nous impliquer dans l’organisation des élections présidentielle et les législatives dans les délais constitutionnels et dans un climat apaisé. »

    L’opposant estime également que « seul le peuple constitue l’ultime recours » face aux « obstacles à la réalisation du dialogue tant souhaité. Va-t-il lancer un « mot d’ordre » à ses partisans pour exiger que le dialogue préconisé conduise à la tenue des législatives et de la présidentielle dans les délais constitutionnels ? La stratégie n’a pas été dévoilée.

    • Régler le contentieux électoral de 2011 et réformer la Commission électorale nationale indépendante

    En attendant, Étienne Tshisekedi qui s’estime toujours comme étant le « président élu » à l’issue de la dernière présidentielle, souhaite que le contentieux électoral de 2011 soit levé avant d’engager le pays vers un nouveau processus.

    Et pour que les élections à venir soient « [exemptes] des tripatouillages des résultats et des violences », le président de l’UDPS plaide enfin pour la refonte de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ce n’est que de la sorte, selon Étienne Tshisekedi, que les scrutins prévus en 2016 – présidentielle et législatives notamment – se dérouleront dans un climat apaisé et favoriseront le « transfert pacifique du pouvoir dans le respect de l’expression [du] peuple ».

    Intégralité du message de vœux d’Étienne Tshisekedi

    Message de vœux de l'opposant Étienne Tshisekedi

  • Des dissidents du parti de Tshisekedi attaquent ce dernier en justice à Bruxelles

    Des dissidents du parti de Tshisekedi attaquent ce dernier en justice à Bruxelles

    mpuila-tshisekedi 1-On a appris ce mercredi que des dissidents de l’UDPS en Belgique avaient déposé plainte le 19 novembre dernier auprès du juge d’instruction bruxellois Michel Claise contre le président du parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Agé de 83 ans, ce dernier vit en Belgique depuis août 2014 pour des raisons de santé; une video de présentation de ses vœux pour 2016, mise en ligne le week-end dernier pour annoncer son prochain retour à Kinshasa, le montre en piètre forme

    Deux types d’infraction

    La plainte émane de frondeurs de l’UDPS, représentés par le cabinet de Me Marc Uyttendaele. En septembre dernier, ils avaient mis en place “un nouveau leadership du parti” en raison des mauvaises gestion et direction politique de la formation par le président Etienne Tshisekedi et de sa “famille biologique”.

    Deux types d’infraction sont reprochés au vieil homme par les plaignants. D’abord “faux et usage de faux en écriture”. En cause: le fait que “les statuts de l’UDPS (ont) été modifiés unilatéralement par son président”. L’article 10 de ceux-ci – tel que notarié le 1er mars 2013 et signé par Etienne Tshisekedi le 25 octobre 2013 – ne comporte en effet plus la mention, parmi les objectifs du parti, de “la conquête, l’exercice et la conservation démocratiques du pouvoir”, ce qui, pour les dissidents, revient à faire de l’UDPS une ONG. Cette modification est “illégale” selon eux, parce qu’elle n’a pas été approuvée par le congrès de l’UDPS.

    Les autres infractions reprochées à Etienne Tshisekedi sont “escroqueries”, “vol et/ou extorsion”. En cause, selon le cabinet Uyttendael: “Un examen de la comptabilité de l’UDPS a été réalisé à l’occasion de la rédaction d’un rapport d’activité de la représentation de l’UDPS-Benelux. Celui-ci a fait apparaître des mouvements suspects de sommes et des dépenses injustifiées”.

    “Imputations dommageables”

    La Libre Belgique a interrogé une des figures de l’UDPS à Kinshasa, Me Jean-Joseph Mukendi wa Mulumba, par ailleurs doyen du barreau près la Cour suprême de Justice. “Jusqu’à ce matin, nous n’avons reçu – ni à Bruxelles, ni à Kinshasa – aucun document à propos de cette affaire”, nous a -t-il répondu. “Si nous recevons une convocation du parquet belge, je me rendrai à Bruxelles. D’abord nous contesterons la qualité des plaignants: il ne suffit pas de 25 personnes réunies dans un sous-sol à Bruxelles pour constituer une “faction” de l’UDPS. Où sont leurs militants au Congo? Où sont leurs bureaux?”

