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-Une « fouille systématique des cellules » mardi 02 juillet à la prison centrale de Makala, à Kinshasa (RD Congo), a permis aux enquêteurs judiciaires de découvrir des « réseaux mafieux » et de saisir « plusieurs armes blanches, des ordinateurs et près de 300 téléphones portables à partir desquels certains détenus se permettaient de menacer leurs victimes ou des magistrats en charge de leurs dossiers ».
« Ces détenus, qui s’étaient organisés en une véritable bande criminelle en prison ont alors tenté d’empêcher la fouille par la violence. Une tentative réprimée comme il se doit par les forces de l’ordre qui ont pu ainsi les maîtriser. Non sans quelques blessures plus ou moins graves », a expliqué jeudi 04 juillet à Kinshasa le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga au cours d’une conférence de presse.
Il a dévoilé que, « depuis un certain temps, il avait été constaté de graves dysfonctionnements au sein de ce centre d’incarcération, au point que Madame le ministre de la Justice et Droits humains (Wivine Mumba Matipa) avait dû prendre la décision de permuter le directeur en place dans cette institution ; une simple mesure administrative à la quelle un groupe de détenus se sont crus en droit de s’opposer par la force ».
« Pour des raisons assez faciles à imaginer, ces détenus exigeaient que le directeur muté du CPRK conserve coûte que coûte son poste actuel. Une chose inouïe. Où l’on a vu des détenus exiger de donner au gouvernement un avis conforme pour la gestion de la carrière de ses agents ! », s’est-il exclamé.
« Existence de réseaux mafieux »
Selon le porte-parole du gouvernement congolais, le ministère de la Justice a diligenté une enquête « qui a permis d’établir l’existence de réseaux mafieux protégés par la direction sortante qui avaient infesté l’établissement avec des armes blanches et des moyens de télécommunications permettant aux délinquants de téléguider divers mauvais coups ».
Mardi 02 juillet, un élément de la garde pénitentiaire ayant requis l’anonymat a confié mardi à lepotentielonline.com que les troubles auraient été « provoqués par une quinzaine de militaires et policiers, détenus à la prison de Makala, qui ne veulent pas du nouveau directeur de la prison et de sa rigueur ».
« Ils réclament son départ depuis son arrivée début juin. Ces fauteurs des troubles reprochent au nouveau directeur de la prison, qui est un officier militaire (colonel), d’être trop exigeant et d’interdire certaines pratiques et autres visites suspectes au sein du milieu carcéral », a-t-il précisé.
Le Potentiel