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  • Racisme aux Etats-Unis: la Maison Blanche veut briser les tabous

    Racisme aux Etats-Unis: la Maison Blanche veut briser les tabous

    USA-SHOOTING-SOUTH-CAROLINA_-Barack Obama prononcera l’éloge funèbre lors des obsèques du pasteur de l’église Emmanuel de Charleston qui se tiendront vendredi. Clementa Pinckney est l’une des neuf victimes du jeune suprématiste blanc qui a ouvert le feu dans l’église mercredi dernier. Le pays est toujours sous le choc près d’une semaine après ce crime de haine. Et le président Obama a alimenté la polémique en déclarant lundi que les Etats-Unis étaient loin d’être guéris du racisme, 150 ans après la guerre de sécession.

    Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

    « Il est temps de retirer le drapeau qui flotte sur les terres du Capitole. » Nikki Haley, gouverneure de Caroline du Sud, ovationnée, parle du drapeau confédéré, considéré comme le symbole des esclavagistes (voir encadré). Un drapeau qui flotte sur le monument aux morts de Charleston. Les appels au retrait de cette bannière se sont multipliés, lundi, dans l’Etat du Sud et ailleurs après le massacre commis la semaine dernière dans une église noire par un jeune suprémaciste blanc.

    Cette prise de conscience de l’élue républicaine s’inscrit dans le débat qui traverse les Etats-Unis depuis la tuerie de Charleston : le pays est-il toujours raciste ? Le jeune tueur présumé brandissant ce symbole sudiste sur une photo a choqué. Dylan Roof est inculpé pour crime de haine.

    « Nègre »

    Les élus conservateurs, qui jusque-là détournaient le regard lorsqu’il s’agissait de ce sujet tabou, réalisent que la communauté afro-américaine est décidée à porter le débat sur la place publique. Et surtout dans les urnes.

    « La discrimination n’existe plus, mais le problème du racisme n’est pas réglé », selonBarack Obama qui a ajouté à la polémique en prononçant le mot « nègre » dans un entretien. Le terme « nigger » en anglais a une longue histoire aux Etats-Unis et les hommes politiques s’interdisent habituellement de l’utiliser. Il est souvent remplacé par l’expression « N-Word ».

    En l’employant, le président américain a sciemment voulu nourrir un débat, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest. Le terme a été censuré par la plupart des médias. Une censure qui paradoxalement fait écho aux propos de Barack Obama : « Ce n’est pas parce qu’on est poli et qu’on ne dit pas “nègre” en public qu’on efface le racisme. »


    Le drapeau confédéré fait polémique chez les républicains

    Les propos de Nikki Haley tranchent avec les réactions prudentes de la plupart de ses collègues. Certains prétendants à la Maison Blanche, comme Ted Cruz ou Marco Rubio, ont refusé de prendre position dans le débat qui agite le pays depuis la tuerie. Selon les observateurs, il s’agit de ménager leur base électorale. D’après un sondage effectué en novembre dernier en Caroline du Sud, près des trois quarts des habitants blancs souhaitent que le drapeau continue à flotter devant le Parlement.

    Et il est fort possible que leurs vœux soient exaucés, car c’est le Parlement local qui doit se prononcer sur le destin du drapeau. Il faut réunir une majorité des deux tiers, ce qui est loin d’être gagné. Ces débats devraient se tenir durant le mois de juillet. La gouverneure, elle, fait pression sur son parti. Et les mentalités semblent évoluer. En témoignent les propos du chef des républicains en Caroline du Sud : « Nous ne pouvons pas changer notre passé mais améliorer notre avenir », a déclaré Matt Moore, qui se dit ainsi favorable à ce que le drapeau soit retiré.

    RFI

  • Le drapeau de la discorde

    Le drapeau de la discorde

    confederate_flag_south_carolina-Aux Etats-Unis, plusieurs personnalités politiques appellent à retirer le drapeau politique confédéré du Parlement de Caroline du Sud, symbole de l’esclavage.
    Mercredi, une église de la ville de Charleston, fréquentée par la communauté afro-américaine, avait été la cible d’une attaque ayant fait 9 morts.
    L’homme derrière ce massacre, un suprématiste blanc, avait rendu hommage à ce drapeau.
    Le drapeau confédéré est la fierté des Etats du sud pour ses défenseurs, et le symbole du racisme pour ses détracteurs.