    “Ensuite, nous montrerons que ces gens-là ont participé au congrès de l’UDPS (NDLR: en décembre 2010) et donné les pleins pouvoirs à Etienne Tshisekedi durant un délai déterminé et que le dépôt des nouveaux statuts s’est fait régulièrement, devant notaire à Kinshasa”. Et Me Mukendi d’ajouter: “Aller à Bruxelles nous donnera l’occasion d’intenter une action reconventionnelle (NDLR: demande opposée à l’action judiciaire principale) pour toutes les imputations dommageables faites par ces gens contre nous”.

    La consultation du “Rapport général du premier congrès de l’UDPS”, rendu public à Kinshasa le 14 décembre 2010, à l’issue de cette réunion, indique, au sujet de la modification des statuts: “1.- L’objectif spécifique du Parti, à savoir la conquête, l’exercice et la conservation démocratiques du pouvoir a été mis en exergue. A cet effet, il a été créé une Commission Electorale Permanente du Parti (CEP) chargée d’organiser la campagne électorale nationale du Parti et de superviser les élections au plan interne”. Il s’agissait des élections de 2011, finalement frauduleuses.

    Lalibre

  • le dialogue national voulu par Joseph Kabila ne convainc pas

    le dialogue national voulu par Joseph Kabila ne convainc pas

    udps-L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’est dit mardi à Kinshasa frileuse au sujet du dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila en vue d’élections apaisées en RDC.

    « La présence de la communauté internationale est la condition sine qua non de notre participation au dialogue. Si nous ne voyons pas cette présence, nous resterons frileux, donc nous n’irons pas à ce dialogue qui serait une sorte de piège », a déclaré Félix Tshisekedi.

    « Ce n’est pas à Joseph Kabila seul de décider de la manière dont les choses devront se faire », a ajouté le secrétaire national aux Relations extérieures de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti d’opposition historique en RDC.

    Le chef de l’État congolais avait décidé lundi de confier conjointement à la majorité et à l’opposition la modération du dialogue national qu’il a convoqué en vue d’élections apaisées, après avoir annoncé la convocation de ce forum politique qu’il veut inclusif. Selon ce schéma, la communauté internationale serait appelée à jouer un rôle de facilitateur en cas de difficulté majeure.

    Les autres composantes de l’opposition refusent le dialogue

    « Lors du pré-dialogue nous avons convenu (UDPS et Majorité) que les choses allaient s’articuler autour d’un facilitateur désigné par la communauté internationale », a expliqué le secrétaire adjoint de l’UDPS et fils du président de ce parti, Étienne Tshisekedi.

    En juin, l’UDPS avait fait volte-face en déclarant être prête à participer au dialogue envisagé par Joseph Kabila, à condition que celui-ci se tienne sous l’égide de la communauté internationale. Mais la plupart des autres composantes de l’opposition refuse ce dialogue, y voyant une manœuvre du président pour contourner l’interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter en 2016.

    « Harmoniser les vues »

    Dans un communiqué publié mardi, une des principales ONG congolaises, la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV), a également demandé à Joseph Kabila de faire appel rapidement à un facilitateur international susceptible de prendre contact avec tous les partis politiques qui refusent [de participer au] dialogue.

    L’objectif : harmoniser les vues et définir un agenda commun, précis et clair afin de les convaincre à y prendre part. « Il faut retirer de l’agenda du dialogue […] toutes les matières qui suscitent des craintes et autres appréhensions consécutives à la violation de la Constitution », ajoute la VSV.

    (Jeune Afrique)

  • Forum des As : «Etienne Tshisekedi conduira la délégation de l’UDPS et alliés au dialogue»

    Forum des As : «Etienne Tshisekedi conduira la délégation de l’UDPS et alliés au dialogue»

    Etienne Tshisekedi, candidat  # 11
    Etienne Tshisekedi, candidat # 11

    -Revue de presse kinoise de lundi 23 novembre 2015.

    La presse kinoise s’intéresse ce lundi 23 novembre au dialogue politique prôné par le chef de l’Etat en juin dernier, à l’issue des consultations nationales.

    Forum des As annonce à la une : «Etienne Tshisekedi conduira la délégation de l’UDPS et alliés au dialogue.»

