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  • Partira ou ne partira pas?

    Partira ou ne partira pas?

    -Le parti au pouvoir en Afrique du sud, l’ANC, continue ses tractations pour faire démissionner le président, Jacob Zuma à la tête du pays. La même question est posée aussi en Israël mais aux migrants et aux réfugiés.

    Pour la Süddeutsche Zeitung, le discours sur l’état de la nation est un symbole important pour l’Afrique du Sud. Parce que, poursuit le journal, depuis 1994, c’est à un président démocratiquement et librement élu, qu’il revient de dire quelle direction devrait prendre le développement du pays et ce qui a été accompli jusqu’à présent.

    La parole n’est plus suivie des actes

    Au début, rappelle le journal de Munich, c’est Nelson Mandela qui avait inauguré ce qui deviendra une tradition en prenant les Blancs au sérieux et en donnant beaucoup d’espoir aux Noirs de la nation Arc-en-ciel.

    Puis ça a été au tour de Thabo Mbeki de profiter de l’occasion pour instaurer des principes. Et finalement, sous Jacob Zuma, le discours devient de plus en plus un événement « étrange », parce que pour de nombreux Sud-Africains la parole n’est plus suivie des actes.

    Plus récemment, c’est devenu palpable selon la Süddeutsche Zeitung. Pire encore selon le quotidien, pour la première fois, le discours sur l’état de la nation initialement prévu hier a été annulé et reporté à une date inconnue et il est beaucoup plus question d’une démission du président.

    Zuma vers la porte de sortie

    Jacob Zuma n’a pas encore démissionné mais la Frankfurter Allgemeine Zeitung parle déjà de son probable successeur, Cyril Ramaphosa. Eloquent et posé, c’est un homme qui peut faire l’unanimité et regagner la confiance des investisseurs.

    Depuis sa courte victoire à l’élection à la présidence du parti au pouvoir, le Congrès national africain, l’ANC, le monde des affaires sud-africain respire à nouveau.

    Pour le journal de Francfort Cyril Ramaphosa est probablement à quelques jours de son objectif ; celui de succéder au président Jacob Zuma à la tête du pays.

    D’après la FAZ, un drame politique sans précédent est en cours en Afrique du sud – le journal fait allusion au report du discours sur l’état de la nation. Une réunion extraordinaire du comité exécutif de l’ANC a également été annulée. Dans les coulisses, Ramaphosa et ses partisans font tout pour convaincre Jacob Zuma de démissionner de son propre gré.

    Quitter ou c’est la prison

    Partir ou aller en prison, c’est le dilemme auquel sont confrontés les demandeurs d’asile en Israël titre der Tagesspiegel. Ces derniers sont priés de choisir entre quitter volontairement le pays ou aller en prison.

    La plupart de ces personnes sont arrivées via le Sinaï après 2005 – jusqu’à ce que le pays ait érigé une barrière à cet endroit en 2013. Le gouvernement israélien prétend que presque tous les réfugiés sont venus pour des raisons économiques.

    Dans la société civile, cependant, il y a une résistance a constaté le quotidien. 36 survivants de l’Holocauste ont récemment demandé au Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d’arrêter son plan.

    Même les médecins, les rabbins, des écrivains et des universitaires se sont prononcés contre l’initiative gouvernementale. L’ambiance parmi les réfugiés est très tendue, note le journal de Berlin qui cite des organisations humanitaires.

    Avec DW

  • A Kinshasa, Zuma exprime son soutien au processus électoral en RDC

    A Kinshasa, Zuma exprime son soutien au processus électoral en RDC

    -Le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé dimanche à Kinshasa son “soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo” après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila, a annnoncé la présidence congolaise, alors que l’opposition en RDC accuse le président Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

    “Les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région”, ajoute le communiqué de la présidence avant un sommet des chefs d’Etat sur la sécurité dans la région des Grands Lacs prévue jeudi à Brazzaville.

    Le chef de l’opposition congolaise, Félix Tshisekedi, a qualfiié de “forfaiture” cette semaine l’annonce du président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, selon laquelle il n’y aurait pas d’élection avant 2019 pour la succession de M. Kabila.

    MM. Kabila et son “serviteur” Nangaa ont “déclaré la guerre au peuple congolais”, selon M. Tshisekedi dont la coalition veut une “transition sans Kabila” après le 31 décembre.

    Le second mandat de M. Kabila a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de se représenter, mais l’autorise à rester au pouvoir jusqu’à l’installation d’un président élu.

    Un accord pouvoir-opposition du 31 décembre 2016 prévoyait des élections au plus tard en décembre 2017, délai qu’il est désormais impossible de tenir.

    Les autorités promettent depuis plusieurs semaine la publication d’un calendrier électoral, alors qu’une réunion d’évaluation du processus électoral se tient à Kinshasa jusqu’à mercredi.

    Avec AFP

  • Le président sud-africain échappe à un vote de défiance de son parti

    Le président sud-africain échappe à un vote de défiance de son parti

    -Le président sud-africain Jacob Zuma a échappé à une motion de défiance au sein de la direction du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, qui a tenu une réunion houleuse ce weekend.