    Depuis le meurtre de 9 personnes noires dans la ville de Charleston la semaine dernière, les appels à son retrait se multiplient.
    La gouverneure de la Caroline du Sud, Nikki Haley, a tenu une conférence de presse dans la journée et a qualifié ce drapeau de “symbole d’un passé brutalement tyrannique”.
    Dylann Roof, tueur présumé de neuf paroissiens noirs, avait brandi ce drapeau confédéré sur une image diffusée sur internet, pour justifier son crime.
    Samedi, plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées à Columbia, capitale de l’Etat, pour exiger le retrait du drapeau.
    BBC

  • Une fusillade fait 9 morts aux USA

    Une fusillade fait 9 morts aux USA

    carolina-La police a communiqué les images d’un suspect, ici sur une caméra de surveillance

    Un tireur blanc a fait neuf morts mercredi soir dans une église de la communauté noire de Charleston en Caroline du sud (sud-est des Etats-Unis).

    L’auteur de la fusillade était toujours en fuite plusieurs heures plus tard.

    Selon la police, la fusillade s’est produite vers 21H00 locales (01H00 GMT) dans l’une des plus vieilles églises noires de la ville, l’Emanuel African Methodist Episcopal Church.

    Le tireur a fait feu pendant une séance d’étude de la bible, une pratique extrêmement courante dans les églises du sud des Etats-Unis, en semaine comme le dimanche.

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    La communauté noire de Caroline du Sud sous le choc après cet incident tragique

    La police a indiqué jeudi être toujours à la poursuite d’un homme blanc, âgé d’une vingtaine d’années, aux cheveux blonds et glabre, portant un jean et des grosses chaussures.

    “Nous avons pu constater qu’il y avait huit individus décédés à l’intérieur de l’église”, a expliqué le chef de la police, Gregory Mullen, au cours d’une conférence de presse.

    Il a précisé que l’un des deux blessés, transportés à l’hôpital le plus proche, y était décédé.

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    Une véritable chasse à l’homme est en cours

    “A ce stade nous avons neuf victimes de ce crime hideux”, a-t-il dit, estimant qu’il s’agissait “d’un crime motivé par la haine”.

    Le chef de la police n’a pas donné de précisions sur les identités des victimes.

    Malgré un très important déploiement des forces de l’ordre, y compris des moyens aériens, le tireur, que le chef de la police a qualifié de “très dangereux”, n’avait toujours pas été retrouvé cinq heures après le drame.

    “Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons trouvé une scène très chaotique quand nous sommes arrivés”, a souligné le chef de la police.

    La police traque le suspect avec des chiens et “nous voulions nous assurer qu’il n’était pas dans les parages pour commettre d’autres crimes”, a-t-il ajouté.

    BBC

  • NBA: Des Warriors en or !

    NBA: Des Warriors en or !

    Curry_NBA-Golden State était trop fort. Malgré les efforts de LeBron James, les Warriors ont en effet décroché le quatrième titre NBA de leur histoire, venant à bout des Cavaliers 4 victoires à 2 après leur succès dans le match 6 à Cleveland (105-97). Une victoire décrochée sur l’autel du collectif.

    LeBron James a beau être le meilleur joueur du monde, les Warriors sont, eux, la meilleure équipe de la Ligue. Si l’icône de Cleveland a bien réussi un temps à entretenir le rêve d’un premier sacre pour la cité de l’Ohio, et ce malgré les absences de Kyrie Irving et Kevin Love, blessés, la force collective de Golden State, déjà irrésistible en saison régulière avec 67 victoires pour seulement 15 défaites, a prévalu jusqu’au bout. A tel point que Stephen Curry, le MVP 2014-2015 n’a même pas eu besoin de flamber plus que de raison pour donner le coup de grâce aux Cavaliers (105-97).

    A l’inverse de son compère des Splash Brothers,Klay Thompson, de nouveau encalminé par les fautes, le jeune artificier a évidemment une nouvelle fois été à son avantage comme en attestent ses 25 points à 8 sur 18 aux tirs, 8 passes, 6 rebonds et 3 interceptions, mais c’est bien en équipe que les Warriors sont allés décrocher le quatrième titre de leur histoire, quarante ans après le dernier. Et pas seulement parce qu’ils sont cinq joueurs de Golden State à terminer avec plus de dix points au compteur, Andre Iguodala, co-meilleur marqueur des siens avec 25 points, à 9 sur 20 aux tirs, et d’ailleurs élu MVP des Finales, et Draymond Green, auteur, lui, d’un triple-double pour terminer avec 16 points, 11 rebonds et 10 passes, n’ayant rien à envier à leur meneur vedette.