    Le « lider maximo » va boucler ses valises le jour même où sera convoqué le Dialogue pour venir conduire lui-même la délégation de l’UDPS et les forces de changement à ce forum, rapporte le quotidien qui cite Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’UDPS. Bruno Mavungu l’a dit samedi 21 novembre, au meeting du parti où les militants étaient venus en masse l’écouter, relate Forum des As.

    Pendant près de 40 minutes, Bruno Mavungu a expliqué aux militants que seul le dialogue aidera le pays à résoudre la crise à laquelle il fait face. «Ceux qui refusent d’aller au dialogue n’ont pas de solution aux problèmes que connait le pays. L’UDPS va au dialogue pour rencontrer Kabila. Ce sera Kabila-Tshisekedi», poursuit le quotidien.

    Le quotidien note que Mavungu pense que la solution viendra de ce face-à-face avec Kabila, et non avec la Tripartite (Majorité-CENI-Opposition) comme le recommandent certains opposants.

    Le Phare, revient aussi sur le meeting de l’UDPS et écrit : «Mavungu muet sur l’ultimatum d’Etienne Tshisekedi.»
    Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avait lancé, à partir de Bruxelles, un ultimatum au Secrétaire Général de l’ONU pour la convocation urgente du dialogue politique entre Congolais au plus tard le 30 novembre 2015, rappelle le journal qui note qu’Etienne Tshisekedi avait prévenu que si cela n’était pas fait après l’expiration de ce délai, son parti se désengagerait automatiquement de ce forum.

    Pour le journal, la «base» était chauffée à blanc à la suite des informations faisant état d’une rupture imminente de contacts entre l’UDPS et la Majorité présidentielle. Elle s’attendait à un message fort, annonciateur des actions à mener dans l’hypothèse de la non-convocation du Dialogue national avant le 30 novembre.

    Mais, poursuit le quotidien, la déception se lisait sur de nombreux visages car, tout au long de son adresse, Bruno Mavungu est resté muet sur le délai butoir du 30 novembre 2015. En dépit du fait que dans la foule, certains combattants scandaient «Etikali 9 jours !!!» (NDLR : il reste 9 jours), le Secrétaire général de l’UDPS s’est gardé de risquer le moindre commentaire sur le sujet.

    Son intervention s’est plutôt transformée en un violent réquisitoire contre les anti-dialogue, qui se recrutent, selon lui, aussi bien au sein du G7 et que de la Dynamique de l’Opposition. Mavungu a tiré à boulets rouges sur le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, qu’il a accusé d’instrumentaliser plusieurs médias pour diaboliser l’UDPS et la famille biologique de son président, Etienne Tshisekedi.

    Le Potentiel révèle que le dialogue pourrait se dérouler sous la facilitation internationale.

    Dans sa machette : «Dialogue, Kabila sollicite l’implication de l’Onu», le journal indique que le Président de la République a saisi le secrétaire général de l’ONU à travers son émissaire Raymond Tshibanda, afin d’obtenir l’implication de la communauté internationale dans la tenue du dialogue national.

    Facilitation ou médiation, peu importe la forme, écrit le journal qui croit savoir que le chef de l’Etat est «déterminé à ratisser large et voudrait montrer patte blanche dans un contexte où il est soupçonné de jouer son va-tout afin de rempiler à travers un glissement du processus électoral.»

    Pendant ce temps, L’Avenir revient sur la position des deux députés nationaux de l’opposition. Pour le journal, «Bitakwira et Mbikayi disent non à l’ingérence occidentale.»

    L’Avenir estime que ces deux élus nationaux ont en commun la fibre patriotique, le nationalisme, l’opposition citoyenne, la non-ingérence dans les affaires internes de la République Démocratique du Congo et la nécessité d’un dialogue franc.

    Ces anciens membres du Groupe parlementaire UNC et Alliés, tous démissionnaires en raison de la condescendance des chefs du parti et président du Groupe parlementaire, Justin Bitakwira à la tête de l’opposition citoyenne et Steve Mbikayi à la tête de la nouvelle classe politique et sociale, comptent signer une charte dans leur lutte politique.