    Le comité exécutif national (NEC) de l’ANC s’est retrouvé trois jours à Pretoria alors que le dirigeant sud-africain est attaqué pour un remaniement ministériel controversé de la fin mars, marqué par l’entrée au gouvernement d’une dizaine de ses proches.

    Le respecté ministre des Finances Pravin Gordhan, défenseur de la bonne gestion des deniers publics, avait été la principale victime de cette décision, qui a fait des vagues jusque dans les rangs de l’ANC de M. Zuma.

    Un projet de débat sur une motion de défiance a été bloqué par le président de la réunion du comité exécutif, la première depuis le remaniement controversé, a rapporté la chaine publique SABC.

    M. Zuma a déjà survécu à une série de scandales “précisément parce qu’il a la majorité du NEC dans sa poche”, a commenté le Sunday Times.

    “Bien que ses opposants se soient rendus à la réunion du NEC de ce weekend en disant ne jamais s’être sentis aussi forts, peu seraient surpris s’il échappait de nouveau au couperet”, a ajouté le journal.

    La presse a aussi rapporté que les partisans du président Zuma avaient passé la journée de jeudi à courtiser le comité exécutif de l’ANC, une instance de 107 membres, pour obtenir un soutien en cas de motion de défiance.

    Avec AFP

  • Les hommages de Jean Pierre Bemba  et de Zuma à Tshisekedi

    Les hommages de Jean Pierre Bemba et de Zuma à Tshisekedi

    Etienne Tshisekedi Pdt de l’UDPS- JP Bembe PN du MLC

    -Le président sud-africain rend hommage à l’opposant congolais en soulignant, dans un communiqué, le rôle clé que celui-ci a joué dans le paysage politique de la RDC.

    “M. Étienne Tshisekedi, décédé à l’âge de 84 ans et dont la carrière politique a pris son essor avec l’indépendance de la RDC en 1960, était un personnage constant de la vie publique du pays depuis des décennies”, souligne Jacob Zuma dans un texte remis à VOA Afrique.

    “Nous nous remémorerons de feu M. Étienne Tshisekedi pour le rôle clé qu’il a joué dans le paysage politique de la République démocratique du Congo”, affirme le Chef de l’Etat sud-africain.

    M. Zuma soutient que le peuple sud-africain compatit à la douleur des Congolais et leur présente des condoléances ainsi qu’à la famille de M. Tshisekedi et au gouvernement de la République démocratique du Congo.

    Comme lui, Jean-Bemba, opposant congolais en prison à la Cour pénale internationale de la Haye se souvient de M. Tsheskedi.

    Message de condoléances de Jean-Pierre Bemba

    Message de condoléances de Jean-Pierre Bemba

    M. Bemba affirme garder “en mémoire le propos et l’image du président Tshisekedi à l’occasion de trois visites qu’il lui a rendues à la Haye”.

    “Ce sont ceux d’un homme qui a fait vivre le concept d’opposition politique dans notre pays et dont la vie a été marquée par la lutte pour l’intérêt du peuple congolais”, écrit M. Bemba.

  • Afrique du Sud : Jacob Zuma sommé par la justice de rembourser les frais de sa maison

    Afrique du Sud : Jacob Zuma sommé par la justice de rembourser les frais de sa maison

    Jacob Zuma-La Cour constitutionnelle sud-africaine a indiqué jeudi que le président Jacob Zuma devrait rembourser “sous 45 jours” les frais de sa propriété privée de Nkandla financée en partie aux frais des contribuables.

    Jacob Zuma a quarante-cinq jours pour se mettre en règle avec la justice sud-africaine : la Cour constitutionnelle sud-africaine a ordonné mercredi 31 mars au président en exercice de rembourser une partie des frais de sa propriété privée payés par le contribuable, une affaire à l’origine d’un énorme scandale.

    “Le président doit personnellement payer la somme déterminée par le Trésor public dans les quarante-cinq jours suivant la décision de cette cour”, a déclaré le président de la Cour constitutionnelle sud-africain, Mogoeng Mogoeng, estimant que Jacob Zuma n’avait “pas fait respecter, ni défendu, ni suivi la Constitution”.

    “Le Trésor national doit déterminer le coût raisonnable des travaux” réalisés pour rénover la résidence privée de Jacob Zuma et sont “non liés à la sécurité”, c’est-à-dire “uniquement le centre pour visiteurs, l’enclos pour bétail, le poulailler et la piscine”, a précisé le juge.

    “Les réparations exigées par la médiatrice de la République [chargée de veiller au bon usage des deniers publics] est contraignante”, a insisté Mogoeng Mogoeng, ajoutant que “le fait que le président n’ait pas obtempéré (…) est une violation de la Constitution”.

    L’opposition lance une procédure de destitution

    La médiatrice de la République, Thuli Madonsela, avait exigé en 2014 que Jacob Zuma “rembourse un pourcentage raisonnable des coûts” de rénovation de sa propriété de Nkandla en pays zoulou (est).

    Quelques minutes après la décision de la Cour, le principal parti d’opposition sud-africain, l’Alliance démocratique (DA), a annoncé jeudi le lancement d’une procédure de destitution contre le président Zuma. “L’arrêt rendu aujourd’hui est très clair : les agissements du président Zuma équivalent à une grave violation de la Constitution, et constituent un motif de destitution”, indique la DA dans un communiqué.

    Avec AFP