Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
-Un nouveau chapitre, peuplé d’incertitudes, va donc s’ouvrir pour l’Eglise catholique.
Les paris vont bon train, déjà. Pour les bookmakers, un Africain, un Italien ou peut-être même un Canadien : ce sont les nationalités favorites pour succéder à Benoît XVI. Une liste de noms circule : le cardinal nigérian Francis Arinze mène le jeu à 2,90, suivi du Ghanéen Peter Turkson à 3,25 et du Canadien Marc Ouellet (6,00), selon l’agence de presse italienne de jeux et de paris Agipro News. Le premier Italien est l’archevêque Angelo Scola (8,00), suivi du cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Berlone (actuel numéro deux du Vatican). Les bookmakers ont également lancé des paris sur le nom du prochain pape: Pierre (5,00), Pie (6,00), Jean Paul (7,00) ou un nouveau Benoît (9,00).
Mais pour Rik Torfs, canoniste et sénateur CD&V, aucun candidat sérieux ne se dégage pour l’instant. Ce dernier qualifie la démission du pape de «cas unique». Le dernier pape à avoir renoncé à sa charge est, selon ce spécialiste du droit canon, le pape Celestin V, en 1294. D’autres papes ont également démissionné mais cela s’inscrit dans le contexte de lutte entre Rome et Avignon. «C’est très exceptionnel mais c’est possible», poursuit Rik Torfs. «Tant que c’est volontaire». «Le pape est la plus haute instance au sein de l’Eglise, donc personne ne peut accepter ou approuver son retrait». Un désavantage éventuel au retrait du pape actuel pourrait être, selon le canoniste, que les cardinaux n’osent pas opter pour un profil radicalement différent afin de ne pas heurter son prédécesseur.
Comment va-t-on désigner le nouveau pape ?
La manière dont la recherche d’un successeur va se dérouler n’est pas encore définie, selon le juriste louvaniste. «Le règlement de la succession du pape dépend énormément du pape défunt», poursuit Rik Torfs. «Quand et comment cela se déroulera doit encore être déterminé.»
La désignation d’un nouveau pape se passe habituellement lors d’un conclave auquel prennent part les 120 cardinaux-électeurs qui n’en sortent – au sens premier du terme – que lorsque la fumée est blanche, signe qu’un successeur a été trouvé. Rik Torfs confirme également que seul le cardinal Danneels prendra part au vote, Mgr Léonard, l’archevêque de Malines-Bruxelles n’étant pas cardinal.