    Cleveland, extérieur nuit

    Car les hommes de Steve Kerr, titré dès sa première année sur un banc NBA, ont tout autant brillé en défense. Même LeBron James, pas passé loin d’un troisième triple-double lors de ces Finales avec 32 points, 18 rebonds et 8 passes, en a fait les frais comme en témoigne son 13 sur 33 aux tirs. C’est certes toujours mieux que ses compères des lignes arrières, une fois encore transparents. A l’image d’Iman Shumpert et James Jones, auteurs d’un 2 sur 12 à eux deux, ou de J.R. Smith, qui a certes pris feu dans les dernières minutes en enquillant trois tirs primés à la suite, mais qui doit se contenter d’un piètre 5 sur 15 aux tirs pour ses 19 points. Aussi, Timofey Mozgov et Tristan Thompson pouvaient bien briller, avec 17 points, 12 rebonds et 4 contres pour l’un et 15 points et 13 rebonds pour l’autre, et permettre aux Cavs de remporter la bataille du rebond, il en aurait fallu encore plus pour rivaliser avec ces Warriors et décrocher le droit d’aller disputer un match 7 à Oakland.

    Et si après avoir compté 13 points de débours à l’issue du premier quart (28-15), les Cavs sont parvenus à entretenir l’espoir grâce à une belle réaction dans le deuxième acte, au point de mener au retour des vestiaires (47-45), il aura suffi d’une nouvelle accélération pour que Golden State reprenne ses aises. Forts de leurs douze points d’avance à l’entame de la dernière ligne droite (73-61), les Californiens pouvaient gérer et en dépit d’une petite alerte suite à la flambée de J.R. Smith, Cleveland recollant à quatre longueurs à 33 secondes de la fin (101-97), savourer leur sacre. “Ça paraît irréel”, pouvait bien apprécier Iguodala, dont la promotion dans le cinq de départ lors du match 4 aura fait basculer le cours de ces Finales.

    Yahoo

  • Les Etats-Unis éliminent le chef d’al-Qaïda au Yémen

    Les Etats-Unis éliminent le chef d’al-Qaïda au Yémen

    Nasser-Le mouvement terroriste Aqpa, al-Qaïda dans la péninsule arabique, a confirmé ce mardi la mort de son dirigeant, Nasser al-Wahishi dans une frappe d’un drone américain. Qassem al-Rimi prend sa place.

    C’est un nouvel homme fort d’Aqpa que les Etats-Unis viennent d’abattre au Yémen. Washington a multiplié ses derniers mois les frappes ciblées réussies contre les dirigeants du mouvement terroriste. Nasser al-Wahishi, pour sa part, a été « tué dans une attaque américaine de drone qui l’a visé, ainsi que deux autres moujahidines », a indiqué Aqpa dans une déclaration filmée et postée sur YouTube par al-Malahem, le service de propagande du groupe jihadiste.

    Nasser al-Wahishi, désigné en 2013 adjoint du chef du réseau al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la région du Hadramout, à l’est d’Aden, dans le sud du pays, selon deux responsables de la sécurité nationale au Yémen cités par la chaîne américaine CNN. Un responsable yéménite local a de son côté déclaré à l’AFP que Wahishi avait probablement été tué dans un raid à Mukalla, tenu par al-Qaïda, dans le sud-est du territoire.

    Le mouvement jihadiste n’a pas perdu de temps et a nommé en remplacement Qassem al-Rimi à sa tête.

    RFI

  • Hillary Clinton : officiellement candidate pour 2016

    Hillary Clinton : officiellement candidate pour 2016

    Hillary Diane Rodham Clinton, Secrétaire d'État des États-Unis,
    Hillary Diane Rodham Clinton, Secrétaire d’État des États-Unis,

    -La démocrate Hillary Clinton a annoncé dimanche sur internet qu’elle tenterait une nouvelle fois de devenir la première femme à diriger les États-Unis, l’investiture de 2016 lui semblant promise.

    C‘est dans une vidéo sur son site hillaryclinton.com puis dans un tweet qu’Hillary Rodham Clinton, 67 ans, ancienne Première dame, sénatrice et secrétaire d’État, a officialisé sa seconde candidature aux primaires démocrates, après sa défaite de 2008 contre Barack Obama.

