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  • les autorités ferment l’université de Kinshasa suite aux violences

    les autorités ferment l’université de Kinshasa suite aux violences

    -Les autorités ont décidé de fermer l’UniKin, l’université de Kinshasa, en raison des émeutes qui agitent le campus depuis deux jours. La hausse des frais universitaires pour les étudiants qui paient en franc congolais a mis le feu aux poudres. Étudiants et policiers se sont affrontés. Au moins un policier aurait été tué, lynché à mort.

    En dépit de l’appel au calme lancé lundi soir par le Premier ministre Sylvestre Ilunga, les violences ont repris ce mardi entre étudiants et policiers sur le site universitaire. Au moins un policier a été tué. Le gouvernement a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre toutes les activités au sein de l’université.

    « Obligation est faite à tous les occupants des résidences estudiantines de l’Université d’évacuer volontairement les lieux dans les 48h », déclare ce soir dans un communiqué, Thomas Luhaka, le ministre de l’Enseignement supérieur. Faute de quoi, « recours sera fait aux forces de l’ordre ».

    Le ministre demande également aux forces de sécurité de procéder « le plus rapidement possible à l’identification et à l’arrestation des auteurs de ces forfaits pour qu’ils subissent, avec la plus grande fermeté, la rigueur de la loi ». Une déclaration d’une extrême fermeté car la situation a dégénéré ce mardi après-midi.

    Des affrontements ont une nouvelle fois opposé étudiants aux forces de l’ordre au cours desquels au moins un policier a été tué. Selon un commandant présent sur place ce dernier n’était pas armé. L’homme serait tombé dans une embuscade. Sur une vidéo diffusé par ce commandant, on voit le policier se faire lyncher à coups de bâtons par plusieurs étudiants avant de décéder sur place.

    Les forces de sécurité sont accusées par certains de vol et de saccages. Cette poussée de fièvre a débuté dimanche. Les étudiants qui paient leur études en franc congolais protestent contre l’augmentation des frais de scolarité. Car ces derniers seront plus durement pénalisés que ceux qui les payent directement en dollars. En raison du nouveau taux de conversion du franc congolais avec la monnaie américaine, les frais académiques devraient quasiment doublé pour eux cette année.

    Avec RFI

  • Heurts à l’université de Kinshasa

    Heurts à l’université de Kinshasa

    -L’université de Kinshasa a fait vendredi les frais du climat sécuritaire hypertendu dans la capitale congolaise avec des affrontements entre étudiants et policiers alors que les forces de l’ordre affirment avoir mis “hors d’état de nuire” dans cette opération le “cerveau” de cinq récentes attaques sanglantes dans la mégapole.

    Sur le campus de l’Unikin (Université de Kinshasa), deux véhicules calcinés étaient encore visibles dans l’après-midi devant le bâtiment de la faculté des sciences économiques, ainsi que des douilles de balles au sol devant une résidence d’étudiants.

    “Nous nous sommes affrontés avec la police la nuit (de jeudi à vendredi) et la journée parce qu’ils tentaient de violer notre espace de vie”, a déclaré un étudiant, Kevin Kalumba. “Il y a eu quelques blessés”, a déclaré le ministre congolais de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi.

    “Les cours et les examens sont suspendus”, a déclaré le représentant des étudiants, Fabrice Bokembe.

    La police a affirmé qu’elle poursuivait le “cerveau” d’événements sanglants qui ont secoué ces derniers mois la capitale de la République démocratique du Congo, mégapole africaine aux 10 millions d’habitants: tueries sur le marché central (deux morts le 14 juillet), attaque d’un parquet de Matete (un mort le 10 juin), et surtout l’assaut contre la prison de Makala le 17 juin qui s’est soldée par l’évasion de plusieurs centaines de détenus.

    “Lors de cette opération près de l’Unikin, les éléments de la police nationale ont mis hors d’état de nuire la pièce maitresse de toutes les attaques macabres qui ont endeuillé la ville de Kinshasa au cours de ces deux derniers mois, le nommé Ben Tshimanga wa Tshimanga”, a déclaré à l’AFP le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu, porte-parole de la police nationale.

    Depuis l’assaut contre la prison de Makala mi-mai, les forces de sécurité ont érigé des barrières et procèdent à des contrôles systématiques d’identité et des véhicules à la recherche des évadés ou des armes.

    La RDC traverse aussi une crise politique depuis la réélection du président Joseph Kabila en 2011 lors d’un scrutin caractérisé par des fraudes massives. la crise s’est aggravée avec son maintien au pouvoir au delà de la fin de son mandat prévu le 20 décembre.

    Avec AFP