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JACQUES MATANDA MA MBOYO, homme politique congolais (RD Congo) et président de Convention des nationalistes réformateurs (CNR-parti politique d’opposition) est sérieusement malade dans sa cellule de détention de la prison de Postmouth, en Virginie.
Selon une lettre de quatre pages adressées aux organisations internationales des droits de l’homme dont une copie a été adressée jeudi 06 octobre 2005 à
« Journalistes pour la Promotion et la défense des droits de l’homme » (JPDH), M. Matanda a fait savoir qu’il lui est même interdit d’entrer en contact avec son médecin traitant et vit dans des conditions d’extrême précarité.
Le détenu a dénoncé, de ce fait, son maintien en détention en « violation systématique de la loi américaine sur la déportation des étrangers vers leurs pays d’origine » et souligné que « le délai de détention réglementaire requis contre lui (90 jours) étant largement dépassé au regard de la loi, sa situation est arbitraire et discriminatoire ».
M. Matanda – qui dit être en règle avec la législation du pays d’accueil – a été arrêté en juin 2005 pour « séjour irrégulier sur territoire américain » au moment où des Congolais résidant aux Etats-Unis avaient organisé une manifestation publique pour exiger la fin de la transition politique à la date du 30 juin 2005.
Dans sa lettre, ce compatriote a indiqué placer son espoir sur les organisations non gouvernementales des droits de l’homme pour que justice soit faite.
Fait à Kinshasa, le 08 octobre 2005
« Journalistes pour la Promotion et la défense des droits de l’homme » (JPDH)