    A en croire L’Avenir, les deux forces politiques de l’opposition pensent que la seule possibilité de sauver la RD Congo est le dialogue congolais, que toutes les forces y prennent part, à une seule condition : pas des mains extérieures, car soutiennent-ils, «55 ans aprèsl’indépendance c’est assez d’être manipulés par l’extérieur qui ne voit que ses propres intérêts».

    «Plus le temps passe, Azarias Ruberwa craint la dévaluation du Dialogue !», c’est ce qu’écrit La Prospérité à la une.

    C’est déjà maintenant qu’il faut convoquer le dialogue, demain sera tard, pense Azarias Ruberwa, cité par le quotidien.
    Le président du RCD estime que c’est très ahurissant de soutenir une idée et ne pas la concrétiser.

    «Si le dialogue n’est pas convoqué illico presto, l’idée même du dialogue va se dévaluer. Pourtant, plusieurs questions auraient pu être réglées», déplore Ruberwa, qui soutient que dans l’état actuel des choses, un troisième mandat poserait un problème sérieux au pays.Mais, la crainte du glissement ne peut pas justifier le refus d’aller au dialogue.

    Une chose est certaine, écrit La Prospérité : le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) va participer au dialogue pour éviter qu’une crise majeure ne frappe le pays. Le contexte régional, caractérisé par la situation de crise dans laquelle le Président Pierre Nkurunziza a plongé son pays, le Burundi, doit faire réfléchir les acteurs politiques congolais, avertit le quotidien.

  • UDPS:  COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DU PARTI

    UDPS: COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DU PARTI

    KALONZO-UNION POUR LA DEMOCRATIE  ET LE PROGRES SOCIAL

    Présidence du Parti – Le Cabinet du Président

    COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DU PARTI

    A la suite de l’abjecte agression de son président intérimaire survenue ce lundi 9 novembre 2015 à Lubumbashi, la présidence de l’Union pour la démocratie et le progrès social, l’UDPS en sigle, appelle toutes les combattantes et tous les combattants du parti, ainsi que ses sympathisants, au calme et à la retenue.

    A l’heure où notre pays a le plus besoin de l’UDPS comme dépositaire de la démocratie congolaise et leader de l’opposition afin de barrer la route à l’imposture et à ses accompagnateurs qui cherchent, par le truchement d’un dialogue, à prolonger le mandat de Joseph Kabila au-delà de 2016, nos combattantes et combattants ne doivent pas céder à la provocation et aux attaques qui n’ont pour objectif que d’endormir davantage le peuple congolais.

    La présidence du parti félicite les combattants de la ville de Lubumbashi qui ont promptement réagi en faisant échec à la tentative d’enlèvement du président, et en mettant la main sur deux des dix assaillants qui se réclament tous de l’Association à but lucratif (Aabl) de la famille de l’ex-président du parti, Etienne Tshisekedi.

    Aux partisans de l’Aabl de monsieur Etienne Tshisekedi, l’UDPS voudrait leur rappeler l’imprescriptibilité des crimes de sang. En tentant de récidiver, avec le président André Kalonzo, le forfait (enlèvement, séquestration et torture) qui a conduit, le 6 juin 2015, au décès du président fédéral de Lubumbashi, monsieur Jean Kitule, ils doivent savoir qu’ils répondront tous, tant les commanditaires que les exécutants, devant la justice d’un État de droit auquel aspire notre peuple.

    Soulignant notre détermination d’organiser le congrès du parti à la fin de ce mois de novembre 2015, et appelant notre base à l’observation des principes de démocratie, de liberté et de tolérance, l’UDPS exhorte ses partisans à ne céder à aucune pratique moyenâgeuse, barbare et condamnable devant la loi.