    “Je suis candidate à la présidence”, y déclare-t-elle, debout et souriante, dans un clip d’un peu plus de deux minutes où témoignent des Américains de la classe moyenne: une jeune mère de famille, un jeune couple noir, deux frères entrepreneurs hispaniques, un enfant, un couple d’hommes et un autre de femmes, un ouvrier…

    “Les Américains se sont battus pour surmonter les difficultés économiques. Mais ceux qui sont au sommet sont toujours favorisés”, poursuit Hillary Clinton. “Les Américains ordinaires ont besoin d’une championne. Je veux être cette championne”.

    “Je pars sur le terrain pour gagner votre voix”, ajoute-t-elle.

    Cette petite phrase et la stratégie de lancement ont un but: signifier qu’elle entend mériter son investiture, bien qu’elle soit la grande favorite des primaires démocrates, avec environ 60% des intentions de vote.

    Aller à la rencontre directe des électeurs

    Son premier grand discours de campagne n’aura lieu qu’en mai, a indiqué son service de presse. Les six à huit prochaines semaines seront consacrées à aller à la rencontre “directe” des électeurs, d’abord dans l’État rural de l’Iowa, qui lancera la saison des primaires au début de l’année prochaine.

    Elle s’y rendra mardi et mercredi pour des tables-rondes avec des responsables éducatifs et d’entreprises, a confirmé la campagne.

    La présidentielle aura lieu en novembre 2016.

    Immédiatement après l’annonce, guettée par le monde médiatique et politique depuis des semaines, les républicains ont dénoncé le retour en politique de la plus connue des Américaines, sous les projecteurs depuis plus de trois décennies.

    Hillary Clinton = un troisième mandat Obama ?

    “Nous savons exactement à quoi nous attendre”, a réagi Ted Cruz, candidat à l’investiture républicaine, dans une vidéo. “Hillary Clinton représente les échecs du passé. L’Amérique veut-elle un troisième mandat Obama?”

    “Nous devons faire mieux que la politique étrangère d’Obama et Clinton, qui a affaibli les relations avec nos alliés et enhardi nos ennemis”, a dit celui qui pourrait devenir son principal rival, le républicain Jeb Bush, 62 ans, dans une vidéo.

    Le président américain, Barack Obama, a mis tout son poids derrière son ex-rivale, qu’il avait nommée en 2009 secrétaire d’État. “Elle ferait une excellente présidente”, a-t-il déclaré samedi.

    Aucune autre personnalité d’envergure en lice jusqu’ici chez les démocrates

    Aucun autre démocrate n’est à ce stade plus connu, ni plus apprécié qu’elle. Si plusieurs devraient se lancer, ce sera sans réel autre espoir que de faire bonne impression pour être recruté comme colistier. Aucune personnalité d’envergure, comme le vice-président Joe Biden ou la sénatrice Elizabeth Warren, ne s’est déclarée. Seuls deux démocrates peu connus (l’ex-gouverneur Martin O’Malley et l’ex-sénateur Jim Webb) semblent décidés à la concurrencer.

    Son CV est à la fois sa force et son talon d’Achille.

    La vie d’Hillary Clinton est indissociable du pouvoir: ancienne Première dame, sénatrice et chef de la diplomatie.

    Quand ses rivaux républicains ont à peine fait quelques voyages à l’étranger, elle a rencontré des dizaines de présidents, Premiers ministres et rois, et jonglé avec les crises, de la Libye à la Russie. Aucun autre candidat n’a vécu pendant huit ans à la Maison Blanche.

    Mais cette riche expérience s’accompagne d’erreurs, gaffes et scandales, dès les premières années des Clinton au pouvoir. Bill Clinton fut élu gouverneur de l’Arkansas en 1978.

    Pour les républicains, les manquements éthiques et moraux des Clinton disqualifient Hillary Clinton, un thème qu’ils ont relancé avec la découverte, en mars, qu’elle avait exclusivement utilisé une messagerie privée lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine, au lieu d’un compte officiel.

    Le Congrès, dominé par les républicains, a prévu de la convoquer prochainement pour une audition parlementaire qui s’annonce tendue.

    Côté républicain, par contraste à la course démocrate, la concurrence est rude. Deux candidats se sont officiellement déclarés, les sénateurs Ted Cruz et Rand Paul, et jusqu’à une dizaine d’autres envisagent de se lancer.

    AFP