    Fait à Ottawa, le 09 novembre 2015

    Pour la présidence du parti,
    Sage-fidèle Gayala Ngangu

    Directeur de cabinet

  • A la veille de la convocation du dialogue : L’UDPS dit non à Kabila

    A la veille de la convocation du dialogue : L’UDPS dit non à Kabila

    Etienne Tshisekedi
    Etienne Tshisekedi

    -Alors que la convocation du dialogue est imminente, on enregistre une nouvelle tergiversation de la fille aînée de l’Opposition congolaise. « Nous n’irons pas au dialogue convoqué par Mr Kabila pour lui permettre un glissement quelconque qu’on ne veut d’ailleurs pas entendre à l’UDPSé, a déclaré vendredi 6 novembre Brunon Tshibala, porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

    Selon lui, le parti d’Etienne Tshisekedi attend le dialogue politique qui sera convoqué par un médiateur international neutre, à designer par le Secrétaire général de l’Onu. Bruno Tshibala a réagi ainsi  aux affirmations faites par le Secrétaire général adjoint du PPRD, parti présidentiel, selon lesquelles «toute l’opposition sera (à ce forum), avec Tshisekedi en tête»

    Joint depuis Bruxelles par Radio Okapi, Bruno Tshibala a affirmé que la position de son parti n’avait pas changé sur le dialogue:

    «Nous insistons sur le fait que le dialogue qui doit se tenir,  c’est ce dialogue qui se conforme à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et aux trois résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Donc c’est un dialogue qui sera modéré par la communauté internationale. Il ne sera jamais question, pour l’UDPS et son président, d’aller à un dialogue qui n’est pas modéré par la communauté internationale.»

    Ce parti, selon lui, s’appose à toute démarche de nature à permettre au président actuel, dont le dernier mandat doit s’achever en décembre 2016, de rester au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. « Ceux qui accusent l’UDPS de vouloir ce dialogue pour permettre à Monsieur Kabila de pouvoir glisser, ils racontent des contre-vérités. Ils racontent des inepties», a-t-il affirmé.

    Selon la même source, l’UDPS en tant que parti politique, parti de gauche, pense que le dialogue est la voie royale pour régler les problèmes politiques, les crises politiques.

    «C’est pour cette raison que nous restons dans cette posture de rechercher la solution à la crise qui sévit dans notre pays par le dialogue», a poursuivi le porte-parole de l’UDPS, précisant que c’est le médiateur international neutre qui est habilité à convoquer le dialogue politique en lançant des invitations à toutes les parties prenantes. Et ce dialogue, selon lui, devra se dérouler à Kinshasa «au vu et su de tous les Congolais. Pas ailleurs!»

    «Toute l’opposition, avec Tshisekedi en tête»

    Bruno Tshibala réagissait aux propos du secrétaire général adjoint du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, qui annonçait sur Radio Okapi jeudi la tenue «bientôt» d’un dialogue  avec des déléguées de l’opposition, dont l’UDPS d’Etienne Tshisekedi. Selon lui, les participants à ce forum politique  vont mettre à profit cette occasion pour  s’entendre sur les modalités de l’organisation des élections apaisées en RDC.

    Le député Ramazani Shadary a même fait état d’une augmentation du nombre de personnes favorables à ce dialogue:

    «Il y aura dialogue bientôt. Le chef (de l’Etat Joseph Kabila) l’a déjà annoncé, depuis le mois passé. Il a fait des consultations. Nous du PPRD, nous de la majorité, nous allons dialoguer avec nos compatriotes congolais. Ils sont déjà nombreux qui ont commencé à s’inscrire. Même ceux qui vous dit qu’ils ne viendraient pas là. Ils sont là. Ils viendront.»

    Shadary Ramazani annonce que  toute l’opposition sera à ce dialogue, avec Etienne Tshisekedi en tête. «Nous, nous voulons allers au dailogue, pour que nous puissions nous mettre d’accord sur les règles de jeu devant nous amener aux  élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. Des élections sécurisées », a-t-il spécifié.

    Les émissaires de l’UDPS avaient rompu en septembre dernier les négociations, entamées depuis mi-juillet en Belgique et en Italie, avec le PPRD en vue de la tenue d’un dialogue national. L’annonce avait été faite à travers un communiqué signé par Etienne Tshisekedi depuis Bruxelles où il se trouve en convalescence, sans préciser les raisons de la rupture des négociations.

    Il recommandait tout de même aux «forces politiques et sociales acquises au changement» de poursuivre les objectifs recherchés au travers du dialogue: L’organisation d’un processus électoral dans un climat apaisé ; L’élaboration d’un calendrier consensuel qui tienne compte des délais constitutionnels ; Le transfert pacifique du pouvoir en RDC.

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